Séances 5-6 Flashcards

1
Q

Que veut dire « le signe comme miroir» ?

A
  • Le fait qu’on peut accéder au signe et que tout n’est pas dans la représentation, mais aussi dans la vision
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2
Q

Que présuppose la signification linguistique?

A
  • Sans ce fondement, on n’a pas de signes possibles
  • Une convention tacite (plusieurs personnes pensent que « responsabilité »veut dire telle chose, mais elles ne se sont jamais consultées pour dire qu’elle était la signification.
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3
Q

Qu’arrive-t-il lorsqu’on se retrouve avec une unité linguistique qu’on ne connait pas?

A

La densité linguistique reste assez faible pour nous, parce que la conception la réalité qui est en amont de cette unité est assez vague.

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4
Q

Quelles sont les limites du sens linguistique?

A

Le sens étant immatériel par nature, seuls ses modes de manifestation ou de présentation sont « contenus » dans des limites formalisables.
Il n’y a pas vraiment de limites, mais on peut considérer qu’il y a des zones.

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5
Q

Quelle est la quantité du sens?

A

Elle porte sur des formes d’expressions qui lui correspondent, c’est-à-dire ses modes de réalisation ou de manifestation

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6
Q

De quoi dépend la signification des signes comme miroir?

A
  • De la taille des miroirs
  • du nombre d’objets qu’ils reflètent
  • de la qualité de leur surface réfléchissante
  • de leur orientation
  • de l’éclairage.
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7
Q

Que voit-on lorsqu’on parle de visions du monde et de systèmes grammaticaux?

A

> Des langues avec ou sans genre; langues avec ou sans distinction entre temps du passe-temps du présent, temps du futur.

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8
Q

Que voit-on lorsqu’on parle de visions du monde et de lexique?

A

> Évolution récente du lexique avec les nouvelles technologies qui va jusqu’à la formation de nouveaux bassins métaphoriques (ex: être débranché)

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9
Q

Donnez des exemples qui permettent de voir, distinguer, donner des valeurs lorsqu’on parle de fonction distinctive du langage:

A
  • distinguer et attribuer des valeurs différentes (maison vs chez-soi vs home)
  • désaccords / dialogues de sourds (C’est bleu - non c’est vert)
  • force relative des unités distinctives/distinguées
    (aïe < aouch < AYOYE)
  • distinctions jusqu’aux niveaux d’abstraction les plus élevés (être ou ne pas être en philo)
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10
Q

Que veut dire Saussure par «valeur linguistique» ?

A
  • La langue étant forme et non substance
  • la langue est un système sont tous les termes sont solidaires et où la valeur de l’un ne résulte que de la présence simultanée de l’autre.
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11
Q

Qu’est-ce qui distingue «valeur» de «signification» ?

A

Signification : signe qui comporte un certain signifié
Valeur : place définie pour un élément par rapport celles que prennent d’autres éléments dans un système ou d’autres éléments de même nature.

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12
Q

Qu’est-ce que le système structural de la valeur?

A
  • C’est l’ensemble d’éléments en relation d’interdéfinition, la conception du sens interne à la langue et la conception différentielle/relationnelle du sens
  • le rapport prime l’élément > les différences / relations entre les éléments sont plus importantes que l’élément pris seul.
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13
Q

Quel est l’objectif de la tradition des synonymistes :

A

Objectif : faire ressortir les nuances fines entre synonymes. (Girard = initiateur de la synonymie distinctive + synonymistes du 18e siècle_

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14
Q

La loi de la répartition

A

Bréal, 1897

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15
Q

Résumé de valeur :

A

Un mot signifie tout ce que ne signifient pas ses voisins. Il occupe dans l’espace sémantique multidimensionnel tout le volume que n’occupent pas les autres. Le signifié d’un mot résulte de la totalité de ses emplois possibles.

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16
Q

Est-ce que la langue est une nomenclature ou un système de valeurs?

A
  • un système de valeurs –> forme et non une substance

- les signes ne sont pas étiquetés à ce à quoi ils réfèrent en discours.

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17
Q

Quels sont les 3 grands types de conception du lexique?

A

1) classique : perspective dénominative et historique
2) structurelle : relations qui nous font sortir de nos racines
3) cognitiviste : perspective conceptuelle et en partie onomasiologie insistant sur la valeur des concepts

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18
Q

Quels sont les niveaux de signification ?

A
  • signifié : niveau le plus abstrait
  • signification : usage
  • sens discursif : emploi contextuel
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19
Q

Quel est le lien entre le signifié et l’analyse componentielle ?

A
  • le signifié est composé d’un ensemble de propriétés, ou traits, associées à un signifiant qui permettent ans un message l’identification d’un référent.
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20
Q

Que veut-on dire par :
signifié ≥ sémèmes (= significations) / sens référentiel

> sèmes (= traits sémantiques)

A

Les sèmes composent le sémème (une signification particulière prise dans un rapport d’opposition à d’autres significations)
Ils contribuent à sa compréhensibilité en discours => à faciliter l’accès au sens référentiel

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21
Q

De qui découle l’analyse componentielle ?

A

Katz et Fodor (1963)

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22
Q

De qui découle l’analyse sémique?

A

Pottier (1964), Greimas (1966, 1970), Rastier (2009)

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23
Q

Qu’est-ce que le sémème?

A

C’est l’aspect ou partie du signifié qui entre dans un système d’oppositions

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24
Q

Que veut-on dire par : rapport signe (S) / sémème (Sm) : deux possibilités

A

1) un S comprend plusieurs Sm = polysémie

2) Un S comprend un seul Sm = monosémie

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25
Q

Qu’est-ce qu’un sème?

A

C’est un trait sémantique pertinent ayant une valeur distinctive. C’est aussi un composant du sémème; il n’a pas d’existence ensoi, mais relativement à une structure sémantique donnée.

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26
Q

Quels sont les 3 sortes de sèmes qui existent?

A

1) ontologiques
2) praxéologiques
3) axiologiques

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27
Q

Qu’est-ce qu’un sème ontologique?

A

Ex: [caoutcouc] –> ce qui est, caractéristique (≈ physique)

28
Q

Qu’est-ce qu’un sème praxéologique?

A

Ex: [pour s’asseoir] –> fonction, qui sert à …

29
Q

Qu’est-ce qu’un sème anxiologique?

A

Ex: [dysphorique] –> valeur appréciative –> c’est bien ou pas.

30
Q

Qu’est-ce qu’un sème spécifique?

A

C’est un trait sémantique qui permet de distinguer plusieurs sémèmes proches au sein d’un même camp sémantique et pas opposition aux sèmes génériques.

31
Q

Qu’est-ce qu’un sème générique ?

A

C’est un sème qui regroupe les sémèmes au sein d’un même champ sémantique.

32
Q

Pourquoi dit-on que les sèmes générique et spécifique sont toujours relatifs?

A

Parce qu’ils sont relatifs à un objet : l’objet X est générique par rapport à l’objet Y. Le même objet X peut être spécifique par rapport à un objet Z.

33
Q

Qu’est-ce qu’un classème?

A

C’est l’ensemble des sèmes génériques (ex: [-animé], [+artefact], … pour /meuble/

34
Q

Qu’est-ce qu’un sémantème?

A

C’est l’ensemble des sèmes spécifiques (ex: [+pour s’asseoir] ou [+pour dormir] … pour /fauteuil/ ou /lit/).

35
Q

Qu’est-ce qu’un virtuème?

A

C’est l’ensemble des sèmes connotatifs / afférents (ex: [+confortable], [+luxe]… pour /fauteuil/ (et non pour /pouf/ en Occident))

36
Q

Quelle est la différence entre homonymie et polysémie?

A

L’homonymie est lorsqu’un signe possède plus d’un Sé et la polysémie est lorsqu’un signe possède seulement un Sé.

37
Q

Nommez des exemples de relations sémantiques se situant sur l’axe paradigmatique:

A
  • relations homomorphiques (polysémie / homonymie)

- relations hétéromorphiques (synonymie, antonymie, paronymie, métonymie, hyperonymie…)

38
Q

Nommez des exemples de relations sémantiques se situant sur l’axe syntagmatique :

A
  • formation ou transformation d’unités lexicales

- augmentation ou diminution du nombre d’unités ==> relations différentes

39
Q

Qu’est-ce que la polysémie?

A
  • proximité sémantique
  • 1 S qui a 1 Sé et 2 ou plusieurs significations
  • ex: bois, terre
    > champ dérivationnels
  • vs monosémie = fructose = 1S=1Sé
40
Q

Qu’est-ce que l’homonymie?

A
  • ambiguïté au niveau de la forme des signifiants
  • 1 forme lexicale et 2 ou plusieurs Sé
  • ex: bille
41
Q

Qu’est-ce que la synonymie ?

A
  • C’est l’équivalence sémantique entre deux ou plusieurs signes (ou lexèmes) par l’intermédiaire de leurs significations, lesquelles sont constituées d’un ensemble de traits sémantiques identique ou presque.
  • Théoriquement, il y a une équivalence sur le plan du Sé, mais il y a 2 ou plusieurs S, mais chaque S possède un Sé distinct des autres S.
42
Q

Quelle est la nuance entre coréférence et synonymie?

A

La coréférence a lieu en discours et non en langue. La multidénomination d’un référent n’entraine pas que les multiples signes pour ce même référent sont synonymes > Napoléon peut être vu comme vainqueur (Austerlitz) ou vaincu (Waterloo), mais vainqueur et vaincu ne sont pas synonymes.

43
Q

Quelle est la «règle» de la synonymie?

A
  • Si R est désirable par A et si A et B sont synonymes => R est aussi désirable par B
  • Si R est exprimable par l’intermédiaire de A et ne l’est pas par l’intermédiaire de B => A et B ne sont pas synonymes.
44
Q

Quel est le critère de l’identité distributionnelle de la synonymie? Et quel est son défaut?

A
  • Si2 mots ne sont pas substituables dans tous leurs contextes, alors ils ne sont pas synonymes. (EX: ?être de complicité (connivence)).
  • Critère trop puissant et trop rigide, car chaque signe a ses usages propres qui le différencient des autres.
45
Q

Que veut-on dire par synonymie en langue ≠ équivalence en discours ?

A
  • Le fait que des unités lexicales des mots peuvent s’équivaloir, ils ne sont pas nécessairement synonymes : «Leur chien vient d’avoir des petits» petits/chiots n’est pas un synonyme.
46
Q

Qu’est-ce que l’approche distributionnelle?

A

1) critère de l’identité distributionnelle
2) synonymie en langue ≠ équivalence en discours
(le sens en discours est ajusté à la distribution particulière que le mot intègre).

47
Q

Quels sont les 2 axes classificatoires concernant les cas de synonymie?

A

1) synonymie totale ou non –> équivalents sur le plan de la dénotation pour toutes les significations ou pour une seule signification.
2) synonymie complète ou non –> équivalence de la ou des significations sur les plans de la dénotation et de la connotation ou sur le 1er seulement.

48
Q

Quelle question doit-on se poser lorsqu’on est en présence d’une synonymie totale ou non ?

A

l’objet ou les objets de référence est-il toujours le même? (monosémie / polysémie)

49
Q

Quelle question doit-on se poser lorsqu’on est en présence d’une synonymie complète ou non?

A

si l’objet de référence est le même d’un synonyme à l’autre (auto et voiture = même référence, mais pas voiture et bécane), trouve-t-on chaque synonyme dans le même type de contexte socioculturel, historique, géographique? (différence diaphasique, diastratique, diachronique, diatonique…)

50
Q

Quels sont les 4 cas de figure de la synonymie?

A

1) complète et totale (ex: fructose / lévulose (monosémiques et associés tous les 2 à un emploi scientifique))
2) complète non totale (ex: beau-fils / gendre (un gendre est un beau-fils, mais pas l’inverse))
3) totale non complète (ex: jaunisse / ictère (ictère = emploi technique))
4) non totale et non complète (ex: vélo et bécane (polysémie de bécane = plus importante et mot plus familier)

51
Q

Pour quoi le terme «parasynonymie» est-il employé?

A

Pour souligner le caractère imparfait de la relation synonymique.

52
Q

Qu’est-ce que l’antonymie ?

A

C’est une relation de contraste sémantique (incompatibilité entre Sm)

53
Q

Quels sont les 2 degrés de limites de l’antonymie?

A

1) limite supérieure > incompatibilité maximale (ex: chien/triangle, train/lavabo) > disjonction sémantique trop importante.
2) limite inférieure > opposition minimale (ex: tulipe/rose, chien/chat)

54
Q

Quelles sont les 3 sous-catégories des antonymes ?

A

1) contraires gradables
2) contradictoires (complémentaires)
3) réciproques (inverses)

55
Q

Qu’est-ce que les antonymes gradables?

A
  • Il y a souvent présence d’un moyen terme (ex: chaud (tiède) froid) et d’extrêmes polaires (glacial, brûlant).
  • il y a un pôle marqué, valeurr générique et des dérivés substantivaux (chaleur, hauteur, bassesse…)
56
Q

Qu’est-ce que les antonymes complémentaires ou binaires?

A
  • forme binaire d’incompatibilité
  • c’est l’inverse (ex: mort/vivant, vrai/faux)
  • A => non-B et B => non-A
57
Q

Qu’est-ce que les réciproques ou converses?

A
  • relation de réciprocité nécessaire entre les 2 entités
    ( A est le mari de B et B est la femme e A)
  • prêter/emprunter
  • acheteur/vendeur
58
Q

Qu’est-ce que la paronymie?

A

C’est une relation fondée sur la proximité de la forme physique des signes (donc située au niveau des Sa) ; elle entraine la possibilité d’une confusion sémantique entre signes différents
(ex: collision/collusion, irruption/éruption)

59
Q

Quel pourrait être l’impact éventuel de laparotomie sur le signifié?

A
  • démotivation morphologique suite à un processus d’attraction paronymique.
60
Q

Qu’est-ce que l’homonymie et la métonymie?

A
  • relation d’appartenance
    > relation partie/tout (homonyme = tout, méronyme = partie)
    > test : un X a un Y (un vélo a un guidon…)
    > pas de transitivité (héritage de traits entre les éléments limités au minimum : maison :toit, murs, portes, fenêtres…)
61
Q

Qu’est-ce que l’hypo et l’hyperonymie?

A

C’est la relation de dépendance lexicale.
- l’hyponyme dépend d’un hyperonyme
(une fleur est une plante)
- relation transitive (héritage de traits entre les élémentS)
- implication unilatérale entre X et Y (X implique Y –> une tulipe est une fleur, mais une fleur n’est pas nécessairement une tulipe)

62
Q

Quels sont les 3 sortes de champs lexicaux?

A

1) champs génériques
2) champs méronymiques
3) champs actanciels (associatifs)

63
Q

Qu’est-ce que sont les champs génériques?

A
  • champsfondés sur des relations genre / espèce
  • test : X est une sorte de Y
  • relation en principe transitive (ex: une rose et une fleur)
  • constitués de co-hyponymes (rose, tulipe, marguerite / fleur)
64
Q

Qu’est-ce que les champs métonymiques?

A
  • fondés sur des rapports partie/tout
  • constitués de co-méronymes
    (Ex: tête, bras, jambes, (homonyme = corps humain)
65
Q

Qu’est- ce que les champs actanciels?

A
  • type de champ associatif

- relation entre éléments d’une scène (ex: magasin [lieu], vendre[action])