Réadaptation gériatrique Flashcards

1
Q

Sous quelles formes peuvent se présenter les manifestations psychologiques d’une personne à la suite d’un AVC ?

A
  • dépression
  • anxiété
  • agoraphobie
  • abus de substance
  • trouble du sommeil
  • manie
  • aprosodie
  • problèmes de comportement
  • labilité
  • changement de personnalité
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2
Q

Quelles interventions permettent un ajustement psychosocial à la suite d’un AVC ?

A
  • Favoriser un locus de contrôle interne sur la récupération
  • Utiliser des activités thérapeutiques pour améliorer l’efficacité personnelle ou la confiance dans la performance d’activités spécifiques
  • Promouvoir l’usage de stratégies d’adaptation comme la recherche de support social, la recherche d’information, le recadrage positif et l’acceptation
  • Promouvoir le succès dans des occupations choisies pour augmenter l’estime de soi
  • Encourager le support social du réseau, comme la famille, les amis ou un groupe de support
  • Utiliser des occupations pour promouvoir la participation sociale
  • La médication pour la dépression et autres problèmes est efficace avec cette population
  • Favoriser les groupes d’activités thérapeutiques pour favoriser la socialisation et le partage de problèmes et de solution.
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3
Q

Nommer les facteurs à considérer dans le cadre d’interventions en réadaptation gériatrique.

A
  • âge
  • fragilité
  • motivation
  • dépression
  • statut cognitif
  • comorbidité
  • facteurs environnementaux
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4
Q

Expliquer l’impact de l’âge sur les interventions en réadaptation gériatrique.

A

L’âge a une influence sur les résultats de la réadaptation, mais les personnes âgées peuvent tout de même bénéficier de la réadaptation.

Un patient ne peut pas être exclu d’un tel service en raison de son âge. Toutefois, on observe quand même moins d’admission en réadaptation pour les personnes âgées de 75 ans et plus, même si des améliorations fonctionnelles sont possibles.

Il est donc important de comprendre que l’âge seulement n’est pas un prédicteur pour la réadaptation.

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5
Q

Expliquer l’impact de la fragilité sur les interventions en réadaptation gériatrique.

A

Il s’agit d’un facteur important pour déterminer les résultats de la réadaptation. On la caractérise généralement par une perte de poids et de l’inactivité.

C’est une condition pathologique qui mène à une faiblesse physique, des limitations fonctionnelles et des incapacités. Elle implique une détérioration des systèmes musculosquelettique, cardiovasculaire, métabolique et immunitaire.

La fragilité implique une diminution de la capacité à effectuer les AVQ.

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6
Q

Expliquer l’impact de la motivation sur les interventions en réadaptation gériatrique.

A

Une réadaptation moins réussie est souvent attribuée à un manque de motivation. La motivation est importante pour récupérer des événements pathologiques. Elle est liée au sentiment d’auto-efficacité de la personne.

En effet, l’évaluation que la personne fait de ses capacités à effectuer une tâche influence comment la tâche est véritablement réalisée.

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7
Q

Expliquer l’impact de la dépression sur les interventions en réadaptation gériatrique.

A

La dépression chez les aînés est fréquente. Elle est associée à des incapacités fonctionnelles, et tend malheureusement à être sous-traitée. La dépression peut être une barrière importante à la réadaptation. En plus, elle est présente chez 20 à 63% des personnes âgées en réadaptation.

On l’associe généralement à un faible rendement en réadaptation, à de faibles gains, et à un séjour plus long.

Le thérapeute ne doit pas non plus ignorer qu’une dépression non diagnostiquée était possiblement présente avant que la personne débute la réadaptation.

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8
Q

Expliquer l’impact du statut cognitif sur les interventions en réadaptation gériatrique.

A

Les personnes âgées ayant des troubles cognitifs ont souvent de la difficulté à être admis en réadaptation. Les succès de réadaptation sont aussi moins élevés chez les personnes ayant des troubles cognitifs que chez celles ayant une démence. En effet, les personnes atteintes d’une démence peuvent apprendre par des stratégies implicites, et une récupération motrice est possible pour acquérir des habiletés motrices. Les personnes ayant des troubles cognitifs sévères ont un plus haut taux de décès.

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9
Q

Expliquer l’impact des comorbidités sur les interventions en réadaptation gériatrique.

A

Les personnes âgées ont souvent une ou plusieurs conditions chroniques. Les comorbidités physiques et psychologiques sont liées à de pauvres gains fonctionnels et à un faible rendement dans la récupération. En plus, lorsqu’une personne a plus de cinq comorbidités, le taux d’institutionnalisation est plus élevé.

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10
Q

Expliquer l’impact des facteurs environnementaux sur les interventions en réadaptation gériatrique.

A

Famille et proche-aidants:
Ils agissent en tant que source d’information, fournissent un support émotionnel et instrumental, et peuvent faciliter l’adhérence au traitement et aux recommandations. Par contre, un conflit peut émerger lorsque les objectifs de la personne âgée et les proche-aidants diffèrent. De plus, les proche-aidants peuvent eux aussi avoir des problèmes de santé, être anxieux ou être dépressif.

Contexte de vie:
Le fait qu’une limitation fonctionnelle devienne ou non une restriction de participation dépend des milieux physiques et sociaux dans lesquels la personne évolue.

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11
Q

Quelle est la différence entre la réadaptation « hard » et la réadaptation « soft » ?

A

La réadaptation « hard » consiste en des interventions plus observables et objectives qui peuvent être chiffrées, comme des techniques de manipulation ou la gestion directe des problèmes des patients.

La réadaptation « soft » quant à elle n’est pas toujours évidente et reconnaissable, mais est d’autant plus, sinon plus importante que la réadaptation « hard ». Elle implique des habiletés comme la communication interpersonnelle et le développement d’une relation de confiance.

Le thérapeute agit donc comme un facilitateur et assiste l’aîné à prendre les décisions appropriées pour ses soins.

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12
Q

Quelles stratégies peuvent être utilisées pour motiver la personne âgée dans sa réadaptation ?

A
  • Croyance spécifique sur les habiletés (auto-efficacité)
  • Croyance spécifique sur les résultats de la réadaptation
  • Croyances générales à propos des prévisions des résultats du rétablissement
  • Modèles
  • Encouragement verbal
  • Progrès
  • Expérience passée
  • Spiritualité
  • Sensation physique
  • Support social
  • Soins individualisé
  • Personnalité
  • Buts
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13
Q

Pourquoi est-il plus difficile de définir l’obésité chez la personne âgée ?

A

Le vieillissement modifie considérablement la composition corporelle et la répartition du tissu adipeux dans l’organisme.

Le vieillissement s’accompagne d’une augmentation de la masse grasse et d’une diminution de la masse maigre. L’indice de masse corporelle (IMC) est donc d’interprétation délicate et ce d’autant plus que la taille diminue avec l’âge.

La répartition du tissu adipeux change également avec l’âge. Le fait le plus important est l’augmentation du tissu adipeux viscéral qui se produit dans les deux sexes. Le tour de taille, qui permet d’évaluer à la fois le tissu adipeux sous-cutané et le tissu adipeux viscéral, est donc un bon marqueur de l’obésité chez la personne âgée.

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14
Q

Quelles sont les formes d’obésité ?

A

Obésité abdominale:
L’augmentation de la masse grasse du tronc est constante et semble donc presque physiologique au cours du vieillissement. Le tour de taille pourrait être l’indice le plus utile et le plus simple à mesurer.

Adiposité lipodystrophique liée à l’âge:
La diminution de la masse grasse périphérique au profit de la masse grasse viscérale peut aboutir à une véritable lipodystrophie. Celle-ci est caractérisée par une augmentation de masse grasse au niveau du tronc et, plus spécifiquement, de tissu adipeux viscéral, associée à une perte de tissu adipeux appendiculaire (membres supérieurs et inférieurs). Ce type d’obésité serait particulièrement associé au développement de l’insulinorésistance et à la baisse de l’adiponectinémie.

Obésité sarcopénique:
Ce type d’obésité associe une augmentation de la masse grasse et une perte de masse musculaire, inhabituelle chez le sujet obèse. Ces deux anomalies pourraient avoir des effets synergiques sur les capacités physiques fonctionnelles des personnes âgées et sur le risque de morbidité. Une personne obèse sarcopénique a une masse grasse plus faible que ne le voudrait son excès d’adiposité, mais en valeur absolue, sa masse grasse pourrait apparaître comme normale, par comparaison avec un sujet de corpulence normale.

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15
Q

Quelles sont les conséquences associées à l’excès de poids chez la personne âgée ?

A

• Mortalité
• Conséquences mécaniques et handicaps associés
- Limitations fonctionnelles
- Arthrose
-Troubles respiratoires
- Incontinence urinaire
- Cataractes
• Effets sur les maladies cardiovasculaires (syndrome métabolique)
• Cancers (œsophage, pancréas, côlon, sein, endomètre, rein)
• Déclin cognitif

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16
Q

Est-ce que l’obésité peut avoir des effets protecteurs pour la personne âgée ?

A
  • augmente le tissu osseux (ostéoporose et fractures)

- protège en cas d’agression (en cas de maladie, la personne a plus de réserves corporelles pour se battre)

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17
Q

Quelles attitudes de l’ergothérapeute peuvent être contre-productives dans la responsabilisation de la personne obèse sur sa condition ?

A
  • Confronter un patient à l’idée qu’il est important de perdre du poids
  • Argumentation, injonction, prescription de règles (ex: dire comment se comporter)
  • Langage utilisé

**Ces attitudes nuisent à ce que la personne accepte sa condition

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18
Q

Quelles attitudes l’ergothérapeute doit-il prendre dans la responsabilisation de la personne obèse sur sa condition ?

A
  • écoute
  • empathie
  • aider à identifier la fonction à ses comportements
  • faire comprendre qu’il n’y a pas de recette magique facile
  • aider le patient à se centrer sur lui-même (pleine conscience)
  • aider dans l’engagement (émotions positives, valeurs)
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19
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une approche compensatoire ?

A
  • Pratique répétitive des tâches
  • Approche Top-Down
  • Met l’accent sur l’entraînement des compétences intactes
  • Accentue les modifications
  • Utilise des modifications environnementales ou des tâches pour soutenir des performances optimales
  • Choix de l’activité motivé par des défis de performance et non par des déficits
  • Traite les symptômes, pas la cause
  • Stratégies compensatoires axées sur le patient
  • Adaptations environnementales des soignants-thérapeutes
  • Spécifique à une tâche et non généralisable
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20
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’approche rémédiative ?

A
  • Restauration des compétences des composantes spécifiques
  • Approche Bottom-Up
  • Spécifique au déficit
  • Cible la cause des symptômes et met l’accent sur les composantes
  • Suppose que le transfert durant l’entraînement a lieu
  • Suppose que l’amélioration des performances des composantes se traduit par une compétence accrue
  • Choix de l’activité motivé par les déficits
  • La recherche démontre des résultats à court terme avec des compétences généralisables à des tâches très similaires
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21
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une approche combinée ?

A
  • Rejette la dichotomie entre les approches compensatoires et rémédiative
  • Utilise des professions et des environnements pertinents de manière optimale comme modalité de traitement pour challenger les composantes
  • Choix du traitement en fonction des tâches pertinentes aux besoins du patient. Les tâches sont présentées afin que les déficits sous-jacents soient challengés via la tâche
  • Rejette l’utilisation d’activités artificielles
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22
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une approche fondée sur l’apprentissage moteur ?

A
  • Répétition
  • Engagement dans des activités (promouvoir récupération)
  • Pratique guidée d’activités en contextes spécifiques, dans l’environnement du patient
  • Just-right-challenge
  • Acquisition et modification de patrons de mouvement
  • Approche orientée vers la tâche et thérapie par la contrainte
  • Résolution de problèmes
  • Basé sur le théorie des systèmes dynamiques (PEO)
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23
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’approche neurodéveloppementale ?

A
  • Le mouvement est de nature réflexe et développementale
  • Suit une séquence développementale pour faciliter le retour des mouvements coordonnés
  • NDT (ex: Bobath)
  • Contrôle postural important (base) et alignement avant le mouvement des extrémités
  • MEC, transfert de poids et handling permet d’augmenter les afférences pour bien capter les inputs
  • Pas plus efficace que d’autres méthodes
24
Q

Sur quel concept commun les approches basées sur l’apprentissage moteur et les approches neurodéveloppementales sont-elles basées ?

A

La plasticité cérébrale

La reconstruction des voies neuronale passe par une répétition significative

25
Q

Quels sont les principes d’interventions liés à l’approche orientée vers la tâche chez une clientèle AVC ?

A

1) Aider les patients à s’ajuster à leurs limitations dans la performance de leurs rôles et tâches
2) Créer un environnement qui utilise les défis communs de la vie quotidienne
3) Pratiquer des tâches fonctionnelles (ou simulations très réalistes) pour trouver des stratégies de performance efficaces
4) Fournir des opportunités pour pratiquer en dehors des thérapies
5) Minimiser les patrons de mouvement inefficaces

26
Q

Quelles sont les stratégies d’interventions utilisées dans l’approche orientée vers la tâche chez une clientèle AVC ?

A

Remédier aux incapacités associées aux facteurs personnels

Adapter l’environnement, modifier la tâche, utilisation d’aide technique et/ou réduire l’effet de la gravité

Utiliser les principes de l’apprentissage moteur dans l’entraînement

Contraindre le degré de liberté pour les personnes avec un faible contrôle des mouvements

Utilisation de la thérapie par la contrainte pour les personnes qui n’utilisent pas le retour de fonction dans leurs extrémités impliquées

27
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une intervention basée sur la thérapie par la contrainte ?

A

Il s’agit une technique conçue pour augmenter l’utilisation du membre atteint (surmonter la non-utilisation apprise) et induire la réorganisation corticale et la plasticité cérébrale.

La pratique massive et répétée est un facteur efficace qui comprend que le membre sain soit restreint par l’application d’un dispositif de contention (gant ou attelle) durant 90% du temps d’éveil (environ 14 heures par jour durant 2 semaines). On force l’utilisation du membre atteint en faisant un entraînement répété et intensif durant 6 heures ou plus par jour pour plusieurs semaines consécutives.

La clientèle visée par cette thérapie peut être en phase aiguë, subaiguë et chronique d’un AVC avec incapacités motrices à un membre supérieur. Le patient doit toutefois démontrer des amplitudes articulaires actives d’environ 10 degrés d’extension au niveau des doigts et du poignet, et avoir un bon équilibre.

28
Q

Quels sont les avantages et les inconvénients de la thérapie par la contrainte ?

A

Avantages:

  • Augmentation significative de l’utilisation quotidienne du membre atteint
  • Augmentation de la satisfaction résultant de l’augmentation de la capacité à utiliser leur bras plus faible chez les individus ayant vécu de la satisfaction dans la réalisation d’activités et de rôles significatifs

Inconvénients

  • Pratique et période de restriction longues pouvant être dangereux pour les patients
  • Les patients ont de la difficulté à adhérer complètement à cette pratique prolongée car ils doivent investir beaucoup de temps, et cela peut mener à de la frustration
  • Diminution de la qualité de vie
29
Q

Quels sont les caractéristiques d’une intervention NDT (Bobath) ?

A

Objectifs de l’approche NDT :
•Normaliser le tonus musculaire
•Inhiber les réflexes primitifs
•Faciliter les réactions posturales normales
•Améliorer la qualité du mouvement
•Aider le client à réapprendre des patrons de mouvement normaux

C’est une approche qui cible les personnes ayant des lésions des motoneurones supérieurs, spécifiquement avec une paralysie cérébrale et de l’hémiplégie.

Techniques :
•Techniques de facilitation
•Techniques d’inhibition (diminuer l’impact négatif de la spasticité sur le mouvement normal)
•Mise en charge sur le membre atteint
•Utilisation de positions qui encouragent l’utilisation des deux côtés du corps
•Évitement d’inputs sensoriels qui pourraient affecter négativement le tonus musculaire

30
Q

Quels sont les principes clés d’une intervention NDT (Bobath) ?

A

L’approche NDT est décrite comme une méthode de résolution de problèmes pour restaurer le mouvement et la participation chez les personnes atteintes de lésions (ex : paralysie cérébrale ou hémiplégie). Elle vise à restaurer la fonction en identifiant et en corrigeant les déficiences sous-jacentes qui interfèrent avec le mouvement et la participation dans les activités quotidiennes. L’accent est mis sur la reprise des mouvements normaux et du contrôle postural, ainsi que sur la qualité des mouvements en général.

La production motrice est organisée autour d’objectifs de tâche et, par conséquent, les habiletés motrices sont mises en pratique autant que possible. Les mouvements passifs du patient sont minimisés et la manipulation est graduée pour assurer une autonomie croissante du patient.

31
Q

Quelles sont les interventions d’une intervention NDT (Bobath) ?

A
  • Facilitation des habiletés motrices
  • Pratique d’une tâche
  • Incorporer le côté hémiplégique ++
  • Éviter la répétition de schémas de mouvements anormaux
  • Avoir une alignement neutre et symétrique
  • Structurée (préparation, mouvement, fonction)
  • Patient actif dans le processus
  • Positionnement du MS atteint
  • Mobilisation et étirements du MS atteint
  • Incorporer les patrons appris dans une tâche fonctionnelle
32
Q

Chez des personnes ayant des troubles posturaux et d’équilibre en position assise, quelles interventions pouvons-nous faire pour favoriser la réalisation d’activités ?

A

1) Établir un alignement corporel de départ neutre mais actif (position pour être prêt à fonctionner). ). Cette position demande d’avoir les pieds à plat sur le sol avec une mise en charge, une répartition égale du poids sur les tubérosités ischiatiques, une position neutre ou avec une légère bascule antérieure du bassin, un dos droit, et un alignement de la tête et des épaules, et des épaules avec les hanches.
2) Le patient devrait essayer de faire des activités d’atteinte d’objet dans la position de départ ou dans une position en bascule postérieure du bassin avec une flexion du tronc (position habituelle post-AVC). On peut ensuite comparer la liberté de mouvement disponible dans chaque posture.
3) Établir la capacité à maintenir le tronc aligné au centre avec des indices externes. On peut utiliser des indices verbaux, visuels (ex : miroir), ou environnementaux (ex : contact entre l’épaule et le dossier).
4) Maintenir l’amplitude articulaire du tronc grâce au positionnement au fauteuil roulant. Cela peut se faire en fournissant un programme d’exercice d’amplitude articulaire (flexion, extension, flexion latérale, rotation) et la flexibilité du tronc.
5) Prescrire des activités dynamiques de transfert de poids pour pratiquer transferts de poids à travers le pelvis. L’entraînement le plus efficace est de coordonner le tronc et les membres. L’engagement dans des activités significatives qui nécessitent l’atteinte d’objet hors de la portée du bras demande des ajustements de posture. Le patient est encouragé à atteindre des objets et à analyser les ajustements posturaux requis.
6) Renforcement du tronc en utilisant des tâches qui nécessitent que le patient contrôle le tronc contre gravité, spécifiquement en contexte d’activité.
7) Utiliser des stratégies compensatoires et des adaptations environnementales lorsque le contrôle du tronc n’atteint pas un niveau suffisant et que le patient est à risque de blessures (positionnement et AT).

33
Q

Chez des personnes ayant des troubles posturaux et d’équilibre en position debout, quelles interventions pouvons-nous faire pour favoriser la réalisation d’activités ?

A

1) Établir une base de support symétrique et un bon alignement pour être prêt à s’engager dans l’occupation. L’alignement doit permettre une bonne stabilité proximale et un engagement fonctionnel. Le positionnement pour avoir un bon alignement est d’avoir les pieds de la largeur des hanches, une mise en charge égale sur les 2 pieds, le pelvis en position neutre, les genoux légèrement fléchis, et le tronc aligné et symétrique.
2) Développer la capacité de MEC et de transfert de poids sur le membre inférieur atteint. Graduer la mise en charge en débutant par une position assise haut pour faire une mise en charge partielle sur les membres inférieurs, ensuite debout, et ensuite en faisant un transfert de poids sur le membre inférieur atteint, jusqu’à une mise en charge totale.
3) Encourager les activités d’atteinte d’objets dynamiques dans différents environnements pour développer les habiletés de transfert de poids spécifiques à la tâche (ex : préparation de repas, ménage).
4) Utiliser l’environnement pour graduer la difficulté de la tâche et fournir un support externe.
5) Entraînement au contrôle en position debout dans le contexte d’activités fonctionnelles graduées.

34
Q

Chez des personnes ayant des troubles du langage, quelles interventions pouvons-nous faire pour favoriser la réalisation d’activités ?

A

1) Utilisation de gestes pour communiquer
2) Ajuster l’utilisation des indices verbaux
3) Utiliser des indices tactiles ou visuels (aphasie réceptive)
4) Établir un système de communication avec l’orthophoniste (aphasie expressive)
5) Utiliser les AVQ pour encourager la parole
6) Minimiser les bruits ambiants
7) Laisser le temps de répondre et formuler des phrases pour faciliter la réponse (ex: oui/non)

35
Q

Chez des personnes ayant des troubles cognitivo-perceptuels, quelles interventions pouvons-nous faire pour favoriser la réalisation d’activités ?

A

1) Utiliser une approche de remédiation ou compensatoire (selon le potentiel d’apprentissage)
2) Faire beaucoup de répétitions pour favoriser l’apprentissage et le transfert dans d’autres AVQ
3) Varier les environnements et la nature de la tâche (transfert)
4) Rendre conscient de comment le patient traite l’information

36
Q

Chez des personnes ayant de l’hémianopsie, quelles interventions pouvons-nous faire pour favoriser la réalisation d’activités ?

A

Limitation de mobilité
(Approche de remédiation)
- Initier une rotation importante de la tête vers le côté atteint.
- Augmenter le nombre de mouvements des yeux et de la tête vers le côté atteint.
- Augmenter la rapidité des mouvements vers le côté atteint.
- Faire un patron de balayage organisé et efficace.
- Porter attention et détecter les détails du côté atteint.
- Capacité à déplacer rapidement l’attention et à balayer entre le champ visuel central et le champ de vision périphérique du côté atteint.

(Approche compensatoire)

  • Apprendre à identifier des caractéristiques de l’environnement pouvant représenter un danger (ex : escalier, bord de trottoir).
  • Apprendre à être plus attentif aux points de repère comme une image sur un mur ou un changement de couleur du mur pour le maintien de l’orientation.
Limitation dans la lecture
(Approche de remédiation) 
- Exercices préalables à la lecture
- Lecture de livres à gros caractères et histoires connues
- Fixation et suivre visuellement
- Travailler coordination œil-main

(Approche compensatoire)

  • Ajout ligne rouge dans la marge gauche ou droite
  • Surligner la ligne à laquelle on est rendu
  • Augmenter les contrastes et les couleurs
  • Utiliser des crayons foncés
  • Ajuster l’éclairage
37
Q

Chez des personnes ayant de l’héminégligence, quelles interventions pouvons-nous faire pour favoriser la réalisation d’activités ?

A
  • Utilisation de marqueurs visuels
  • Entraînement au balayage visuel
  • Indices pour l’ancrage visuel
  • Augmenter la stimulation du côté affecté
  • Mouvements ou activation du côté affecté
  • Entraînement à la prise de conscience de la négligence pour faciliter la compensation
38
Q

Chez des personnes ayant de la négligence spatiale, quelles interventions pouvons-nous faire pour favoriser la réalisation d’activités ?

A

Activités de balayage visuel (approche plus commune et plus réussie)

  • Entraîner le patient à continuellement balayer son environnement et être attentif aux stimuli du côté atteint.
  • Graduer l’activité de simple à complexe: la capacité à balayer environnement diminue si la demande attentionnelle de la tâche augmente. On doit donc garder la tâche simple si un bon balayage de l’environnement est nécessaire.
  • Donner du feedback cohérent.
  • Répéter les activités.
  • Utiliser le balayage visuel dans le contexte d’activités fonctionnelles.
  • L’entraînement perceptuel et cognitif se généralise bien aux tâches similaires (continuer l’entraînement avec des tâches similaires en thérapie va faciliter la généralisation).
  • Combiner la rotation du tronc avec le balayage.
  • Exemples : Disperser items pour le repas dans les 2 champs visuels, placer les items pour soins personnels de manière à ce que le Pt doive balayer le côté négligé.

Techniques d’ancrage

  • Permet d’organiser le patron de balayage.
  • Il est recommandé de combiner le balayage avec la manipulation de ce qui est balayé pour augmenter succès (donne une meilleure représentation mentale).
  • Activation ou utilisation active de la main atteinte, combiné avec l’ancrage, diminue les signes de négligence.

Entraînement au balayage combiné avec une « machine de balayage »

  • La machine a une lumière qui se déplace et que le patient suit des yeux d’un point à l’autre
  • Un stimulus lumineux clignotant peut aider le patient à ancrer le début et la fin du mouvement de balayage.

Lentilles en prisme et patcher un œil

  • Le prisme dévie le champ visuel vers la droite et le patient finit par compenser avec une exposition répétée (effet d’adaptation).
  • Le prisme a effet à court terme.

Utilisation d’ordinateurs

  • Démontre peu de résultats.
  • Peut avoir un effet positif si pt utilise ordinateur pour son travail ou pour des activités de loisir.
  • Utilisation de jeux vidéo pour traiter négligence spatiale n’a pas été validée.
  • Ne donne pas de défis réalistes et significatifs pour la plupart des patients et n’apporte pas d’effet de généralisation.
39
Q

Chez des personnes ayant de la négligence corporelle, quelles interventions pouvons-nous faire pour favoriser la réalisation d’activités ?

A
  • Activités d’intégration bilatérale
  • Utilisation des deux côtés du corps
  • Guidance
  • Augmentation de la stimulation sensorielle du membre atteint
  • Stimulateur tactile ou sonore (compensatoire)
40
Q

Chez des personnes ayant de l’anosognosie, quelles interventions pouvons-nous faire pour favoriser la réalisation d’activités ?

A
  • Augmenter le niveau de conscience
  • Compréhension des limitations dans les activités
  • Indices externes (ex: rappels verbaux, ancrage de couleur)
  • Entraînement au balayage
41
Q

Chez des personnes ayant une altération de la fonction du membre supérieur, quelles interventions pouvons-nous faire pour favoriser la réalisation d’activités ?

A
  • Utiliser le membre atteint pour supporter le poids
  • Assister durant les transitions
  • Déplacer des objets avec une prise statique
  • Utiliser des objets de différentes formes et tailles
  • Thérapie par contrainte
  • Entraînement spécifique du MS atteint (gradation de l’activité)
  • Éviter la subluxation de l’épaule
42
Q

Quels sont les mouvements stéréotypés lors d’une atteinte au MS ?

A

Ces mouvements sont caractérisés par une élévation et une fixation de la scapula, une abduction de l’humérus, et une flexion du coude et du poignet.

43
Q

Chez des personnes ayant une apraxie motrice, quelles interventions pouvons-nous faire pour favoriser la réalisation d’activités ?

A
  • Réduire l’information donnée à seulement le but de la tâche (pas instructions spécifiques)
  • Visualisation des mouvements
44
Q

Chez des personnes ayant une apraxie idéatoire, quelles interventions pouvons-nous faire pour favoriser la réalisation d’activités ?

A
  • Fournir les instructions étape par étape pour chaque tâche
  • Technique de guidance
  • Planifier et exécuter les mouvements appropriés
  • Commandes simples
  • Réaliser les activités dans les endroits naturels, habituels
  • Activités orientées vers un but
45
Q

Chez des personnes ayant de la persévération, quelles interventions pouvons-nous faire pour favoriser la réalisation d’activités ?

A
  • Rendre la persévération consciente
  • Inhiber le comportement de persévération par l’entraînement
  • Rediriger l’attention
  • Guider pour initier un nouveau mouvement
  • Activités à actions répétitives
46
Q

Quel est le but général du positionnement au lit d’une personne ayant subi un AVC, et quelles positions sont à favoriser ?

A

Le positionnement vise toujours à aller à l’inverse des schèmes de flexion du membre supérieur et d’extension du membre inférieur.

Positions:

  • Couché sur le côté non atteint
  • Couché sur le côté atteint
  • Couché sur le dos
47
Q

Décrire la position couché sur le côté non atteint.

A

La tête et le cou doivent être en position neutre et symétrique. Pour le membre supérieur atteint, on place la scapula en protraction et avancée avec un oreiller, le poignet en position neutre, les doigts en extension, et le pouce en abduction. Le tronc est aligné. Au niveau de membre inférieur atteint, la hanche est et le genou sont avancés en flexion et supportés.

48
Q

Décrire la position couché sur le côté atteint.

A

La tête et cou doivent être en position neutre et symétrique. Pour le membre supérieur atteint, la scapula est en protraction et avancée, avec le coude en extension, la main en supination, le poignet en position neutre, les doigts en extension, et le pouce en abduction. Le tronc doit être droit et aligné. Pour le membre inférieur atteint, le genou doit être fléchi, et pour le côté non atteint, le genou est aussi plié, et supporté par un oreiller.

49
Q

Décrire la position couché sur le dos.

A

La tête et le cou doivent avoir une légère flexion. Au niveau du membre supérieur atteint, on place la scapula en protraction et légèrement en abduction, avec une rotation externe. Le poignet est en position neutre et les doigts sont en extension. Le tronc doit être droit et aligné. Pour le membre inférieur atteint, on place la hanche avancée sur un oreiller, avec rien qui touche à la plante du pied.

50
Q

Quels sont les avantages et les inconvénients au port d’une atèle thoraco-brachiale ?

A

Avantages

  • Protège le patient des blessures durant un transfert
  • Permet au thérapeute d’avoir de la liberté pour contrôler le tronc et le membre inférieur lors de la marche, des transferts et de l’entraînement en position debout
  • Peut prévenir l’étirement des tissus mous (muscle supra-épineux et capsule articulaire)
  • Prévient le balancement du bras
  • Permet de réduire la pression sur le plexus brachial et l’artère brachiale
  • Supporte le poids du bras

Inconvénients

  • Peut contribuer à la négligence du membre ou au développement d’un schème
  • Peut contribuer à la non-utilisation acquise
  • Peut maintenir le membre supérieur dans une position où les muscles sont raccourcis, comme les rotateurs internes, les adducteurs, et les fléchisseurs du coude)
  • Favorise la dépendance au positionnement passif
  • Peut prédisposer à de la douleur à l’épaule
  • Ne réduit pas le risque de subluxation car l’alignement de la scapula et du tronc ne sont pas affecté
  • Rapproche la tête de l’humérus, pouvant mal aligner la scapula
  • Empêche le balancement des bras durant la marche
  • Empêche la fonction du bras dans une position debout
  • Empêche les inputs sensoriels
  • Empêche les réactions d’équilibre avec le membre supérieur
  • Peut empêcher l’usage spontané du membre supérieur
  • Empêche les demandes motrices dans le membre supérieur
51
Q

Quelles sont les interventions spécifiques pour faciliter l’habillage des personnes obèses ?

A

Habillage membres inférieurs

1) Utilisez des bâtons d’habillage avec un crochet à manteau recouvert de néoprène à une extrémité et un petit crochet à l’autre pour pousser et tirer les vêtements sur les pieds et les jambes.
2) Pour les chaussettes, utilisez une enfile-bas plus grand et flexible disponible dans le commerce. Les enfile-bas rigides disponibles peuvent ne pas s’adapter aux mollets plus grands.
3) Compensez la nécessité de se plier pour nouer les lacets en utilisant des lacets élastiques ou d’autres attaches de chaussures adaptées, telles que des chaussures à fermeture velcro ou des chaussures à enfiler. L’œdème est souvent un problème avec cette population et doit être pris en compte lors du choix des chaussures.
4) Utilisez des pinces à long manche pour ramasser des chaussettes et des chaussures, ranger les vêtements, retirer les vêtements des cintres, ramasser des objets sur le sol et mettre des pantalons afin d’éviter de se pencher ou de les atteindre de manière dangereuse.

Habillage des membres supérieurs

1) Utilisez des vêtements à ouverture frontale ou à pull-over d’une taille plus grande que nécessaire et faits de tissus légèrement extensibles.
2) Utilisez des bâtons d’habillage pour pousser une chemise ou un chemisier sur la tête et passer autour des épaules. Certaines personnes obèses ne peuvent pas toucher l’épaule avec la main opposée en raison de la circonférence du tronc.

Vêtements de la bonne taille

52
Q

Quelles sont les interventions spécifiques pour faciliter l’hygiène des personnes obèses ?

A

1) Un tuyau de douche téléphone peut éliminer le besoin de rester debout sous la douche et offre à l’utilisateur le contrôle de la direction du jet.
2) Une brosse à long manche ou une éponge avec un porte-savon ou un long chiffon à récurer peut permettre à l’utilisateur d’atteindre les jambes, les pieds et le dos. Si la brosse à long manche standard n’est pas assez longue, ajoutez une rallonge avec un tuyau en PVC pour améliorer la portée.
3) Des barres de sécurité qui peuvent supporter le poids de la personne obèse peuvent être utilisés pour les transferts dans la baignoire, et des tapis ou des bandes de sécurité peuvent être placés sur le fond de la baignoire pour éviter de glisser.
4) Un banc de bain de transfert ou un tabouret de douche placé dans la baignoire peut éliminer le besoin de se tenir debout pour prendre une douche, augmentant ainsi la sécurité et l’économie d’énergie. Le banc doit être construit pour supporter le poids de l’utilisateur, et peut parfois nécessiter une commande spéciale d’un fabricant. Il est généralement plus fonctionnel d’enlever le dossier pour permettre une surface d’assise plus grande et un espace pour que les fesses postérieures se déplacent vers l’arrière sur le siège et permettent à l’utilisateur de se pencher en arrière lorsque les jambes sont levées dans la douche ou sur le bord du bain. Par contre, l’utilisateur doit avoir un équilibre assis adéquat avant de retirer le dossier du banc.
5) Évaluer les problèmes de déversement d’eau de la baignoire ou de la douche lors de l’utilisation d’un banc de bain. Une personne obèse utilisant un banc bain qui s’insère dans la baignoire standard peut avoir besoin de planifier la gestion du débordement d’eau, car la largeur des hanches peut couvrir la zone du banc initialement conçue pour le placement du rideau de douche. L’eau sur le sol peut entraîner une chute.
6) Des barres d’appui peuvent être installées pour éviter les chutes et faciliter les transferts. Les barres d’appui à ventouse disponibles dans le commerce ne seraient pas sûres pour cette clientèle parce que la force de traction et le poids entraîneraient le décollement de la ventouse au mur.
7) Utilisez un sèche-cheveux pour sécher complètement la peau dans les zones difficiles d’accès (ex : les fesses, l’entrejambe et les plis abdominaux) afin d’éviter les éruptions cutanées et les infections fongiques dans les plis.

53
Q

Quelles sont les interventions spécifiques pour faciliter les soins de la peau des personnes obèses ?

A

1) Utilisez un miroir à long manche pour vérifier régulièrement la peau des pieds afin de détecter les lésions cutanées.
2) Les produits en aérosol en vente libre, tels que le déodorant, le spray pour cheveux et la poudre à vaporiser peuvent compenser la portée limitée car l’utilisateur n’a pas besoin d’entrer en contact direct avec la peau avec le produit. Le spray peut être dirigé dans la direction générale (ex : les aisselles) pour fournir une couverture adéquate.

54
Q

Quelles sont les interventions spécifiques pour faciliter l’usage de la toilette des personnes obèses ?

A

1) Utilisez des porte-papier hygiéniques ou des rallonges pour l’hygiène à la toilette, car l’accès est souvent difficile pour une hygiène optimale. Plusieurs types d’aides à la toilette sont disponibles sur le marché.
2) Utilisez un bidet pour l’hygiène à la toilette. Sélectionnez-en un sur lequel les commandes ne sont pas montées sur le siège et susceptibles d’être couvertes par les larges hanches de l’utilisateur. De nombreuses options sont disponibles, allant d’une pompe avec un pulvérisateur à main aux modèles de luxe qui incluent le lavage avant et arrière, le séchage à l’air chaud et le contrôle de la pression de l’eau.
3) Des bâtons d’habillage peuvent être utilisés pour tirer les vêtements après avoir utilisé la toilette.
4) Les chaises d’aisance bariatriques peuvent être utilisées au-dessus de la toilette, s’il y a suffisamment de place, ou au chevet du lit. La chaise d’aisance doit être construite pour s’adapter au poids de l’utilisateur. Les surfaces d’assise doivent être lisses pour éviter les déchirures cutanées ou les zones de pression. Parce que la taille du corps peut pousser la personne obèse vers l’avant, la taille du trou standard n’est pas au bon endroit pour aller aux toilettes. Le trou de la chaise d’aisance doit être plus grand que celui d’une chaise d’aisance standard afin de permettre un espace pour l’hygiène et un alignement approprié pour l’élimination. Si l’utilisateur n’est pas capable de se tenir debout et de pivoter vers la chaise d’aisance, des chaises à bras rabattables sont disponibles pour la population bariatrique.
5) Adaptez l’urinal pour homme avec une poignée en PVC pour permettre une utilisation indépendante. Cela permet au patient d’utiliser une main pour tenir l’urinal et de l’autre main pour soulever les plis abdominaux le pour placer.

55
Q

Quelles sont les interventions spécifiques pour faciliter la mobilité fonctionnelle des personnes obèses ?

A

1) Installez les meubles à une hauteur appropriée en les soulevant sur des blocs ou en raccourcissant les pattes. Les multiples surfaces d’assise permettent à une personne obèse de modifier les pressions d’assise pendant la journée, d’élever les membres inférieurs qui peuvent être sujets à un œdème, et proposer des alternatives au lit. Plusieurs fabricants fabriquent des ascenseurs électriques pouvant accueillir des personnes pesant jusqu’à 1000 livres.
2) Une chaise sur roulette actionnée par les pieds peut faciliter le transport si l’endurance des membres inférieurs est limitée. Elle doit être construite pour supporter le poids de l’utilisateur, et celui-ci doit être en mesure de transférer de la position assise à debout de façon sécuritaire, car la chaise est mobile, sans freins pour sécuriser les transferts.
3) Encouragez l’utilisation des aides à la mobilité pour la sécurité. Un physiothérapeute peut évaluer si un déambulateur à quatre roues avec un siège peut améliorer la mobilité et la fonction parce que le siège peut être utilisé comme une pour économiser l’énergie lors du déplacement d’une pièce à l’autre. L’utilisateur peut s’asseoir sur le siège du déambulateur à quatre roues pendant la cuisson, le brossage des dents, le rasage et l’hygiène.
4) Pour l’individu obèse à mobilité fonctionnelle limitée, un fauteuil roulant manuel n’est généralement pas fonctionnel car il est trop large pour la plupart des portes de la maison. Si le patient est renvoyé chez lui avec un fauteuil roulant dont la largeur du siège est supérieure à 24 pouces, il est susceptible de l’utiliser dans une seule pièce car les portes de la plupart des maisons sont trop étroites pour accueillir un fauteuil roulant aussi grand. L’ergothérapeute et l’équipe devraient envisager des alternatives si un fauteuil roulant bariatrique est nécessaire, mais que l’accès est limité.

56
Q

Quelles sont les interventions spécifiques pour faciliter l’entretien ménager et la préparation de repas des personnes obèses ?

A

1) Rangez les articles fréquemment utilisés sur les premières étagères des armoires, juste au-dessus et en dessous des comptoirs, ou sur les comptoirs, si possible. Éliminez les éléments inutiles.
2) Si la personne est incapable d’atteindre les poignées du robinet, ajoutez une extension sur la poignée.
3) Utilisez un tabouret haut et stable pour travailler confortablement à hauteur de comptoir, les pieds fermement posés sur le sol. Si un fauteuil roulant est utilisé, prenez une table à abattant pour avoir une aire de préparation des repas.
4) Utilisez une desserte de hauteur confortable ou une marchette à quatre roues pour transporter plusieurs articles à la fois.
5) Utilisez des pinces pour atteindre les articles légers (ex : une boîte de céréales) des étagères hautes. Placez les articles fréquemment utilisés sur les étagères des armoires et dans le réfrigérateur où les articles sont facilement accessibles.
6) Éliminez la flexion en utilisant des poignées en plastique allongées et flexibles sur les vadrouilles, les balais et les pelles à poussière. Asseyez-vous pour faire le ménage et déplacez la chaise au besoin.
7) Utilisez des étagères coulissantes ou des plateaux tournants pour organiser les armoires afin d’éliminer la flexion et de faciliter l’accès aux articles.
8) Éliminez la flexion en utilisant un four mural, un gril de comptoir, un four à micro-ondes et un four à convection.
9) Utilisez une spatule de cuisine en métal pour retirer et insérer les grilles du four. Il existe également des outils disponibles dans le commerce à cet effet.
10) Éliminez l’inclinaison et la flexion en utilisant une laveuse automatique à chargement par le haut et une sécheuse surélevée. Utilisez une pince pour atteindre des vêtements de la laveuse ou de la sécheuse.
11) Utilisez une planche à repasser ajustable pour vous asseoir pendant le repassage ou éliminez le repassage en utilisant des vêtements pressés en permanence.