Troubles neuro pédia Flashcards

(46 cards)

1
Q

Handicap intellectuels déf

A

Déficit capacités mentales (raisonnement, résolut° problèmes, jugement, apprentissage…)
Altérat° des fonctions adaptatives (indépendances, responsabilité)
Retard global de dvlpt surtout enfant de moins de 5 ans
N’arrive pas à passer certains tests, certaines étapes du dvlpt , poser diagnostic après 5 ans
1% de la population
Sévérité déoend du déficit adaptatif (pas de QI, on peut avoir un QI élévée avec un trouble de jugement social..)
Début du déficit intellectuel pendant la période de dvlpt

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2
Q

Handicap intellectuel étiologies

A

Prénatales : troubles génétiques, erreurs congénitales du métabolisme, malformations cérébrales, patho maternelles et placentaires, influences environnement (alcool, drogue, substances toxiques..)
Périnatales : accidents du travail, accouchement ou délivrances causant une encéphalopathie néonatale
Postnastales : csq d’une hypoxie ischémique, traumatisme crânien, infections, démyélinisat°, convulsions, privat° sociale sévère et chronique…

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3
Q

Handicap intellectuel : interventions

A

Evaluation 1 à 2 fois par an permettent de voir quel soucis persistent
Les aides peuvent permettre une participation dans les AVJ

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4
Q

Handicap intellectuel : diagnostic différentiel

A

Maladie génétiques
Troubles neurocognitifs légers et majeurs (trisomie, alzheimer)
Troubles de la communicat° et troubles spécifiques des apprentissages
Trouble du spectre de l’autisme
Affections mentales, neurodvlp et physiques

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5
Q

Handicap intellectuel : comorbidité

A

Certaines atteintes provoquent 3-4 fois + de troubles intellectuels (IMC, Trouble mentale, épilepsie)
Influence le pronostic et les affections associées
Déficit attention / hyperactivité
Troubles dépressifs et bipolaires
Troubles anxieux
Troubles du spectre de l’autisme
Mvt stéréotypés

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6
Q

Trouble de la communication

A

Trouble du langage
Trouble de la phonation (parole)
Trouble de la communication sociale (pragmatique)
Trouble de la fluidité verbale (bégaiement, répétitions sons/syllabe…)

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7
Q

Troubles du spectre de l’autisme TSA : def

A

Déficit persistants de la communication et des interactions sociales
Intolérance aux changements
Présence de modes comportementaux ( parfois doudou = spatules cuisines)
Intérêts ou activités restreints
ou répétitifs
Présents dés les 1ères étapes du dvlpt (enfant qui ne suit pas le regard) mais pas de diasgnostic avant 5 ans
Symptômes évolue avec le dvlpt donc peuvent être compensés ou masqués
Ralentissement significatifs cliniquement sur le fonctionnement social actuel (scolaire et professionnel)
Troubles pas mieux expliqués par un handicap intellectuel ou un retard global de dvlpt
Dégré de sévérité, l’âge et le niveau de dvlpt font grandement varier les signes
Signe d’appel : perte de compétences

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8
Q

TSA : diagnostic (4 étapes)

A
  1. Observation du clinicien
  2. Anamnèse avec la famille
  3. Auto-évaluation si possible
  4. Evaluations standardisées
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9
Q

TSA : facteurs de risques

A

Environnement : âge parentale avancé, faible poids de naissance, exposition foetale au valproate (Tt épilepsie)
Génétique / Physiologique : hérédité 37-90%, mutation génétique

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10
Q

TSA : pronostic

A

Association ou non à un déficit intellectuel, altération du langage, problèmes mentaux additionnels, épilepsie…

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11
Q

TSA : diagnostic différentiels

A

Syndrome de Rett (maladie génétique rare, sur le chromosome X, provoquant une regression rapide des aquis après 6-24mois)
Mutisme sélectif
Trouble du langage et de la communication sociale sans modes de comportements ni anomalie de la communication non-verbale
Handicap intellectuel sans TSA
Mvts stéréotypés
Déficit de l’attention / Hyperactivité
Schizophrénie

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12
Q

Déficts de l’attention / hyperactivité

A

Innatention
Hyperactivité et impulsion
présents avant 12 ans
Présents dans au moins 2 contextes différents
Interfèreent ou réduisent la qualité du fonctionnement social, scolaire ou professionnel
Les symptômes ne surviennet pas exclusivement au cours d’une schizophrénie ou d’un autre troubles psychotiques et pas mieux expliqués par un autre troubles mentales
Faible tolérance à la frustation et humeur labile
Posisble retard modéré de langage, motricté ou dvlpt sociale
Performances scolaires altérées
Déficits attentionnelles, mémoire et des fonctions exécutives aux testings

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13
Q

Déficits attention : facteurs de risques

A

Tempérament : réduction de l’inhibition comportementale, énergie accrue pour se contenir, émotivité négative, recherche de nouveauté
Environnement : très faible poids de naissance (moins de 1,5kg), tabac pendant la grossesse, réactions à des facteurs diététiques, carences durant l’enfance, exposition à des substances neurotoxiques, maladies infectieuses, exposition à l’alcool
Génétique / Physiologique : parent au 1er degré, irritabilité significative, troubles visuels, auditifs, maladies métaboliques, troubles du sommeil, déficits nutritionnels, épilepsie

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14
Q

Deficit de l’attention : pronostic

A

modes d’interactions familiales dans la petite enfance péjore ou améliore les symptômes

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15
Q

Déficit de l’attention : diagnostic différentiel

A

Troubles oppositionnel avec provocation
Trouble explosif intermittent
Autres troubles neurodvlpt
Troubles spécifiques des apprentissages
Handicap intellectuel
TSA
Troubles réactionnel de l’attachement
Troubles anxieux
Troubles dépressifs
Troubles bipolaire
Troubles de la personnalité
Médicaments

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16
Q

Trouble spécifique des apprentissages : def

A

Déficits spécifiques dans la capacité à percevoir ou traiter des informations de manière efficace et exacte
Persistants et handicapant l’apprentissage scolaire fondamental (lecture, écriture ou mathématiques)
Se manifeste au départ pendant la scolarité
Pas mieux expliqués par un autre trouble neurodéveloppemental, un trouble non corrigé de l’acuité
visuelle ou auditive, d’autres troubles neurologiques ou mentaux, une adversité psycho-sociale, un
manque de main grise de la langue, un enseignement pédagogique inadéquat
Au moins 1 des symptômes suivants est présent pendant au moins 6 mois malgré interventions adéquates
(=compensations misent en place) :
o Lecture lente, pénible, inexacte
o Difficultés à comprendre le sens de ce qui est lu
o Difficultés à épeler
o Difficultés d’expression écrite et orthographique
o Difficultés à maîtriser le sens des nombres, données chiffrées, calculs
o Difficultés de raisonnement mathématique
Performances scolaires inférieures à la moyenne ou acceptables mais avec des efforts considérables
Confirmé par des tests psychotiques standardisés
Fréquemment associé à un retard des capacités attentionnelles, langagières ou motrices

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17
Q

Troubles spécifiques des apprentissages : facteurs de risques

A

-Environnement : prématurité, très petit poids de naissance, exposition prénatale à la nicotine
-Génétique/physiologie : familial, particulièrement lorsque cela affecte la lecture, les mathématiques et l’orthographe

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18
Q

Troubles spécifiques des apprentissages : pronostic

A

Problèmes marqués d’inattention (lecture et calcul), retard ou troubles de l’élocution ou de langage, traitement
cognitif altéré, TDAH (santé mentale), enseignement individualisé atténue la péjoration évolutive

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19
Q

Troubles spécifiques des apprentissages : diagnostic différentiels

A

Variations normales de réussites scolaire par des facteurs externes
Handicap intellectuel
Troubles neurologiques ou sensoriels
troubles neurocognitifs
Déficit de l’attention / Hyperactivité
troubles psychotiques

20
Q

TDC = troubles dvlpt des coordinations (avant dyspraxie)

A

Déficits d’acquisition et d’exécution de bonnes compétences de coordination motrice (maladresse, lenteur,
imprécision)
Interfère avec les AVJ
Début des symptômes date de la période développementale précoce (rarement diagnostiqué avant 5 ans à
cause des variations d’acquisitions)
Déficiences pas mieux expliquées par un handicap intellectuel ou une déficience visuelle et ne sont pas
imputables à une affection neurologiques motrice (IMC, dystrophie musculaire, maladie dégénérative)

21
Q

TDC : diagnostic

A

Synthèse clinique des antécédents développement aux et familiaux
- Examen clinique
- Observation des rapports scolaires
- Tests standardisés
- Possibilité de retard dans les étapes motrices, exécution lente et maladroite (mais ils vont finit par les acquérir)
- Capacité d’écriture souvent affecté (lente et maladroite)
- Pas de sous-type mais prédominances
- Parfois activité motrice supplémentaire, mouvements cholériformes des membres non en appui, mouvements en
miroir (=immaturité développementale, symptômes neurologiques atténués ou anomalies neurologiques)
- Fréquente coexistence avec troubles du langage et de la phonation, TDAH (50%), trouble spécifique des
apprentissages, TSA, problèmes de comportement perturbateur et émotionnel ou syndrome d’hyperlaxité
ligamentaire

22
Q

TDC : facteurs de risques

A

Environnement : exposition prénatale à l’alcool, prématurité, petit poids de naissance
- Génétique/physiologie : déficits dans les processus neurodéveloppementaux sous-jacents (visuomoteurs,
mentalisation spatiale), dysfonctionnement cérébelleux (trouble équilibre), gènes partagés avec TDAH, TSA et
trouble spécifique des apprentissages

23
Q

TDC : pronostic

A

Association avec un TDAH > encore + de déficits

24
Q

TDC : diagnostic différentiels

A

Déficits moteurs liée à une autre affection médicale
Handicap intellectuel
déficit de l’attention / hyperactivité
TSA
Syndrome hyperlaxité ligamentaire

25
Mvts stéréotypés : def
Comportements menteurs répétitifs, en apparence sans but, que les personnes semblent contraintes d’exécuter (secouer les mains, balancer le corps, se mordre, se frapper, se cogner la tête, …) - Interfère avec les AVJ - On doit spécifier s’il y a des automutilations - Début des symptômes date de la période développementale précoce (3 premières années de vie) - Trouble non imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une affection neurologique, pas mieux expliqué par un autre trouble mental ou développemental
26
Mvt stéréotypés : sévérités
- Légère : facilement supprimés par un stimulus sensoriel ou distraction - Moyenne : nécessitant des mesures protectrices et modifications comportementales - Grave : surveillance continue, mesures protectrices pour éviter les blessures graves
27
Mvt stéréotypés : facteurs de risques
Environnement : isolement social (autostimulations vers automutilations, stress environnemental, la peur peut altérer l’état psychologique) Génétique/physiologie : fonctionnement cognitif faible, handicap intellectuel moyen/grave avec syndrome spécifique ou manque de stimulations, syndromes neurogénétiques
28
Mvt stéréotypés : diagnostic différentiels
Dvlpt normal TSA Tics Toc et apparentés Autres affections neurologiques et médicales
29
Tics : def
Dépendent de la durée, de l’étiologie supposée et du tableau clinique comme (ordre hiérarchique) : - Syndrome de Gilles de la Tourette (tics moteurs et vocaux depuis au moins 1an, croissants ou décroissants) - Tics moteurs ou vocaux persistants, chroniques - Tics provisoires - Tics spécifiés (un certain tic dans un contexte particulier) - Tics non spécifiés (tics très variables et dans différents contexte)
30
Tics diagnostic
- La présence de tics moteurs et/ou vocaux : soudains, rapides, récurrents, non rythmiques - La durée des tics - L’âge d’apparition : généralement entre 4-6ans, avant l’âge de 18 ans dans tous les cas - L’absence de toute autre cause connue telle qu’une affection médicale ou un usage de substances - Une fois que l’on diagnostique à un niveau supérieur on ne peut plus diagnostiquer un niveau inférieur dans la hiérarchie - Symptômes variables dans le temps mais à un moment le répertoire se répète de manière caractéristique - Fréquente présence d’un tic de clignement des yeux ou de raclement de gorge - Peuvent être volontairement supprimés pour des durées variables - Peuvent être simples ou complexes - Pic de sévérité entre 10-12 ans - Sévérité qui décroît généralement ensuite, variant tout au long de la vie - Souvent sensations prémonitoires et sentiment d’apaisement à la fin des tics - Susceptibilité accrue de développer un TDAH, TOC ou anxiété de séparation pour les enfants - Pour les adultes : trouble dépressif, usage de substances ou trouble bipolaire - Transitoire dans la plupart des cas dans l’enfance, 5/1000 des enfants d’âge scolaire pour le syndrome de Gilles de la Tourette - Possibilité de ne pas se rendre compte de ses propres tics ou ne pas en être handicapé - Possible détresse psychologique considérable et blessures physiques
31
Tics : facteurs de risques
Tempérament : anxiété, excitation, épuisement aggravent les tics, périodes de calmes et d’activité concentrées les atténuent Environnement : percevoir un son ou geste chez un autre peut pousser à faire la même chose sans que cela ne soit délibéré Génétique/physiologie : allèles à risque pour le SGT, rares variants génétiques dans des familles avec tics, complications obstétricales, âge paternel avancé, poids de naissance faible, tabagisme maternel actif pendant la grossesse
32
Tics : diagnostic différentiels
- Mouvements anormaux pouvant accompagner d’autres affections médicales et stéréotypies motrices : stéréotypies, chorée, dystonie - Dyskinésies paroxysmiques et induites par des substances : mouvements dystoniques ou choréo-athétosiques précipités par un mouvement volontaire ou effort physique - Myoclonie : mouvement soudain et unidirectionnel, souvent non rythmique, irrépressible, pouvant être aggravé par le mouvement et survenir pendant le sommeil - TOC et apparentés : différenciation difficile, incluent une pulsion cognitive et le besoin de réaliser l’action d’une certaine manière, un certain nombre de fois jusqu’à sentir que cela ait été bien fait
33
Prématurité : def
- Développement significatif de matière grise (giration, cortical) et blanche (taille et orientation des fibres, oligodendrocytes, myélinisation) dans le 3ème trimestre de la grossesse - Terme entre 37-41 semaines gestationnelles - Prématurité moyenne (low birth) :<37 SA (et/ou PN<2,5kg) - Grande prématurité (vey low birth) : < 32 SA (et/ou PN<1,5kg) - Très grande prématurité (extremely low birth) : <28 SA (et/ou PN<1kg) - On parle en âge corrigé pour le développement moteur dès lorsqu’il y a prématurité et ce jusque 2 ans
34
Prématurité : étiologie
- Travail précoce spontané 30-50% - Grossesse multiple 12-28% - Rupture prématurée des membranes causant une chorio-amniotite 6-40% - Problème d’hypertension gravidique 12% - Malformation utérine 8% - Prééclampsie 7% - Retard de croissance intra-utérine 3% - Hémorragie placentaire
35
Prématurité : lésions
Encéphalopathie du prématurée = nécrose de la substances blanches Leucomalacie périventriculaires kystique leucomalacie non kystique Hémorragie de la matrice germinale
36
Prématurité : séquelles
- Sévérité diminue avec l’augmentation de l’âge gestationnel - Motrices (IMC 10%, TDC, développement moteur anormal 50%, …) - Cognitives (handicap intellectuel, langagier, TDAH, neuro visuel, trouble d’apprentissage) : continuum entre AG et QI - Troubles psychiatriques (anxiété, dépression, phobies) - Sensorielles (visuelles : strabisme 15%, myopie, déficit d’acuité, neuro visuelle 55%, auditives 3%, langagières) - Épilepsie - Hydrocéphalie Un prématuré n’a jamais 0 soucis, petits troubles par ci par là, pouvant être +/- gros et handicapant.
37
Prématurité : prise en charge
- Tout patient né avant 31sem a doit à 4 bilans - BUT : définir s’il y a des soucis > besoin de thérapie - Bilan à 3 mois (sortie néonat), 1an, 2 ans et 3 ans - Bilans avec échelle développementale et/ou langagière + IRM - Réévaluations entre 4 ans 1/2 et 5 ans 1/2 afin de déterminer si l’enfant entre bien dans les apprentissages, si besoin logopédique : QI, tests neuropsychologues, bilan logopédique et développemental - Référence ment dans une base de données afin de mieux connaître la prématurité
38
IMC : def
- Atteinte du SNC (excepté la moelle épinière qui provoquer une lésion bilatérale) - Représente un groupe de troubles persistants du mouvement et de la posture, engendrant une limitation de l’activité, attribués à une lésion cérébrale non évolutive qui affecte le cerveau en développement du fœtus ou du jeune enfant (<2ans) - Troubles moteurs souvent accompagnés de troubles de la sensation, de la perception, de la cognition, de la communication, du comportement, de l’épilepsie et de problèmes musculo-squelettique (secondaires aux troubles cérébraux et du mouvement)
39
IMC : classification motrice
Spasticité : intensification du tonus musculaire (rigidité musculaire), exagération des réflexes tendineux Choréo-athétose : mvts reptiformes, incontrôlés, aigus et invalidants Dystonie : co-contractions incontrôlées, désorganisées voire douloureuses Ataxie : lésion du cervelet, trouble de l'équilibre et de la motricté fine Possibilité de mixer les types (prédominace spastique avec composante choréo-athétosique)
40
IMC : étiologie
- Manque d’oxygène avant, pendant ou après la naissance = anoxo-ischémie (fréquente chez les prématurés par imaturité pulmonaire) - Infections : congénitales (toxoplasmose, rubéole), périnatales (chorioamniotite) ou postnatales (méningite bactérienne) - Malformations : lissencéphalie (cerveau lisse), anomalies de la giration, … - Traumatisme physique (syndrome du bébé secoué) - Hypoglycémie à la naissance (mère diabétique) - État de mal épileptique (neurones se connectent tous en même temps, ce qui grille les neurones) >30min - Difficile d’observer la pathologie dans les 1er mois de vie (hypertonie, hyper-réflexie, TCA, …) : syndrome pyramidal qui ne se voit pas d’emblée, peu spécifique - Avant 4 mois : les signes sont absents ou non spécifiques : interaction visuelle peu soutenue, hypotonie axiale, pas de coordination oeil-main - De 4-8 mois (en âge corrigé) : spasticité physiologique du nourrisson ne disparaît pas, persistance des réflexes archaïques - De 8-12 mois : installation de signes spécifiques avec hypertonie spastique des muscles ADD, IJ, mollet et exagération des réflexes myotatiques, station assise non acquise
41
IMC : classification topologique
Hémiplégie : unilatérale Diplégie : bilatérale atteinte des 4 membres avec prédominances usr les MI Triplégie : Atteinte de 3 membres Quadriplégie : atteinte des 4 membres
42
Pathologie neuro-musculaires : def
- Affectent l’unité motrice : neurones moteurs de la moelle épinière, nerf périphérique, jonction neuromusculaire ou muscle - Perturbent le mouvement par une faiblesse musculaire, une atteinte directe des muscles (modification dans la structure, faiblesse, …) - Affectent aussi l’équilibre et la coordination et peuvent créer des rétractions au niveau musculaire et donc une limitation dans le mouvement - Nécessitent de la kiné de renforcement concentrique, d’étirement, de stabilisation en fonction des capacités et de l’âge de l’enfant
43
Pathologie neuro-muscualire : situations cliniques
- Hypotonie sévère congénitale : nourrisson, hypotonie sévère, pouvant être associée à un retard mental sévère, avec un décès précoce fréquent avant 1an, une détresse respiratoire (comme l’amyotrophie spinale) - Maladie de Duchenne (3-6ans) : début de vie normal, début de marche compliqué, difficulté pour courir, monter les marches, vers 4-6 ans, les parents consultent, avec des postures en hyperlordose, une faiblesse proximale, tableau de pathologie des ceintures, décès vers 20-30 ans. - Beaucoup plus tard : faiblesse avec marche généralement préservée, faiblesse proximale des ceintures à l’ado, il faut penser à des problèmes cardiaques aussi
44
Dystrophie muscualire de Duchenne
- Apparition de + en + précoce (3-5ans) - Bilatéral - Génétique - Mères souvent porteuses avec peu ou pas de symptômes - Symptômes visibles tardivement : difficultés à se mettre debout, monter les escaliers, faiblesse des fessiers, lombaires, quadriceps, hypertonie des mollets typique, souvent flexion antérieure des hanches pour compenser ou début de rétraction - La maladie progresse et on perd la marche vers 10-12 ans, décès vers 20-30 ans - Scoliose fréquente (chirurgie) - Insuffisance respiratoire (mauvaise qualité de sommeil) puis cardiopathie
45
Autres dystrophies que Duchenne
- Dystrophie facio-scapulo-humérale : asymétrique (unilat), plutôt chez les jeunes adultes - Maladie de Steinert : plutôt distale (mains, chevilles), ptôsis des paupières, amyotrophie des muscles temporaux donnant un faciès triste - On a aussi des patients ayant un phénotype Duchenne mais ce sont des jeunes adultes, dystrophie des ceintures autosomiques récessive, hyperlordose, atteinte des mollets, c’est une myopathie des ceintures - Myopathies congénitales : dès le départ on a des mutations dans l’appareil contractile, souvent l’actine, ce sont souvent des tableaux de faiblesses très importantes avec des séquelles (maladie de Pompe)
46
Autres troubles neuro
- Présentations cliniques où prédominent des caractéristiques d’un trouble neurodéveloppemental entraînant une altération du fonctionnement dans les domaines social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants, sans remplir de critères des autres troubles - Utiliser des spécifications permet d’enrichir la description clinique du trouble ainsi que l’évolution et la symptomatologie actuelle - Cela sert à décrire le tableau clinique : âge de début ou évaluation de la sévérité - Cela peut être : « associé à une patho médicale ou génétique connue ou à un facteur environnemental », et cela permet de noter des facteurs susceptibles d’avoir joué un rôle dans l’étiologie du trouble tout comme ceux qui peuvent influencer l’évolution clinique : syndrome de l’X fragile, la sclérose tubéreuse, le syndrome de Rett, l’épilepsie, les facteurs environnementaux (exposition prénatale à l’alcool, petit poids de naissance)