UA 1 Flashcards
(249 cards)
définition dysphagie
une sensation de blocage (gêne ou d’accrochage) lors de la déglutition.
définition odyniphagie
une douleur lors de la déglutition (à localisation rétrosternale)
définition reflux
reflux du matériel gastrique dans l’œsophage causant suffisamment de symptômes pour affecter la qualité de vie et/ou causer des lésions à l’œsophage (on parle alors d’oesophagite de reflux).
différence entre RGO physiologique et pathologique
Le RGO est aussi un phénomène physiologique lorqu’il survient en période postprandiale (après un repas) et pendant une courte durée. Il ne devient pathologique que si il est répété, durable ou associés à certaines positions (couchée, penchée en avant) et entraîne un inconfort évident ou une oesophagite
Décrire les symptômes typiques (classique) du RGO
Le pyrosis (″heartburn″) est une brûlure rétrosternale ascendante (sensation de brûlure dans la poitrine) apparaissant après les repas, lorsque l’on se penche vers l’avant ou en position couchée.
Les régurgitations sont la remontée de liquide acide (au goût acide, sûr ou amer) dans la bouche ou la gorge. Le pyrosis et les régurgitations sont les symptômes les plus fréquents et les plus spécifiques du RGO. On parle de symptômes typiques ou classiques du RGO.
Le reflux du contenu gastrique dans l’œsophage cause des symptômes suffisant pour diminuer la qualité de vie et/ou causer des dommages à l’œsophage
symptômes extra-oesophagiens (atypiques) RGO
- Douleurs pseudo-angineuses (pt doit aller à l’hôpital s’il en a)
- Asthme
- Laryngite postérieure
- Toux chronique
- Érosions dentaires
- Perturbation du sommeil
- Pneumonite récidivante
Monsieur Legault, 54 ans, ressent parfois des brûlures au niveau de la poitrine qui remontent vers la bouche et parfois des régurgitations amères dans la bouche. Ses symptômes surviennent surtout la fin de semaine particulièrement lorsqu’il s’allonge pour écouter la télé après les repas. Il a observé que les repas gras et l’alcool sont parfois associés à ses symptômes
qu’a-t-il?
RGO
Monsieur Legault, 54 ans, ressent parfois des brûlures au niveau de la poitrine qui remontent vers la bouche et parfois des régurgitations amères dans la bouche. Ses symptômes surviennent surtout la fin de semaine particulièrement lorsqu’il s’allonge pour écouter la télé après les repas. Il a observé que les repas gras et l’alcool sont parfois associés à ses symptômes. Monsieur aimerait que vous lui recommandiez un médicament pour soulager ses symptômes.
Monsieur Legault prend de l’atorvastatine pour traiter son hypercholestérolémie. Il prend du Tylénol au besoin pour des maux de tête mais pas d’autres produits en vente libre ni de produits naturels. Monsieur fume 10-15 cigarettes par jour et l’équivalent de 20 consommations d’alcool par semaine surtout la fin de semaine (équivalent à une bière, un verre de vin ou une once d’alcool). Il pèse 88 kg et mesure 1,78 m.
quels sont les facteurs qui peuvent aggraver son RGO
Obésité, cigarette, alcool, repas riche en gras, position couchée particulièrement après les repas
Identifier les mesures non-pharmacologiques (MNPs ou modifications du mode de vie) non pertinentes, parmi les choix suivants chez un patient présentant un RGO
a) Élever la tête du lit chez tous les patients souffrant de reflux;
b) Éviter de manger 2-3 h avant de se coucher surtout si reflux nocturne;
c) Éviter l’alcool;
d) Perdre du poids si excès de poids ou gain de poids récent;
e) Éviter de routine les aliments que l’on associe aux symptômes de reflux (ex : mets épicés ou gras, chocolat, café…);
f) Éviter de porter des vêtements trop serrés;
g) Manger des petits repas plus souvent;
h) Arrêt tabagique chez les patients avec reflux symptômatique
c) Éviter l’alcool : voir commentaires fiche pathologie partie 1
e) On ne doit pas éviter de routine les aliments qui exacerbent le reflux mais le faire sélectivement si on note une amélioration avec le retrait de ces aliments
f) Cette mesure n’a pas été montrée efficace et de plus il faudrait porter des vêtements très serrés pour déclencher ou exacerber le RGO (ex. : corset au temps de Louis XIV…)
Monsieur Legault, 54 ans, ressent parfois des brûlures au niveau de la poitrine qui remontent vers la bouche et parfois des régurgitations amères dans la bouche. Ses symptômes surviennent surtout la fin de semaine particulièrement lorsqu’il s’allonge pour écouter la télé après les repas. Il a observé que les repas gras et l’alcool sont parfois associés à ses symptômes. Monsieur aimerait que vous lui recommandiez un médicament pour soulager ses symptômes.
quoi faire?
Monsieur Legault ne présente pas de signaux d’alarme et ses symptômes de reflux sont légers à modérés, de courtes durées et épisodiques et n’affectent pas sa qualité de vie. Le Gaviscon est une bonne option et présente plusieurs avantages (consulter les fiches et les références). Il contient un anti-acide combiné à l’acide alginique donc il faut s’assurer qu’il n’y a pas d’interaction. On peut considérer un anti-H2 également soit à demi-dose d’anti-H2 (équivalent famotidine 10 mg ou ranitidine 150 mg) dose thérapeutique (ex. : famotidine 20 mg bid ou ranitidine 150 mg bid). Référez-vous à l’algorithme de la figure 13-2 du Handbook of non-prescription drugs pour les choix possibles en fonction de la sévérité et de la fréquence des symptômes.
qu’est-ce qui limite l’efficacité à moyen long terme des anti-H2
tachyphylaxie observée avec les anti-H2 limite son efficacité à moyen et long terme mais tel que mentionné dans les lignes directrices de l’American College of Gastroenterology sur le traitement du RGO (Katz et al, p. 314 point 10 : les anti-H2 sont une option chez les patients avec RGO sans oesophagite si le patient est soulagé par ceux-ci. Également, les anti-H2 sont utiles, comme ajout sur une base prn, à un IPP pour le soulagement du reflux nocturne chez des patients sélectionnés
Identifier parmi les effets indésirable suivants ceux qui peuvent être associés aux anti-H2 :
a) confusion
b) diarrhée
c) céphalées
d) fatigue
e) constipation
f) thrombocytopénie
a) confusion
b) diarrhée
c) céphalées
d) fatigue
e) constipation
f) thrombocytopénie
Quel est l’ordre de grandeur de la demi-vie plasmatique des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP)
De 30 minutes à 2 heures.
Quelle est la fréquence d’administration des IPP chez le patient moyen?
die
Quel type de lien chimique unit les IPP à la H+,K+-ATPase?
Lien covalent
c) En fonction de ce type de lien (lien covalent), les IPP sont-ils des inhibiteurs réversibles ou irréversibles?
Inhibiteurs irréversibles
Par quel mécanisme l’effet des IPP est-il terminé?
Les cellules pariétales doivent synthétiser de nouvelles pompes à protons qui, une fois exprimées à la surface des cellules, rétabliront la sécrétion d’HCL une fois l’IPP éliminé de l’organisme. Ceci explique pourquoi les IPP ont une durée d’action qui dépasse leur demi-vie plasmatique.
Selon leur mécanisme d’action, une combinaison d’un anti-H2 avec un IPP aurait-elle un effet pharmacologique supérieur à un IPP seul (en supposant que la dose d’IPP est maximale) et pourquoi?
non, car Le récepteur H2 est en amont de la H+,K+-ATPase. Si les H+,K+-ATPase sont inhibées au maximum, l’action de l’histamine sur son récepteur aura peu d’effet sur la sécrétion d’HCL.
Pte en santé fait RGO et md prescrit rabéprazole 10 mg die. 4 semaines plus tard pas d’amélioration malgré prise régulière et MNP.
Pourquoi?
Dose insuffisante 10 mg de rabéprazole car est équivalente à 10 mg d’oméprazole ce qui est une dose insuffisante (correspond à une demi-dose et non à une dose standard) pour soulager des symptômes de reflux fréquents et intenses comme ceux ressentis par Sophie. Le pharmacien suggère à Sophie de contacter son médecin pour qu’il augmente la dose de rabéprazole à 20 mg po die.
Comment défini t’on le RGO léger ou modéré ou sévère dans un contexte de traitement symptomatique du RGO (selon le Canadian Journal of Gastro 2005) :
Un reflux dit léger s’applique aux patients avec des symptômes non-fréquents (< 2 jours par semaine) d’intensité faible et de courte durée, qui ont un impact minimal sur les activités quotidiennes ou la qualité de vie du patient. Un reflux qualifié de modéré à sévère s’applique aux patients éprouvant des symptômes plus fréquents, intenses ou prolongés qui affectent la qualité de vie du patient
Pourquoi doit-on prendre un IPP avant les repas?
Les IPP sont des pro-médicaments qui nécessitent un environnement acide pour leur activation. La prise 30 minutes (au moins) avant le petit-déjeuner donnera le temps à l’IPP d’être absorbé et d’atteindre la cellule pariétale au moment où le maximum de pompes à protons sont activées. Ceci procure une efficacité supérieure à une prise unique au coucher. Si l’IPP est donné bid, la deuxième dose doit être donnée 30-60 minutes avant le souper.
dose standard oméprazole
20 mg
dose standard ésoméprazole
20 mg
Certaines données indiquent une supériorité de la dose de 40 mg pour la cicatrisation de l’oesophagite par reflux. Selon la monographie du fabricant de Nexium md, il est recommandé d’administrer l’ésoméprazole 40 mg die pour le traitement initial d’une oesophagite de reflux (si un traitement de maintien est nécessaire en présence de récidive, l’ésoméprazole à une dose de 20 mg die suffira pour le traitement de maintien).
dose standart pantoloc
40 mg