Thème 3 Flashcards

(166 cards)

1
Q

Neurone

A

Regroupement de cellules autre que la glie
Neurones ne se touchent pas: l’information chimique se déplace entre les neurones: seul, il ne sert à rien (communication)
Il comporte trois sections principales: dendrites, corps cellulaire et axone

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2
Q

Dendrites (neurone)

A

Arborisation dendritique
Plusieurs petites branches qui se divisent
Réception des signaux chimiques via des récepteurs et envoi d’un signal vers le corps cellulaire

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3
Q

Corps cellulaire (neurone)

A

Gros renflement qui contient un grand nombre d’organites:

  • Noyau: sert à maintenir l’ADN, utilise une partie de ce matériel génétique, ARN messager: petits bouts du plan d’ADN émis à partir du noyau pour produire certaines molécules
  • Parfois, présence de dendrites dans le corps cellulaire
  • Mitochondries: batterie, centrale électrique, processus qui nécessitent de l’énergie (création de protéines, modulation en fonction de l’environnement dans lequel il évolue (adaptation aux drogues, effets de sevrage))
  • Ribosomes (lecture de l’ARN et envoi de l’information à Appareil de Golgi)
  • Cône axonique: jonction entre le corps cellulaire et l’axone: processus d’intégration de l’information en provenance de l’arborisation, évalue la pertinence du déclenchement du potentiel d’action
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4
Q

Axone (neurone)

A

Envoi du potentiel d’action/influx nerveux
Début du phénomène électrique
Fil qui permet la circulation du courant électrique, qui se déplace d’interstice (entre la gaine de myéline) à interstice
Gaine de myéline: très importante, surtout pour les grandes distances, permet d’accélérer l’information (blanc)
Noeuds de ranvier: permettent à l’information de sauter d’intervalle à intervalle (conduction saltatoire)

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5
Q

Bouton synaptique (neurone)

A

Contexte de neurotransmission
Connexion avec neurone 2
Extrémité du neurone
Contient des mitochondries et des neurotransmetteurs (se lient à un certain type de récepteurs)
Mise en branle du phénomène chimique qui permet de faire passer l’information d’un neurone à l’autre

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6
Q

Potentiel d’action

A

Phénomène électrique intraneuronal (le long de l’axone), mouvement d’ions polarisés
Renforcement du réseau neuronal: bonne connaissance d’un sujet
Sert à transmettre l’information: toutes nos actions, nos pensées, nos processus biologiques contrôlés par le cerveau sont le résultat des nombreux potentiels d’action qui se produisent dans plusieurs circuits différents (ensemble de neurones).
–Implique que le mouvement d’ions se produit autour et à travers une membrane. C’est un phénomène de perméabilité. La membrane de l’axone devient perméable
–Il voyage de proche en proche, c’est-à-dire que le segment 1 dépolarise le segment 2 qui dépolarise le segment 3 etc.
–La myéline permet des sauts qui sont plus grands, accélérant ainsi la transmission des messages (conduction saltatoire).
–Tout ou rien: Chaque potentiel d’action est identique. Il n’y a pas d’intensité. Ça se produit, ou pas. La quantité de décharges (et leur fréquence) permet de déterminer l’intensité d’une stimulation.
Avec des électrodes, on peut amplifier le signal pour détecter la fréquence des potentiels d’actions (en Hz). C’est ce qui permet de coder l’information.

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7
Q

3 étapes potentiel d’action

A

Dépolarisation: ouverture des canaux sodiques et entrée d’ions sodiques (Na+)

  • Ions (Na+ et K+) présents dans l’environnement qui entrent dans l’axone grâce à des petites portes ouvertes ou fermées (perméabilité)
  • Au repos, les pompes font en sorte que le K+ est souvent à l’intérieur.
  • Ouverture des portes: Na+ entre massivement à l’intérieur (déclenché par le cône axonique): principe de dépolarisation
  • Changement drastique, partie verte du schéma
  • Le potentiel membranaire passe de -70 à 70 mV très rapidement, dépasse le seuil (-55)
  • Permet de déclencher toutes les portes graduellement (une par une) et permet le déplacement de l’information

Repolarisation: ouverture des portes potassiques

  • Sortie massive des ions K+
  • Descente plus bas que le potentiel de repos

Hyperpolarisation

  • Retour à l’état de repos
  • Toutes les portes sont fermées
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8
Q

Neurotransmetteurs

A

Messagers chimiques qui transfèrent l’information au neurone suivant une fois le potentiel arrivé au bout du neurone, car les ions ne peuvent dépolariser le neurone suivant en raison de la fente synaptique.
C’est le récepteur qui reçoit le neurotransmetteur qui fait en sorte qu’on dépolarise ou hyperpolarise le neurone suivant. Il existe plusieurs récepteurs pour chaque neurotransmetteur.
Mitochondries permettent la formation de neurotransmetteurs
Les neurotransmetteurs (clefs) sont émis par le neurone présynaptique suite à une réception du signal électrique pour activer (stimuler) certains récepteurs (serrures) du neurone postsynaptique.
Certaines enzymes se trouvent dans la fente et permettent de réguler la quantité de neurotransmetteurs qui se lient aux récepteurs
C’est le point d’action de plusieurs drogues récréatives et/ou thérapeutiques.

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9
Q

Vésicules synaptiques

A

Contient de nombreux neurotransmetteurs, se rapproche de la fente synaptique suite à la réception d’un signal

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10
Q

Recapture

A

Petits aspirateurs captent les neurotransmetteurs précédemment émis, mécanisme d’élimination (peut être affecté par la prise de drogues)
Antidépresseurs bloquent la recapture de la sérotonine

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11
Q

Neurotransmetteurs vs hormones

A

Les neurotransmetteurs se déplacent dans le système nerveux, tandis que les hormones se déplacent dans un réseau plus global et certaines peuvent également agir dans le système nerveux.

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12
Q

Principaux neurotransmetteurs

A
  • Dopamine
  • Noradrénaline
  • Adrénaline
  • Sérotonine
  • Glutamate
  • GABA
  • Endorphines
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13
Q

Neurotransmetteurs précurseurs l’un de l’autre

A

Dopamine, noradrénaline et adrénaline

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14
Q

Dopamine

A

plaisir-récompense, apprentissage, attention et régulation des mouvements (Parkinson, TDAH, dépendance, schizophrénie)

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15
Q

Noradrénaline

A

alimentation, éveil, attention et vigilance

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16
Q

Adrénaline

A

métabolisme du glucose, libération d’énergie lors d’un effort physique important

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17
Q

Sérotonine

A

régulation de l’humeur, des impulsions, de l’agressivité et des cycles sommeil/éveil (anxiété et dépression)

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18
Q

Glutamate et GABA

A

Glutamate (très fréquent dans le cerveau) et GABA: activateurs (déclencher un PA) et inhibiteurs (inhiber les récepteurs), se transforment en l’autre (grande ressemblance, un enzyme de différence): effets globaux sur le système nerveux.

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19
Q

Glutamate

A

apprentissage et mémoire, pensée et émotion

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20
Q

GABA

A

inhibition du système nerveux central (anxiolytique et relaxant) (anxiété et dépression), médicaments peuvent causer une inhibition trop importante (optimisation très importante du système gabaergique)

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21
Q

Endorphine

A

soulagement douleur, plaisir et bien-être

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22
Q

Mécanismes d’action des drogues

A

Agoniste: se lie à un récepteur et déclenche des actions
- Les neurotransmetteurs sont des agonistes

Antagoniste (blocage): inhibe les récepteurs (l’occupe et empêche toute action/stimulation)

  • Schizophrénie: antagoniste à dopamine (D2)
  • Mécanisme qui perturbe la neurotransmission
  • Plus utilisé en pharmacie
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23
Q

Demi-vie

A

permet de connaître le temps d’activité des drogues
Temps que met la moitié d’une molécule pour se décomposer
Demi-vie optimale pour des médicaments psychiatriques: 12h ou 24h pour obtenir une stabilité de la présence dans la molécule dans le système sanguin

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24
Q

Psychotropes

A

substance chimique qui a un effet sur le cerveau (pas périphérique)

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25
Barrière hématoencéphalique
protège le cerveau face aux drogues et aux virus Vaisseaux sanguins colmatés avec des cellules gliales (astrocytes): ce qui est dans le sang reste dans le sang Sauf si la molécule est liposoluble et très petite Difficile d’atteindre les neurones
26
Psychotrope qui dépasse la barrière HE
Antihistaminiques: antagonistes aux récepteurs d’histamine pour bloquer les réactions allergiques - Effets périphériques désirés - Passent la barrière HE: effets dans le cerveau également (endormissement)
27
Méthodes d'absorption des psychotropes
Modification des effets et de la rapidité du trajet vers le cerveau Plus efficaces (1 à 2 s): par les poumons (alvéoles: contact direct) et par piqûres (peu agréable) Molécules peu développées sous la forme gazeuse Contact avec les muqueuses: - Nasales: priser une drogue: - sous la langue (sublingual). - Voie orale la plus simple (via le système gastro-intestinal) ou par suppositoires (si possibilité de vomissements). - Peau: Voie topique: peu utilisée pour les drogues psychoactives (crèmes patchs, Ritalin)
28
Psychotropes: voie orale
Entre 20 et 30 minutes avant d’avoir un effet Effet de premier passage hépatique: système veineux emmène le sang vicié directement au foie, qui a pour fonction d’éliminer les drogues Le foie a une performance différente face à certaines drogues (génétique). Raison pour laquelle la psychothérapie est un domaine d'essais-erreurs. Le foie crée des molécules qui détruisent les drogues et peut devenir plus performant Test d’urine efficace pour détecter la présence de drogues
29
Xr
Allongement de la demi-vie (extended release) (libération prolongée) Ajout d’une enveloppe sur la molécule Molécule devient un réceptacle à petites billes
30
Causes de consommation drogues (12)
``` Recherche d’euphorie Recherche de plénitude Recherche d’amour maternel Recherche de plaisir État de conscience altérée Auto-médicamentation: désir de normalisation face à son état et essais de différentes drogues Capacité d’inhibition (personnes impulsives plus prédisposées) Adhésion sociale Perception sociale de la consommation en tant que société Accessibilité des drogues Milieu social (normalisation) Recherche de créativité/production ```
31
Toxicomanie
Problème: quand la manière de bien se sentir est toujours la même Illusion de contrôle sur la consommation Toxicomanie: quand les drogues permettent à quelqu’un de fonctionner, qu’il s’y accroche pour rester vivant (dopamine): rigidité de comportement Inégalités face à la possibilité de développer une toxicomanie Pallier à l'addiction avec d’autres comportements: Sports extrêmes Il faut nourrir une versatilité face aux activités que l’on fait de manière répétée Motivation centrée sur le plaisir présent associé à la consommation plutôt que le long terme, renforcée par les effets de sevrage Système de prise de décisions altéré Down regulation: élimination de récepteurs lorsqu’apport trop élevé de dopamine pour s’y ajuster, changements mis en place dans le système. Effets comportementaux: comportements provoqués et observés
32
Prédispositions ou facteurs de risque (toxicomanie)
``` Histoire familiale Adversité durant l’enfance Problèmes biologiques Traits de personnalité Susceptibilité du circuit plaisir-récompense ```
33
Circuit mésolimbique
Stimulation du noyau accumbens par la dopamine: sensation de plaisir et de satisfaction: renforcement de patrons Noyau acc. riche en récepteurs à dopamine Aire tegmentaire ventrale envoie un signal de dopamine au noyau suite à la consommation
34
DSM-5 (drogues)
Trouble d’abus de substance (« symptômes », critères diagnostics): La personne ne peut contrôler sa consommation La personne ne peut faire face à ses responsabilités (AVQ: activités de la vie quotidienne) Consommation dans des situations dangereuses Forte envie de contrôler
35
Approche de réduction des méfaits
On vise la réduction des conséquences négatives de la consommation de drogues au lieu de viser la répression (élimination du comportement). Demande tolérance vie-à-vie le comportement controversé: on accepte que les gens vont consommer Hiérarchie d’objectif visant à minimiser le plus possible le comportement. Consommation sécuritaire, encadrée et intelligente Pas de promotion de la consommation –Aller vers les consommateurs dans leur milieu –Éducation et sensibilisation Accessibilité des soins (filet de sécurité) Soutien et accompagnement des usagers
36
Stimulants
Les stimulants augmentent la vigilance, l’attention, l’estime de soi, l'éveil, la « créativité », le rythme cardiaque, la pression artérielle, la prise de risques et les risques de psychose (dysfonctionnement dopaminergique), coupent l’appétit, affectent grandement le circuit de la dopamine, et entraînent une suractivation du système sympathique. Anhédonie: incapacité à ressentir du plaisir Amphétamines (Speed) Cocaïne Caféine Ritalin
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Types de psychotropes
Stimulants Dépresseurs du système nerveux central Perturbateurs
38
Amphétamines (Speed)
agît en bloquant la recapture de la dopamine et en favorisant sa libération. Effets: augmentation de la vigilance, accélération du rythme cardiaque, sentiment de mégalomanie, diminution de la fatigue. Auto-médicamentation. Méthamphétamine: effet sur la peau et les dents.
39
Cocaïne
Agît en bloquant la recapture de la dopamine, sérotonine et noradrénaline. Dérivés de la feuille de coca. Particulièrement puissant comme effet stimulant. Effet semblable aux amphétamines. Très addictif. Sentiment de « down » assez important après le « up » de la consommation.
40
Caféine
Stimulant de faible action. Affecte un neuromodulateur, l’adénosine (bloque état de somnolence). Drogues utilisées contre l’endormissement. Permet d’augmenter légèrement les niveaux de vigilance. Peut provoquer la dépendance. Présent dans beaucoup de produits. Dose recommandé: 200 mg par jour. Arythmie cardiaque
41
Ritalin
drogue « mode de vie », soigne le TDAH, parfois utilisé pour augmenter la concentration chez les non-TDAH, augmente l’anxiété
42
Dépresseurs du système nerveux central
Alcool Opiacés Barbituriques et benzodiazépines Bombardent le système gabaergique (agonistes), surstimulation d’un système censé inhiber. Le GABA doit se lier aux récepteurs et provoquer une entrée de Cl-, mais le dépresseur rentre aux mêmes endroits, ouvre les canaux: surstimulation. Effets: somnolence, diminution de l’énergie et des capacités de mémoire et de vigilance, inverse des stimulants. Provoquent une tolérance très élevée: augmentation graduelle de la dose pour avoir le même effet. 18e siècle: laudanum; aujourd’hui (plus puissants): fentanyl, oxycontin, carfentanyl Pour contrer une overdose: naloxone (antagoniste): bloque récepteurs, enlève l’agoniste. Distribution → réduction des méfaits Sevrage: douleur intense aux os, diarrhée (effet inverse de la drogue)
43
Alcool
agît en augmentant le GABA. Vous connaissez les effets comportementaux. La consommation à long terme taxe peu à peu le cerveau. Couplé à une mauvaise alimentation, la consommation excessive d’alcool peut souvent causer des troubles mnésiques, des troubles de l’humeur et provoquer des blessures physiques. Auto-médicamentation.
44
Opiacés
active les récepteurs endorphiniques (récepteurs mu, traitement douleur). Dérivés du pavot. Utilisé pour soulager la douleur. Provoque l’euphorie et un sentiment de bien-être. Les symptômes de sevrage peuvent être difficiles (douleurs, diarrhées, vomissement, crampes musculaires).
45
Barbituriques et benzodiazépines
agît en augmentant (optimisant) le GABA. Drogues utilisées contre l’anxiété (traitement aigu). Provoque la somnolence et un état de relaxation. La consommation à long terme provoque la dépendance. Forte tolérance. Interaction avec les autres dépresseurs. Effet plafond: benzodiazépine: empêche de causer un endormissement sans éveil (qui survenait surtout avec les barbituriques).
46
Perturbateurs
Altération des perceptions Liés à l’état pré-consommation (bad trip) Dépression: psylocibine, kétamine (anesthésiant) et LSD efficaces pour les dépressions existentielles (guéris du cancer) ou réfractaires (rien ne marche pour les soigner, circuits négatifs très renforcés): lien avec la sérotonine (création de nouveaux circuits). Pendant longtemps, drogues classées: impossible à produire scientifiquement → à étudier LSD (Acide lysergique) MDMA (Ecstasy) Marijuana
47
LSD (Acide lysergique)
agît en stimulant les récepteurs 5HT-2A de la sérotonine. Effets: perturbation des perceptions (hypersensibilité) des couleurs, du toucher et des sons, comportement catatonique (impassibilité motrice). Provoque de l’euphorie via le système dopaminergique. Très utilisé dans les années 70. Peut provoquer des « flashbacks » qui impliquent de revivre des périodes hallucinatoires de manière aléatoire. Champignons, yawaska aussi
48
MDMA (Ecstasy)
drogue qui provoque la libération de dopamine, perturbe la libération de sérotonine et du glutamate. Stimulant (dopamine) mélangé avec un hallucinogène. Testé comme sérum de vérité. Elle améliore momentanément l’humeur, augmente l’énergie et diminue les inhibitions. Augmentation des sensations corporelles et de la température corporelle. Les hypothèses de neurotoxicité ont été invalidées pour l’instant.
49
Marijuana (composition, fonctionnement)
activation des récepteurs CB (beaucoup de mécanismes) Cognition, mémoire, attention La marijuana est un produit du cannabis qui pousse à l’état sauvage dans de nombreuses régions du globe. THC (effets négatifs sur la mémoire) CBD: substance anxiolytique présente en quantité différente selon les variétés.
50
Effets marijuana
–La consommation de marijuana compromet la coordination perceptivo-motrice nécessaire à la conduite d’un véhicule. Elle diminue aussi la mémoire à court terme et ralentit l’apprentissage. –Bien qu’elle entraîne des effets positifs sur l’humeur de nombreux consommateurs, elle est associée à de troublants cas d’anxiété, de confusion et, à l’occasion, de réactions psychotiques. Le syndrome amotivationel semble aussi être présent (à long terme), lié à la quantité et la durée de consommation, détachement face à la vie (même après sevrage).
51
Neuropsychologues réticents à la légalisation et la consommation de la marijuana
Si début de consommation tôt: risque élevé de développer une consommation abusive ou à long terme ou la celle d’autres drogues Possibilité d’amplifier des symptômes de schizophrénie ou de déclencher le syndrome psychotique suite à de faibles symptômes Prise de cannabis pour automédicamenter les symptômes de psychose Difficulté de distinguer psychose et schizophrénie (voix intérieure mal identifiée (perçue comme induite par l’extérieur), hallucinations floues, délires et liens entre les trois) Forme de la consommation très nuisible (cigarettes) Les effets de la légalisation du cannabis récréatif peuvent donc être évalués sur la santé publique de cet état, même si c’est relativement récent.
52
Est-ce que les gens vont consommer davantage après la légalisation?
``` Les politiques (études comparaisons des états qui ont et n’ont pas légalisé le cannabis médical) sur les drogues ont, dans l’ensemble, peu d’impacts sur les prévalences d’utilisation, mais on ne connaît pas les effets avec certitude La consommation globale est liée aux mouvements des prix. Plus le cannabis est abordable et facile d’accès, plus les gens auront tendance à en consommer. On croit que plus l’acceptabilité sociale du cannabis est grande, plus grande sera son utilisation: plus les gens perçoivent qu’il y a des risques associés à la consommation, moins la consommation est populaire. Il faut donc bien informer la population des risques liés à la consommation de cannabis pour ne pas que l’opinion publique prennent à la légère ces risques. Selon l'étude pré-légalisation, les gens perçoivent des effets positifs du cannabis sur l’humeur, la créativité, la gêne ou les inhibitions, l’anxiété et le sommeil. Par contre, ils perçoivent globalement des effets négatifs sur la mémoire, la concentration, l’attention et la prise de décisions. Réponse: selon les données actuelles, non, mais il ne faut pas non plus glorifier la drogue (accessibilité sociale) ```
53
Est-ce que la consommation de marijuana aura un effet néfaste sur la santé des citoyens?
légalisation a mené à une augmentation des visites à l’urgence liées à une intoxication au cannabis et des intoxications traitées par le centre antipoison Ces données sont par contre peut être contaminées par les stigmates associées à la consommation du cannabis avant la légalisation. L’utilisation du cannabis est liée au déclenchement de psychoses chez certains individus. Il ne s’agît toutefois pas d’un lien causal. Les chercheurs s’entendent actuellement pour parler d’un facteur de risque supplémentaire dans un modèle biopsychosocial de la psychose. Le risque semble augmenter plus l’âge de la première consommation est jeune et plus la dose prise à chaque consommation est grande. Les études actuelles sont à prendre avec certains bémols car l’unique consommation de cannabis est rare. Le produit consommé est aussi difficile à connaître
54
Recommandations au gouvernement pour la légalisation de cannabis
La distribution et la vente de cannabis doit être régie exclusivement par un monopole d’État Le prix de vente du cannabis doit être concurrentiel (pas trop cher pour éviter le monopole de la rue, mais assez cher pour éviter une trop forte consommation. Taxation dissuasive aux produits à très forte teneur en THC Nombre contrôlé de points de vente de petite superficie, géographiquement dispersés et dont le choix de l’emplacement ne repose pas sur des intérêts commerciaux. âge légal de 18 ou 19 ans. Pas de promotion (points de vente loin des jeunes) et investissement massif (des profits) en recherche et prévention (réduction des méfaits)
55
Conclusion: est-ce possible de comprendre l’ensemble des comportements humains via les neurosciences?
Les neurosciences ont permis une meilleure compréhension des comportements humains en liant ces derniers à l’utilisation de régions cérébrales particulières. L’étude du développement sain du cerveau aide à comprendre les anomalies pouvant affecter les gens ayant certains comportements atypiques ou pathologiques. Il semble que la connectivité entre les régions cérébrales soit souvent ce qui fait défaut et non les régions elles-mêmes. On comprend encore partiellement pourquoi ces anomalies se présentent chez quelqu’un. Il apparaît de plus en plus évident que les neurosciences sont un apport essentiel mais partiel à la compréhension des comportements humains.
56
Personnalité (définition)
Adaptation à la réalité, mode de réaction Traits et caractéristiques qui nous sont propres et qui font de nous ce que nous sommes Manière de percevoir et d’interpréter Aspect interpersonnel: en contact avec les autres
57
Personnalité influencée par
Tempérament Environnement socio-économique important dans son développement Culture et événements non-normatifs Facteurs obstétriques (période suivant et précédant l’accouchement consommation des parents pendant la grossesse) et ordre de naissance dans la fratrie Parents (style parental et attachement) et amitiés
58
Tempérament
matrice biologique (peut même être observée durant la grossesse), portion de la personnalité (base sur laquelle on bâtit notre personnalité grâce à l’expérience) Part de continuité et part de changement dans le tempérament et son influence sur le développement de la personnalité Jusqu’à 18 ans Trois catégories d’enfants Impossible de changer le tempérament d’un enfant, le parent doit s’adapter. Permettent de prédire le comportement adulte des enfants. Enjeux: nourriture, sommeil, qualité du temps d’éveil Différence biologique entre les sexes, renforcée par l’éducation
59
Catégories de tempéraments (3 catégories)
- Faciles: adaptabilité élevée, réactions peu intenses - Difficiles (ou bébés à réactions intenses): adaptabilité faible, réactions élevées, besoin d’une routine - Plus lents à réagir: inhibition sociale, adaptabilité moyenne
60
Catégories de tempéraments (approche par traits)
Le niveau d’activité: bouge souvent ou est passif et immobile Sociabilité: préfère être avec des gens ou faire des choses de son côté Inhibition (timidité): peur devant les objets ou les gens nouveaux Émotionnalité: frustration, colère et agitation Attention et persistance: reste concentré sur une tâche
61
Attachement
``` Clef pour développer des relation intimes saines avec les autres Une empreinte (ou imprégnation) est la mise en place, définitive, d'un lien entre un déclencheur extérieur et un comportement instinctif. Cette mise en place n'étant pas commandée par un déterminisme biologique très spécifique (comme un lien de parenté, une odeur), mais au contraire par des circonstances. ```
62
Précurseurs attachement
Konrad Lorenz Harry Harlow John Bowlby Mary Ainsworth
63
Konrad Lorenz
Il étudie l’attachement en premier chez l’animal (les oies) par Konrad Lorenz Dès la naissance (période critique), un oisillon doit avoir un contact avec un animal, qu’il considérera comme un parent. Chez l’humain, on l’appelle période sensible (1e année)
64
Harry Harlow
Étudie la nature de l’amour entre un parent et un enfant On croyait que le fait de nourrir était la base du lien d’attachement Répondre au besoin physiologique Est-ce qu’un autre besoin pourrait être plus important? Le toucher? La sécurité? Étude singes La mère plus confortable répond au besoin de sécurité (en cas de danger notamment) par le toucher Lien entre la détresse émotionnelle et le besoin d’être réconforté par la mère Besoin d’un modèle pour développer un instinct maternel Importance du toucher
65
John Bowlby
La propension à créer des liens émotionnels étroits avec un individu en particulier est une composante fondamentale de la nature humaine. 3 concepts clés: - Le lien affectif est un lien relativement durable où l’autre a de l’importance. Désir de maintenir ce lien. - L’attachement est un type de lien affectif dans lequel le sentiment de sécurité est lié à la relation avec l’autre. (base de sécurité) - Les comportements d’attachement sont les comportements utilisés pour maintenir le contact avec l’autre ou pour obtenir une réaction de sa part. Ce sont les caractéristiques des comportements d’attachement qui permettent de juger de l’intensité et de la qualité du lien.
66
Phases de l'attachement chez le nourrisson selon Bowlby et Ainsworth
0 à 6 mois: attachement pas encore fixé - 0 à 3 mois: pré-attachement: envoi de signaux vers tout le monde - 3 à 6 mois: signaux plus ciblés 6 mois: naissance de l'attachement - Peur des étrangers (les autres personnes ne peuvent pas prendre soin de l’enfant, seule sa base de sécurité le réconforte) Après 6 mois - Garderie: adaptation graduelle - Référence sociale: baser son comportement sur le parent avec un lien l'attachement lorsque nouvelle personne - Permanence de l’objet
67
Attachement multiple
plusieurs personnes de la communauté créent une base de sécurité Moins de blessures d’attachement si une personne disparaît
68
Mary Ainsworth
étudiante de Bowlby: quantification de l’attachement (situation étrange) On utilise la situation étrange pour mesurer les réactions de l’enfant dans différentes situations. Création d’un niveau de stress chez l’enfant (séparation avec le parent, nouvel environnement)
69
Situation étrange (déroulement)
1. Contact visuel avec la base de sécurité, exploration de l’environnement 2. Contact physique avec la base de sécurité (distance avec l’étranger) 3. L’enfant pleure et veut revoir sa mère 4. Baisse rapide du stress suite au retour de la base de sécurité (si attachement sain)
70
Situation étrange (réactions)
Attachement sécurisant: sentiment de sécurité avec la personne, mais capacité de gérer de petites séparations (projection de l’attachement sur de nouvelles personnes) → sentiment de sécurité partout. Sert de patron cognitif pour de futures relations intimes. Non sécurisant: - Fuyant ou évitant: peu de recherche d’une situation intime, difficulté de se sentir vulnérable, désactivation du schème d’attachement, dû à une coupure franche de l’attachement par l’autre personne (séparation, mort), peu de réaction lors des retrouvailles avec la mère - Ambivalent: relations toxiques, peur de l’abandon, doute de la sincérité de l’autre, recherche d’un sens à la situation et naissance de culpabilité et d’anxiété, suractivation du lien d’attachement (crises quand présence d’indices de la rupture du lien d’attachement), hostilité lors des retrouvailles avec la mère. - Désorganisé: négligence intense de la part des proches
71
Types d'attachement
Sécurisant Ambivalent Évitant/fuyant
72
Attachement sécurisant
Facile de se rapprocher des autres. À l’aise dans l’intimité En sécurité dans les relations. Pas de peur de l’abandon Sont ok avec l’idée d’être dépendants l’un de l’autre Relation amoureuse = bonheur, satisfaction, confiance et appui émotif. Moyenne de relation = 10 ans relations saines, plus durables
73
Attachement ambivalent
Veulent se rapprocher des autres, mais croient que ce n’est pas réciproque. Inquiet d’un éventuel abandon ou d’un faux amour. Fusion avec l’autre partenaire Relation amoureuse = charges émotionnelles fluctuantes, forte attirance sexuelle et jalousie. Moyenne = 5 ans période fusionnelle, puis cycle de séparations/retours
74
Attachement évitant
Très mal à l’aise face à la proximité des autres. Croient que l’amour est transitoire et que leur partenaire partira un jour. Peur de devenir dépendants Veulent moins de rapprochement que leur partenaire. Craignent l’intimité. Moyenne = 6 ans peur de l’engagement
75
Style parental
Le style parental correspond à l’ambiance générale présent dans les rapports parents-enfants et est fortement teinté des pratiques éducatives utilisées par les parents. Impact: de 3 à 18 ans Climat familial, ambiance générale Le style peut changer avec le temps et selon l’enfant. La relation entre les parents a également une influence importante (disponibilité émotionnelle) Possibilité d’avoir des attachements multiples (frères et sœurs) Une personne va avoir tendance à répéter le style parental de ses parents
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Style parental: théorie de Baumrind (1971) et Maccoby (1983)
2 dimensions importantes: - Les demandes (qui correspondent au niveau de contrôle demandé par les parents, au niveau de maturité attendu de l’enfant et à la supervision offerte par les parents) On résume souvent cette dimension à l’encadrement et aux exigences. À quoi est-ce que les parents s’attendent? Demandes claires ou floues. - Les réponses, qui correspondent davantage au niveau d’affection offert et à l’implication des parents dans la vie de l’enfant. On résume souvent cette dimension à la communication et à l’amour montré par les parents. Plusieurs outils psychométriques existent pour mesurer les styles parentaux. Au départ, Baumrind avait développé son modèle à partir de mesures d’observation alors il reste à prouver que les mesures auto rapportés seront aussi efficaces que l’observation.
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Styles parentaux, exemples
Style démocratique Style autoritaire Style désengagé ou négligent Style permissif ou indulgent
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Style démocratique
Réciprocité, exigences et acceptation (affection et communication) élevées, consultation, écoute Bonne estime de soi Altruiste, motivation, succès école Essaient de répondre aux attentes
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Style autoritaire
Pouvoir: exigences élevées et acceptation faible, dictature, rigidité (parfois camouflée) Plus faible estime de soi (pas d’écoute) Réussissent moins bien à l’école (pas de motivation intrinsèque) + difficile à l’adolescence, besoin de réapproprier sa vie, acceptation conditionnelle
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Style désengagé ou négligent
Acceptation et exigences faibles, pas de maturité émotionnelle Attachement de type fuyant Relations sociales problématiques, vulnérabilité Plus impulsifs, antisociaux
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Style permissif
``` Acceptation élevée, exigences faibles, pas de cadre réel Réussite scolaire +/- Manque de maturité (enfant) Recherche d’une amitié Acceptation, mais chaos ```
82
Théorie de Baumrind, limites
Basé sur la culture nord-américaine. Aspect culturel important Enfant immigré: zeitgeist (climat ambiant), clash entre sa culture et celle du nouveau pays Propose qu’il n’y a qu’une seule « bonne façon » d’élever les enfants. Le tempérament de l’enfant peut par exemple nécessiter plus de fermeté de la part d’un parent (s’approcher d’un style plus autoritaire) pour que l’enfant puisse se développer correctement. Discussion sur les attitudes différentes des parents selon leur provenance ethnique. - Les croyances des parents influencent le style parental employé - L’expérience antérieure (avec leurs propres parents) - La santé mentale des parents - Le niveau de disponibilité - La relation de couple
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Événement de vie non-normatif
Un événement de vie non-normatif est un événement autobiographique qu’il est anormal de vivre à une période donnée de son développement. Modification de la personnalité dans une trajectoire développementale Fort aspect émotionnel Chacun de ces évènements peut causer des changements majeurs chez quelqu’un car ils auront la caractéristique commune de créer des souvenirs émotionnels autobiographiques importants (mémoire: en réaction à de fortes émotions) qui peuvent éventuellement devenir souffrants ou difficiles pour la personne. –Ils imposent aussi à la personne qui les subit une adaptation importante pour survivre.
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Événements de vie non normatifs, exemples
Trouble de santé mentale chez un parent –Agression physique ou psychologique subie par un proche –Mort d’un proche dans le noyau familial à un jeune âge Déménagement fréquent –Intimidation –Échec scolaire Perte d’une amitié importante
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Schéma cognitif, définition
règle mentale interne développée en lien avec l’histoire de vie qui se déclenche dans un but de survie (tirer le plus possible de l’environnement dans lequel on est), manières de percevoir l’environnement et les autres qui guident notre rapport à celui-ci, manières de réagir à notre environnement et évidemment des manières de l’interpréter qui nous permettent de tirer notre épingle du jeu, de survivre, de tirer profit (combler nos besoins) des rencontres avec les autres. Ils se créent en réaction à la manière dont nos besoins sont comblés. Ces schémas motivent alors nos comportements dans les nouvelles situations sociales.
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Facteurs qui influencent les schémas
Le tempérament, l’attachement, le style parental, la garderie, l’école et les amitiés sont tous des facteurs qui façonnent notre vision du monde et qui nous permettent de créer des grandes règles qui guideront nos agissements dans les futures situations que nous rencontrerons.
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Schéma mésadapté
développés pour survivre à un certain environnement où nos besoins n’étaient pas comblés, mais ne s’adaptent pas et se déclenchent automatiquement avec tout le monde. Si ces schémas sont mal ou pas comblés, il s’en suivra la création d’un schéma mésadapté. Théorie développée dans les années 80 en thérapie cognitive par Jeffrey Young
88
Besoins
``` Sécurité de base Relations interpersonnelles Autonomie Estime de soi Expression de soi Limites réalistes ```
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Sécurité de base - schémas mésadaptés
Méfiance et abus | Abandon
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Relations interpersonnelles - schémas mésadaptés
Carence affective | Exclusion
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Autonomie - schémas mésadaptés
Dépendance | Vulnérabilité
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Estime de soi - schémas mésadaptés
Imperfection | Échec
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Expression de soi - schémas mésadaptés
Assujettissement | Exigences élevées
94
Limites réalistes - schéma mésadapté
Tout m'est dû
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Méfiance et abus - explication schéma
Incapacité d’avoir confiance en qui que ce soit dans une relation interpersonnelle (les autres veulent m'exploiter, me blesser, il ne faut pas se montrer vulnérable). Secondaire à de réelles agressions ou à des relations toxiques avec des parents abusifs. Attachement fuyant
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Abandon - explication schéma
Crainte d’être abandonné dans une relation intime Je dois te signifier à tout prix que ta présence est cruciale à mon bon fonctionnement, à ma paix intérieure. Attachement ambivalent
97
Carence affective - explication schéma
Incapacité de donner ou recevoir de l’amour dans une relation intime. Les gens se soucient peu de ce que je ressens ou de ce que je désire. Peu importe ce que je fais ou ce que je dis, les gens ne m'aimeront jamais ou ne prendront pas soin de moi. Souvent lié à la négligence et au désintérêt des parents
98
Exclusion - explication schéma
Fort sentiment de détonner par rapport aux autres, d’isolement. Peu importe où je vais, les gens me trouvent peu intéressant. Je suis constamment rejeté parce que je suis différent des autres. Souvent secondaire à des rejets répétés dans l’enfance
99
Dépendance - explication schéma
Incapacité de faire face au quotidien et d’avoir sa propre identité. J’ai besoin qu’on m’aide pour être capable de réaliser les petites et grandes choses que la vie nous impose. Secondaire à des parents surprotecteurs OU étouffants. On a tout fait pour vous parce qu’on vous croyait incapable.
100
Vulnérabilité - explication schéma
Sentiment constant qu’une catastrophe est imminente et qu’on ne pourra faire face. Le monde est profondément instable et dangereux et quelque chose de grave surviendra. Ma seule manière de survivre à cette apocalypse est d’être constamment sur mes gardes et être bien préparé pour y faire face. Souvent secondaire à des parents anxieux et parano (le monde est hostile et dangereux)
101
Imperfection - explication schéma
Sentiment de honte face à mes défauts, il faut les cacher. Si on savait qui je suis au fond de moi, on ne pourrait pas m’aimer, m’accepter ou me considérer. Je suis brisé et personne ne devrait m’aimer parce que je n’ai rien d’aimable en moi. Souvent induit par des parents qui vous disaient que vos lacunes sont autant de raisons pour vous détester ou ne pas vous aimer.
102
Échec - explication schéma
Sentiment d’échec qui émane d’une comparaison constante face aux autres. Peu importe ce que je tente de faire, ce ne sera jamais couronné de succès et je resterai toujours le bon à rien qui échouera à chaque fois. Les autres sont toujours meilleurs que moi et méritent d’être aimés pour ça. Souvent induit par des parents dénigrants qui exagèrent les échecs.
103
Assujettissement - explication schéma
Sentiment qu’on doit plaire aux autres et placer leurs besoins avant les nôtres. Mes besoins sont beaucoup moins importants que ceux de mon entourage et les déranger avec cela ferait en sorte qu’ils arrêteraient sûrement de m’aimer. Je dois cacher, refouler ou taire mes besoins. Les relations interpersonnelles sont toujours de nature à avoir un dominant ou un dominé et je me retrouve souvent à être le dominé. Souvent induit par des parents qui valorisent la soumission ou l’effacement de l’enfant.
104
Exigences élevées - explication schéma
Sentiment que tout doit être parfait. Si je ne suis pas le premier et que je ne me démarque pas avec mes notes, mon emploi ou mon statut social, je ne suis pas digne d’intérêt, d’attention, d’amour ou de bienveillance. C’est la seule manière pour moi de montrer que j’existe et que je suis digne d’intérêt. Souvent auto induit ou induit par des parents qui mettent l’emphase sur l’image, le paraître, la façade.
105
Tout m'est dû - explication schéma
Avoir l’impression que ses besoins sont plus importants que ceux des autres. Mes besoins devraient être écoutés et assouvis aussitôt qu’ils se présentent. Les autres devraient être présent pour moi en tout temps et devraient faire mes 4 volontés parce que je suis quelqu’un de spécial, d’unique de vraiment hors du commun. Souvent associé à des parents qui n’encadrent pas ou peu l’enfant
106
Exigences élevées vs imperfection
Je dois me démarquer vs mes défauts sont gros
107
Troubles de personnalité
distorsions: manières d’aborder le monde particulières, mais pas complètement différentes de la réalité Perception de la réalité Mauvaise gestion émotionnelle Difficulté à garder des relations avec les autres Difficulté à contrôler ou extrême contrôle Certaines personnes organisent leur vie autour de leur trouble et arrivent à fonctionner jusqu’à ce qu’il y ait une cassure. Diagnostic à 18 ans: possibilité de mûrir avant cet âge.
108
Troubles de personnalité - diagnostic (DSM-5)
diagnostiquer un trouble Possible d’avoir un trouble même si on ne rentre pas dans les cases Servent au diagnostic général A: perceptions de la réalité différentes, se manifestent dans au moins deux domaines B: rigidité, envahit des situations sociales C: souffrance (pas tout le temps présent) ou altération du fonctionnement D: stable et prolongé E/F: est-ce que ça pourrait être un autre problème (consommation, trouble?)
109
Troubles de personnalité - diagnostic (DSM-IV-TR)
Parfois plus facile de classer par familles (partage de caractéristiques communes). A B C
110
Famille A, exemples
Personnalité paranoïaque Personnalité schizoïde Personnalité schizotypique
111
Personnalité paranoïaque
méfiance envahissante et soupçonneuse des autres dont les intentions sont interprétées comme malveillantes - Doute sans base suffisante (sur la loyauté ou la fidélité des autres) - Réticent à se confier à autrui - Voit des significations cachées - Rancune - Perçoit des attaques Schémas très sensibles qui ressortent très rapidement, surtout dans les relations interpersonnelles, mais aussi dans la société (théories du complot). Réflexe de suspicion dans des situations anodines Possibilité d’abus dans le passé (schéma mésadaptés) Prophéties auto-réalisatrices: personnes qui font exprès de détruire une relation ou de créer des situations qui vont dans le sens de sa paranoïa. Consultent très peu, n’en voient pas la nécessité (problème est extrinsèque).
112
Personnalité schizoïde
hermite: mode général de détachement par rapport aux relations sociales, un éventail ou une gamme limitée dans l’expression d’émotions dans les relations interpersonnelles - Aucun désir ni plaisir pour les relations intimes ou sexuelles - Activités solitaires - Manque d'amis - Indifférent à l'éloge - Froideur émotionnelle Affect émoussé: peu de réaction émotionnelle Pas peur du jugement (contrairement à l’évitant), conscience de sa différence Ne consultent pas, sauf si interactions forcées qui le brusquent Pourraient vivre en autarcie
113
Famille A
à côté de la plaque au niveau social (notions d’excentricité), se rapproche de la schizophrénie, annonciateur d’une psychose éventuelle (pas forcément), traits de paranoïa et suspicion, personnes qui vivent en marge de la société. Dans le spectre de la schizophrénie: organisation malgré traits psychotiques qui ressortent dans les relations avec les autres.
114
Famille B
dramatique, émotion: comportements extrêmes et dramatiques, souffrance souvent présente (mais pas toujours), contact social important pour eux mais possèdent peu d’habiletés, difficultés au niveau de l’égo (et ses limites). Personnes explosives, voient le monde différemment, problèmes d’égo (incapacité à distinguer la frontière entre son ego et celui des autres)
115
Famille B, exemples
Personnalité antisociale Personnalité limite Personnalité histrionique Personnalité narcissique
116
Personnalité antisociale
mode général de mépris et de violation des droits d’autrui, se manifestant dès l’âge de 15 ans, utilisation des autres et manipulation au détriment du respect des normes sociales et par profit - Incapacité de se conformer aux normes sociales - Tromper par profit - Impulsivité - Imprudence - Irresponsabilité - Absence de remords Se retrouvent beaucoup en prison Voient pas les conséquences de leurs actions, même s’ils transgressent des règles Habiletés de manipulation → PDG d’entreprises
117
Personnalité limite
mode général d’instabilité dans ses relations interpersonnelles, d’estime de soi et des affects avec une impulsivité marquée - Efforts pour éviter les abandons - Intensité dans les relations - Impulsivité (nourriture, dépenses, consommation, etc.) - Comportement suicidaire - Instabilité affective - Sentiment de vide - Colères intenses - Idéation persécutrice Personnes souffrent et ont du mal à l’exprimer correctement, grand besoin d’attention (comme les histrioniques): grande peur de l’abandon Peu d’euphorie, gros moments dépressifs, mauvaise estime de soi, ne peuvent se définir en tant qu’individus (ne pensent pas exister sans le regard des autres) Besoin d’un grand entourage, immaturité du système émotionnel, difficulté à gérer les émotions négatives (explosions), autodestruction très forte mode réactionnel explosif sans penser aux conséquences Acrimonie dans les réactions intimes, incapacités à communiquer ses besoins, impulsivité Sexualité utilisée pour remplir le vide émotionnel et obtenir de l’amour Automutilation et appels à l’aide par le biais de tentatives de suicide fausse hostilité détectée chez l’entourage importance d’un entourage cadré, enseignement de réflexes de remise en question de leurs perceptions Relations moins stables sur le long cours Historique psychiatrique Humeur dépressive Mauvaise mentalisation
118
Personnalité histrionique
mode général de réponses émotionnelles excessives et de quête d’attention. - Séduction sexuelle inappropriée - Expression émotionnelle superficielle et changeante - Apparence physique pour attirer l'attention - Auto-dramatisation - Suggestibilité (influençables) - Considèrent les relations plus intimes qu'elles ne le sont Drama queen, divertissants de loin Extraversion très élevée, intensité importante, séduction sexuelle Besoin d’être au centre de l’attention, du regard des autres au centre de leur personnalité, sinon: coup d’éclat (séduction, utilisation du corps pour séduire), prime sur la peur, donc les pousse à faire des choses dangereuses Utilisation de l’esthétique pour attirer l’attention et créer des liens (façade) Pas de jugement des limites Superficiels, se soumettent aux opinions des autres pour appartenir à un groupe Mutilations et tentatives suicidaires pour attirer l’attention Expression émotionnelle changeante Théâtralité dans ses expressions émotionnelles Troubles somatoformes (psyché crée des symptômes physiques inexplicables). Humeur dépressive
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Personnalité narcissique
mode général d’inflation de l’image de soi, teintée de grandeur (en fantaisie ou en comportement), besoin d’admiration et manque d’empathie. - Sens grandiose de son importance - Besoin d'être admiré - Tout lui est dû - Exploite l'autre - Manque d'empathie - Envieux des autres - Comportements arrogants Ils sont meilleurs que les autres: centre de leur trouble Faire couler les autres pour se surélever, besoin d’être admiré Condescendants, arrogants, prennent soin de leur image Arrivent à faire en sorte que les gens se sentent mal Ne comprennent pas que les autres ne voient pas leur supériorité Projettent une image mégalomane pour cacher un manque d’estime de soi Impossible de l’amener en thérapie sauf si blessure narcissique
120
Personnalité évitante
mode général d’inhibition sociale, de sentiments de ne pas être à la hauteur et d’hypersensibilité au jugement négatif d’autrui - Crainte d'être critiqué, désapprouvé ou rejeté - Réticent à s'impliquer avec autrui - Réticence dans les relations intimes - Inférieur aux autres - Réticent à prendre des risques Schémas: expression de soi et estime de soi (enfant: jamais assez), sentiment de ne pas être à la hauteur en raison d’un amour conditionnel. Situations externes peuvent l’induire. Traits renforcés par la pandémie Se sentent inadéquats dans leurs liens avec les autres isolation pour éviter la douleur (critique)
121
Personnalité dépendante
besoin général et excessif d’être pris en charge qui conduit à un comportement de soumission et à une peur de la séparation - Difficulté à prendre des décisions - D'autres doivent assumer les responsabilités - Difficulté à exprimer son désaccord - Manque de confiance - Se porte volontaire pour faire les choses désagréables - Impuissant quand il est seul - Cherche de manière urgente une autre relation - Crainte d'être laissé à se débrouiller seul Sentiment de ne pas pouvoir faire face sans pilier Schéma: besoin d’expression de soi, autonomie (pas répondu) et abandon Capables de trouver un équilibre dans une relation de couple (jusqu’à séparation) Si le pilier s’effondre, ils s’effondrent Voguent d’un pilier à l’autre par peur d’être confrontés à la solitude Ne comprennent pas qu’ils existent même sans être seuls (que personne ne les aime) Assujettissement (efface ses propres besoins pour être aimé à tout prix), manque d’affirmation. Recherche d’approbation Impression qu’on ne répond jamais à ses besoins: frustration Estime de soi entièrement basée sur la perception des autres
122
Personnalité obsessionnelle-compulsive
mode général de préoccupation pour l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel, aux dépens d’une souplesse, d’une ouverture et de l’efficacité - Préoccupation pour les détails - Perfectionnisme qui entrave l'achèvement de tâches - Dévoué à la tâche et à la productivité - Trop consciencieux - Réticent à déléguer ou jeter des objets - Avare avec l'argent (catastrophe) - Rigidité et entêtement Schéma exigences élevées: quête constante de la « perfection » Investissement important dans le travail, plus que les activités sociales Tendance à avoir un style parental plus autoritaire (peur de la perte de contrôle) Troubles anxieux et troubles alimentaires Constant combat au niveau du contrôle (réflexe quand perte du contrôle: contrôler encore plus) Emplois d’autorité quand bien entourés (équipe capable de s’imposer)
123
TPL vs histrionique
Moins dans l’explosion, la colère, l’hostilité que le TPL
124
TPL vs bipolarité
Bipolarité: émotions liées à l’humeur sont instables TPL: le mode de définition (tout) est instable, épisodes maniaques pas assez longs (2 jours seulement vs plusieurs semaines)
125
Évitant vs anxiété sociale
sentiment invalidant pour l’anxiété sociale (évitement plus large), contacts sociaux génèrent de l’anxiété pour le TP (évitement plus envahissant)
126
TOC vs TPOC
personnalité rigide et perfectionnisme extrême (TPOC), moins de souffrance que le TOC vs obsessions (idées obsessives, pensées intrusives) et compulsions pour répondre à ces compulsions (rituels) (TOC)
127
Modèle de la personnalité: OCEAN
À partir d’une synthèse de plusieurs études préalables 5 grandes influences/aspects de la personnalité Ouverture Caractère consciencieux Extraversion Amabilité Névrosisme
128
Ouverture OCEAN
intérêt pour l’environnement, volonté de s’informer
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Caractère consciencieux OCEAN
volonté d'atteindre ses objectifs
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Extraversion OCEAN
partage de ses émotions avec les autres, ou plus détachement (passer inaperçu)
131
Amabilité OCEAN
confiance, veut faire en sorte que l’autre se sente à l’aise et se sent à l’aise avec lui-même
132
Névrosisme OCEAN
instabilité émotionnelle – gens plus inquiets, plus réactifs | Facteurs de risque pour vivre des troubles de santé mentale/personnalité
133
Défauts OCEAN
N’évalue pas tant la pathologie, la prise de médicaments – les défauts de ce test
134
DSM V (personnalité)
Forme évoluée du Big Five propose en annexe un modèle de la personnalité qui pourrait éventuellement remplacer le système actuel. Ce système propose d’évaluer la personnalité sur la base de cinq grands traits (un peu différent du modèle du big five). Un patient pourrait avoir un domaine exacerbé et être diagnostiqué d’un TP. Le modèle est intéressant mais encore identifié comme manquant d’appui scientifique et étant plutôt lourd à utiliser en contexte clinique. Ce modèle a par contre l’avantage d’allier la recherche sur la personnalité saine et pathologique. Jugement sur un trait teinté par l’aspect social et la culture, l’environnement Test pour évaluer la pathologie
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OCEAN vs DSM V
on a enlevé ouverture (pas utile pour la pathologie), remplacée par psychotisme/lucidité : rapport à la réalité Tendance ou trouble? Le modèle DSM-5 voulait corriger ce problème TP sous-clinique : forts traits mais pas le trouble en tant que tel : pas tous les symptômes : continuum psychologique Assemblage de traits
136
Théorie de Cloninger, 1996
un des modèles les plus intégrateurs du tempérament avec la personnalité Systèmes neurochimiques – qu’on gère pour les troubles de santé mentale Le modèle de Cloninger implique deux parties. Tempérament Caractère
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Tempérament - Clodinger
Plus on est vers le milieu, plus on est une personne moyenne (équilibre) Élaborée initialement et donc mieux étayée sur le plan expérimental. Elle décrit qualitativement les dimensions psychobiologiques de la personnalité; elle inclut les traits suivants: - La recherche de la nouveauté - L’évitement du danger - La dépendance à la récompense - La persistance
138
Caractère - Clodinger
introduit ultérieurement Niveau d'adaptation et de maturité du sujet Nature pathologique de la personnalité Se superpose au tempérament. Reflètent les variations inter-individuelles des attitudes de pensées conscientes, des objectifs de vie et des valeurs personnelles. L'expression comportementale d'un même profil de tempérament pourrait être ainsi sensiblement différente. Il existe 3 traits de caractère (pas bipolaires: meilleur équilibre à l'extrémité positive de l'axe) Elle inclut les traits suivants: - La détermination - La coopération - La transcendance
139
La recherche de la nouveauté - Clodinger
Basée sur les variations individuelles d'un système d'activation comportementale face aux stimuli nouveaux. Tendance générale à répondre par l'excitation ou l'exaltation à des situations nouvelles, à rechercher des émotions fortes et inconnues, et à fuir la monotonie. Confort ou nouveauté? Biologie: sensibilité du circuit dopaminergique de la récompense. Favoriserait la présence de toxicomanie, de la boulimie et la sensibilité aux drogues stimulantes. Pathologie: retrouvé chez les patients atteints des troubles de la personnalité du cluster B. Relié au trait extraversion du modèle du big 5.
140
L’évitement du danger - Clodinger
Système d'inhibition comportementale, s'exprime par la propension à éviter les stimuli aversifs, les frustrations ou l'inconnu. Congruent avec des caractéristiques phobiques, pessimistes, timides et fatigables de la personnalité. Évitement, timidité. Biologie: sensibilité du circuit sérotoninergique vers l’hippocampe et le cortex préfrontal. Favoriserait la difficulté à avoir peur, à être pessimiste et plus réservés. Pathologie: chez les patients atteints des troubles anxieux et dépressifs et aux TP du cluster C. Relié négativement au trait extraversion mais positivement au trait névrosisme du modèle du big 5.
141
La dépendance à la récompense - Clodinger
Décrit principalement la dépendance affective et sociale, maintenir un comportement en l’absence d’un renforcement continu. Biologie: sensibilité du circuit sérotoninergique et ocytocinergique. Favoriserait la difficulté à ressentir des émotions, à créer des contacts émotionnels riches avec les gens et à être froid et détaché. Relié au trait extraversion, altruisme et ouverture du modèle du big 5.
142
La persistance - Clodinger
Reflète l'activité d'un système de maintien comportemental, favorisant la résistance à l'extinction lors de phases de non renforcement immédiat. Tempérament ambitieux, persévérant, volontaire et perfectionniste malgré la frustration et la fatigue, s'opposant à des attitudes irrésolues, hésitantes et instables. Développé précocement dans l'enfance, peut être bénéfique si l'environnement n'offre que des renforcements insuffisants (maintien de capacités de travail importantes malgré des échecs ou l'absence de récompense à court terme par exemple) Plutôt favorable au développement d'une personnalité équilibrée; il peut en revanche s'avérer inadapté en cas de modifications fréquentes des contingences de renforcement nécessitant un ajustement rapide. Cadrer son attention et ses capacités intellectuelles et cognitives. Biologie: dépendant des projections de l’hippocampe vers le noyau accumbens. Au niveau pathologique, en dehors de son implication dans les troubles obsessionnels, élevée en cas d'anorexie mentale. Relié positivement au trait consciencieux du modèle du big 5.
143
La détermination - Clodinger
Plus ce trait est présent, plus la personne a un esprit de responsabilité, d'initiative et d'organisation, l'estime de soi, la capacité à admettre ses fautes et ses limites, la patience et la compréhension du sens de l'existence individuelle. Corrélé négativement avec le trait de tempérament HA (évitement du danger). Corrélation négative avec le trait névrose sur le Big-5. Corrélation positive avec le trait conscience. Faible dans tous les TP. Enfant: scores SD bas traduisent un retard de maturité et sont retrouvés par exemple en cas de TDAH (avec NS élevé et HA bas). Associé aux troubles des conduites et à l'utilisation précoce de substances psychoactives. Pourrait aussi être lié à la psychopathie.
144
La coopération - Clodinger
Degré de prise de conscience sociale de l’individu. Acceptation des contraintes collectives Attitudes tolérantes, généreuses, empathiques et fraternelles. Corrélé positivement aux dimensions RD et SD. Corrélation forte est retrouvée entre le trait coopération et la dimension Altruisme des « big five » évaluée avec le NEO-PI. Trait faible dans les TP A et B.
145
La transcendance - Clodinger
Spécifique au modèle de Cloninger. Tente de rendre compte des comportements de méditation et de prière de certains individus. Dimension ST évaluée à l'aide du TCI n'est pas retrouvée comme un indicateur de trouble de la personnalité. Seule corrélation significative: personnalité schizoïde, marquée par un score bas à la dimension Transcendance. Permet de différencier les personnalités schizoïdes des personnalités schizotypiques, dont le score est plus élevé. Aucune corrélation significative n'est obtenue avec les dimensions des « big five ».
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Personnalité stable?
Étude longitudinale de Dunedin en Nouvelle-Zélande (1972 à 2000) ––Suivre 1037 enfants (52% garçons) –Des évaluations à la naissance et à 3,5,7,9,11, 13, 15, 18 et 21 ans –Interview (psychologique) et examen physique– –Évaluation du tempérament à 3 ans: basée sur l’observation de 22 caractéristiques Well-ajusted type Undercontrolled type Inhibited type
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Well-ajusted type
Ressemble aux enfants faciles, qui s’adapte bien, bonne confiance en eux et capable de se calmer si nécessaire (40%)
148
Undercontrolled type
Ressemble aux enfants difficiles, impulsifs, agité, négatifs, facilement distraits et très labile émotionnellement (10%), tendance à avoir plus de problèmes d’agression et d’hostilité
149
Inhibited type
Ressemble aux enfants lents, réticents socialement, peureux et facilement dérangés par les étrangers (8%), tendance à devenir des adultes plus anxieux
150
Comportement enfance: Undercontrolled type
Se battent plus, intimident, mentent, désobéissent
151
Comportement enfance: Inhibited type
Sont plus facilement perturbables par les autres, anxieux, labile
152
Undercontrolled type -qualité des relations intimes
Moins heureux en couple, partagent moins de choses
153
Undercontrolled type - démêlés avec la justice
Plus de crime et moins peur de se faire prendre
154
Inhibited type - qualité des relations intimes
moins intimes avec leurs partenaires
155
Undercontrolled type - présence de maladies mentales
plus de comportement antisociaux, dépendance, suicide
156
Inhibited type - présence de maladies mentales
plus de dépression et d’anxiété
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Traitements pharmaco TP
Peu de traitements psychiatriques sont offerts aux gens avec un TP. Il est possible de cibler certains symptômes avec par exemple, des antidépresseurs (pour les affects dépressifs), des anxiolytiques (pour le stress) ou des neuroleptiques (pour contrer la paranoïa ou un dérèglement perceptuel). Avec plusieurs TP (surtout cluster B), il faut demeurer prudent avec la médication car il peut y avoir un risque d’abus ou d’utilisation à des fins suicidaires. Traitements pharmaco plus utilisés pour traiter les comorbidités (accompagnent les traitements), troubles peu traités par les psychiatres, mais plus par thérapie psy
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Psychothérapie TP
C’est davantage la psychothérapie qui aidera les patients à évoluer positivement et à changer. Les traits de personnalité nous définissent, difficile de changer totalement Primordial de travailler chez quelqu’un qui est prêt à changer pour lui apprendre à se méfier de lui-même. Mettent le blâme sur les autres pour leurs problèmes, beaucoup de déni: le thérapeute doit démontrer qu’il y a un patron et convaincre la personne. Tant qu’il n’y a pas de souffrance, pas de motivation pour changer Succès: création de thérapies à partir de nombreux éléments qui se concentrent sur un problème Les TPL souffrent, donc ils ont été beaucoup étudiés, ce qui a permis de développer certaines techniques Les membres du cluster B sont les plus nombreux à chercher de l’aide Cluster A: peu cherchent de l’aide (relation thérapeutique les met mals à l’aise) Cluster C: thérapie similaire à celle de l’anxiété
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Exemples - Psychothérapie TP
Thérapie des schémas (tous troubles) Thérapie dialectique-comportementale Thérapie de la mentalisation
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Thérapie des schémas (tous troubles)
Cognitive et psychanalyse Le patient devra d’abord reconnaître la provenance du schéma. Il devra ensuite analyser ses relations intimes passées pour comprendre les patrons de comportements mésadaptés. Il devra ensuite développer des stratégies efficaces pour contrer le schéma qui voudra de nouveau s’exprimer dans les relations intimes futures.
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Thérapie dialectique-comportementale
Cognitive Thérapie très intense (2 à 3 x par semaine) durant laquelle le patient fait de la thérapie de groupe (partage de la souffrance, création d’une communauté), individuelle, du coaching téléphonique et un suivi médical. On vise à permettre une tolérance à la détresse (et à ce qui les irrite) et une meilleure gestion émotive. Support cadré (limites imposées), beaucoup pour les TPL. Utilisation de la pleine conscience. Définir ce qui lui permet de se sentir mieux et développer le réflexe de l’utiliser pour éviter les patterns d’autodestruction. Dialectique (avocat du diable): comprendre que ta réalité n’est qu’une perception, vision nuancée. Modifier l’interprétation du passé.
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Thérapie de la mentalisation
Psychanalyse Mieux comprendre son état mental et émotif ainsi que celui des autres. Comprendre le modèle mental de l’autre personne (interprétation de ses pensées et développement d’un mode de réaction face à ces intentions prêtées)
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Qu'est-ce qui détermine notre personnalité?
La personnalité provient d’abord de notre tempérament (base innée) mais est rapidement façonnée par notre contact avec l’environnement. Les gens les plus importants pour nos premières années de vie sont nos parents et nos proches. Plus on vieillit, plus le cercle d’influence grandit et nous devenons la somme de nos expériences. Primordial d'avoir des parents « ok », puis certaines relations peuvent pallier au manque occasionné par cette relation Les expériences impliquant des relations d’intimité demeurent très importantes. Des évènements de vie marquants laissent aussi des traces importantes sur une personnalité et peuvent être un point de bascule pour l’expression de certains traits. La personnalité demeure quand même malléable, mais pour changer des traits, il faut une très grande motivation.
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DSM 5 - personnalité - traits
``` Consciencieux vs déshinibition Stabilité émotionnelle vs affectivité négative Antagonisme vs agréabilité Détachement vs extraversion Psychotisme vs lucidité ```
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Famille C
Anxiété (personnalité anxieuse plus que trouble anxieux) qui les amène à éviter certaines situations (évitement malsain), s’empêchent de vivre des expériences.
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Personnalité schizotypique
mode général de déficit social et interpersonnel marqué par un inconfort sérieux ou grave qui réduit la capacité pour les relations interpersonnelles par des distorsions cognitives et perceptuelles et des conduites excentriques. - Idées de référence - Langage et apparence bizarres - Méfiance - Manque d'amis