Tuto 5 - Prévention de chutes Flashcards

(81 cards)

1
Q

Définis la perte d’autonomie

A

rupture d’équilibre entre l’incapacité fonctionnelle et les ressources matérielles et sociétales palliant à cette incapacité. Nous savons par ailleurs que la perte d’autonomie recouvre une foule de diagnostics et est souvent réversible une fois la cause identifiée.

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2
Q

Nommes des sphères que la PA touche et des exemples de conséquences

A

 Physique (fatigue, asthénie (état de fatigue et d’épuisement), faiblesse, anorexie, adipsie (perte de la soif), perte de poids, chutes, incontinence)
 Psychique (diminution de l’initiative, de l’attention et de l’énergie vitale, perte d’intérêt et de motivation, problèmes cognitifs de type lentement progressif ou confusionnel aigu (délirium), trouble de comportement)
 Sociale (isolement progressif, retrait des activités sociales habituelles, négligence progressive, épuisement des proches, crises familiales, sévices corporels/mentaux, demande d’hébergement institutionnel avec recours aux services d’urgence hospitalière à cette fin)

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3
Q

Quelles sont les 2 formes de PA

A

aigue et subaigue

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4
Q

Définis la PA aigue

A

s’installe en quelques jours. Résulte habituellement d’une maladie intercurrente (affection qui survient pendant la durée d’une autre) ou de la décompensation subite d’une condition chronique. Peut s’accompagner d’une crise psychologique ou sociale importante. S’accompagne souvent de délirium. La « chute signal », à savoir une altération des mécanismes neurologiques de coordination, est fréquente dans ce contexte. Hospitalisation souvent nécessaire pour identifier la cause, la corriger et amorcer une thérapie de réactivation. Le pronostic est favorable si l’intervention est précoce et énergique.

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5
Q

Définis la PA subaigue

A

forme plus insidieuse. Elle évolue sur une période de quelques semaines, voire quelques mois. Peut être l’aggravation progressive d’une maladie chronique ou être la manisfestation d’une maladie non décelée. La présence d’une démence sous-jacente est très fréquente. L’usage d’alcool est souvent un facteur contributif sous-estimé. Réactions psychologiques importantes. Cette forme de PA passe parfois inaperçue. L’évaluation exhaustive est nécessaire pour déterminer la cause de la déterioration. L’essai de la réadaptation est nécessaire afin de bloquer la déterioration et récupérer l’autonomie perdue, que la cause soit réversible ou non. Le pronostic est cependant difficile à établir.

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6
Q

Différencie dépistage et repérage

A

Dépistage :
 Identification des individus qui seront affectés dans le futur par une pathologie ou un état de dépendance (“screening”, prédiction des cas incidents)
 Lorsque l’on tente d’identifier les individus qui seront dans le futur en perte d’autonomie

Repérage :
 Identification des individus qui sont déjà affectés par une pathologie ou un état de dépendance (“case-finding”, cas prévalents)
 Lorsqu’on identifie les individus en perte d’autonomie, par exemple, à l’aide de prisma-7

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7
Q

LE repérage et le dépistage sont quel type de prévention

A

secondaire

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8
Q

Nommes certains enjeux du repérage

A

 Durée du test de repérage doit être court (pour éviter que les professionnels ne fassent pas le test car il est trop long)
 Sensibilité et spécificité doivent être optimale
 Valeur prédictive doit être bonne pour permettre de bien identifier les cas malades et les cas sains
 Leadership des directions des soins est essentiel pour l’implantation auprès des intervenants
 Crainte de l’ajout d’outils/formulaires: l’outil doit donc s’avérer pertinent
 Implantation graduelle en fonction de la formation des intervenants et des contextes des différentes unités
 Certaines situations difficiles (certaines situations ne s’y prêtent pas) ex. admission pour AVC

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9
Q

Nommes des avantages du repérage

A

 Arrêt de la progression de la perte d’autonomie par l’intervention précoce
 Prévient surutilisation des services de santé conséquente à la perte d’autonomie ex. Urgence, hospitalisations
 Prévient l’épuisement des proches aidants
 Aide à mettre en place des services de soutien à domicile
 Mode proactif
 Valider à partir de multiples indicateurs: garder que les plus prédicteurs

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10
Q

Explique comment une intervention comme la popotte roulante augmente le empowerment

A

Mettre les personnes âgées sur la popotte roulante, car ils sont capable d’appeler, choisir leur repas, avoir un contact avec des personnes, etc. Au lieu que les membres de la famille fassent des repas car c’est une solution temporaire.

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11
Q

Quels sont les deux biais à considérer pour déterminer l’Effet de l’intervention précoce en intervention secondaire

A

Biais du temps de latence
Biais de durée

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12
Q

Explique le biais du temps de latence

A

intervalle de temps entre le moment où, à la suite du dépistage, la maladie est diagnostiquée et celui où elle devient symptomatique.
Ex : cas de cancer dépisté très tôt alors qu’ils ne sont pas symptomatiques ce qui donne l’impression que l’individu est en santé plus longtemps; on sait que la personne a la maladie, mais est asymptomatique, ce qui peut faire en sorte qu’on croit qu’un traitement retarde l’apparition des symptômes, alors que c’est seulement parce qu’on a découvert la maladie plus tôt

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13
Q

Explique le biais de durée

A

surreprésentation, chez les cas dépistés, de sujets dont le stade préclinique de la maladie est long (ex. : cancer de la prostate), d’où un pronostic plus favorable.
Ex : dépistage de cas de cancer peu fulgurant ou même qui ne développe pas la maladie sont présents ce qui crée une surreprésentation car on a une augmentation du # de personnes pour qui la maladie évolue peu rapidement et les autres cas décède rapidement.

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14
Q

Quelles sont les conséquences du biais de durée

A

Pour mieux comprendre, prenons l’exemple du dépistage du cancer. Les tumeurs qui sont découvertes par un dépistage régulier sont souvent celles qui évoluent lentement et qui restent asymptomatiques plus longtemps. En revanche, les tumeurs qui progressent rapidement et deviennent symptomatiques entre les dépistages peuvent ne pas être détectées par le programme de dépistage. En conséquence, les tumeurs détectées par le dépistage tendent à avoir un meilleur pronostic simplement parce qu’elles sont biologiquement moins agressives, et non parce que le dépistage améliore réellement les résultats.

Ce biais peut donner l’impression que le dépistage prolonge la survie alors qu’en réalité, il détecte simplement des maladies qui auraient de toute façon eu une meilleure issue. Cela peut mener à une surestimation de l’efficacité du dépistage et, par conséquent, à des conclusions erronées concernant les bénéfices du dépistage.

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15
Q

Quels sont les critères pour appliquer un programme de dépistage à une population - a/n maladie

A

 Cause significative de mortalité et de morbidité avec phase asymptomatique qui peut être dépistée (ex. : maladie cardiovasculaire chez les hommes > 40 ans et femmes > 50 ans);
 Évolution naturelle de la maladie est connue. Dépistage et intervention précoce ont un impact positif;
 Un traitement précoce est efficace et acceptable;
 Maladie n’est ni trop commune, ni trop rare (ex. : diabète qui est une maladie commune : donc on va diagnostiquer tout de suite plutôt que de dépister).

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16
Q

Quels sont les critères pour appliquer un programme de dépistage à une population - a/n test

A

 Forte sensibilité et une forte spécificité.
 Sécuritaire, rapide et facilement applicable, peu coûteux et acceptable pour les professionnels de la santé et la population ciblée;
 Idéalement, il y a une preuve de l’efficience démontrée par un essai clinique randomisé

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17
Q

Quels sont les critères pour appliquer un programme de dépistage à une population - a/n système de la santé

A

 Capacité adéquate à procéder aux tests diagnostic;
 Démontrés efficients en termes de bénéfices vs coûts;
 Perdurer dans le temps et rejoindre ceux qui peuvent en bénéficier;
 Politique claire en termes de population-cible, une identification du responsable du dépistage, une définition de ce qui constitue un test positif et la procédure pour insérer les données dans le dossier.

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18
Q

Discute de l’épidémiologue des chutes au Qc et Canada

A

Épidémiologie :
 Plus du 1/3 des aînés vivant à domicile font au moins 1 chute chaque année dans les pays industrialisés
 Au Québec :
- Près de 20% avec au moins 1 chute à domicile ayant causé une limitation de leurs activités habituelles
- De 2011-2016, 19 000 hospitalisations par année dues aux chutes
- De 2008-2012, 900 décès par année dus aux chutes
 Au Canada :
- Chute = 1ère cause de blessure chez aînés & 85% des hospitalisations liées à une blessure
- 3,5 milliards de dollars comme coûts directs liés aux chutes

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19
Q

Nommes des conséquences des chutes

A

Conséquences :
 Responsable de 95% de toutes les fractures de la hanche dont 20 % décèdent l’année suivante
 Plus du 1/3 des hospitalisations dues aux chutes entrainent la prise en charge par les soins de longue durée
 Effets négatifs sur la santé mentale :
- La peur de tomber
- La perte d’autonomie et un isolement accru
- La confusion
- immobilisation
- Dépression

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20
Q

Différencie le risque de chute et le risque de blessure

A

 Différence entre le risque de chute et le risque de blessure :
- Ce ne sont pas toutes les chutes qui vont résulter en une blessure (ex. : patineur qui apprend nouveau saut tombe souvent, mais ne se blesse pas)
- Fracture/blessure dépend :
o Caractéristiques de la chute (hauteur, position, dureté de surface d’impact)
o Vulnérabilité de l’individu (ex. ostéoporose) ex. : personnes âgés VS jeunes
o Risques blessures associés aux facteurs de risque présents pendant et après la chute alors que le risque de chutes est associé aux facteurs de risques présents avant la chute.

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21
Q

Nommes des FdR de chute (intrinsèque, comportementaux, environnementaux

A
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22
Q

Nommes des FdR de blessures (individuels et environnementaux)

A
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23
Q

Quelles sont les 3 composantes du continuum des services en prévention de chutes et définis-les

A

 Promotion : vise à influencer la population ainée sans distinction (mise sur les facteurs de protection sur les déterminants de la santé).
 Prévention : cible les individus parmi les ainés avec des facteurs de risque ou à haut risque avec historique de chute.
 Soins de réadaptation : soins pour les personnes ainées qui ont subi des blessures ou qui ont des incapacités consécutives aux chutes.

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24
Q

Quels sont 2 éléments clés dans le continuum de prévention des chutes

A

Dans le continuum de prévention des chutes : un rôle important se situe a/n du dépistage sélectif et de l’évaluation des facteurs de risque de chute.

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25
Situer le rôle de la réadapt dans le dépistage et éval des fdr de chutes.
Situer le rôle de la réadaptation dans le dépistage et l’évaluation des facteurs de risque ciblés (intervention personnalisée) : Par exemple, il est possible d’évaluer la marche et l’équilibre directement à l’aide de l’outil Time Up and Go (TUG) ou d’évaluer l’environnement via la grille IREDA.  Facteurs de risque pouvant être relevés lors de l’évaluation du patient : - Alimentation, médication et autres  Le dépistage des facteurs de risque est essentiel puisqu’il permettra d’orienter nos interventions en conséquence.
26
Donnes des exemples concrets de sensibilisation du milieu à la prévention des chutes (prof en réadapt)
 L’intervenant de la réadaptation peut : - Fournir de la documentation sur la prévention des chutes au centre communautaire, aux résidences et autres endroits que fréquentent les aînés. - Préparer un étalage attrayant de cette documentation et demander à la municipalité, biblio locale ou centre commercial de le mettre en évidence. - Solliciter la participation d’organisations qui s’intéressent à la prévention des chutes (comités bénévoles, administrations municipales, CLSC, centre des loisirs) - Recommander à la municipalité qu’elle élimine les dangers potentiels et qu’elle se préoccupe de la sécurité des aînés dans le design des endroits publics. - Inviter des présentateurs (infirmière de santé publique, urbaniste / ingénieur municipal) à venir discuter de leurs rôles face à la réduction des risques de chutes.
27
V ou F : la peur de chuter n'est pas un FDR de chute et slm un conséquence
Faux
28
Définis la peur de chuter
Inquiétude importante qui freine l’individu dans ses activités alors qu’il est physiquement capable de les faire. - À ces débuts, la peur de chuter est une réaction normale face au danger : l’ainé devient alerte face à ses capacités et limitations ainsi qu’aux facteurs potentiels de danger de l’environnement. Donc, la peur est justifiée et protectrice de situation qui pourrait être potentiellement dangereuse.
29
Nommes la présentation clinique de la peur de chuter au début (+++)
Débute souvent par présence d’un sentiment déplaisant après une chute/histoire de chute racontée par autre aîné. - La prochaine chute pourrait entrainer une blessure - État d’alerte aux risques potentiels dans l’environnement - Réalisation AVQ avec précautions - Permet aux personnes âgées de reconnaître ses limites physiques et de s’ajuster en conséquence lors des déplacements. **À ce stade : peur permet développement de mécanismes pour réduire risque de chute et équivaut à des réactions normales aux dangers**
30
Explique à quoi ressemble la peur de chuter lorsqu'elle ne protège plus
: ↓ des activités qui sont responsables du sentiment néfaste Préoccupé, anxieux voire effrayé à l’idée de se déplacer Peur situationnelle, pouvant rapidement devenir non situationnelle, diffuser la peur à TOUTES ses activités Pour diminuer anxiété, la personne reste plus souvent à la maison et a tendance à ne pas se déplacer, donc il se déconditionne, ce qui ↑ ses risques de chutes en raison d’une ↓ de ses capacités physiques et mentales.
31
Nommes 2 principaux programmes de prévention des chutes au Qc
PIED et Intervention multifactorielle personnalisée (IMP)
32
Explique en quoi consiste le programme PIED
 Conçu pour PA autonome ayant une histoire de chute, peur de chuter ou préoccupée par leur équilibre  L’intervention vise plusieurs facteurs de risque, mais n’est pas personnalisé à chacun des individus.  Durée de 12 semaines  5 objectifs : - Améliorer l’équilibre et la force des MIs - Développer les habiletés nécessaires à la réduction des risques présents à domicile et à l'adoption de comportements sécuritaires - Améliorer le sentiment d’efficacité personnelle relatif à la prévention des chutes - Maintenir la densité osseuse - Stimuler la pratique régulière d'activités physiques  3 composantes : - Exercices en groupe (1h, 2x/semaine) - Module d’exercices à domicile (30 min, au moins 1x/semaine) probablement - Capsules d’informations et discussions en groupe (30 min, 1x/semaine)
33
Explique le principe du programme IMP
ention multifactorielle personnalisée (IMP)  Offert par services de soutien à domicile (SAD) et les CISSS et CIUSSS du Québec.  Programme destiné aux personnes âgées ayant fait une chute dans la dernière année et pour qui le risque de tomber de nouveau en raison de leur état de santé est élevé.  Il s’agit d’une intervention personnalisée : composantes sont adaptées en fonction du client.  Vise à améliorer/maintenir l’autonomie en contrant les problèmes avant qu’ils ne s’aggravent ou qu’ils ne deviennent chroniques. Pour ce faire, le programme inclut : - Procéder régulièrement à une évaluation du risque de chutes chez aînés admissibles (1x/6mois pour 12-18 mois) - Dépister et surveiller certains facteurs de risques importants de chute pour lesquels une intervention spécifique est recommandée - Engager l’aîné et son entourage, si possible, dans une démarche visant la santé globale de l’ainé et sa sécurité  3 paramètres guide l’IMP: - Informer, conseiller, guider - Éduquer et rendre acteur - Créer des milieux favorables Phase 1 : Repérage des clients admissibles (voir critères sur la figure suivante) Phase 2 : Dépistage sélectif Phase 3 : Le professionnel concerné évalue les paramètres des différents facteurs de risque présents, ce qui permet de personnaliser le plan d’intervention individualisé ou le plan de service individualisé, selon le professionnel concerné. Phase 4 : Un suivi mensuel est effectué par le professionnel et un dépistage sélectif périodique est refait aux 6 mois pour 12 à 18 mois afin de réajuster les plans d’intervention ou plans de service individualisé.
34
Discute de la prévention et de la promotion de la santé en vieillissement
Le vieillissement en santé est un processus permanent d’optimisation des possibilités permettant aux personnes âgées d’améliorer et de préserver leur santé et leur bien-être physique, social et mental, leur autonomie et leur qualité de vie ainsi que de favoriser les transitions harmonieuses entre les différentes étapes de leur vie. Ce modèle met de l’avant une perspective positive du vieillissement et intègre des actions pour agir en amont sur les grands déterminants de la santé et pour prévenir les problèmes de santé et leurs conséquences. BREF, le vieillissement en santé, possible en modifiant ou améliorant certaines HDV, peut non seulement prolonger la vie, mais également permettre aux aînés de vivre de nombreuses années en santé, et donc de rester le plus autonome le plus longtemps possible. → PA davantage atteintes de maladies chroniques ou incapacités physiques = limite AVQ, influence comportements et choix liés aux habitudes de vie. → Démontré que saines HDV ont un effet cumulatif, donc présente meilleure santé + plus de probabilité de demeurer en bonne santé, donc de retarder/prévenir/diminuer gravité problèmes de santé chroniques = - de pression sur ressources de soins de santé (importance de la prévention/promotion)
35
Nommes des FDR modifiables sur lesquels on intervient pour viellir en santé
Alimentation AP Poids corporel Tabagisme Consommation d'alcool PArticipation sociale
36
Discute de l'impact de l'alimentation sur le vieillissement
 Le nombre de portions quotidiennes de fruits et légumes consommés est insuffisant chez les Québécois de 65 ans et plus.  Ceux qui font leur épicerie sans aide ou qui cuisinent habituellement leurs repas sont plus susceptibles de consommer au moins 5 portions de fruits et légumes par jour.  Participer à des activités sociales ou prendre souvent ses repas en compagnie d’autres personnes est positivement associé à l’appétit chez les aînés.  Faible appétit est + observé chez ceux dont le niveau socioéconomique est faible ou qui vivent seuls.  Un peu plus du 1/3 des aînés québécois présentent un risque nutritionnel élevé (surtout les femmes).
37
Discute de l'impact de l'AP sur le vieillissement. Touches sur les facteurs qui influence la pratique
 La 1/2 de la pop québécoise de 65 ans et + rapporte un volume d’AP (loisir et transport) leur permettant de retirer des bénéfices substantiels sur le plan de la santé. Cette proportion tend à se maintenir avec l’âge chez les hommes mais diminue chez les femmes.  Facteurs qui influencent positivement la pratique de l’activité physique chez les aînés : - Scolarité ou un revenu élevé - Habiter dans une région métropolitaine - Avoir un bon état de santé - Avoir habitudes de vie plus favorables
38
Discute du poids corporel sur le vieillissement
 La variation du poids est fréquente chez les Québécois âgés de 65 ans et + et se traduit plus souvent par la perte que le gain de poids.  Une + grande sédentarité, un risque nutritionnel élevé, un - bon état de santé physique/mentale/fonctionnelle sont associés à un poids défavorable, ce qui affecte plus d’un Québécois sur 5 âgé de 65 ans et +.
39
Discute de l'impact du tabagisme sur le vieillissement
 1/10 Québécois âgé de 65 ans et + fume la cigarette.  Les Québécois entre 65-74 ans et + > 75 ans et + fument la cigarette de manière quotidienne ou occasionnelle.  Les aînés vivant seuls sont plus nombreux à fumer la cigarette quotidiennement ou occasionnellement.  Fumeurs de 11 cigarettes ou plus par jour ont généralement une perception négative de leur état de santé.  La cessation tabagique présente des avantages pour la santé, même chez les aînés.
40
Discute de l'impact de conso d'alcool sur le vieillissement
 La majorité des Québécois de 65 ans et + consomment de l’alcool. Cette proportion diminue avec l’âge.  Les personnes considérées plus favorisées matériellement ou vivant dans des ménages dont le revenu ou le niveau de scolarité est élevé rapportent davantage boire de l’alcool.  Aînés québécois vivant avec un partenaire sont + nombreux à prendre de l’alcool que ceux vivant seuls.  Ceux qui consomment de l’alcool ont une meilleure perception de leur état de santé physique ou mentale.  Le taux de buveurs et de consommation excessive d’alcool pourraient continuer à augmenter dans le contexte où la consommation globale d’alcool est en croissance. Imp de faire de la promotion/prévention.
41
Discute de l'impact de la participation sociale sur le vieillissement
 La participation sociale chez les aînés québécois varie selon le type d’activités.  Près d’1/4 des PA de 65 ans et + déclare participer fréquemment à une seule activité (homme = femme).  La fréquence de la participation varie toutefois selon le groupe d’âge.  Le vieillissement chez les aînés s’accompagne d’une réduction de la fréquence de la plupart des activités.  La participation sociale est associée à une meilleure santé physique et mentale.  Le statut socioéconomique est associé à la fréquence de la participation sociale mais l’association peut varier selon le type d’activité.
42
Pourquoi faire de la promotion et de la prévention en lien avec les habitudes de vie?
* Le maintien de l’autonomie et la prévention des maladies chroniques nécessitent des interventions qui préviennent et réduisent un ensemble de facteurs de risques MODIFIABLES (alimentation, tabac, etc.) * L’accélération des pertes physiques ou mentales des personnes âgées, causées par les facteurs de risque, peut être freinée et peut même être réversible à tout âge. * Prévenir ou retarder les problèmes de santé chronique ou en réduire la gravité améliore la qualité de vie au fil du vieillissement (meilleure autonomie). * Rétablissement des aînés à la suite de maladie est positivement lié aux facteurs favorables à la santé. * Le système de soins et de services de santé subit moins de pression avec la prévention de maladies chroniques chez les aînés.
43
Définis le empowerment
processus où les personnes acquièrent un plus grand contrôle sur les décisions et les actions qui affectent leur santé
44
Bienfaits du empowerment
- Permet l’amélioration de la qualité de vie et l’équité - Empowerment chez les PA est lié avec le désir d’autonomie, d’indépendance et leur capacité à affirmer et maintenir un contrôle sur la prise de décision en matière de soins, santé, logement, emploi, retraite - Réduction des inégalités de la santé  ce qui permet d’améliorer la promotion de la santé
45
Quels sont les éléments d'observation chez les conducteurs âgés
- Présence de nombreux problèmes de santé & consommation de médicaments qui diminuent leur capacité fonctionnelle. - Les troubles cognitifs ont souvent un impact direct sur l’aptitude à conduire en toute sécurité. o Ex. : démence, telle que l’Alzheimer. o La démence de Parkinson et la démence à corps de Lewy sont souvent associées à des dysfonctions motrices, exécutives et visuospatiales susceptibles d’être dangereuses sur la route. o Certaines démences frontotemporales sont liées à une dysfonction exécutive et à des anomalies précoces du comportement (p. ex., difficulté à maîtriser la colère) qui rendent la conduite dangereuse. - La somnolence et la baisse de vigilance qui en découle. o Attribuable à : habitudes de vie, trouble de sommeil ou les deux. o Troubles de sommeil les plus reliés aux risques d’accident sur la route : narcolepsie et l’apnée obstructive du sommeil. - Troubles psychiatriques - Effets indésirables d’un traitement ou d’un médicament, mais certaines personnes sont plus sécuritaires au volant si elles prennent des psychotropes que si elles n’en prennent pas. - Troubles de consommation d’alcool, de drogue et les troubles de personnalité - Effets de stresseurs psychosociaux - Capacités fonctionnelles des patients - Des facteurs comme le manque de sommeil, la fatigue, le stress ou une forte anxiété peuvent aggraver des problèmes existants.
46
Nommes des critères pour être en mesure de conduire et tente d'expliquer un peu
47
Décrire des éléments pouvant être modifiés pour favoriser des ressources d'hébergement inclusives et répondants à des besoins diversifiés
1. Un accès basé sur les besoins de soins plutôt que sur la capacité de payer 2. Établissement et renforcement des niveaux minimaux de personnels a. Plus de travailleurs permet plus de temps pour le soin, donc plus de satisfaction et moins d’épuisement 3. Autonomie du personnel a. Permet un plus grand contrôle sur leur travail et ainsi une plus grande satisfaction 4. Un plan visant à garantir que 70% du personnel travaille à temps plein à un seul site a. Personnel se voit garantir les avantages sociaux et une bonne rémunération 5. Des environnements physiques qui assurent la sécurité et le soutien social du personnel, des résidents et des proches 6. Des normes d’éducation et de formation pour tout le personnel : continuité dans l’éducation 7. Politiques de données transparentes et vérifiées pour assurer la responsabilité 8. Choix de nourriture : option selon diversité culturelle pour permettre engagement social et plaisir 9. Vêtement (dignité et identité personnelle) : laver, ranger
48
Décrire des façons de contribuer au maintien de la santé mentale
→ Optimisme → Favoriser l’activité physique : maintenant reconnu comme un traitement de première ligne pour les troubles mentaux/dépression → Relations satisfaisantes : la cohésion sociale doit être valorisée pour que les communautés soient épanouies. → Activité cognitive : rester activitf cognitivement toute sa vie diminue le risque de démence (associé au niveau de scolarité). Le programme ACTIVE pour les personnes de 65 ans et + permet d’améliorer leurs compétences cognitives même 10 ans après l’avoir complété. → Réponse à la relaxation : mode de détente qui permet d’activer le SNP (yoga, techniques de relaxation, méditation, etc.) ce qui diminue le stress chronique qui sinon accélère les mécanismes de vieillissement (télomérase). → Stratégies nutritionnelles : MIND diet permettrait de ralentir la dégénérescence cérébrale.
49
Explique comment les attitudes personnelles peuvent contribuer à la résilience
- Les interventions qui favorisent le cognitif positif (y compris l'optimisme, la gratitude et la gentillesse) ont un impact positif sur le bonheur auto-évalué et favorisent la résilience psychosociale et sont associées à une longévité saine. - Les attitudes et les perceptions positives favorisent la résilience émotionnelle et cognitive dans les situations d'adversité. - Il s'agit d'optimisme, non pas du genre "lunettes roses", mais plutôt d'une capacité à voir le bien en soi et chez les autres, ainsi qu'à voir les problèmes objectivement et à se concentrer sur ce qui peut être changé. L'optimisme et la flexibilité cognitive réduisent le risque de dépression majeure, de suicide, de dépendance et de trouble de stress post-traumatique chez les adultes exposés à des événements traumatisants. Un ensemble cognitif positif est également corrélé à d'autres facteurs de protection clés tels qu'un bonheur déclaré plus élevé, des relations solides et des compétences en résolution de problèmes.
50
Nommes 6 caractéristiques psychologiques associées à la résilience
1. Conscience de soi 2. Autorégulation 3. Agilité mentale 4. Forces de caractère 5. Connexion 6. Résilience psychologique
51
Nommes des exemples de services offerts aux proches aidants
1. Répit (à domicile ou à l’extérieur du domicile) 2. Information et documentation (conférences, colloques, documentation et ressources Web) 3. Activités de formation (ateliers thématiques en présentiel, téléphoniques et formations en ligne) 4. Entraide et soutien (soutien individuel et familial et de groupe) 5. Administratif, juridique et fiscal (aide au impôts, conseils juridiques, aide aux plaintes, défense des droits et fonds de dépannage en cas de décès) 6. Aide à domicile (repas, préparation alimentaire, aide aux soins quotidien et à l’hygiène, entretien ménager, prêt, location ou achat d’équipements, aide aux démarches administratives et sécurité et surveillance) 7. Transport (transport épicerie, adapté, pour les rdv médicaux, transport pharmacie ou autres) 8. Logement et hébergement (permanent, temporaire, convalescence, service d’hôtellerie, urgence, service de placement et soutien à la recherche)
52
Nommes des conséquences positives et négatives d'être proche aidant
Conséquences négatives : - Augmentation de la probabilité de problème santé - Défis a/n de santé physique, sociale, financière et mentale - Stress quotidien augmente risque de dépression et d’anxiété - Augmentation de la charge perçue - Réduction de la qualité de vie - Sentiment de culpabilité, colère, anxiété, dépression, problèmes financiers possibles si le proche aidant décide d’institutionnaliser la personne Conséquences positives : - Sentiment d’appartenance, d’accomplissement et de gratification - Sentiment de réciprocité - Augmentation de la cohésion familiale et la fonctionnalité - Sentiment de croissance personnelles (but de la vie)
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Définis soutien social
Les ressources sociales que les personnes perçoivent comme étant disponibles ou qui leur sont fournies par des non-professionnels dans le cadre de groupes de soutien formels et de relations d'aide informelles. (des proches autours vont t’aider au besoin / bon entourage)
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Définis soutien social percu
Le soutien perçu représente la croyance que le soutien est disponible auprès des membres de son réseau, alors que le soutien reçu est sa mobilisation et son expression (donc si tu as vraiment besoin, est-ce que quelqu’un va pouvoir t’aider ? même si tu en as pas besoin maintenant, de savoir que quelqu’un va venir si ça arrive)
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Définis réseau social
Agencement de liens entre des individus constituant un groupement qui a un sens, ex : amis, famille, conjoint, voisin, collègues, communauté. C’est large.
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Définis isoliement social
Associé à un soutien social limité, moins d’interactions sociales, moins de participation à des activités sociales. Accentué par vivre seul, ne pas avoir d’enfants/ famille proche. o Les personnes âgées ont moins de liens sociaux épanouissants et de qualité, et un sentiment d'appartenance et d'engagement social plus faible
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Définis participation sociale
Participation de la personne à des activités sociales qui lui permettent d'interagir avec d'autres membres de la société ou de la communauté. Une bonne participation sociale est associée à un meilleur soutien social.
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Définis solitude
Étant un état subjectif de sentiments négatifs, la solitude est ressentie lorsqu'une personne perçoit que ses liens sociaux ne sont pas aussi satisfaisants qu'ils le souhaitent. C’est davantage associé à une mauvaise santé mentale et la présence de symptômes dépressifs qu’à la réduction du soutien social. C’est la satisfaction qu’on a envers nos relations sociales
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Bénéfices de la particpation sociale
- Risque réduit de mortalité, d’incapacité, de dépression - Favorise santé cognitive, autoévaluation de l’état de santé et comportements liés à la santé - Sentiment d’auto-efficacité et de valeur personnelle - Donner plus de signification à l’existence (un sens à la vie) - Favorise santé mentale - Développer des appartenances - S’accomplir socialement - Ralentit déclin cognitif et fonctionnel - Diminution de consommation de médicaments - Favorise retour à l’autonomie - Favorise sensation de bien-être - Favorise adoption et maintien de saines habitudes de vie. *Participation sociale = composante du vieillissement en santé *
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Nommes les 4 types de soutien social
Soutien social d'interactions sociales positives, concret, émotionnel/informationnel et affectif
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Explique le soutien social d'interaction sociales positives
* Il reflète la disponibilité de personnes avec qui avoir des interactions positives (partager du bon temps, se détendre, faire des activités pour se distraire ou faire des choses agréables).
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Explique le soutien social concret
* Mesure dans laquelle une personne a quelqu’un pour lui fournir une aide matérielle ou instrumentale. (Ex : quelqu’un pour l’accompagner chez le médecin, lui préparer ses repas ou accomplir les tâches ménagères).
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Explique le soutien social émotionnel
* Expression d’une affectivité positive, la compréhension empathique, l’encouragement à exprimer ses sentiments, et l’offre de conseils, d’orientation et de rétroaction. * Mesure dans laquelle une personne a quelqu’un pour l’écouter, le renseigner ou le conseiller en situation de crise, à qui se confier et avec qui parler et qui comprend ses problèmes.
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Explique le soutien social affectif
* Expression d’amour et d’affection * Mesure dans laquelle une personne a quelqu’un pour lui témoigner de l’amour ou de l’affection, le serrer dans ses bras et lui donner le sentiment d’être désiré.
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Nomme des facteurs influençant la participation sociale
- Maladie - Perception d’être en mauvaise santé - Incapacités fonctionnelles importantes - Faible revenu - Niveau de scolarité - Consommation abusive d’alcool - Usage du tabac - Sédentarité - Faible soutien social - Retraite
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Nommes les types fréquents de participation social des aînés
- Activités avec des membres de la famille ou des amis, à l’extérieur du foyer - Activités d’un groupe confessionnel (ex : services religieux) - Activités sportives ou physiques, avec d’autres personnes - Activités d’un organisme bénévole ou de bienfaisance - Activités éducatives ou culturelle avec d’autres personnes (ex : suivre un cours, assister à un cours) - Activité d’une association communautaire ou professionnelle - Activités récréatives avec d’autres personnes (passe-temps, bingos, jeux divers)
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Quels sont les 3 piliers du dév. communautaire
- Action collective (dans laquelle les membres de la communauté s’organisent ensemble) - Empowerment (identifier leurs besoins communs et des solutions) - Partage de connaissances et des émotions (donner du sopport et des perspectives de plusieurs personnes)
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Quels actions les programmes ont-ils fait pour atteindre les objectifs en dév. communautaire
o Bâti une relation de confiance avec les membres de la communauté o Clarifier la situation pour mieux comprendre les problèmes o Planifier l’action o Implantation des actions o Évaluation et réajustement des objectifs au besoin o Transfert de connaissances
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Quels sont les besoins de la communauté par rapport à la participation sociale
1. Avoir accès aux possibilités de transport et être informé de celles-ci 2. Être informé des activités et des services communautaires 3. Avoir accès à des activités adaptées à leurs intérêts, leur horaire, leur coût, leur langue et leur état de santé 4. Être accompagné aux activités 5. Avoir accès à des lieux de rencontre proches de chez eux et adaptés à leur état de santé 6. Être interpellé lorsqu'il est isolé 7. Être personnellement invité et accueilli aux activités 8. Avoir un réseau de soutien social 9. Être valorisé et reconnu
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Nommes les principes directeurs de la Décennie pour le vieillissement réussi
- Liés entre eux et indivisibles - Inclusifs - Partenariats multipartites - Universels - Ne laisser personne de côté - Équité - Solidarité intergénérationnelle - Engagement - Volonté de ne pas nuire
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Nommes les 4 domaines d'actions + des exemples (1 est ok) de la Décennie pour le vieillissement réussi
- Changer notre façon de penser, les sentiments que nous éprouvons et la façon dont nous agissons face à l’âge et au vieillissement ; (lié principe d’être inclusif) o Exemple : Les stéréotypes (notre façon de penser), les préjugés (les sentiments que nous éprouvons) et la discrimination (la façon dont nous agissons) à l’encontre de personnes en raison de leur âge (l’âgisme) affectent les personnes de tous âges mais ont des effets particulièrement néfastes sur la santé et le bien-être des personnes âgées. - Veiller à ce que les communautés favorisent les capacités des personnes âgées ; o Exemple pour partenaires nationaux et internationaux : Soutenir les interventions tenant compte des personnes âgées dans les situations d’urgence humanitaire. o Exemple pour OMS : Fournir des outils et un soutien aux pays, aux villes et aux communautés pour suivre et évaluer les progrès réalisés dans la création d’environnements adaptés aux personnes âgées. o Exemple États membres : Élargir les possibilités de logement et améliorer les habitations pour permettre aux personnes âgées de vieillir dans un lieu qui réponde à leurs besoins - Mettre en place des soins intégrés et des services de santé primaires centrés sur la personne qui répondent aux besoins des personnes âgées o Exemple : En outre, chez la personne âgée, la santé bucco-dentaire est un indicateur essentiel de l’état de santé général. Il faut donc mieux intégrer la santé bucco-dentaire dans les systèmes de soins généraux. o Améliorer l’accès aux médicaments essentiels, vaccins, outils de diagnostic et technologies d’assistance sûrs, efficaces et abordables pour optimiser les capacités intrinsèques et les aptitudes fonctionnelles des personnes âgées. o Élaborer des orientations basées sur des données factuelles, ou actualiser celles qui existent, pour la prise en charge clinique des affections liées à l’âge, notamment la démence ; - Offrir aux personnes âgées qui en ont besoin un accès à des soins au long cours. o Exemple : Soutenir la participation active des personnes âgées et de leurs familles, de la société civile et des prestataires de services locaux à la conception des politiques et des services. o Fournir un soutien pour améliorer les conditions de travail des aidants et mettre en valeur leur contribution o Fournir des services de soins au long cours de qualité conformes aux normes, lignes directrices et protocoles élaborés au niveau national d’une manière qui soit adaptée aux besoins des personnes âgées.
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Nommes des FDR d'isolement social
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V ou F : les FDR d'isolement sont généraux et touchent tout le monde
Faux, * Les facteurs de risques généraux peuvent être associés aux différents groupes d’aînés o Aînés autochtones, proches aidants; immigrants; LGBT; vivent seuls; qui vivent en région rurale ou éloignée; faible revenu et ceux qui vivent dans la pauvreté; ont des problèmes de santé mentale (y compris Alzheimer et autres démences); sont confrontés à des défis en matière de santé ou qui ont des incapacités.
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Nommes des impacts de l'isolement sur la santé, économiques et sociales
* La solitude et l’isolement sociale sont considérés comme des facteurs de risque d’une mauvaise santé et d’un bien-être réduit et que l’isolement social est lié de façon importante et indépendante à l’état de santé et à divers indicateurs liés à la qualité de vie. * L’isolement social peut équivaloir à fumer 15 cigarettes/jour en termes de conséquences sur la santé. * Susceptibles de vivre - longtemps comparativement à ceux qui bénéficient de solides relations sociales * Dépression, suicide * Conséquences négatives sur la santé cardiovasculaire (risque + accru d’infarctus myocardique et d’AVC) * Niveau plus élevée de cortisol * Changements dans les réactions immunitaires * Troubles du sommeil * Moins bonnes fonctions cognitives (peut accroître la probabilité de chute)
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Nommes des interventions sur l'isolement pour les aînés autochtones
 Activités qui intègrent les activités et les aliments traditionnels, incluant des sorties sur le terrain : moyen efficace de traiter l'isolement et d’améliorer la santé.  Certaines organisations qui fournissent des services aux aînés autochtones, y compris la Saanich First Nations Adult Care Society et la Peter Ballantyne Cree Nation, aident les aînés et les jeunes à établir des liens en insistant sur le rôle important des Anciens des Premières nations et des récits.
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Nommes des interventions sur l'isolement pour les aînés agissant comme proche aidant
 Groupe de soutien par téléphone.  Pour améliorer l’intégration sociale des proches aidants, les besoins des bénéficiaires de soins doivent être comblés.  Organisations d’activités sociales pour les proches aidants et parfois pour les bénéficiaires
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Nommes des interventions sur l'isolement pour les époux prenant soins d'un partenaire avec démence
 Les programmes de jour pour adultes sont une façon efficace de leur fournir un répit.
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Nommes des interventions sur l'isolement pour les aînés immigrants
 Activités de groupes offertes dans leur langue première. - Seniors Quality of Life Outreach Project de l’organisme SUCCESS, à Vancouver  Activités ayant une approche mixte, culturelle et sociale afin de promouvoir des activités entre les groupes ethniques, les générations et les classes sociales
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Nommes des interventions sur l'isolement pour les femmes âgées vivant seules
 Activités éducatives par téléphone  Groupes de soutien des personnes en deuil
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Nommes des interventions sur l'isolement pour les aînés atteints de démence et leurs proches aidants
 « Les cafés du souvenir » : servent à créer des groupes de soutien  Programmes intergénérationnels (ex : chorales intergénérationnelles pour les étudiants collégiaux et les personnes atteintes de démence et leurs aidants)
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Nommes des interventions sur l'isolement pour les aînés LGBT
 Formation du personnel de soins de santé (comprenant l’enseignement de compétences à l’égard de questions touchant cette clientèle  plus grande ouverture)  On devrait promouvoir les centres de formation qui s’intéressent aux expériences des personnes LGBT et à leurs besoins, y compris pour les travailleurs sociaux  Programmes intergénérationnels pour les aînés LGBT