Technologies Innovantes Flashcards
(36 cards)
Quelles sont les trois sources de rayonnement utilisées en radiochirurgie ?
Protons des cyclotrons, rayonnement gamma du cobalt 60 (GammaKnife), et rayons X de haute énergie des LINACs (CyberKnife, Tomothérapie, VERO, Viewray).
Quelle est l’origine historique de l’utilisation des protons en neurochirurgie ?
Les premiers traitements remontent à 1958, avec des applications en neurochirurgie par Leksell et Larsson à Stockholm.
Quel est le principe du GammaKnife ?
C’est un appareil utilisant des sources de cobalt 60 disposées hémisphériquement pour focaliser les rayons gamma sur un isocentre unique dans le cerveau.
Quel était le nombre de sources de Co-60 dans le GammaKnife I ?
179 sources, réparties sur un secteur hémisphérique de 70° de latitude et 160° de longitude.
Quelles améliorations ont été apportées par le GammaKnife II ?
201 sources de Co-60 réparties sur une sphère plus large (96° de latitude), augmentant la précision de traitement.
Quels collimateurs étaient utilisés dans le GammaKnife III ?
Quatre collimateurs de tailles différentes : 4 mm, 8 mm, 14 mm, et 18 mm.
Quelle innovation introduit le GammaKnife Perfexion ?
Un système de positionnement automatique (APS) avec plusieurs isocentres pour améliorer la flexibilité du traitement.
Quelles sont les nouveautés du GammaKnife Icon ?
Imagerie embarquée, cadre non invasif, système de détection infrarouge pour le positionnement du patient.
Qu’est-ce que le CyberKnife ?
Un système de radiochirurgie robotisée combinant un accélérateur linéaire monté sur un bras robotisé avec un système de tracking et d’imagerie embarquée.
Qui a conçu le CyberKnife et quand ?
Conçu par John Adler à Stanford en 1994, avec l’encadrement de Leksell.
Quelles sont les principales indications cliniques du CyberKnife depuis 1999 ?
Tête et cou (1999), colonne vertébrale (2000), localisations générales (2001), poumon (2007).
Quelle technologie de guidage a été introduite avec le CyberKnife ?
Le tracking par image et la détection de grains d’or implantés, ainsi que le blocage respiratoire.
Quels sont les avantages du CyberKnife M6 avec InCise MLC ?
41 paires de lames, ouverture max 110 mm x 97,5 mm, lames inclinées, inter-digitation complète, permettant des traitements rapides et précis.
Quel est le rôle du MLC (Multi-Leaf Collimator) dans le CyberKnife ?
Il permet une modulation très fine du faisceau pour épouser la forme de la tumeur avec précision.
Quel type de traitement le CyberKnife permet-il ?
Des traitements stéréotaxiques extracrâniens avec tracking en temps réel et grande précision.
Quel est le principe de la tomothérapie ?
Irradiation hélicoïdale avec un faisceau en éventail (fan beam) délivré par une section accélératrice perpendiculaire à l’axe du tunnel.
Quelle technologie de modulation est utilisée en tomothérapie ?
Un petit collimateur multilames permet une modulation d’intensité (IMRT).
Quel type d’imagerie est intégré dans la tomothérapie ?
Imagerie MVCT (tomodensitométrie à rayons X mégavoltage).
Quel est l’avantage de la MVCT comparée à la CT conventionnelle ?
Réduction des artéfacts et imagerie compatible avec les énergies thérapeutiques.
Pourquoi la tomothérapie est-elle adaptée au traitement hélicoïdal ?
Parce que la combinaison d’un mouvement de rotation et d’un déplacement longitudinal permet de couvrir toute la longueur du patient de manière continue.
Quelle est la fonction des cônes en radiochirurgie stéréotaxique ?
Ils produisent des faisceaux sphériques précis, utilisés en mode arc pour traiter de petites cibles avec forte chute de dose hors champ.
Pourquoi utilise-t-on des MLCs dans les LINACs adaptés ?
Pour modeler la dose sur des cibles de toute forme et taille avec un seul isocentre, en mode statique, IMRT ou VMAT.
Quel est l’avantage du MLC face aux cônes ?
Il permet de traiter des volumes irréguliers plus rapidement avec un contrôle de modulation plus précis.
Qu’est-ce qu’une erreur de FOC (Facteur d’Ouverture de Collimateur) ?
Une mauvaise mesure du FOC d’un mini faisceau peut entraîner un surdosage important ; cas documenté à Toulouse avec 145 patients traités, dont certains à +61% au cerveau.