Semaine 3 Flashcards

1
Q

Rappelez la différence entre une double dissociation et une dissociation simple

A
  • simple : chez ce patient, ce module ne fonctionne pas, chez l’individu normal ,tout fonctionne, mais on ne sait pas si le module altéré fonctionne de facon indépendante ou pas
  • double: un autre processus est impliqué, trouble de nature différente,
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2
Q

Vrai ou faux ?

La neuropsychologie expérimentale est un courant de pensée

A

Faux, c’est une méthode, ce n’est pas un courant de pensée ou une approche psycho. C’est le fait de prouver les faits par la mise en œuvre d’expériences

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3
Q

Résumez la démarche de la neuropsychologie cognitive

A

– s’appuie toujours sur un modèle de traitement de l’information
– recherche la lésion fonctionnelle responsable des troubles (mettre en lien les lésions avec les modèles cognitifs)
– nécessite l’utilisation d’une méthodologie précise pour caractériser cette localisation « sur le papier », c’est-à-dire dans le modèle de fonctionnement cognitif choisi.
• Par exemple dans la spécification d’un trouble du langage : comparaison des performances selon différentes modalités (dénomination, répétition, lecture, écriture, etc.)

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4
Q

A qui s’applique la démarche de la neuropsychologie cogntive ?

A

Cette démarche complexe s’applique en priorité à un patient unique, les études de groupe moyennant nécessairement des données hétérogènes, y compris chez des malades présentant a priori les mêmes symptômes ‘‘de surface’’. Le groupe n’est pas homogène, les troubles ne sont pas exactement les memes et selon la localisation du traumatisme, il y a des conséquences différentes

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5
Q

Vrai ou faux ?
La neuropsychologie cognitive a également fait évoluer la rééducation d une pratique empirique visant à corriger des symptômes vers une démarche plus rationnelle et scientifique cherchant d’abord à comprendre sur un plan théorique les perturbations du patient.

A
Vrai, essayer d'aller amplifier ce qu'il reste de bon dans le module ou compensation : contourner, on essaie de bypasser le module dysfonctionnel pour compenser
ex : cas H.M. trouble mémoire épisodique, la mémoire implicite était préservée, il était capable d'enregistrer des informations mais il n'était pas conscient qu'il en était capable.
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6
Q

Le « diagnostic cognitif » permet de proposer un programme précis et contrôlé de rééducation. Quel est le rôle du neuropsychologue cognitif ?

A

Le cas de H.M a amené = symptômes et diagnostic cognitif : le neuropsychologue cognitif peut dire qu’il y a un certain module ou processus dans le cerveau qui ne fonctionne pas

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7
Q

Vrai ou faux ?
Présentée surtout comme une discipline fondamentale, la neuropsychologie cognitive a néanmoins contribué à modifier les pratiques cliniques tout en conservant sa spécificité au plan théorique et méthodologique.

A

Vrai

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8
Q

Un autre débat qui anime la neuropsychologie cognitive porte sur les liens entre cognition et cerveau. Que doit-elle intégrer ?

A

– Les contraintes neurobiologiques
– Les techniques d’exploration du cerveau
– L’avancement des connaissances

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9
Q

La neuropsychologie cognitive permet de rapprocher les modèles cognitifs aux modèles neurobiologiques. Expliquez

A

les modelés cogntifs mais liés aux modeles neurobiologiques
visualiser comment l’information est stockée en mémoire, solliciter les même cellules qui ont permis de se souvenir d’un certain mot

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10
Q

Un exemple de l’extension du champ de la neuropsychologie cognitive concerne les pathologies exemptes d’atteintes neuronales patentes.

A

on s’intéresse, on se met a évaluer les modifications du cerveau dans certaines pathologies, dans la formation. Chez les enfants, notamment les TSA et ceux atteints de dyslexie développementale

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11
Q

Les modèles issus de la pathologie lésionnelle focale de l’adulte ont d’abord été appliqués aux perturbations observées chez l’enfant.

A

L’étude des perturbations cognitives chez l’enfant a par la suite acquis ses propres méthodes, outils et modélisations théoriques. on se rend compte que les erreurs/troubles chez les adultes (traumatisme cranien) et les enfants sont souvent les memes alors on s’inspire du modele adulte puis on l’adapte.

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12
Q

Comment peut-on définir la

A

neuropsychologie développementale (prend compte du développement de l’individu, age, stade opérationnel, maturité cérébrale et cognitive).

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13
Q

Un autre exemple de l’extension du champ de la neuropsychologie cognitive concerne les pathologies psychiatriques. Expliquez

A

La question que l’on se pose : Quelles sont les différences anatomiques qui pourraient expliquer les différences entre les adultes sains et malades.Rapprochement entre neuropsychologie et psychopathologie pour l’étude de la schizophrénie

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14
Q

Quel est le rôle du courant cognitiviste en psychiatrie ?

A

Utiliser des modèles cognitifs pour comprendre les symptômes de la maladie mentale. (symptômes psychologiques et comportementaux que l’on observe dans les maladies mentales)

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15
Q

Comment peut-on décrire la neuropsychologie fonctionnelle ?

A

C’est le courant de la neuropsychologie qui s’intéresse au cerveau en pleine action (activité du neurone qui a créé un courant électrique ou qui a consommé de l’oxygène par ex.)Ce courant de recherche a pour objectif de mettre en relation un comportement (et plus précisément une activité cognitive) et une activité cérébrale

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16
Q

Le fonctionnement du cerveau est mesuré au moyen de différents indices. Lesquels ?

A
  1. électriques (ex : influx nerveux, conductance du neurone)
  2. magnétiques (activité électrique du neurone engendre un champ magnétique, mesuré grâce a l’hémoglobine)
  3. physico-chimiques
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17
Q

Vrai ou faux ?
Les méthodes de neuroimagerie sont aussi utilisées chez des patients atteints de pathologie neurologique ou psychiatrique, et fournissent dans ce cas des arguments physiopathologiques à la compréhension de ces maladies.

A

Vrai, Il s’agit en quelque sorte d’une nouvelle neuropsychologie où les «corrélations» ne sont plus uniquement anatomo-cliniques mais intègrent la dimension de l’activité fonctionnelle cérébrale (lien entre processus cognitif et substrats neurologiques).Cette approche permet de surcroît de mieux comprendre les phénomènes compensation qui se mettent en place lors d’affections cérébrales.

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18
Q

L’utilisation de l’imagerie cérébrale fonctionnelle est également en passe de modifier certaines procédures de diagnostic. Pourquoi ?

A

Elle permet de diagnostiquer avant la maladie, de repérer les régions qui dysfonctionnent avant de pouvoir observer les changements dans les réponses comportementales. Par exemple dans le domaine des maladies neurodégénératives, notamment à leur phase précoce, où elle complète les investigations cliniques clinique.

19
Q

Vrai ou faux ?

les explorations de la pathologie constituent un outil puissant pour modéliser le fonctionnement cognitif et cérébral.

A

Vrai,c’est en comprenant comment le cerveau dysfonctionne que l’on a pu mieux comprendre comment il fonctionne et comment les différentes régions fonctionnent entre-elles.

20
Q

Expliquez le fonctionnement de l’électroencéphalographie (EEG)

A

les indices correspondent à des modifications de l activité électrique cérébrale recueillies pendant des durées très courtes et même pour certains paramètres « en temps réel » (on-line). On mesure les variations d’électricité
a tt les endroits ou il y a des électrodes. On applique un Gel
sur le scalp qui conduit l’électricité. et des électrodes. L’information est codée en fonction du temps de chacune des électrodes. on peut ensuite
transposer cela sur le cerveau, on peut imager une certaine ligne sur une région précise

21
Q

Quelle est la résolution spatiale et temporale de l’EEG ?

A

Résolution spatiale : imprécise

résolution temporelle : excellente (avantage)

22
Q

Quelle est la limite de l’EEG ?

A

Puisque l’on mesure l’activité des neurones a la surface du cortex, en dessous du scalp, on ne peut pas voir les structures sous-corticales (intérieur)

23
Q

Expliquez le fonctionnement de la tomographie par émission de positons (TEP)

A

permet de voir les régions où le glucose a été consommé par les neurones (forme d’énergie)
(permet de voir les régions sous corticales (à l’intérieur)

24
Q

Quelle est la résolution spatiale et temporale de la TEP ?

A

résolution spatiale : bonne
résolution temporelle : pas plus que 1 min, car dépend de la molécule radioactive. Imparfaite car les opérations cognitives sont rapides

25
Q

Quelle est la limite de la TEP?

A

il faut injecter un marqueur radio
actif (isotope, liquide qui se lie a l’activité du métabolisme
du glucose) qui limite le nombre de fois par année que l’on
peut passer un TEP

26
Q

Expliquez le fonctionnement de la magnétoencéphalographie (MEG)

A

Est utilisé pour enregistrer les modifications de l’activité cérébrale locale lors de tâches. Elle combine les avantages de l’EEG et de l’IRMf. (résol.tempo = EEG et coute moins cher IRMf)

27
Q

Quelle est la résolution spatiale et temporale de la MEG?

A
elle enregistre le champ magnétique
avec une résolution temporelle
comparable a celle de l'EEG (miliseconde)
et une bonne résolution
spatiale mais seulement au 
niveau CORTICAL (pas sous 
cortical)
28
Q

Quelle est la limite de la MEG?

A

On ne peut pas voir les structures sous-corticales

29
Q

Expliquez le fonctionnement de l’imagerie par résonance magnétique fonctionelle

A

Est utilisé pour enregistrer les modifications de l’activité cérébrale locale lors de tâches. Elle mesure la différence de charge de la protéine d’hémoglobine pour voir la consommation d’O2
dans une certaine région du cerveau. L’Atome de fer change de charge avec l’O2. L’hémoglobine va dans le cerveau et transmet le )2, puis l’Atome rechange de charge car elle a perdu son O2. on peut voir les zones uniquement où il y a de l’activité
grâce a l’hémoglobine (oxygène), oxygène modifie l’image localement selon la tâche (champ magnétique)

30
Q

Quelle est la limite de l’IRMf?

A

on est pas dans la même pièce que le patient (car trop de bruit refroidir la machine), le stress peut jouer un rôle, il faut en tenir compte. Mais il n’y a pas de conséquences ou d’effets secondaires (car on fait seulement enregistrer l’Activité)

31
Q

Comment se différencie l’IRM morphologique ou anatomique de l’IRMf ?

A

C’est la même machine que l’IRMf mais elle prend des photos détaillées des tissus intérieurs, prend des multitudes de photos a la suite des autres, par tranches/coupes pour créer un modèle en 3D. On voit la différence des tissus car ils sont composés de molécules différentes (matière grise vs blanche). Extérieur matiere grise
matiere blanche : corps du neurone.
On peut voir les structures corticales et sous corticales donc aussi les lésions (les trous se remplissent avec de l’eau, basé sur l’Atome d’hydrogène)

32
Q

Vrai ou faux ?
Chaque courant de pensée a créer des outils de mesure/tests. Chaque test est créé avec un modèle théorique sous-jacent à garder en tête car il faut l’interpréter en fonction du modèle sous lequel il a été créé

A

Vrai.

33
Q

Comment peut-on définir la psychométrie ? Et les tests psychométriques ?

A

La psychométrie se caractérise par l’emploi de tests mentaux, aussi appelés tests psychométriques
• Ces tests sont différents des « tests cognitifs » qui sont des outils développés dans le cadre d’une «approche cognitive»

34
Q

Comment peut-on définir un test mental ?

A

Un test mental est une épreuve standardisée dans sa consigne, son matériel, ses conditions de passation et dans l’interprétation des résultats. (la façon dont le test est construit respecte toujours les même consignes, le même matériel (ex : même mots), conditions de passation,
le temps alloué, on neutralise alors certaines marges d’erreur pour pouvoir ensuite les interpreter)

35
Q

Un test mental doit absolument présenter 3 qualités pour entre normalisé. Lesquelles ?

A
  1. fidélité, c.à.d. de reproductibilité des résultats d’un examinateur à l’autre et d’un moment à l’autre (on mesure la même chose d’un individu a l’autre, dans les mêmes conditions ou faire repasser le même test par le même examinateur sur une certaine période, degré de reproductibilité des observations, test-retest, cohérence)
  2. validité c.à.d. une mesure spécifique de ce qu’il est censé mesurer (A quel point il mesure ce qu’il est censé mesuré ex en démontrant les lésions responsables de l’apahsie ou troubles langage). degré avec lequel des observations reflètent le phénomène qui est à l’étude (est-ce que mon test reflète bien ce qu’il est supposé mesurer ?)
  3. sensibilité c.à.d. la capacité à détecter les individus qui s’écartent significativement de la norme (etre capable de repérer les individus avec des lésions ou des symptômes comparativement aux autres)
36
Q

Comment peut-on définir le pouvoir discriminant d’un test ?

A

Le pouvoir discriminant d’un test est la résultante de sa sensibilité – capacité à détecter tous les sujets s’écartant de la norme – et de sa spécificité – capacité à ne détecter que ces sujets. (sensibilité + spécificité). (sensibilité tous les gens sensés avoir des symptomes dépressifs, si il est trop sensible il va y avoir plus de gens dépressif qu’il serait censé spécificité : on peut en oublier)

37
Q

Qu’est-ce que l’étalonnage ?

A

L’étalonnage fournit des données normatives qui permettent de situer un sujet dans une population de référence. Ces étalonnages sont généralement réalisés par groupes d’âge, plus rarement en fonction du sexe et du niveau socioculturel. Ces différentes variables permettent de prendre en compte la variabilité de la population de référence et d’améliorer le pouvoir discriminant de l’épreuve.(répartir le score des gens par rapport a la norme/moyenne (loi normale, dans la population)

38
Q

Il existe 3 types de tests psychométriques. Lesquels ?

A
  • Les épreuves d’efficience intellectuelle (QI)
  • Les tests « d’aptitude»
  • Les tests de personnalité
39
Q

Quelles sont les premières évaluations neuropsychologiques qui vont etre utilisées ?

A

Les tests d’efficience intellectuelle et ceux d’aptitude.

40
Q

Les tests d’Efficience intellectuelle sont censés ‘‘mesurer les effets de l’intelligence’’. Expliquez les différentes échelles qui existent et l’évolution de celles-ci.

A

-Echelle de Binet fondée sur l’idée qu’il existe un facteur psychologique commun à toutes ces épreuves. Ce facteur général (ou facteur G) a parfois été assimilé à l’« intelligence ». (imite du test de Binet : on ne peut pas l’interpréter car une personne avec un score anormal (déficience), on ne connait pas exactement son score ou encore les différentes atteintes au niveau des ‘‘sphères’’ de son intelligence )
• Echelle d’intelligence de Wechsler pour adulte (WAIS) (mesure 2 types d’intelligence
intelligence fluide :
raisonnement, traitement
info, mémoire de travail, etc . intelligence cristallisée : connaissance
sur le monde (lié au système scolaire). dès qu’un individu était classé comme anormal = déficient, a permis de mettre en évidence la douance
• Les matrices progressives de Raven

41
Q

Vrai ou faux ?
Il existe un certain décalage entre la neuropsychologie d’aujourd’hui, ses modèles, son mode de pensée et les fondements théoriques initiaux de nombreux outils psychométriques utilisés dans la pratique quotidienne

A

Vrai, ce que l’on mesure à une épreuve représente une petite partie du processus cognitif. Le test est tjrs contaminé par les autres processus cognitifs (ex : décoder info, représenter info, transformer info et finalement stockage MCT) chaîne de plusieurs processus . Un test n’est jamais ‘‘pur’’. L’inadéquation entre les fondements théoriques des tests psychométriques et les modèles de la neuropsychologie pose des problèmes à la fois d’interprétation et de validité de la mesure.

42
Q

Comment peut-on définir les évaluations cognitives ?

A

Les tests cognitifs sont construits sur la base de modèles du fonctionnement cognitif.

43
Q

Comment peut-on définir les échelles comportementales ?

A

Dans certains cas, le fonctionnement cognitif est normal ou subnormal et la pathologie se manifeste surtout par des troubles comportementaux.Les outils standardisés et validés sont indispensables pour une évaluation objective des modifications du comportement et de l’humeur d’un patienté. Les échelles d’hétéro-évaluation reposent sur l’observation par les proches des modifications du comportement susceptibles d’être présentées par le patient.