Relations familliales Flashcards

1
Q

Nomme 4 caractéristiques du rôle de parent

A
  1. Privilège
  • Intimité : Les parents ont le privilège de développer un lien intime et puissant avec leurs enfants
  • Développement : Les parents ont le privilège de voir leur enfant grandir et se développer
  1. Responsabilité
    - Principale : Les parents sont les principaux responsables du développement de leurs enfants
    Ex : La qualité du parentage est intimement lié au développement de l’enfant
  2. Défi (Devenir parent est un grand ajustement)
    - Couple : Naissance d’un enfant prédit (1) baisse de la satisfaction conjugale et (2) hausse des conflits
    NB : Ce déclin n’est pas présent chez tous les couples et tend à disparaître avec le temps
  • Sommeil : Naissance d’un enfant prédit une baisse du sommeil
  • Temps libre : Naissance d’un enfant prédit une baisse d’activités sociales
  1. Complexe
    Être parent une tâche très complexe avec des objectifs parfois contradictoires en apparence
    Ex : Laisser l’enfant explorer et grandir vs. Instaurer des règles et protéger l’enfant
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2
Q

Quels sont les trois indicateurs du bon développement de l’enfant?

A
  1. Ajustement psychologique (ex: bien-être, santé mentale)
  2. Ajustement social (ex : obéissance aux règles, comportements prosociaux, amis)
  3. Santé physique (ex : absence de comportements à risque tels que l’abus de substance)
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3
Q

Qu’est-ce que le style parental optimal?

A

Constellation de pratiques parentales qui caractérisent la manière dont un parent tend à interagir avec son enfant dans les différents contextes

Ex : Est-ce que le parent tend à être chaleureux avec son enfant?
Ex : Est-ce que le parent tend à être hostile avec son enfant?
Ex : Est-ce que le parent tend à prendre en considération le point de vue de son enfant?

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4
Q

Dans le style parental optimal, quels sont les 3 composantes du premier ingrédient (Implication bienveillante)

A
  1. Affection (ex : sourire, cajoler, dire «je t’aime»)
    Intérêt (ex: poser des questions sur le quotidien, être 2. 2. Présent aux activités, passer du temps ensemble)
  2. Regard positif (ex : être fier, complimenter)
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5
Q

L’implication bienveillante protège contre d’autres facteurs de risque:

1.
2.
3.

A
  1. Obésité
    Mise en contexte : Les filles avec un taux d’obésité plus élevé tendent à moins bien réussir académiquement (potentiellement en raison de l’impact de l’obésité sur leur bien-être psychologique)

Rôle protecteur : La relation négative obésité – réussite académique n’existe pas chez les filles dont les parents ont un haut degré d’implication bienveillante

  1. Comportements délinquants
    Mise en contexte : Les adolescents avec des pairs déviants tendent à développer eux aussi des comportements délinquants (potentiellement en d’apprentissage social et du besoin d’affiliation)

Rôle protecteur : La relation positive pairs déviants – délinquance est moins forte (ou est inexistante) chez les adolescents dont les parents ont un haut degré d’implication bienveillante

  1. Conflits
    Mise en contexte : Un épisode de conflits entre les parents et les adolescents tend à engendrer de la détresse psychologique chez les adolescents (ex : plus d’émotions négatives)
    Rôle protecteur : La relation positive conflit – détresse est moins forte chez les adolescents dont les parents ont généralement un haut degré d’implication bienveillante
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6
Q

Quels sont les 3 composantes du 2e ingrédients du style parental optimal; structure

A
  1. Règles claires : L’enfant ce qu’il a le droit de faire et de ne pas faire (ex: temps passé sur les écrans)
  2. Attentes claires : L’enfant sait quels sont les comportements attendus (ex: faire le ménage; dire merci)
  3. Conséquences claires : L’enfant sait ce qui va arriver s’il respecte ou non les règles
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7
Q

Les enfants dont les parents ont un plus haut degré de structure…

A
  1. Ajustement psychologique
    Sont mieux ajustés psychologiquement à l’enfance et plus tard (ex : moins de troubles intériorisés)
  2. Santé physique
    Ont moins de comportements malsains à l’enfance et plus tard (ex: abus de substance)
  3. Ajustement social
    Développent moins de comportement délinquants en grandissant
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8
Q

Quels sont les 4 composantes du 2e ingrédients du style parental optimal; soutien à l’autonomie

A
  1. Reconnaissant et validant les sentiments (ex : faire des reflets – voir cours 5)
  2. Encourageant la participation active (ex : offrir des choix)
  3. Expliquant les raisons derrière les demandes (ex : expliquer l’importance d’une règle)
  4. Évitant les pressions internes et externes (ex: culpabilisation, amour conditionnel, menaces)
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9
Q

Décris trois appuis empirique du 3e ingrédients du style parental optinal

A
  1. Ajustement psychologique
    Sont mieux ajustés psychologiquement à l’enfance et plus tard (ex : meilleure estime de soi; moins d’enjeux de santé mentale)
  2. Santé physique
    Ont moins de comportements malsains à l’enfance et plus tard (ex: abus de substance; comportements sexuels à risque)
  3. Ajustement social
    Ont des tendances plus prosociales et moins antisociales (ex : plus d’activités prosociales; moins d’affiliation à des pairs antisociaux)
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10
Q

Quels sont les 3 ingrédients clés du style parentl optimal?

A
  1. implication bienveillante
  2. Structure
  3. soutient à l’autonomie

Ces ingrédients se retrouvent dans les modèles théoriques rigoureux et populaires
Leurs bénéfices sont universels (s’observent à travers les cultures, âges et genres)
Leurs bénéfices s’observent au niveau de la santé psychologique, de la qualité de la socialisation et, dans une certaine mesure, de la santé physique

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11
Q

vrai ou faux. La naissance d’un enfant prédit (en moyenne) une hausse des conflits dans le couple

A

vrai

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12
Q

vrai ou faux. La relation positive pairs délinquants - délinquance est plus forte chez les adolescents dont les parents ont un haut degré d’implication bienveillante

A

faux

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13
Q

vrai ou faux. La structure a trois composantes : (1) les règles claires, (2) les attentes claires, et (3) l’explication des raisons derrière les demandes

A

faux

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14
Q

vrai ou faux. Chaque ingrédient clé du style parental optimal satisfait un besoin universel psychologique en particulier

A

vrai

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15
Q

Dans le style parental sous-optimal, quels sont les ingrédients à éviter

A
  1. Surprotection parentale
  2. Pratiques hostiles
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16
Q

Donne la définition de la surprotection parentale

A

Comportements qui protègent excessivement l’enfant par rapport à son niveau de développement
Sous-entend généralement une anxiété de la part du parent à l’idée de voir son jeune vivre de la détresse

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17
Q

Quels sont 3 conséquences de surprotection parentale?

A
  1. Ajustement psychologique
    - Plus de symptômes anxieux et dépressifs
  2. Santé physique
    - Plus de symptômes somatiques (ex : maux de ventre, nausée, problèmes cutanées)
  3. Ajustement social
    - Anxiété sociale
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18
Q

La surprotection parentale semble brimer….

  1. 2.
    3.
A
  1. Besoins d’autonomie (intrusion)
  2. compétence (opportunités limitées pour développer des habiletés)
  3. Affiliation (anxiété parentale interfère avec la relation)

**Nuit au développement de l’enfant

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19
Q

Donne la définition de pratiques hostiles

A

Pratiques dégradantes et disproportionnellement sévères envers l’enfant

  • Sous-entend souvent des attributions négatives envers l’enfant (ex: «il essaie de me provoquer»)
  • Sous-entend souvent des enjeux de régulation des émotions et comportements (ex: fonctions exécutives déficitaires)
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20
Q

Quels sont les conséquences de pratiques hostiles (deuxième ingrédient du style parental sous-optimal)

A
  1. Ajustement psychologique
    Plus de symptômes intériorisés et extériorisés
  2. Santé physique
    Plus d’enjeux de santé physique à l’âge adulte
  3. Ajustement social
    Plus de comportements agressifs (ex: violence conjugale à l’âge adulte)

**affectent négativement les jeunes à travers les genres, cultures et âges, en plus d’offrir un modèle d’apprentissage social de violence

21
Q

Donne deux postulats des déterminants des pratiques parentales

A

Postulat #1 : Agir de manière optimale requiert beaucoup de ressources psychologiques
Ex (soutien à l’autonomie) : Prendre la perspective de son enfant; identifier et expliquer les raisons derrière une demande; trouver des stratégies pour encourager une participation active; etc.

Postulat #2 : Plusieurs facteurs influencent la disponibilité des ressources disponibles
- Facteurs du haut
- Facteurs de l’intérieur
- Facteurs du bas

22
Q

Quels sont des exemples de facteurs qui (inlfuence) nuisent à l’utilisation de pratiques optimales?

A

Facteurs du haut : Enjeux socio-contextuels (ex: menaces dans l’environnement de l’enfant pour son développement)

Facteurs de l’intérieur : Enjeux relatifs au parent (ex : habiletés de régulation des émotions)

Facteurs du bas : Enjeux relatifs à l’enfant (ex : troubles de comportement)

23
Q

Décris l’étude et résultats sur le facteur du haut (menace dans l’environnement)

A

Prémisse : Un parent qui perçoit des menaces dans l’environnement peut vivre de l’inquiétude (ce qui brime ses ressources psychologiques) et surprotéger son enfant

Robichaud et al (2020)
Procédure: Mères écoutent un faux reportage audio sur l’environnement dans lequel grandit l’enfant

Gr. Menace : L’environnement de leur enfant est présenté comme menaçant son développement
Gr. Neutre : Aucune menace

Mères aident l’enfant à compléter une tâche difficile d’un test de QI (tâche des blocs)
Codage des pratiques optimales

Résultats:
Pratiques optimales : Gr. Menace < Gr. Neutre

24
Q

Donne un exemple du statut socioéconomique du facteur du haut

A

Le stress engendré par les incertitudes découlant d’un SSE précaire brime les ressources

25
Q

Donne un exemple du soutient social du facteur du haut

A

Les gens avec un meilleur réseau de soutien sont mieux en mesure de faire ça aux défis du quotidien, ce qui laisse place à plus de ressources pour être parent

26
Q

Décris l’étude et résultats sur le facteur de l’intérieur (régulation des émotions)

A

Interagir avec un enfant peut induire des émotions négatives (ex: impatience) et nécessiter alors des ressources psychologiques réguler ces émotions

Brenning et al (2020)
Procédure: Mères auto-rapportent leurs aptitudes à réguler leurs émotions

Mères aident leur enfant de 3 ans à compléter des tâches

Tâche facile : Enfant coopère (hypothèse : mère ne devrait pas avoir besoin de réguler ses émotions)
Tâche difficile : Enfant se frustre (hypothèse : mère devrait avoir besoin de réguler ses émotions)

Résultats:
Pratiques optimales : Bonne régulation > Mauvaise régulation, peu importe la tâche!

27
Q

Donne un exemple de facteur de l’intérieur; anxiété

A

Les parents plus anxieux ont plus tendance à surprotéger leurs enfants et ont moins tendance à soutenir leur autonomie, entre autres car ils priorisent la sécurité immédiate de leurs enfants

28
Q

Donne un exemple de facteur de l’intérieur; dépression post-partum

A

Les mères atteintes par une dépression post-naissance ont moins de ressources disponibles pour interagir de manière optimale avec leur enfant

29
Q

Décris l’étude et résultats sur le facteur du bas (Troubles de comportements)

A

Les comportements perturbateurs d’un enfant suscitent de vives réactions chez les parents visant généralement à mettre immédiatement fin à ces comportements

Anderson et al (1986)
Procédure: Mères interagissent avec deux enfants (le sien et un inconnu)

Gr. Trouble : L’enfant a un diagnostic de trouble de comportement
Gr. Neutre : L’enfant n’a pas un diagnostic de trouble de comportement

Codage de la qualité des pratiques parentales

Résultats:
Qualité des pratiques : Gr. Trouble < Gr. Neutre, peu importe qui est la mère et à qui appartient l’enfant!

30
Q

Donne un exemple de facteur du bas; compétence

A

Moins un enfant est compétent à une tâche, moins un parent tend à agir de manière optimale avec lui pendant qu’il l’aide à compléter la tâche (potentiellement en raison des frustrations et de l’inquiétude générées par le manque de compétence)

31
Q

Donne un exemple de facteur du bas; tempérament

A

Plus un enfant a un tempérament plus difficile, moins son parent tend à interagir de manière optimale avec lui (potentiellement en raison des nombreux défis que le tempérament suscite)

32
Q

vrai ou faux. Les méta-analyses suggèrent que les enfants qui vivent dans une culture où les pratiques hostiles sont légales ou normalisées sont moins affectés négativement (ou ne sont pas affectés) par celles-ci

A

faux

33
Q

vrai ou faux. Les bénéfices d’une bonne régulation émotionnelle sur les pratiques parentales optimales s’observent seulement dans les situations difficiles (ex: quand l’enfant doit compléter une tâche difficile)

A

faux

34
Q

vrai ou faux. Un parent qui souffre d’enjeux de santé mentale (ex: anxiété, dépression) tend à utiliser des pratiques parentales moins optimales

A

vrai

35
Q

Quelles est la prévalence des conflits

A
  • Plus fréquent que la moyenne pendant…
    1. Petite enfance (0 à 5 ans)
    2. Début et Mi-adolescence (13-17 ans)
  • Moins fréquent que la moyenne pendant…
    1. Enfance (5-12 ans)
    2. Fin adolescence (18 à 19 ans)
36
Q

Donne quatre caractéristiques des conflits

A
  1. Normaux
    Les conflits sont normaux et font partie d’une relation saine
  2. Agents de changement
    Les conflits permettent de créer des changements dans la relation (ex: obtenir plus de privilèges)
  3. Opportunités de socialisation
    - Les conflits permettent aux enfants de développer des habiletés de communication
    - Les conflits permettent aux enfants de saisir différents enjeux sous-jacents à leurs comportements
  4. Non-banaux
    - Mêmes s’ils sont normaux, les conflits peuvent engendrer de la détresse
    - Si les conflits sont mal gérés, la détresse peut brimer la relation et le bien-être de chacun
37
Q

Quels sont les quatre types d’enjeux dans lesquelles ont peut regrouper les comportements?

A
  1. Moraux: concerne le bien-être et les droits d’autrui (insulter, mentir)
  2. Conventionnels: respect des règles sociales et l’harmonie des groupes (ex: dire merci ou faire le ménage)
  3. Prudentiels: santé physique et psychologique (consommation d’alcool/drogue)
  4. Personnels: concerne seulement l’individu et affecte pas sa santé (choix de musique, choix de vêtements…)
38
Q

Donne un exemple d’un comportement de surprotection parental

A

Infantilisation et intrusion

39
Q

vrai ou faux. Selon la théorie des domaines sociaux, les parents et les enfants n’associe pas toujours un comportement au même enjeu

A

vrai

Ex : Choix vestimentaire la veille de Noël
Parent (conventionnel) : Pourrait valoriser la tradition sociale de s’habiller proprement
Enfant (personnel) : Pourrait considérer qu’il lui revient de choisir ce qu’il porte

Ex : Temps passé sur un écran
Parent (prudentiel) : Pourrait s’inquiéter de l’impact sur l’addiction et le développement cognitif
Enfant (personnel) : Pourrait considérer qu’il lui revient de choisir comment passer son temps libre

Ex : Avoir des amis délinquants
Parent (moral) : Pourrait craindre l’influence des amis sur le développement d’attitudes antisociales
Enfant (personnel) : Pourrait considérer qu’il lui revient de choisir ses amis

40
Q

vrai ou faux. La différence de perception n’est pas une des sources importantes de conflits

A

faux. **source importante

41
Q

Comment un parent devrait-il intervenir lorsque les conflits sont causés par des transgressions? (4 types)

A
  1. Laissez-faire : intervienne pas/abandonne conflit

impact: inefficace/néfaste (aide pas enfant à prendre conscience des enjeux moraux et envoie message que comportement est un option légitime

  1. Coercition: pratique sévère et hostiles (utilise pouvoir pour “gagner” le conflit

impact: typiquement néfaste (risque de détourner l’attention de l’importance des enjeux moraux et enseigne un façon sous-estimale de régler des conflits

  1. Raisonnement: parent discute de son point de vue (aider enfant à comprendre sa perspective dans le conflit)

impact: bénéfique (aide à comprendre les enjeux sous-jacents au conflit

**nuance: peut ne pas être suffisant

  1. Contraintes: limites comportementales imposées à l’enfant (ex: retirer un privilège)

2 formes:

  1. Punition: Vise à faire souffrir l’enfant afin de le motiver à changer son comportement
  2. Conséquence logique : Vise à régler le problème créé par le conflit
42
Q

Quel est l’impact des différentes formes de contraintes quand l’enfant perçoit l’enjeu comme non-personnel

(Étude de Robichaud et al, 2020a)

A

Robichaud et al (2020a) : Quand l’enfant perçoit l’enjeu comme non-personnel

Procédure:
Adolescents lisent des scénarios où un parent intervient face à une transgression non-personnelle
Intervention #1 : Conséquence logique (CL)
Intervention #2 : Punition
Intervention #3 : Raisonnement

Résultats:
Obéissance immédiate (fin du conflit à court terme) : Punition = CL (> Raisonnement)
Compréhension de l’enjeu (fin du conflit à long terme) : Punition < CL (= Raisonnement)

Les conséquences logiques aident à comprendre les enjeux non-personnels sous-jacents au conflit (au même titre que le raisonnement), en plus d’aider l’obéissance à court terme (au même titre que les punitions).

43
Q

Quel est l’impact des différentes formes de contraintes quand l’enfant perçoit l’enjeu comme personnel

(Étude de Robichaud et al, 2020b)

A

Procédure:
Adolescents lisent des scénarios où un parent intervient face à une transgression personnelle
Intervention #1 : Conséquence logique (CL)
Intervention #2 : Punition
Intervention #3 : Raisonnement

Résultats:
Obéissance immédiate (fin du conflit à court terme) : Punition = CL = Raisonnement
Compréhension de l’enjeu (fin du conflit à long terme) : Punition = CL < Raisonnement

**Quand l’enjeu est considéré comme personnel, toute forme de contrainte est inefficace. Le raisonnement devient alors la stratégie à préférer.

44
Q

vrai ou faux. De manière générale, il est préférable de prioriser les discussions pendant les conflits (raisonnement) et de seulement utiliser les contraintes (sous forme de CL) en dernier recours.

A

vrai

45
Q

Quels sont les types d’intervention pendant les transgressions

A
  1. Laissez-faire : Stratégie à éviter
  2. Coercion : Stratégie à éviter
  3. Raisonnement : Stratégie à préférer
  4. Contraintes : Stratégie à utiliser avec prudence
    - Enjeu non-personnel : Conséquence logique > Punition
    - Enjeu personnel : À éviter
46
Q

vrai ou faux. Les conflits parent-enfant sont des opportunités de socialisation (ex: permettent aux enfants de développer des habiletés de communication)

A

vrai

47
Q

vrai ou faux. Les conflits sont plus fréquents que la moyenne pendant la fin adolescence (18-19 ans) et la petite enfance (0-5 ans)

A

faux (plus fréquent debut-mi adolescence)

48
Q

vrai ou faux. Face à un enjeu personnel, les CL sont plus efficaces que le raisonnement à obtenir l’obéissance immédiate

A

faux (quand personnel = contrainte pas efficace)