Rétablir une oxygénation adéquate lors des exacerbations Flashcards
cours du 29 jan
Inspiration vs expiration, normale vs forcée pour chaque
Inspiration: actif -> contraction musculaire et expansion pulmonaire
Normale et profonde = ↑ volume cage thoracique, env. 500 ml (action diaphragme et muscles intercostaux externes)
Profonde/forcée: ↑ encore plus volume thorax (action muscles accessoires (ex: exercice ou pneumopathies)
Expiration: passive si normale (relâchement musculaire et rétraction pulmonaire), active si forcée (action muscles abdominaux (ex: pneumopathies))
Qu’est-ce qui améliore les échanges gazeux
plus grand volume d’air (donc FR lente et amplitude profonde), plus efficace que ↑ FR (amplitude superficielle)
Pressions partielles de O2 et CO2 dans artères sytémiques et capillaire
PO2: 75-100 mmHg
PCO2: 35-45 mmHg
Facteurs influant sur l’oxygénation (lire potter et perry for more)
- Physiologiques: maladies cardiaques, anémie, fièvre
- Développementaux: personnes âgée peuvent avoir anxiété et agitation inexpliquée
- Comportementaux: alimentation (obésité grave, cachexie chez MPOC modérée à sévère), bienfaits de l’exercice, tabagisme (MPOC et cancer), anxiété
- Environnementaux: poullution atmosphérique et professionnelle
“Asthme” + s/s
- Inflammation chronique des voies respiratoires avec bronchoconstriction
- Épisode récurrents mais réversibles (gênes légères à crises sévères)
- Respiration sifflante (sibilances), dyspnée, oppression thoracique, toux
“MPOC”, caractéristiques, s/s, englobe quoi?
= maladie pulmonaire obstructive chronique
- Obstruction chronique progressive du passage de l’air et inflammation chronique
- Bronchioles s’ouvrent à l’inspiration et s’affaissent à l’expiration
- Dyspnée, toux, expectorations
Englobe: bronchite chronique, enphysème (souvent les deux)
“bronchite chronique” et “emphysème”
- Bronchite chronique: inflammation et mucus excessif
- Enphysème: destruction/détérioration des membranes alvéolaires, ↓ surface d’échanges gazeux
Explique cercle vicieux de la personne atteinte de MPOC
Volume respiratoire restreint par MPOC
↓
Utilisation des muscles accessoires pour augmenter vol d’air
↓
Augmentation de l’énergie nécessaire pour respirer
↓
Augmentation métabolisme basal
↓
Augmentation de la quantité d’O2 nécessaire et quantité CO2 à éliminer
↓
Cycle
“Pneumonie” + s/s
= inflammation aigue du parenchyme pulmonaire due à un organisme pathogène
inflammation de la membrane alvéocapillaire, production d’exsudat dans les alvéoles
Toux, fièvre, expectorations purulentes
Dyspnée et crépitants possibles
Personne âgée: parfois seulement en confusion
Évaluation de la sévérité de l’effort respiratoire
- Échelle numérique de la perception de l’effort respiratoire, de 0 à 10. (intensité de la sensation; essoufflement; fatigue) Perception importante à cause d’anxiété
- 5 niveaux (IUCPQ) , aucune dyspnée (slm si effort vigoureux) -> légère (suite à marche rapide) -> modérée (marche lente) -> sévère (marche qq min, doit s’arrêter) -> très sévère (AVQ, repos)
Données objectives à collecter
- Respiration: FR, amplitude, rythme
- Caractéristiques des expectorations: clr (normale si transparente; clr jaunâtre ou verdâtre peut indiquer pathogènes), consistance, quantité, odeur
- Présence de toux
- Présence de bruits respiratoires anormaux
- Utilisation des muscles accessoires
- Tirage *
- Pâleur, cyanose: cyanose = tardif, lorsque SaO2 < 75%; péribuccale, main, doigts = périphérique [vasoconstriction]; muqueuses de la bouche, conjonctives palpébrales = central [hypoxie]
- Forme du thorax: asymétrie, tonneau
- Difficulté à communiquer: dyspnée à 2-3 mots
- Augmentation du rapport I:E; normal = 1:2
Muscles accessoires
sternocléidomastoïdien, scalènes, trapèzes (muscles du cou et épaules)
Tests: sanguins
- Hb: quantité d’Hb peut -> ↓ oxygénation tissus, doit évaluer numération
- Ht: corps peut essayer de compenser (chez MPOC) en produisant ++ GR
- Saturométrie: si <75-80, résultat pas considéré fiable. Norme = plus grand ou égal à 95
- Gaz sanguin artériel: artère radiale; cathéter artériel (indiquer si O2, et ne pas modifier 20 min avant)
- Gaz veineux mixte
Comment faire l’examen des expectorations
cultures et antibiogramme
Radiologies possibles
- Rx pulmonaire
- TDM ou IRM
- Scan VQ
Examen endoscopique possible?
Oui, bronchoscopie: garder à jeun au retour jusqu’à ce que le réflexe de déglutition soit revenu
Autres examens possibles
Spirométrie
Évaluation pédriatrique au triage de l’urgence: ABC
Aspect général: état de conscience, tonus
Breathing: efforts, muscles accessoires, tirage, battements ailes du nez, bruits respiratoires, rythme, amplitude
Circulation: coloration de la peau, muqueuses, mains et plante des pieds
Objectifs du score clinique de détresse respiratoire
- Évaluer gravité de la détresse respiratoire liée à une dyspnée obstructive en pédiatrie
- Vérifier réponse au traitement administré
“VEMS”
= volume expiratoire maximal à la première seconde (en %)
Signification du Score Clinique de détresse respiratoire
plus est élevé, plus prise en charge doit être rapide
SC < 3 / VEMS > 80 : dyspnée légère
SC = 3-4 / VEMS 60-80 : dyspnée modérée
SC = 5-6 / VEMS 40-60 : dyspnée grave
SC > 7-8 / VEMS < 40 : dyspnée très grave
Exemples de constats
Mode de respiration inefficace Dégagement inefficace des voies respiratoires
Anxiété
Fatigue ou intolérance à l’activité (reliée à une oxygénation insuffisante)
Difficulté à reconnaître les signes de détérioration de sa condition respiratoire
Connaissances insuffisantes concernant le diagnostic ou les traitements
Manifestations cliniques de respiration inefficace / difficulté respiratoire + complications
- Dyspnée
- Respiration difficile et inconfortable, impression de souffle court ou d’essoufflement, sensation de gêne ou d’oppression
- Tachypnée
- Utilisation des muscles accessoires
- Tirage
- Respiration avec les lèvres pincées
- Position du trépieds
- Orthopnée (difficulté à respirer en position allongée)-> voir nm oreillers
- Anxiété (peut entraîner : cycle anxiété-dyspnée-anxiété)
Respiration inefficace peut évoluer en détresse/ insuffisance respiratoire, qui -> perturbation échanges gazeux: oxygénation insuffisante et/ou élimination iinadéquate de CO2
Détresse vs dépression respiratoire
Détresse: difficulté à bien s’oxygéner, respirer; peut entraîner hypoxie/hypoxemie
Dépression: altération du SNC qui peut causer arrêt respiratoire