Semaine 2-3 Cervelet et atteintes cérébelleuses Flashcards

1
Q

qu’elle sont les 3 fonctions principales du cervelet ?

A

Donc en résumé, les 3 fonctions principales du cervelet sont le contrôle de :

 Tonus
 Équilibre (contrôle postural)
 Coordination

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Q

quels sont les 3 types de perturbation motrice:

A

R:

  • Hypotonie musculaire cérébelleuse
  • Troubles de l’exécution du mouvement: altération dans la correction dans l’espace et le temps. ( asynergie cérébelleuse, dysmétrie , adiadococinésie, dyschronométrie, faux tremblements cérébelleux ou tremblement d’intention).
  • Troubles de l’équilibre statique et à la marche
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3
Q

quel sont les manifestations fonctionnelles des déficits cérébelleux?
- station debout de face

A

De face : Instabilité latérale anormale de l’axe corporel qui nécessite
l’élargissement de la base de support.
Test : si les pieds sont rapprochés : oscillations et chute.

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4
Q

quel sont les manifestations fonctionnelles des déficits cérébelleux?
- station debout de d’avant en arrière

A

 D’avant en arrière : Activité très importante des fléchisseurs dorsaux appelée ‘’danse des tendons’’. On peut observer un développement anormal du muscle tibial antérieur.

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5
Q

quel sont les manifestations fonctionnelles des déficits cérébelleux?
- station debout de d’équilibre aux poussées:

A

Équilibre aux poussées : augmentation des réactions de protection pour compenser la lenteur et l’insuffisance des réactions d’équilibre.

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6
Q

quel sont les manifestations fonctionnelles des déficits cérébelleux?
- assis

A

B. Assis :

 Mauvaise répartition du tonus en fonction de la verticalité : augmentation des oscillations du tronc et de la tête : ataxie. Les bras tendent à s’écarter pour rechercher un appui sur le lit.

 Cependant, l’ataxie n’augmente pas si les yeux sont fermés et l’épreuve des index devant soi n’amène pas de déviation des doigts comme pour le syndrome labyrinthique.

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7
Q

quelles sont les manifestations fonctionnelles des déficits cérébelleux?
- démarche

A

 La marche est dite ‘’festonnante’’ ou ‘’ébrieuse’’ : démarche sinueuse, irrégulière et rappelle celle de l’homme ivre. Base élargie, bras écartés en balancier.
 La mise en route est retardée et l’arrêt incertain.
 Dans les atteintes unilatérales, la jambe est lancée trop fort, trop haut et retombe bruyamment.
 Le patient dévie du côté de la lésion.
 Dans les atteintes plus frustes, les troubles s’expriment par une instabilité au demi-tour, une difficulté à arrêter sur commande, au contournement des obstacles, à la descente d’escaliers ou encore à la marche rapide et a fortiori, à la course.
 Le tronc demeure en postérieur.
 Anomalies du balancement par des réactions d’équilibre excessives.

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8
Q

quelles sont les manifestations fonctionnelles des déficits cérébelleux?
-Troubles posturaux

A

 À la position accroupie relevée : Pas de décollement des talons.

 À l’extension du tronc : Pas de flexion des genoux compensatoire.

 À l’inclinaison latérale : Pas d’abduction du membre inférieur.

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9
Q

quelles sont les manifestations fonctionnelles des déficits cérébelleux?
- perturbation gestuelles

A

 Individu maladroit : heurte, renverse et échappe des objets.

 Difficulté à manipuler des petits objets : se boutonner, saisir des épingles

 Écriture cérébelleuse : lettres de grandes tailles, dimensions inégales.

 Parole cérébelleuse (dysarthrie) : traînante, mal articulée, saccadée, explosive, la force de la voix est changeante (parfois même au cours d’un seul mot).

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10
Q

que retrouve t-on lors de l’évaluation des atteintes cérébelleuses

A

Étant donné que les 3 fonctions principales du cervelet sont le contrôle du tonus_, de l’équilibre et de la _coordination, une attention particulière sera portée à ces éléments lors de l’évaluation selon l’approche fonctionnelle déjà connue.

Les atteintes cérébelleuses entraînant des perturbations motrices ont un impact important sur la fonction et l’autonomie de la personne.

L’évaluation spécifique des atteintes cérébelleuses se base sur 4 grands principes :

 Résultats chiffrés : permettant d’objectiver les améliorations.

 Épreuves réalisées symétriquement : permettant d’apprécier la prédominance latérale de l’atteinte.

 Évaluation des 3 grandes fonctions du cervelet (tonus, équilibre et coordination) : permettant d’orienter la démarche thérapeutique.

 Impact des atteintes lors des épreuves fonctionnelles : permettant de cibler des objectifs fonctionnels précis.

Voici une suggestion de bilans spécifiques à réaliser :

 Tonus : mobilisation passive, Stewart Holmes, ROT
 Coordination : épreuve doigt/nez, lemocot, marionnettes (test YO, chronométré)
 Équilibre :
o Assis statique et dynamique (vérifier la tendance à s’appuyer avec les ms’s)
o Debout stat et dynamique : vérifier/mesurer la base, pieds joints, unipodal
o Différentes positions : pont, 4 pattes, à genoux, chevalier
 Marche : ligne droite, (tandem), largeur de la base, balancement des MS’s, départ/arrêt volontaire et sur demande, marche à obstacles, entre 2 lignes (30 cm), demi-tour
 Épreuves fonctionnelles : transferts et déplacements, Berg, STS, TUG

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11
Q

En générale que peux-tu nous dire sur la réadaptation des atteintes cérébelleuses

A

La rééducation des patients cérébelleux est très difficile et s’adresse généralement aux atteintes de forme non évolutive. Elle consiste au réapprentissage du contrôle moteur et répond à des principes spécifiques se basant sur la notion de surcharge et de répétitions.

Par définition, le contrôle moteur est maximal si le mouvement est libre, lent et complexe. La rééducation visera donc le rétablissement ou l’amélioration de ces 3 conditions.

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12
Q

De façon spécifique : pour la liberté de mouvement en quoi consiste la réadaptation:

A

Un mouvement effectué lentement et sans résistance implique un réglage très fin de la coordination entre les agonistes et les antagonistes pour en assurer la précision (intervention +++ du cervelet). Il en va de même pour une contraction excentrique vs concentrique. Même si la proprioception est préservée dans les atteintes pures du cervelet, les mouvements seront facilités si les yeux sont ouverts par un apport supplémentaire à la rétroaction.

L’utilisation de poids ou de résistance n’est pas une surcharge, car la pesanteur amène une diminution de l’activité nécessaire du cervelet pour réussir la tâche. Ainsi, l’utilisation de poids amène une diminution de l’asynergie, de l’ataxie et du tremblement.

De même ces signes seront diminués si :
 la résistance au mouvement est forte;
 le mouvement est effectué en concentrique;
 la vitesse est rapide (sauf en fin d’amplitude : manque de freinage).
 le mouvement est accompagné d’un contact (appui ou tactile)
 le mouvement est effectué avec le contrôle visuel

Si le syndrome est étendu, conserver un point de fixation à distance du geste exécuté (tête, épaule, bassin).

Il est souvent nécessaire de compenser en faisant intervenir le cortex cérébral pour pallier aux déficits cérébelleux, donc : APPRENTISSAGE à l’aide de nombreuses répétitions du même mouvement dans le but de développer un mécanisme compensatoire. (automatisation de la tâche ou de l’apprentissage)

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13
Q

De façon spécifique : pour l’a vitesse de mouvement en quoi consiste la réadaptation:

A

vitesse
Comme mentionné au point A. un mouvement rapide est plus facile à exécuter au début. L’utilisation d’un tempo/rythme peut être utile à cette fin.
Les variations de vitesse ainsi que les arrêts et reprises du mouvement constituent aussi une difficulté lors des atteintes cérébelleuses.

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14
Q

De façon spécifique : pour la complexité de mouvement en quoi consiste la réadaptation:

A

Les mouvements monoarticulaires et/ou des grosses articulations proximales nécessitent moins d’ajustement de la part du cervelet pour assurer la précision de leurs déplacements.

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15
Q

comment peut-on progresser la réadaptation ders atteintes cérébelleuses

A

Progression :

Pour les mouvements incoordonnés : (voir section ataxie tronc cérébral)

 Résistance forte → mouvement libre (aussi pour l’hypotonie)
 Vitesse rapide → lent
 variation de la vitesse, ajout d’arrêts et de reprises du mouvement.
 Mono-articulaire → pluriarticulaire
 Grosses art proximales → petites articulations
 Yeux ouverts → yeux fermés
 contractions concentriques → excentriques ou alternant concentriques-excentriques

 Ensuite varier les paramètres pour établir une généralisation et développer des programmes facilitant l’adaptation.
 Commencer par des mouvements fonctionnels grossiers vers des mouvements plus fins.
 Exercices de Frenkel : exercices de coordination et de précision de difficultés variables. Ils sont effectués dans quatre (4) types de situations : couché, assis, debout et à la marche. Ils visent à augmenter la précision du geste lors de tâches de plus en plus fonctionnelles. Ils sont décrits au début du chapitre et seront expérimentés en laboratoire.

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16
Q

en quoi consiste la rééducation de l’équilibre

A

La rééducation de l’équilibre vise tout d’abord le retour de la stabilité axiale dans différentes positions pour arriver à la station debout. Si la condition du patient le permet, progresser les positions suivantes : décubitus, 4 pattes, à genoux-assis, à genoux-dressés, chevalier et debout. La station assise est travaillée simultanément. Pour chacune des étapes, apprendre à maîtriser la position en statique, en dynamique et finalement les transferts de poids.

 Le patient résiste à des poussées lentes, mais fortes et soutenues venant de directions variées. Évoluer vers des poussées de plus en plus rapides, mais de plus faibles amplitudes ou d’amplitudes variables.

 Utiliser des poids, medecine-ball (ballons lourds).

 Travail en piscine thérapeutique. La résistance de l’eau ainsi que la diminution de la peur de chuter facilitent le travail de l’équilibre. De plus, la diversité des positions adoptées dans l’eau et la transition entre chacune de ces positions favorisent les réactions de redressement.

 Progresser de surfaces stables à instables.

 Avec miroir et sans miroir

 Ajouter progressivement des tâches secondaires à la position statique ou dynamique.

17
Q

en quoi est due la diminution de l’équilibre ?

A

La diminution de l’équilibre est due à la présence de l’ataxie, de l’hypotonie et de l’asynergie.

18
Q

en quoi consiste la rééducation de la marche et du transfert assis-debout?

A

 Appliquer des résistances au tronc, évoluer vers des résistances de plus en plus faibles.

 Entre barres// au début progresser avec marche entre 2 lignes au sol de largeur décroissante.

 Surface stable vers instable

 Exercices de dissociation des ceintures

La spécificité de la tâche est très importante, mais il faut varier les contextes d’exécution pour faciliter la généralisation.

Travailler surtout les activités fonctionnelles : ex. : équilibre unipodal, chutes, escaliers…
Ne pas oublier de traiter également les problèmes associés. Les patients atteints de lésions cérébelleuses ont en effet souvent d’autres problèmes de nature neurologique (ex. problème de spasticité des M.I. dans l’ataxie de Friedreich), orthopédique (contracture, scoliose…) ou respiratoire.
Penser au couplage d’exercices. Ex :
o Assis ballon suisse ou pastille et dribbler avec une balle
o Marche en dribblant ballon
o Debout sur trampoline, lancer/attraper d’un ballon
Il est à noter que l’ataxie cérébelleuse est plus difficile à traiter que celle sensitive.

19
Q

nommez quelques formes de pathologies mixtes présentent lors des atteintes cérébelleuses

A

Les atteintes cérébelleuses ou tronculaires sont rarement isolées. Elles se trouvent souvent associées l’une et l’autre et/ou à des lésions hémisphériques ou de la moelle épinière.
Les principales formes étiologiques des pathologies cérébelleuses et tronculaires sont :

A. Les troubles vasculaires :
Les ramollissements causés par l’occlusion d’une artère cérébelleuse peuvent atteindre à la fois le tronc cérébral et les voies cérébelleuses.

Exemple : Syndrome de Wallenberg (syndrome bulbaire postéro-latéral) :

Signes cliniques :

a) du côté de la lésion :
- anesthésie de la face;
- dysphagie;
- paralysie des cordes vocales;
- paralysie du sympathique (atteinte du noyau du système nerveux
sympathique) ;
- hémisyndrome cérébelleux.
b) du côté opposé à la lésion :
- hémianesthésie thermo-algésique.

B. La sclérose en plaques.

C. Les tumeurs cérébrales de la fosse postérieure

D. Les atteintes carentielles :

Exemple : Encéphalopathie de Gayet Wernicke :
Cause : carence en vitamine B1 chez les alcooliques chroniques.
Signes cliniques : - psychiques : confusion mentale; somnolence.
- troubles cérébelleux
- paralysie oculomotrice.
- hypertonie paradoxale.

Évolution : 	mort en absence de traitement.

E. Les syndromes infectieux.

F. Les lésions dégénératives :

  1. Les atrophies cérébelleuses primitives.
  2. Les atteintes spino-cérébelleuses héréditaires :
  • maladies évolutives de sombre pronostic.
  • dégénérescence des neurones de plusieurs voies : ce qui provoque très
    souvent l’association d’un syndrome cérébelleux, d’un syndrome pyramidal,
    de troubles morphologiques (pieds creux, scoliose), d’un syndrome
    cordonal postérieur.

Exemple :
*Ataxie de Friedreich : c’est le type le plus fréquent. L’ataxie cérébelleuse est compliquée d’une ataxie sensitive et plus tard de complications motrices pyramidales.

G. Les traumatismes crâniens.

H. Les intoxications :

  • d’origine iatrogène (médicamenteuse : ex. antiépileptique)
  • alcoolisme chronique.