TUMEFACTION PELVIENNE Flashcards
(45 cards)
Une tuméfaction pelvienne est toujours d’origine gynécologique.
❌ Faux
✅ Explication : Une tuméfaction pelvienne peut être d’origine gynécologique (fibrome, kyste ovarien, endométriose), mais aussi digestive (cancer du côlon, hernie inguinale), urinaire (globe vésical, tumeur vésicale) ou vasculaire (anévrisme de l’artère iliaque).
L’interrogatoire est une étape clé dans le diagnostic d’une tuméfaction pelvienne.
✅ Vrai
✅ Explication : L’interrogatoire permet de recueillir des informations essentielles telles que l’âge, les antécédents médicaux et chirurgicaux, les caractéristiques du cycle menstruel, les symptômes associés et la présence de facteurs de risque (cancer, infections, grossesse)
L’examen au spéculum permet d’évaluer la taille et la consistance d’un fibrome utérin.
❌ Faux
✅ Explication : L’examen au spéculum permet d’observer le col de l’utérus et d’éventuelles anomalies (saignements, lésions, écoulements anormaux), mais l’évaluation d’un fibrome utérin se fait par palpation abdominale, toucher vaginal et examens d’imagerie comme l’échographie ou l’IRM.
Le toucher rectal est inutile dans l’examen clinique d’une tuméfaction pelvienne.
❌ Faux
✅ Explication : Le toucher rectal (TR) est un examen essentiel pour évaluer la mobilité utérine, rechercher une induration du cul-de-sac de Douglas (signe d’endométriose ou de cancer), et détecter une éventuelle masse rectale ou pelvienne profonde.
L’échographie pelvienne est l’examen clé pour caractériser une masse pelvienne.
✅ Vrai
✅ Explication : L’échographie (abdominale et endovaginale) est l’examen de première intention pour identifier la nature de la masse (solide, kystique, mixte), sa taille, sa localisation et son éventuelle vascularisation.
Une tumeur ovarienne bénigne ne nécessite jamais de surveillance.
❌ Faux
✅ Explication : Certaines tumeurs ovariennes bénignes, comme les kystes fonctionnels, disparaissent spontanément. D’autres, comme les cystadénomes ou les tératomes, peuvent nécessiter une surveillance ou une exérèse si elles sont volumineuses, symptomatiques ou suspectes d’évolution maligne.
Un dosage des bêta-HCG est indispensable devant une tuméfaction pelvienne
✅ Vrai
✅ Explication : Le dosage des bêta-HCG est essentiel pour exclure une grossesse évolutive ou extra-utérine, qui peut être une cause de tuméfaction pelvienne et représenter une urgence médicale.
Un fibrome utérin est toujours symptomatique.
❌ Faux
✅ Explication : Les fibromes utérins sont souvent asymptomatiques, mais peuvent provoquer des saignements anormaux, des douleurs pelviennes, une compression vésicale ou digestive, voire des troubles de la fertilité.
Un cancer de l’ovaire est souvent détecté à un stade précoce.
❌ Faux
✅ Explication : Le cancer de l’ovaire est souvent asymptomatique à un stade précoce, ce qui explique qu’il est fréquemment diagnostiqué tardivement, à un stade avancé, avec des symptômes non spécifiques comme des ballonnements, une sensation de lourdeur abdominale et des troubles digestifs.
Un kyste ovarien chez une femme ménopausée est toujours bénin.
❌ Faux
✅ Explication : Chez la femme ménopausée, la présence d’un kyste ovarien nécessite une évaluation rigoureuse, car il peut être bénin, mais aussi malin. Un dosage du CA-125 et une imagerie approfondie (IRM, scanner) sont souvent nécessaires pour évaluer le risque de cancer.
L’IRM pelvienne est systématiquement réalisée pour toute tuméfaction pelvienne
❌ Faux
✅ Explication : L’IRM pelvienne est indiquée en cas de doute diagnostique après l’échographie ou pour caractériser certaines lésions complexes (endométriome, tumeurs ovariennes suspectes). Elle n’est pas systématique.
Un cancer du côlon peut se manifester par une tuméfaction pelvienne.
✅ Vrai
✅ Explication : Une masse pelvienne peut être d’origine digestive, notamment en cas de cancer du côlon, qui peut entraîner une masse palpable, des troubles du transit, une anémie, des rectorragies ou une altération de l’état général.
La palpation des aires ganglionnaires est inutile dans l’évaluation d’une tuméfaction pelvienne.
❌ Faux
✅ Explication : La palpation des ganglions (inguinaux, sus-claviculaires) est importante pour rechercher une extension tumorale en cas de pathologie maligne (cancer de l’ovaire, de l’utérus, du côlon).
Une endométriose peut être responsable d’une masse pelvienne.
✅ Vrai
✅ Explication : L’endométriose peut entraîner la formation d’endométriomes (kystes ovariens remplis de sang) et provoquer une masse pelvienne douloureuse associée à des règles douloureuses et des troubles de la fertilité.
Une tuméfaction pelvienne d’origine infectieuse est toujours une urgence chirurgicale.
❌ Faux
✅ Explication : Certaines tuméfactions pelviennes d’origine infectieuse, comme un abcès tubo-ovarien, peuvent être traitées médicalement avec des antibiotiques. Cependant, en cas d’échec du traitement médical ou de complications (rupture, péritonite), une prise en charge chirurgicale peut être nécessaire.
Les marqueurs tumoraux sont suffisants pour poser un diagnostic de cancer de l’ovaire.
❌ Faux
✅ Explication : Les marqueurs tumoraux (CA-125, CA 19-9, ACE, AFP, β-HCG, LDH) sont des outils d’orientation diagnostique, mais ne permettent pas à eux seuls de poser un diagnostic de cancer. L’imagerie (échographie, IRM, scanner) et parfois une biopsie sont nécessaires pour confirmer la nature maligne d’une masse pelvienne.
Une carcinomatose péritonéale peut être responsable d’une ascite associée à une masse pelvienne.
✅ Vrai
✅ Explication : La carcinomatose péritonéale est une dissémination tumorale sur le péritoine, souvent secondaire à un cancer ovarien ou digestif. Elle peut provoquer une ascite (épanchement liquidien abdominal), une distension abdominale et une altération de l’état général.
Un hydrosalpinx est une infection de la trompe de Fallope.
❌ Faux
✅ Explication : Un hydrosalpinx correspond à une accumulation de liquide dans une trompe de Fallope secondaire à une obstruction tubaire, souvent liée à une infection ancienne. Ce n’est pas une infection active, mais cela peut entraîner des douleurs pelviennes chroniques et une infertilité.
Un fibrome sous-séreux peut entraîner des troubles urinaires par compression vésicale.
✅ Vrai
✅ Explication : Un fibrome utérin sous-séreux (situé à l’extérieur de l’utérus) peut exercer une compression sur la vessie et entraîner des symptômes urinaires comme des envies fréquentes d’uriner ou des difficultés de vidange vésicale.
Un fibrome utérin peut se nécroser et provoquer une douleur aiguë.
✅ Vrai
✅ Explication : Un fibrome peut subir une torsion ou une dégénérescence (notamment en cas de grossesse ou de ménopause), entraînant une nécrose aseptique avec des douleurs aiguës, parfois associées à de la fièvre et des signes inflammatoires.
Le cancer de l’utérus est souvent découvert à un stade précoce.
✅ Vrai
✅ Explication : Contrairement au cancer de l’ovaire, le cancer de l’endomètre (utérus) est souvent diagnostiqué précocement car il entraîne des métrorragies (saignements post-ménopausiques), un symptôme d’alerte conduisant rapidement à une consultation médicale.
Un scanner abdomino-pelvien est systématiquement indiqué devant une masse pelvienne.
❌ Faux
✅ Explication : Le scanner n’est pas systématique, il est indiqué en cas de suspicion de cancer ou pour évaluer une extension tumorale. L’échographie est généralement l’examen de première intention.
L’IRM est particulièrement utile pour caractériser un endométriome.
✅ Vrai
✅ Explication : La grossesse extra-utérine est une urgence médicale. Chez une femme en âge de procréer, présentant des douleurs pelviennes avec un retard de règles, un dosage des bêta-HCG et une échographie pelvienne doivent être réalisés en priorité.
Un anévrisme de l’artère iliaque peut se manifester par une masse pelvienne pulsatile.
✅ Vrai
✅ Explication : Une tuméfaction pelvienne d’origine vasculaire, comme un anévrisme de l’artère iliaque, peut être détectée à la palpation sous forme d’une masse battante, nécessitant un examen Doppler ou un scanner pour confirmation