Troubles obsessionnels-compulsifs & Troubles anxieux Flashcards

1
Q

Troubles anxieux vs troubles psychotiques

A

Les troubles anxieux peuvent avoir un aussi gros impact sur la qualité de vie et sur le fonctionnement de l’individu que les troubles psychotiques.

La différence majeure consiste au fait que les patients ayant des troubles psychotiques ne savent pas qu’ils ont un problème ; leur psychose représente pour eux une réalité bien réelle. Par contre, les patients avec troubles anxieux ont connaissance de leur trouble et sont généralement enclin à essayer de l’améliorer.

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2
Q

Définir angoisse, peur et anxiété

A

Angoisse :

L’angoisse est reliée à une cause physique oppressante entraînant des malaises physiques.

Ex : L’angoisse de mourir lors d’un étouffement entraîne des palpitations et des sueurs froides.

Peur :

La peur est reliée à un danger externe réel. Ex : La peur de mourir lors d’un accident de voiture imminent.

Anxiété :

L’anxiété est reliée à l’attente, l’appréhension d’un événement ou l’incertitude psychologique. Ex : L’appréhension de la quantité d’alcool à boire pendant un vin et fromage. Il est à noter que les termes « peur » et « anxiété » sont utilisés sans distinction dans le DSM-V.

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3
Q

Définir la phobie

A

Le terme « phobie » fait quant à lui référence à une peur ou une anxiété dirigée de façon bien précise vers un objet ou une situation

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4
Q

Définir l’attaque de panique

A

L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes.

On distingue 2 types d’attaque de panique

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5
Q

Nommer et décrire les 2 types d’attaque de panique

A

L’attaque de panique inattendue ou spontanée :

  • sans déclencheur extérieur ou intérieur identifiable.
  • Peut se déclencher dans n’importe quelle situation, n’importe où et n’importe quand! Possible même durant le sommeil.
  • Elle est caractéristique du trouble de panique.

L’attaque de panique attendue ou situationnelle :

  • se déclenche lorsque le patient est confronté à certaines situations ou lorsqu’il appréhende l’imminence d’une situation.
  • Ce sont des situations que l’on nomme panicogène, anxiogène ou encore phobogène.
  • Il est a noté que l’anxiogène est une situation qui n’est pas supposée entraîner d’attaque de panique, elle n’est donc pas normale.
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6
Q

Expliquer l’origine de l’anxiété

A

D’un point de vue évolutionniste, la peur et l’anxiété feraient partie d’un système d’alarme visant à signaler un danger pour préparer l’animal ou l’humain à y faire face. Un système d’alarme adéquat (donc qui ne s’active pas pour aucune raison ou trop tard) peut constituer un facteur de survie dans l’évolution des espèces. Selon la théorie, il y a une composante génétique et innée de ce « système ». Effectivement, on conçoit que la phobie peut être héritée d’un ancêtre pour lequel celle-ci était préférable à sa survie, selon la théorie de l’évolution.

Supposons qu’un comportement rapide à l’égard du danger introduise un avantage dans la sélection naturelle. Pour que cet avantage soit rapide, il y gagne à ne pas passer par le cortex frontal pour y être analysé, mais plutôt en emprunter le chemin que ferait un réflexe. Chez l’humain, l’automatisme de cette réponse a été prouvé : des stimuli anxiogènes, même non perçus consciemment, peuvent induire une réponse émotive objectivable physiquement. Puisque l’anxiété a donc été un avantage évolutif, on s’explique plus facilement la grande prévalence des troubles anxieux dans la population.

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7
Q

Nommer les 4 caractéristiques de l’anxiété pathologique

A

a) L’intensité et la durée de l’anxiété pathologique sont beaucoup plus importantes qu’attendu compte tenu des circonstances déclenchantes et du contexte familial, social ou culturel.
b) Entraîne une incapacité ou devient invalidante pour le fonctionnement psychosocial ou professionnel.
c) Le fonctionnement est perturbé par l’évitement de certaines situations ou d’objets particuliers dans le but de réduire l’anxiété pathologique.
d) L’anxiété pathologique génère des symptômes physiques significatifs sur le plan clinique, bien que des symptômes physiques inexpliqués puissent aussi être courants parmi des personnes non atteintes de troubles anxieux.

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8
Q

Trouble anxieux vs anxiété normale

A

Trouble anxieux: une maladie qui survient sans lien réaliste avec les circonstances extérieures à un stresseur, et qui génère une détresse subjective persistante.

Anxiété normale : réaction directe mais temporaire, proportionnée et appropriée aux changements ou aux dangers de l’environnement, qui vise à assurer la survie et l’adaptation de l’individu

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9
Q

Physiopatho: Les troubles anxieux ont-ils une base génétique? Expliquez.

A

Plusieurs gènes de vulnérabilité touchant plusieurs systèmes neurobiologiques (sérotoninergiques, noradrénergiques, dopaminergiques, GABAergiques par exemple) seraient en jeu.

De manière générale, le risque est 3 X plus élevé de développer un trouble anxieux chez les personnes dont un parent du 1er degré est atteint d’un trouble de panique, d’anxiété généralisée, de phobie spécifique ou de stress post-traumatique.

La corrélation est encore plus forte si le trouble apparaît plus jeune (ex : trouble panique avant 20 ans → 17 X le risque).

Des études faites sur les jumeaux attribuent ce risque :

  • 30 % → anxiété généralisée, phobie spécifique, stress post-traumatique
  • 50 % → trouble panique et anxiété sociale
  • 60 % → phobie du sang – injections – accident
  • 67 % → agoraphobie

La contribution environnementale reliée à la génétique (épigénétique) serait de l’ordre de 30 – 70 % et serait reliée à des facteurs biologiques ou psychologiques (ex : trauma périnatal ou abus sexuel).

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10
Q

Physiopatho: Est-ce qu’il y a des facteurs génétiques dans la réponse aux Tx en anxiété?

A

Oui

. Les mêmes membres d’une famille atteints du même trouble anxieux ou mental ont tendance à répondre aux mêmes médicaments.

Ceci a aussi été montré face à la réponse à la thérapie cognitivo-comportementale.

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11
Q

Physiopatho: Décrire la physiopatho de l’anxiété

A
  • Une certaine partie du système limbique est en sous-cortical.
  • L’anxiété pathologique est associée à des perturbations du circuit neuronal cortico-sous-cortical aussi appelé « circuit de la peur et de l’anxiété ».
  • Celui-ci comprend le cortex préfrontal ventromédian relié au cortex cingulaire, mais aussi les structures sous-corticales, dont principalement l’hippocampe, l’amygdale, l’hypothalamus et la partie antérieure du thalamus.
  • D’ailleurs, au cours des dernières années, nous avons précisé le rôle majeur de l’amygdale dans le traitement des informations concernant la survie de l’individu, dont la peur.
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12
Q

Physiopatho: Comment les mécanismes de certains médicaments nous permettent de mieux comprendre les différents troubles?

A
  • Anxiété sociale → ↑ amygdale et insula
  • Phobie → ↑ amygdale
  • Panique → ↑ amygdale
  • Stress post-traum → ↑ amygdale, insula, cortex préfrontal médiant droit et cortex singulaire antérieur droit, mais diminution du cortex cingulaire antérieur ventral et du cortex préfrontal ventromédian
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13
Q

Physiopatho: Quel est le type de trouble anxieux dont la base génétique semble la plus forte?

A

Agoraphobie

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14
Q

Physiopatho: Nommer 3 substances qui peuvent provoquer des sx anxieux et les sx associés

A
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15
Q

Physiopatho: Vrai ou faux? L’espresso italien vénitien de belle qualité est moins anxiogénique que le Red Bull et autres boissons de ce type.

A

Vrai… La modulation de l’effet anxieux est uniquement basée sur la concentration de caféine. Puisqu’un expresso contient moins de caféine qu’un Red Bull, il est moins à risque de causer des symptômes anxieux importants

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16
Q

Physiopatho: Nommez les trois neurotransmetteurs les plus souvent évoqués en anxiété

A
  • Sérotonine
  • Noradrénaline
  • Dopamine

Ces neurotransmetteurs sont souvent associés à de multiples neuropeptides susceptibles de jouer un rôle modulateur notamment dans le système limbique.

D’autres neurotransmetteurs semblent avoir un rôle dans pathogenèse des troubles anxieux, notamment un affaiblissement du système GABA qui hyperactiverait le système limbique, ainsi qu’une augmentation du système glutamatergique qui excite le cerveau dans sa globalité

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17
Q

Physiopatho: Nommer 3 approches pouvant expliquer l’étiologie de l’anxiété

A
  • Approche psychodynamique
  • Approche comportementale
  • Approche existentielle
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18
Q

Physiopatho: Décrire l’étiologie de l’anxiété selon l’approche psychodynamique

A

Approche liée à la théorie de Freud** :

on postule qu’une pulsion réprimée à cause de son caractère socialement inacceptable et souvent inadmissible pour le patient lui-même est déplacée ⇒ création d’un conflit envers un objet moins menaçant et plus acceptable.

Pour appuyer ces théories, certains évoquent la difficulté de ce groupe de patients à nommer et identifier leurs émotions.

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19
Q

Physiopatho: Décrire l’étiologie de l’anxiété selon l’approche comportementale

A

**Approche qui s’appuie sur les principes du conditionnement classique** :

  • un stimulus inconditionnel est associé à un stimulus neutre, qui devient alors conditionné, c’est-à-dire capable de déclencher à lui seul la même réaction anxieuse.
  • L’évitement et la fuite, engendré afin de diminuer rapidement l’anxiété, sont maintenus puisqu’ils permettent parfois de prévenir une attaque de panique (processus ciblé lors de la thérapie).
  • Présence de processus cognitifs sous-jacents basés sur des mécanismes cognitifs d’anticipation afin d’expliquer des phobies de choses dont les patients n’ont jamais été en contact (ex : phobie de prendre l’avion sans l’avoir pris dans sa vie).
  • Présence d’une distorsion cognitives liée au traitement de l’information (ex : on porte plus attention aux stimuli anxiogènes dans l’environnement) ainsi qu’une interprétation catastrophique des sensation physiques reliées au stress, ce qui amène à les anticiper davantage.
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20
Q

Physiopatho: Décrire l’étiologie de l’anxiété selon l’approche existentielle

A

Vise à aborder l’aspect existentiel de l’anxiété humaine. Cet aspect renvoi au caractère angoissant de la vie humaine, dans laquelle la mort est inévitable. Un auteur (Pascal) avait même comparé l’existence humaine à une chaîne de montage à laquelle se termine la mort.

Kierkegaard poussera la réflexion plus loin, en affirmant que l’angoisse et l’anxiété sont inhérentes à la liberté de faire un choix entre plusieurs possibilités, dans lesquelles est inclus le péché ; l’humain éprouvant à la fois de l’attraction et de la répulsion pour ce dernier. L’angoisse est donc différente de la peur provoquée par un danger, dans la mesure où elle est « consubstantielle de l’existence humaine ».

Toutefois, comme cette angoisse est inhérente à la nature humaine, elle doit être qualifiée de normale et distincte de l’angoisse pathologique. L’angoisse n’est pas une maladie, et la névrose de l’angoisse n’est pas une philosophie.

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21
Q

Physiopatho: Nommez cinq structures cérébrales qui constitueraient le substrat de la plupart des troubles anxieux

A

Structures reliées au système limbique: hippocampe, amygdale, hypothalamus, gyrus cingulaire, fornix

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22
Q

Expliquer comment le style parental peut être un facteur de vulnérabilité pour développer un trouble anxieux

A

On suppose que le développement d’un trouble anxieux peut aussi survenir par un conditionnement vicariant (apprentissage par observation), dans lequel un individu apprend à avoir peur par l’observation d’une personne manifestant une réaction de peur face à un stimulus.

Les styles parentaux peuvent être des facteurs de vulnérabilité au développement d’un trouble anxieux.

Il est à noter que le style parental semble expliquer 20-30% de la variance d’anxiété.

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23
Q

Nommer des exemples de styles parentaux pouvant contribuer au développement de l’anxiété

A
  • Un style surprotecteur et contrôlant :
  • Dans la relation mère-enfant, le lien est bidirectionnel : plus la mère est surprotectrice, plus l’enfant devient anxieux, et dans le sens inverse, plus l’enfant est anxieux, plus la mère est protectrice.
  • Avec le père, les données orientent plutôt vers un lien unidirectionnel. La froideur du père jouerait quant à elle un rôle légèrement plus marquant que la surprotection.
  • Un style parental rejetant et moins chaleureux basé sur la critique et le négativisme : entraîne une baisse de l’estime de soi chez l’enfant ce qui amène anxiété et troubles dépressifs.
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24
Q

Nommer les différents troubles à l’étude

A
  • Le trouble panique (page 422)
  • L’agoraphobie (pages 422, 424)
  • La phobie spécifique (pages 420-421 et 427-429)
  • Le trouble d’anxiété social (phobie sociale) (pages 425-427)
  • Le trouble anxieux généralisé (pages 429-430)
  • Le trouble anxieux lié à une condition médicale générale (pages 432-433)
  • Le trouble anxieux induit par l’usage d’une substance (page 433)
  • Le trouble obsessionnel-compulsif (pages 447 à 463)
  • Obsession d’une dysmorphie corporelle (pages 463 à 465)
  • Le trouble de stress post-traumatique (pages 490 à 508)
  • Le trouble de stress aigu (page 504)
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25
Q

Trouble de panique:

Épidémio, Étiologie, DDX, pronostic et Tx

A

Épidémio

  • Prévalence (2 – 3 %)
  • H : F → 1 : 2

Étiologie

  • Risque X 3 chez parent 1er degré et X 17 si apparition avant 20 ans
  • Héritabilité génétique : 50 %
  • Conditionnement classique
  • Pulsion réprimée

DDX ⇒ Base du Ddx = Caractère spontané et récurrent

  • TAG
  • Agoraphobie
  • Panique « dépressive »

Pronostic

  • Évolution fluctuante
  • 80% asymptomatique après un suivi thérapeutique de 5-10 ans.

Tx

  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : antidépres-seurs tricycliques, mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • TCC en combiné
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26
Q

Trouble de panique: Présentation clinique

A
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27
Q

Trouble de panique: Lors de l’évaluation clinique d’un trouble de panique, que faut-il éviter en s’adressant au patient?

A

Il est important de ne pas banaliser les symptômes de panique. La psychoéducation sur leur origine (anxieuse et non physique) et sur les traitements disponibles est de rigueur.

Au niveau clinique :

  • Le critère distinctif et spécifique de ce trouble est la présence d’attaque de panique spontanées et récurrente, ce qui occasionne des préoccupations persistantes.
  • Les patients peuvent craindre de s’évanouir, mais ne s’évanouiront jamais.
  • La fréquence des attaques est variable, allant d’hebdomadaire, mensuelle et parfois quotidienne.
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28
Q

Trouble de panique: Que veut dire exactement « récurrente » en évoquant une attaque de panique?

A

Le terme récurrence signifie tout simplement qu’il y a eu plus d’une attaque de panique

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29
Q

Trouble de panique:

Vrai ou faux? La présence d’attaques de panique peut occasionner des préoccupations chez le patient ou la patiente concernant sa santé physique.

A

Vrai.

L’émergence et la persistance des attaques de panique occasionnent chez les patients des préoccupations et des inquiétudes quant à leur santé physique (ai-je un infarctus?) ou mentale (suis-je fou?), ainsi que des soucis quant à l’image qu’ils peuvent donner lors de leurs crises ou de leurs activités hebdomadaires

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30
Q

Trouble de panique:

Nommer au moins trois exemples ou diagnostics dans lesquels on pourrait retrouver une attaque de panique sans Trouble panique

A
  1. Troubles anxieux → agoraphobie, phobie sociale, TSPT, …
  2. Troubles psychiatriques autres → dépression majeure, schizophrénie
  3. Abus de substances
  4. Maladies organiques → cardiaques, respiratoires, vestibulaires, gastro-intestinales
  5. Parfois chez les gens sains
    * **Attaque de panique n’est pas un trouble en soi*
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31
Q

Trouble de panique: Nommer des facteurs de mauvais pronostic

A
  • Attaque de panique sévère, longue durée de maladie, faible réponse au traitement initial
  • Présence d’une comorbidité ou trait : agoraphobie, personnalité anxieuse, hypersensibilité inter-personnelle, dépression majeure
  • Divorce des parents ou décès durant l’enfance, statut célibataire, classe sociale défavorisée
32
Q

Agoraphobie:

Épidémio, étiologie, DDX, pronostic, Tx

A

Épidémio

  • Prévalence (1.7 %)
  • H : F → 1 : 2
  • 2 pics d’incidence

Étiologie

  • Héritabilité génétique : 67 %
  • Conditionnement classique

DDX

  • Anxiété sociale
  • Phobie spécifique : diff→ + qu’un type de situation
  • TSPT
  • TOC
  • Dépression

Pronostic

  • Évolution persistante et chronique
  • Peu de chance de rémission spontanée

Tx

  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : antidépres-seurs tricycliques, mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • TCC en combiné
33
Q

Agoraphobie: Présentation clinique

A
34
Q

Phobie spécifique: Épidémio, Étiologie, DDX, pronostic & Tx

A

Épidémio

  • Prévalence (7 – 9 %)
  • H : F → 1 : 2
  • Âge d’apparition très précoce (moyenne : 7 ans)

Étiologie

  • Risque X 3 chez parent 1er degré
  • Héritabilité génétique : 30 %, 60% pr certaines
  • Conditionnement vicariant
  • Conditionnement classique

DDX

  • Agoraphobie
  • Anxiété sociale
  • TSPT
  • TOC
  • Dépression

Pronostic

  • Tôt dans l’enfance : évolution bénigne
  • Persistance à l’âge adulte : persistant et réfractaire au tx

Tx

  • TCC (exposition un vivo au stresseur)
  • Les médicaments ne sont pratiquement jamais prescrits
35
Q

Phobie spécifique: Présentation clinique

A
36
Q

Phobie spécifique: Décrire l’explication comportementale du développement d’une phobie

A

La base de la théorie comportementale s’explique par un conditionnement dit classique, soit l’association entre un stimulus inconditionnel et un stimulus neutre, qui devient alors conditionné.

Par exemple, un patient peut faire une crise de panique (stimulus inconditionnel) à l’ épicerie (stimulus neutre), et associer sa crise   l’épicerie, qui maintenant provoquera une forte réaction (devenu stimulus conditionné).

*Ce modèle comportemental de la phobie peut souvent s’appliquer aux autres troubles anxieux

37
Q

Phobie spécifique: Expliquer pourquoi, selon Freud, le petit Hans avait une phobie des chevaux

A

Il postule qu’une pulsion réprimée à cause de son caractère socialement inacceptable et souvent inadmissible pour le patient lui-même est déplacée ; création d’un conflit envers un objet moins menaçant et plus acceptable. Pour appuyer ces théories, certains évoquent la difficulté de ce groupe de patients à nommer et identifier leurs émotions.

Donc, Hans a peur des chevaux ici puisqu’il avait peur de son père (complexe Œdipien), mais qu’il était inadéquat d’éprouver cette crainte, il l’a donc déplacé vers un objet plus adéquat, ici le cheval.

38
Q

Phobie spécifique: Nommer les 5 types

A
39
Q

Phobie spécifique: Quel type est particulièrement héritable génétiquement?

A

Celui concernant le sang – injection – accident.

C’est d’ailleurs le seul qui est présent dans une proportion H : F de 1 : 1 et qui peut amener des symptômes vasovagaux.

40
Q

Phobie sociale: Épidémio, Étiologie, DDX, pronostic, Tx

A

Épidémio

  • Prévalence (7 %)
  • H : F → 1 : 2

-Âge d’apparition (moyenne 13 ans)

Étiologie

  • Héritabilité génétique : 50 %
  • Inhibition comportementale chez l’enfant
  • Conditionnement vicariant
  • Pulsion réprimée

DDX

  • Trouble panique
  • Agoraphobie
  • Phobie spécifique
  • TAG
  • Dysmorphie corporelle
  • TP évitante

Pronostic

  • Évolution chronique
  • 50% ont une rémission satisfaisant avec le traitement

Tx

  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques

Si très réfractaire : Phénelzine

-TCC en combiné de groupe / seul

41
Q

Phobie sociale: Présentation clinique

A

-Le patient craint d’être embarrassé, humilié, mal jugé, ridiculisé ou rejeté en raison de sa performance ou de sa gêne face aux autres ou encore des symptômes qu’il présente.

-Ce sont donc des réactions anxieuses, ou attaques de
paniques, qui sont uniquement situationnelles (ou favorisée par des connotations ou anticipations sociales)

42
Q

Phobie sociale: Nommer les 3 situations sociales pouvant entrainer des sx

A

A. Interactions sociales (parler avec quelqu’un ou éviter un regard),

B. Être observé (faire quelque chose en public)

C. Performance devant autrui (parler en public ou avec quelqu’un d’autorité)

43
Q

Phobie sociale: Comment distinguer le troubel d’anxiété social de la personnalité évitante

A

Bien que ces deux pathologies soient très semblables, certaines distinctions existent, notamment au niveau des critères.

De plus, le TP évitant réfère davantage à un mode d’inhibition social relié au fait de ne pas penser être à la hauteur et de la crainte du jugement négatif d’autrui. L’anxiété sociale, tant qu’à elle, réfère davantage à une anxiété qui relève d’être exposé à une observation attentive d’autrui.

44
Q

TAG: Épidémio, Étiologie, DDX, pronostic, Tx

A

Épidémio

  • Prévalence (6 %)
  • H : F → 1 : 2

Étiologie

  • Risque X 3 chez parent 1er degré
  • Héritabilité génétique : 30 %

DDX ⇒ Base du Ddx : Présence constante d’anxiété

  • Dépression
  • TOC
  • Trouble panique
  • Phobie sociale

Pronostic

  • Évolution persistante avec fluctuations
  • Rémission complète rare

Tx

  • 1er : ISRS et INSR
  • 1 ou 2 : prégabaline
  • 2e : mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
  • TCC, mais moins bon que rx
45
Q

TAG: Présentation clinique

A
46
Q

Trouble anxieux lié à une condition médicale générale: Présentation clinique

A
  1. Les attaques de panique ou l’anxiété sont au premier plan du tableau clinique
  2. Mise en évidence que la perturbation est la conséquence physiologique directe d’une autre affection médicale
  3. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental
  4. La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un état confusionnel
  5. La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
    * Spécificateur : nom de la pathologie responsable du trouble anxieux*
47
Q

Trouble anxieux lié à une condition médicale générale: Nommer quelques maladies pouvant etre responsable

A

HTA, IDM, IC, trouble du rythme, hypoglycémie, troubles de la thyroïde, syndrome prémenstruel et ménopause, phéochromocytome, délirium, démence, dysfonction vestibulaire, épilepsie, infections du SNC, migraine, SEP, tumeurs, asthme, embolie pulmonaire, hyperventilation, infections, anaphylaxie, anémie / carence en B12, lupus érythémateux, troubles des électrolytes, urémie

48
Q

Trouble anxieux induit par l’usage d’une substance: Présentation clinique

A
  1. Les attaques de panique ou l’anxiété sont au premier plan du tableau clinique
  2. Mise en évidence des deux éléments suivants :

a) Le début des symptômes doit arriver pendant une intoxication aigüe, durant le mois suivant l’intoxication ou le sevrage de la substance
b) La substance est capable de produire les effets décrits en a
3. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble anxieux non-relié aux substances (début avant abus de substance, durant + d’un mois après l’intoxication / sevrage ou arguments en faveur d’un autre trouble)

  1. La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un état confusionnel
  2. La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

Spécificateur : nom de la substance responsable du trouble anxieux

49
Q

Trouble anxieux induit par l’usage d’une substance: Nommer quelques substances pouvant être responsable

A

Intoxication :
Drogues (amphétamine, cocaïne, hallucinogènes, marijuana, stéroïdes), anticholinergiques, aspirine, caféine, nicotine, sympathomimétiques, métaux lourds

Sevrage :
Alcool, antihypertenseurs, opioïdes, sédatifs

50
Q

TOC: Épidémio, Étiologies, DDX, pronostic, Tx

A

Épidémio

  • Prévalence (2 – 3 %)
  • H : F → 1 : 1
  • Règle générale : 2 pics d’incidence :
  • Hommes vers 10 ans
  • Femmes vers 20 ans

Étiologie

  • 5 – 10 X plus élevé si famille touchée
  • Anomalie du circuit cortico-striato-pallido- thalamo-cortical
  • Environnement familial

DDX

  • TP obsessive- compulsive
  • Troubles anxieux
  • Tic et troubles des impulsions
  • Dépression majeure et bipolarité
  • Schizophrénie

Pronostic

  • Évolution chronique persistante généralement
  • 20% rémission spontanée sans tx

Tx

  • Antidépresseurs sérotoninergiques
  • Thérapie cognitivo- comportementale
  • Neurochirurgie
51
Q

TOC: Présentation clinique

A
52
Q

TOC: Différencier TOC de personnalité obsessionnel-compulsive

A

- Trouble obsessionnel compulsif : Patient dont la présence d’obsessions (pensées, pulsions ou images récurrentes, persistantes, intrusives et inopportunes) et de compulsions (comportements répétitifs ou actes mentaux accomplis lors de la présence d’obsessions) sont à l’origine d’une perte de temps considérable et / ou d’une détresse psychologique.

- Personnalité obsessionnelle-compulsive : mode général de préoccupation par l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel (manque de souplesse, d’ouverture et d’efficacité) qui entrave le bon fonctionnement de l’individu.

53
Q

TOC: Distinguer obsession de compulsion

A

Obsession :

Pensée, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des sujets. Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions.

Compulsion :

Comportements répétitifs ou actes mentaux que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible. Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutée ; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs.

54
Q

TOC: Nommer les 4 thèmes d’obsession les + svt rencontrés

A
  • Contamination (saleté / microbes / excréments / polluants
  • Obsession du doute (est-ce que j’ai bien barré la porte?)
  • Obsession de l’ordre et du rangement ou de symétrie (marcher le même nombre de pas sur les lignes du trottoir)
  • Obsessions répréhensibles à caractère sexuel / agressif / blasphématoire (crier durant une messe « Jésus est un bâtard »)
55
Q

TOC: Quelles sont les compulsions les plus fréquentes?

A
  • Compulsion de vérification (mettre sa main, son pied, sa joue, son front sur le rond de poêle pour être certain qu’il est bien fermé)
  • Compulsion de lavage et nettoyage (se laver 1h de temps les mains après la salle de bain)
  • Compulsion de rangement (aligner ses 12 crayons exactement parallèles entre eux et à 1.3 cm du bord du bureau)
  • Compulsion de répétition (faire 17 coups de brosse à dent sur chaque dent)
  • Compulsion mentale aussi appelée « rituel mental » (toujours calculer les chiffres impairs à gauche du champ de conscience et les chiffres pairs à droite)
56
Q

TOC: Comment le différencier du syndrome Gilles de la Tourette

A
  • Trouble le plus souvent comorbide avec les TOC.
  • Du point de vue génétique, on considère même que ce sont des phénotypes cliniques alternatifs d’un génotype commun.
  • La différence qu’il existe entre les deux est la nécessité de réaliser l’acte.

⇒ Dans les obsessions-compulsions, la perte de contrôle est vécue comme une « contrainte subjective », une obligation, tandis que pour les tics et impulsions, on éprouve un besoin d’accomplir le mouvement (tic) ou d’atteindre le soulagement /plaisir d’une impulsion.

57
Q

TOC: Quand référer au neurochirurgien? Quel est l’intervention réalisée?

A

Lorsque le traitement pharmacologique et psychologique ne fonctionne pas

On peut réaliser une tractotomie sous-caudée, cingulotomie, leucotomie limbique ou capsulotomie antérieure:

  • Les procédures visent à interrompre les vois efférentes entre les noyaux gris centraux et le cortex frontal en diminuant de cette manière l’hyperactivité de ce dernier.
  • Ces chirurgies ont une efficacité de 30-60%, ce qui est impressionnant puisqu’elles sont réalisées sur des patients déjà très réfractaires au traitement.
58
Q

TOC: Nommer les 3 groupes de transmission génétique

A

Le TOC est une maladie hétérogène quant à sa génétique, et 3 groupes de transmission sont retrouvés :

  • Le TOC manifestement familial
  • Le TOC lié au syndrome de Gilles de la Tourette et aux tics : l’hypothèse étant que le génotype de ces deux maladies seraient possiblement identiques, mais puisse donner deux phénotypes, soit l’évolution en TOC ou le syndrome de Gilles de la Tourette. Une combinaison des deux est possible.
  • Le TOC non familiale : il serait dans ce cas sporadique ou secondaire à d’autres affections (par exemple un trauma).
59
Q

TOC: Décrire les anomalies cérébrales associées

A

Les données montrent que deux des cinq ou sept boucles cortico-strato-pallido-thalamo-corticales seraient impliqués dans la pathogénèse du TOC. Comme abordé en neurologie, il existe 2 types de boucles, soit la boucle excitatrice et la boucle inhibitrice. Un débalancement en faveur de la boucle excitatrice serait probable.

  • Une hyperactivité est notée au niveau du cortex orbitofrontal, le cortex cingulaire antérieur et la tête du noyau caudé.
  • L’hyperactivité se normaliserait chez les patients après un traitement.
  • Des anomalies volumétriques sont également notées : diminution du cortex orbitofrontal et du cortex cingulaire antérieur, avec augmentation du volume du thalamus.
  • D’autres causes de TOC correspondent à des anomalies spécifiques : trauma cérébral et l’infection au streptocoque β-hémolytique du groupe A. avec les lésions au niveau des noyaux gris centraux.
60
Q

TOC: Nommer et décrire les 3 sous-formes cliniques

A

Avec prédominance des obsessions :

le plus souvent, ce sont des phobies (donc des peurs) des impulsions à caractère agressif, sexuel ou blasphématoire ou de rumination obsessionnelle sur des thèmes abstraits, hypothétique ou simplement impossible à répondre (par exemple : peut-on prouver la vie après la mort a priori ou a posteriori?)

Avec prédominance des compulsions :

minorité de patient présentent des compulsions « pures » (sans obsession identifiable). Dans ce cas, les gestes compulsifs sont posés selon des règles idiosyncrasiques

Forme mixte :

représente 80% des patients atteints de TOC.

Notons que les symptômes de comptage, de rangement et de d’accumulation sont dans cette catégorie, car il est impossible de dire s’il s’agit uniquement d’une compulsion ou d’une obsession.

61
Q

Dysmorphie corporelle: Épidémio, Étiologie, DDX, pronostic et Tx

A

Épidémio

  • Prévalence (2 %)
  • H : F → 1 : 1

Étiologie

  • Multifactorielle (comme les autres troubles)
  • Composantes génétiques, neurobio, socioculturelles et intrapsychiques

DDX

  • TOC
  • Troubles alimentaires
  • Anxiété sociale
  • Dépression majeure
  • Troubles délirants

Pronostic

  • Chronique et persistant
  • Sans rémission

Tx

  • Antidépresseurs sérotoninergiques + antipsychotiques 2e génération parfois
  • Thérapie cognitivo- comportementale
62
Q

Dysmorphie corporelle: Présentation clinique

A
63
Q

Dysmorphie corporelle: Si vous ne vous dirigez pas en psychiatrie, quelles sont les trois spécialités que vous pourriez choisir afin d’avoir plus de chance qu’un psychiatre d’évaluer un patient souffrant de ce trouble?

A
  • Dermatologie
  • Chirurgie esthétique
  • Médecine dentaire
64
Q

Dysmorphie corporelle: Quelles sont les trois endroits du corps les plus souvent touchés par ce trouble?

A
  • Tête / visage / nez / cheveux
  • Peau
  • Organes sexuels (seins pour les femmes et pénis pour les hommes)
65
Q

Dysmorphie corporelle: Un traitement par chx est-il efficace?

A

Les interventions chirurgicales souvent réclamées par les patients s’avèrent inefficaces puisqu’elles ne corrigent pas les perceptions erronées inhérentes et persistantes d’un défaut physique.

Puisque le patient a souvent une mauvaise auto-critique, la chirurgie ne corrige pas réellement son erreur.

66
Q

TSPT: Épidémio, Étiologie, DDX, pronostic & Tx

A

Épidémio

  • Prévalence (6.8 %)
  • H : F → 1 : 2
  • Prévalence plus élevée chez les enfants qui ont vécu des traumatismes

Étiologie

  • Événement défini - Risque X 3 chez parent 1er degré
  • Héritabilité génétique : 30 %
  • Conditionnement classique
  • Sexe féminin

DDX

  • Trouble stress aigu
  • Trouble d’adaptation
  • Dépression majeure
  • Trouble psychotique
  • TOC
  • Trouble panique
  • Trouble factice
  • TP
  • TCC

Pronostic

  • Chronique, mais diminue rapidement pendant la première année puis pendant 5 ans
  • 1/3 reste avec symptômes
  • Comorbidités +++

Tx

  • Pharmacothérapie (antidépresseurs) + psychoéducation + psychothérapie
67
Q

TPST: Présentation clinique

A

A) Exposition à la mort effective, menace de mort, blessure grave ou violence sexuelle

  • Directement
  • Témoin
  • Personne proche
  • Expositions repétées (médias/télé/etc ne comptent pas)

B) Symptômes envahissants: Souvenirs répétitifs, rêves répétitifs, Flashbacks

C) Évitement persistant des stimulis associés au trauma: éviter pensées/souvenirs/sentiments et/ou personnes/activités/objets/situations

D) Altérations négatives des cognitions et de l’humeur associées

  • Oubli d’un aspect important
  • Croyances/attentes négatives persistantes et exagérées
  • Distorsions cognitives persistantes sur la cause ou conséquence qui le pousse à se blâmer ou blâmer autrui
  • État émotionnel négatif persistant
  • Perte intérêt envers activités
  • Sentiment de détachement d’autrui
  • Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives

E) Altérations marquées de l’éveil et de la réactivité

  • Irritable / accès de colère
  • Comportement irréfléchi ou autodestructeur
  • Hypervigilance
  • Réaction de sursaut exagéré
  • Pb de concentration
  • Perturbation sommeil

F) Plus d’un mois

68
Q

Stress aigu: Épidémio, Étiologie, DDX, pronostic & Tx

A

Épidémio

  • Prévalence ?
  • H : F → 1 : 2

Étiologie

  • Événement défini
  • Sexe féminin

DDX

  • Trouble mental dû à une pathologie ou une substance
  • Trouble psychotique bref
  • Trauma / TSPT
  • Trouble panique
  • Trouble d’adaptation / deuil

Pronostic

  • Aigu
  • Si persiste plus d’un mois, devient un TSPT

Tx

  • Pharmacothérapie (antidépresseurs) + psychoéducation + psychothérapie
69
Q

Stress aigu: Présentation clinique

A
70
Q

TPST & Stress aigu: Qu’est-ce que le CINE?

A

C – Contrôle : manque de Contrôle sur le stresseur et la situation

I – Imprévisibilité : quelque chose de totalement inattendu se produit ou alors on ne peut savoir à l’avance ce qui va se produire

N – Nouveauté : quelque chose de jamais expérimenté survient

E – Égo : le stress amène une menace à l’Égo. Les compétences et le Moi sont mis à l’épreuve, l’individu doute de ses capacités.

71
Q

TPST & Stress aigu: Nommer un facteur de protection

A
  • Le réseau et le support social pourrait être un facteur de protection
  • Un manque de soutien de la part d’un réseau affectif et social est déterminant dans le développement d’un TSPT grave et chronique.
  • La qualité du soutien social peut avoir un impact positif ou négatif sur le traitement.
72
Q

TPST & Stress aigu: Le debriefing est-il efficace pour prévenir le TPST?

A

Les périodes de « debriefing » n’ont pas été démontrées efficaces pour prévenir le TSPT. Il sert surtout à créer un soutien psychologique dans les jours qui suivent l’événement.

Au cours de ces rencontres, on devrait :

a. Éviter la terminologie psychiatrique
b. Donner de l’information sur les réactions possibles et sur la façon de les surmonter
c. Accentuer la régularisation en faisant valoir la normalité des réactions vis-à-vis d’un événement anormal
d. Offrir un soutien empathique sur des aspects pratiques
e. Adapter l’intervention au contexte culturel des personnes et à leur niveau développemental f. Présenter la liste des ressources d’aide qui continueront d’être disponibles

On devrait de plus encadrer ces interventions pour que la verbalisation des émotions de devienne pas délétère

73
Q

TPST & Stress aigu: Quel sx prédit le mieux la survenue d’un TPST?

A

la dissociation est le symptôme qui prédit le mieux la survenue d’un TSPT.

74
Q

TPST & Stress aigu: Avoir eu des traumatismes dans l’enfance endurci les gens et diminue leur chance de développer un TSPT dans la vie adulte. V/F

A

Faux

75
Q

TPST & Stress aigu: Nommer des facteurs de risque pré, péri et post traumatiques

A
76
Q

Nommer le nom générique et commercial utilisé au Canada ainsi que les doses usuelles pour trois d’entre elles (soit le lorazepam, le clonazepam et l’oxazepam)

A