UA 1A - Introduction et Maladies interstitielles pulmonaires Flashcards

(71 cards)

1
Q

3 groupes de maladies du système respiratoire

A
  • Maladies obstructives
  • Maladies pulmonaires restrictives
  • Maladies pulmonaires vasculaires
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Q

Différences entre maladies pulmonaires obstructives et restrictives

A

Maladies obstructives: Difficulté à expirer l’air des voies respiratoires

Maladies restrictives: Atteinte du parenchyme pulmonaire et Difficulté à inspirer l’air dans les voies respiratoires

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Q

Exemples de maladies pulmonaires obstructives

A
  • Asthme
  • MPOC
  • Bronchiectasies
  • Bronchiolite: infection respiratoire avec inflammation et œdème des petites bronches, généralement causée par le VRS, fréquente chez les chez jeunes enfants
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Q

Exemples de maladies pulmonaires restrictives

A
  • Fibrose pulmonaire idiopathique
  • Sarcoïdose
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Q

Exemples des maladies pulmonaires vasculaires

A
  • Embolie pulmonaire (obstruction de l’artère pulmonaire)
  • HTA pulmonaire (pression élevée dans les artères pulmonaires)
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6
Q

2 principaux symptômes associés aux maladies respiratoires

A

Dyspnée et toux

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7
Q

Définition de dyspnée

A

Sensation de gêne ou d’inconfort respiratoire, qui varie en intensité

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8
Q

Exemples de causes de dyspnée

A

Asthme
MPOC
Infections des voies respiratoires (IVR)
Embolie pulmonaire
IC
Anémie

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9
Q

Classification de la toux selon la durée

A
  • Toux aiguë: < 3 semaines
    Généralement associé à une IVRS (ex: rhume), à des allergies saisonnières causant une inflammation des voies respiratoires ou à une exacerbation d’une condition préexistante comme l’asthme
  • Toux subaiguë: Entre 3-8 semaines
    En période post-infection des voies respiratoires, la toux peut persister entre 3-8 semaines
  • Toux chronique: > 8 semaines
    Pourrait être causée par une maladie chronique et ceci nécessite habituellement une investigation plus approfondie → RÉFÉRER
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10
Q

Signaux d’alarme de la toux nécessitant une référence immédiate au MD

A

Toux est accompagnée de:
- Hémoptysies (crachats avec filets de sang)
- Détresse respiratoire
- Douleur thoracique
- Perte de poids
- Oedème périphérique
- Fièvre
- Dysphagie
- Vomissements
- Pneumonies récurrentes

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11
Q

Signes de détresse respiratoire

A
  • Difficulté à compléter des phrases complètes à la parole
  • Fréquence respiratoire rapide > 30/min
  • Tirages intercostaux, sternal ou sus-claviculaires: Utilisation des muscles accessoires pour faciliter l’inspiration et l’expiration → enfoncement a/n du cou et/ou des côtes durant l’inspiration
  • Battement des ailes du nez chez les enfants
  • Cyanose → signe de détresse respiratoire sévère
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12
Q

Causes la plus fréquente de la toux

A

Origine infectieuse ou post-infectieuse

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13
Q

Causes possibles de la toux

A
  • Infections
  • RGO
  • Rhinite allergique ou sinusite (écoulement nasal postérieur)
  • Exposition à des irritants tels que le tabagisme
  • IC
  • Embolie pulmonaire
  • Maladies pulmonaires obstructives ou restrictives
  • Médicament (ex. IECA)
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14
Q

Traitement de la toux

A
  • Déterminé en fonction de son étiologie
  • Parfois, la cause n’est pas identifiée et des tx seront tentées en fonction du type de toux et des conditions possiblement responsables
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15
Q

MNP pour la toux

A

Éliminer les facteurs causals (ex: tabagisme, exposition à la fumée/produits chimiques, Rx)

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16
Q

Traitement pour toux secondaire à l’écoulement nasal postérieur

A

Combinaison d’une amine sympathomimétique (ex. pseudoéphédrine 60 mg) et d’un anti-histaminique de 1e génération (ex. chlorphéniramine 4 mg ou bromphéniramine)

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17
Q

Traitement pour toux associée à la rhinite allergique

A
  • Solution salines
  • Antihistaminiques
  • Corticostéroïdes intranasaux
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18
Q

Évaluation clinique de la toux et dyspnée

A
  • Moment d’apparition et sa durée
  • Caractérisation du sx (description de ce qui est ressenti par le pt, dans ses mots)
  • Fréquence d’apparition, sévérité et comment elle interfère avec les activités quotidiennes
  • Contexte d’apparition (comment, quand, dans quelle circonstance)
  • Facteurs qui aggravent ou améliorent le sx
  • Problèmes de santé
  • Rx, MVL, PSN
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19
Q

Examen physique du système respiratoire

A

1) Évaluation des signes vitaux: Rythme respiratoire (RR) et Saturation en O2

2) Évaluation du type de respiration (défini selon le rythme et la profondeur et/ou la régularité)

3) Percussion, palpation et auscultation pulmonaire

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20
Q

Caractéristiques d’une respiration normale

A

Rythme respiratoire: 12-24 resp/min (varie selon l’âge)

Rythme régulier

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21
Q

Caractéristiques d’une hyperpnée ou hyperventilation et exemples de condition ou pathologie associée

A

Rapide, au delà de la normale pour l’âge

Rythme régulier

Exemples de condition ou pathologie associée: exercice, anxiété, acidose métabolique

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22
Q

Caractéristiques d’une tachypnée et exemples de condition ou pathologie associée

A

Plus rapide que la normale

Respiration superficielle

Exemples de condition ou pathologie associée: Maladie pulmonaire restrictive, MIP

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23
Q

Caractéristiques d’une bradypnée et exemples de condition ou pathologie associée

A

Plus lent que la normale

Rythme régulier

Exemples de condition ou pathologie associée: Surdosage d’un mx dépresseur du SNC

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24
Q

Caractéristiques du kussmaul et exemples de condition ou pathologie associée

A

Rapide initialement, normal ou lent

Rythme variable

Respiration profonde et “laborieuse”

Exemples de condition ou pathologie associée: Acidose métabolique associée à une maladie aiguë

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25
Caractéristiques d'une respiration de type Cheyne-Stokes et exemples de condition ou pathologie associée
Anormal et périodique Alternance entre période d’apnée (pas de respiration) et d’hyperpnée (avec respiration profonde) Exemples de condition ou pathologie associée: Dépression respiratoire
26
Qu'est-ce que la spirométrie ?
Outil d'évaluation objective de la fonction des voies aériennes qui est essentiel pour poser le diagnostic ou l'évaluation de la sévérité/contrôle de diverses pathologies pulmonaires
27
Préparation au test de spirométrie
- Éviter de prendre de l’alcool (dans les quelques heures qui précèdent, soit ≈ 4h) - Éviter de manger un gros repas (2h avant) - Éviter de fumer (1h avant) - Éviter de faire de l’exercice vigoureux (30 min avant) - Certains mx doivent être suspendus → Bronchodilatateurs à courte durée d’action (4h avant) → Bronchodilatateurs de longue durée d’action (12 à 24h avant) → Montélukast (24h avant) N.B: Si le clinicien souhaite documenter l’efficacité, il pourra demander au sujet de poursuivre le tx usuel. L’arrêt de ces tx est recommandé lorsque le clinicien vise à diagnostiquer.
28
Déroulement du test
- Porter des vêtements amples (pas trop serrés) - Nez bouché avec un pince-nez - Pt doit prendre une inspiration maximale, suivie d’une expiration maximale (l’expiration doit être d’une durée d’au moins 6 secondes)
29
Quelles sont les principaux paramètres respiratoires obtenus à l'aide de la spirométrie ?
Capacité vitale forcée (CVF) Volume expiratoire maximal en 1 seconde (VEMS) Rapport VEMS/CVF (indice de Tiffeneau)
30
Qu'est-ce que la capacité vitale forcée (CVF) ?
Volume maximal d’air expiré Valeur normale: > 80% de la valeur prédite Généralement abaissé en présence de maladie pulmonaire restrictive
31
Qu'est-ce que le volume expiratoire maximal en 1 seconde (VEMS) ?
Volume d’air expiré dans la 1e seconde suivant l’inspiration maximale Valeur normale: 80% de la valeur prédite Permet de déterminer la sévérité de l’obstruction des voies aériennes
32
Qu'est-ce que le rapport VEMS/CVF (indice de Tiffeneau) ?
Permet de déceler la présence d’obstruction des voies respiratoires
33
Utilités de la spirométrie
Distinguer les maladies pulmonaires Suivre l’évolution de certaines maladies respiratoires En pharmacie, permet de savoir si la bonne médication est prescrite ou s’il est nécessaire de prendre les inhalateurs régulièrement ou PRN
34
Résultats de spirométrie caractéristiques d'une maladie pulmonaire obstructive
Capacité vitale forcée normale (> 80% de la valeur prédite) VEMS < 80% de la valeur prédite (Obstruction modérée: % prédite de VEMS entre 50 et 80%) Indice de Tiffeneau < 70% Notes: Obstruction très légère: VEMS > 80% de la valeur prédite et VEMS/CVF < 70%
35
Résultats de spirométrie caractéristiques d'une maladie pulmonaire restrictive
Capacité vitale forcée diminuée VEMS diminué Indice de Tiffeneau > 80 % (normal) Notes: CVF et VEMS sont abaissés de façon proportionnelle
36
Résultats normaux d'un test de spirométrie
CVF (capacité vitale forcée): > 80% de la valeur prédite VEMS (volume maximal d’air expiré dans la 1re seconde): > 80% de la valeur prédite VEMS/CVF (indice de Tiffeneau): > 80%
37
Qu'est-ce qui caractérise le test de spirométrie d'un sujet asthmatique ?
Test fait avant et après prise de bronchodilatateur à action rapide Marqueur diagnostique de l'asthme: Réversibilité bronchique - Adultes: ↑ VEMS post-bronchodilatateur ≥ 12% et ≥ 200 mL - Enfants: ↑ VEMS post-bronchodilatateur de 12% du VEMS
38
Types de son adventice pouvant être entendus lors de l'auscultation pulmonaire
Sibilances/Wheeze Rhonchi Stridor Frottement pleural (pleural rub) Crépitants (rales)
39
Description de sibilances/wheeze et causes associées
Sifflement perçu au stéthoscope Peut aussi être entendu sans stéthoscope (crise d’asthme sévère) Surtout à l’expiration Cause associée: Obstruction des voies aériennes (ex. asthme mal maîtrisé)
40
Description de rhonchi et causes associées
Son grave, continu, ronronnement Perçu à l’inspiration et l’expiration Cause associée: Sécrétions épaisses dans les poumons (ex. IVRS)
41
Description de stridor et causes associées
Bruit fort Surtout perçu à l’inspiration Audible sans auscultation en posant l’oreille près de la bouche Causes associées: - Rétrécissement important des grosses voies aériennes (larynx, trachée, bronches principales) - Obstruction de la trachée par un aliment (étouffement)
42
Description du son de frottement pleural et causes associées
Son rude, craquant Perçu à l’inspiration et à l’expiration Ressemble au bruit d’une voile claquante d’un bateau Cause associée: inflammation ou fibroses des membranes pleurales qui frottent l’une sur l’autre (ex. fibrose pulmonaire)
43
Description des crépitants et causes associées
Petits sons explosifs discontinus Son “rice krispies dans le lait” Cause associée: Obstruction des petites voies aériennes (alvéoles) (ex. oedème pulmonaire, MIP)
44
Prévalence des maladies interstitielles pulmonaires (MIP)
Prévalence peu fréquente
45
Pathophysiologie des MIP
Le terme maladie interstitielle pulmonaire (MIP) regroupe de nombreuses entités cliniques La MIP est une conséquence d’une agression aiguë ou chronique du poumon qui touche le parenchyme pulmonaire (alvéoles et a/n interstitiel) Plus spécifiquement, la famille des MIP est caractérisée par la prolifération cellulaire, l'inflammation interstitielle, la fibrose ou une combinaison de ceux-ci dans la paroi alvéolaire Fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) = MIP la plus fréquente: Se caractérise par une fibrose chronique, de cause inconnue, souvent avec une imagerie et des apparences histologiques caractéristiques
46
Classification des MIP
Les MIP sont classées en diverses catégories selon l’histopathologie - À prédominance inflammatoire avec fibrose Ex. fibrose pulmonaire idiopathique - À prédominance de réaction granulomateuse a/n interstitiel/vasculaire Ex. sarcoïdose, granulomatose de Wegener (vascularite avec ANCA positifs)
47
Pronostic des MIP
Variable selon la MIP spécifique: Fibrose pulmonaire idiopathique: pronostic défavorable (survie médiane = 3,8 ans) Pneumonie interstitielle non spécifique: pronostic plus favorable (une étude rapporte un taux de survie de 35% à 10 ans) Pneumonie cryptogénique organisée: pronostic plus favorable (rémission spontanée rapportée dans 50% des cas environ) MIP sont associées à un risque accru de néoplasie pulmonaire.
48
Étiologie des MIP
Étiologie inconnue dans la plupart des cas (ex: fibrose pulmonaire idiopathique et sarcoïdose) Parfois concomitante à une autre maladie systémique - Maladies auto-immunes systémiques inflammatoires (ex: arthrite rhumatoïde, sclérodermie, lupus érythémateux) Étiologies associées aux MIP de causes connues: - Poussières (ex: amiantose, antigènes aviaires chez les éleveurs d’oiseaux) - Agents physiques et chimiques (ex: irradiation) - Pneumopathies médicamenteuses (ex: MTX, bléomycine, cyclophosphamide, nitrofurantoïne, amiodarone) - Agents infectieux (ex: tuberculose) - Maladie occupationnelle (ex: maladie du fermier)
49
Facteurs de risque des MIP
FdR de fibrose pulmonaire: - Âge avancé - Sexe masculin - Tabagisme - Exposition à certaines substances (ex: bois, métal, amiante) - Antigènes aviaires (antigènes provenant des oiseaux) - Personnes travaillant dans les fermes - Animaux domestiques (ex. perruche) - Agents microbiens (Epstein-Barr, hépatite C) - Prédisposition génétique - Pollution urbaine
50
Présentation clinique: Signes des MIP
Hypoxémie au repos et désaturation à l’effort Respiration plus rapide et plus superficielle (tachypnée) Hémoptysies Hippocratisme digital (Clubbing des doigts): 50% des cas de fibrose pulmonaire idiopathique Auscultation - Crépitants bilatéraux (aux 2 bases pulmonaires) semblables au bruit de « velcro » - Sifflements - Frottement pleural (semblables aux claquements de voiles dans le vent) Radiographie pulmonaire - Opacités interstitielles - Anomalies aux autres examens d’imagerie médicale Spirométrie: syndrome restrictif - ↓ Volumes pulmonaires (VEMS et CVF, ratio VEMS/CVF normal ou augmenté - ↓ Capacité de diffusion du monoxyde de carbone ou « DLCO »
51
Présentation clinique: Symptômes des MIP
Essoufflement au repos Dyspnée d’effort progressive (évaluer selon la pathologie investiguée: MPOC → échelle modifiée CRM, IC → classification NYHA) Toux chronique, habituellement sans purulence Hémoptysies: toux accompagnée de filaments de sang rouge claire dans les crachats Fatigue, perte de poids (non-spécifiques) Sx de reflux gastrique parfois présents (incidence élevée chez les pts ayant une fibrose pulmonaire idiopathique)
52
Objectifs de traitement des MIP
Soulager les sx et améliorer la tolérance à l’effort en continu Prévenir la progression de la maladie → déclin de la fonction respiratoire (CVF) à un an Prévenir les exacerbations (crises pulmonaire/détérioration aiguë) de la maladie en tout temps Prolonger la survie à un an
53
MNP pour les MIP
Cessation tabagique Réadaptation pulmonaire (respiratoire) : Améliore la capacité à l’exercice (tolérance à l’effort) et la qualité de vie liée à la santé des pts avec fibrose pulmonaire idiopathique
54
Arsenal pharmacologique des MIP
Mx choisis et posologies utilisées varient en fonction du type de MIP: - Corticostéroïdes systémiques (ex: prednisone) - Immunosuppresseurs utilisé pour la sclérodermie (ex: mycophenolate mofetil, cyclophosphamide, rituximab) → Ne sont plus recommandés pour la fibrose pulmonaire idiopathique - Pirfénidone (Esbriet) et nintedanib (Ofev) → Indiqués dans le tx de la fibrose pulmonaire idiopathique - Mucolytiques (N-acétylcystéine) - Agents biologiques (ex: rituximab)
55
Pharmacologie de la pirfénidone (Esbriet)
Dérivé de la pyridine Effets anti-inflammatoires, antioxidants et antifibrosants, y compris l’inhibition de la synthèse du collagène, la régulation négative du TGF-𝛽 et du facteur de nécrose tumorale alpha, et la réduction de la prolifération des fibroblastes
56
Posologie de la pirfénidone (Esbriet) en MIP
Étape 1: 267 mg (1 caps) PO TID cc x 1 semaine Étape 2: 534 mg (2 caps) PO TID cc x 1 semaine Étape 3: 801 mg (3 caps) PO TID cc
57
Effets secondaires de la pirfénidone (Esbriet)
Anorexie No/Vo (peuvent être soulagés par des antiacides et antiémétiques) Hépatotoxicité Photosensibilité
58
Interactions médicamenteuses avec la pirfénidone (Esbriet)
Interaction avec agents qui induisent/inhibent CYP 1A2 → Réduire la dose en présence d’un inhibiteur du CYP 1A2 N.B.: tabac = inducteur du 1A2)
59
Pharmacologie du nintedanib (Ofev)
Inhibiteur de la tyrosine kinase qui cible les voies du facteur de croissance endothéliale vasculaire, et les récepteurs des facteurs de croissance des fibroblastes Propriétés anti-inflammatoire et antifibrosants
60
Posologie du nintedanib (Ofev) en MIP
150 mg PO BID cc Peut diminuer à 100 mg PO BID si non toléré
61
Effets secondaires du nintedanib (Ofev)
Perte de poids Nausée Diarrhée Hépatotoxicité rapportée
62
Efficacité de la pirfénidone (Esbriet) et Nintedanib (Ofev) en MIP
Permettent de ralentir le taux de déclin du CVF à 52 semaines Possèdent une certaine efficacité dans la réduction des exacerbations de la maladie Aucune amélioration des sx respiratoires (toux, dyspnée) Pirfénidone: améliore la survie sans progression et la distance parcourue au test de marche de 6 minutes
63
Éléments de suivi en MIP
Efficacité: fonction pulmonaire (CVF), degré de sévérité de la dyspnée, fréquence de toux, tests d’imagerie pulmonaire, tolérance à l’effort (ex: distance parcourue au test de marche de 6 minutes) Innocuité: - Corticothérapie systémique: kaliémie, glycémie, OMI, TA, humeur, sommeil, tolérance gastrique - Pirfénidone et nintedanib: tolérance GI, fonction hépatique Adhésion
64
Définition de l'apnée de sommeil ou syndrome d’apnées-hypopnées du sommeil (SAHS)
Périodes d’apnée/hypopnée en raison d’une fermeture partielle et/ou complète des voies respiratoires supérieures, suivi de réveil, puis d’hyperpnée
65
Symptômes de l'apnée du sommeil
Somnolence diurne Difficulté de concentration Ronflements Éveils récurrents → mauvaise qualité de sommeil
66
Dépistage de l'apnée du sommeil
Polysomnographie: mesure de l’oxygénation du pt pendant son sommeil Questionnaire (ex. Epworth)
67
Risques de l'apnée du sommeil si non traitée
Conséquence CV en raison d’un manque d’oxygénation chronique HTA IC
68
Traitement de l'apnée du sommeil
CPAP: ventilation nasale avec pression expiratoire positive (PEP): Masque faciale ou nasale qui permet de garder les voies respiratoires ouvertes Mx rarement utilisé: modafinil (Altertec) → peu efficace et rarement prescrit Attention aux dépresseurs du SNC (ex: somnifères, alcool, antidépresseurs tricycliques, sédatifs, opioïdes) → peuvent aggraver apnée du sommeil Perte de poids à considérer
69
Définition de bronchiectasies
Dilatation permanente des bronches/bronchioles avec accumulation de sécrétions
70
Signes et symptômes de bronchiectasies
Toux productive Dyspnée Hémoptysies Infections respiratoires répétées
71
Traitement des bronchiectasies
Tx des infections respiratoires par antibiothérapie Techniques de drainage postural pour libérer les sécrétions respiratoires N-acétylcystéine: peut être utilisé en nébulisation ou PO BID pour liquéfier les sécrétions Bronchodilatateurs parfois tentés pour réduire toux et essoufflements→ pas toujours efficaces, mais n’aggravent pas la dilatation à long terme