UE 3.2 Flashcards

(324 cards)

1
Q

Les complications de la transfusion :

Quel est la première cause de décès transfusionnel en France :

A

Œdème pulmonaire de surcharge

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Q

Les complications de la transfusion :

Avec quel produit les OAP par surcharge volémique sont les plus fréquent :

A

CGR (1 CGR augmente de 5 à 10% la masse sanguine)

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3
Q

Les complications de la transfusion :

Quels sont les facteurs favorisant l’apparitions d’un œdème pulmonaire de surcharge :

A
  • Age > 70 ans
  • Pédiatrie
  • Antécédant cardiaque et/ou pulmonaire
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Q

Les complications de la transfusion :

Quels signes cliniques doivent faire évoquer l’OAP lors d’une transfusion, et quand peuvent-ils survenir :

A

Pouvant survenir jusqu’à 6 à 12 heure après la transfusion :

  1. Insuffisance respiratoire aigüe
  2. Polypnée, cyanose, toux
  3. Désaturation
  4. Crépitants bilatéraux
  5. HTA
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5
Q

Les complications de la transfusion :

Comment prévenir l’OAP lors d’une transfusion :

A

Adapter le débit de la transfusion aux capacités cardiovasculaires du patient

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6
Q

Les complications de la transfusion :

Quel est la conduite à tenir en cas d’OAP de surcharge :

A
  1. Arrêt de la transfusion
  2. Position ½ assise
  3. 02 nasal
  4. Diurétique et/ou dérivés nitrés selon PAS
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7
Q

L’intubation difficile :

Vrais/Faux concernant l’intubation difficile :

  • Une intubation est difficile si elle nécessite plus de 2 laryngoscopies et/ ou la mise en œuvre d’une technique alternative après l’optimisation de la position de la tête, avec ou sans manipulation laryngée externe
A

VRAIS

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8
Q

L’intubation difficile :

Vrais/Faux concernant l’intubation difficile :

  • En cas d’utilisation d’un mandrin comme aide à l’intubation, il est recommandé d’utiliser un mandrin long béquillé chez l’adulte et chez l’enfant (grade D)
A

VRAIS

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9
Q

L’intubation difficile :

Vrais/Faux concernant l’intubation difficile :

  • Il est possible d’utiliser un dispositif laryngé type fastrach chez l’enfant de moins de 30 kg
A

FAUX

CI du fastrach :

  1. OB < 20 mm
  2. Obstacle supra glottique
  3. Radiothérapie cervicale
  4. Enfant < 30 kg
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10
Q

L’intubation difficile :

Vrais/Faux concernant l’intubation difficile :

  • En cas de cricothyroïdectomie, il est recommandé d’utiliser des dispositifs faisant appel à la technique de Seldinger
A

VRAIS

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11
Q

L’intubation difficile :

Vrais/Faux concernant l’intubation difficile :

  • Il n’y a pas de corrélation entre la classe de Mallampati et le Cormack
A

FAUX

Corrélation entre Mallampati 1 et Cormack 1 et Mallampati 4 et Cormack 4

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12
Q

L’intubation difficile :

Vrais/Faux concernant l’intubation difficile :

  • Il est recommandé d’envisager la pratique d’une laryngoscopie pour évaluer la difficulté réelle d’une ID
A

FAUX

Il n’est pas recommandé d’envisager la pratique d’une laryngoscopie pour évaluer la difficulté réelle d’une ID prévue sans avoir prévue une stratégie de prise en charge

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13
Q

L’intubation difficile :

Vrais/Faux concernant l’intubation difficile :

  • Le but du test de fuite est de limiter l’inhalation des sécrétions au-dessus du ballonnet
A

FAUX

Le but du test de fuite est de dépister l’œdème laryngé avant extubation

Le but de la toux passive est de limiter l’inhalation des sécrétions au-dessus du ballonnet

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14
Q

L’intubation difficile :

Vrais/Faux concernant l’intubation difficile :

  • Le but de la toux passive est de dépister l’œdème laryngé avant extubation
A

FAUX

Le but du test de fuite est de dépister l’œdème laryngé avant extubation

Le but de la toux passive est de limiter l’inhalation des sécrétions au-dessus du ballonnet

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15
Q

L’intubation difficile :

Vrais/Faux concernant l’intubation difficile :

  • L’intubation difficile est la première cause de plainte liée à l’intubation
A

FAUX

La 1ère cause de plainte liée à l’IOT est le bris dentaire

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16
Q

L’intubation difficile :

Vrais/Faux concernant l’intubation difficile :

  • Il est recommandé d’utiliser qu’un seul produit en titration pour maintenir la VS lors d’une fibrointubation (ex : rémifentanil)
A

VRAIS

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17
Q

L’intubation difficile :

Vrais/Faux concernant l’intubation difficile :

  • Lors d’une fibrointubation, la ventilation spontanée est recommandée
A

VRAIS

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18
Q

L’intubation difficile :

Vrais/Faux concernant l’intubation difficile :

  • Lors d’une intubation difficile, le maintien permanent de l’oxygénation est une priorité absolue
A

VRAIS

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19
Q

L’intubation difficile :

Vrais/Faux concernant l’intubation difficile :

  • L’intubation difficile est la 2ème cause de mortalité et de morbidité en anesthésie
A

VRAIS

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20
Q

L’intubation difficile :

Vrais / Faux concernant la sédation pour une fibrointubation pour intubation difficile prévue :

  • Les concentration cibles initiales recommandées sont 7 µg/ml pour le propofol et 7 à 8 ng/ml pour le rémifentanil
A

FAUX

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21
Q

L’intubation difficile :

Vrais / Faux concernant la sédation pour une fibrointubation pour intubation difficile prévue :

  • Le propofol est l’hypnotique le plus adapté
A

VRAIS

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22
Q

L’intubation difficile :

Vrais / Faux concernant la sédation pour une fibrointubation pour intubation difficile prévue :

  • Le rémifentanil semble être le morphinique de choix
A

VRAIS

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23
Q

L’intubation difficile :

Vrais / Faux concernant la sédation pour une fibrointubation pour intubation difficile prévue :

  • L’AIVOC est particulièrement adapté à cette situation
A

VRAIS

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24
Q

L’intubation difficile :

Vrais / Faux concernant la sédation pour une fibrointubation pour intubation difficile prévue :

  • L’administration conjointe de rémifentanil et propofol est déconseillée en raison d’un risque majoré d’apnée
A

VRAIS

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25
**_L’intubation difficile :_** _Vrais / Faux concernant la sédation pour une fibrointubation pour intubation difficile prévue :_ * Le maintien d’une ventilation spontanée est impératif
VRAIS ## Footnote Ventilation spontanée recommandée si fibrointubation
26
**_L’intubation difficile :_** _Définir l’intubation difficile :_
Plus de 2 laryngoscopies par un opérateur expérimenté dans la position de reniflement avec ou sans compression laryngée
27
**_L’intubation difficile :_** _Décrire la préparation du dispositif laryngé Fastrach pour son utilisation en vue d’une intubation :_
1. Matériels d’aspiration, de ventilation et d’intubation vérifiés, prêts et fonctionnels 2. Critères d’intubation évalués (si échec de la pose du ML) 3. Préparer : 1. Cale-dent 2. Lubrifiant 3. Adhésif 4. Gants non stériles 5. Haricot 4. Contrôle de l’intégrité du masque laryngée, de taille adaptée à la morphologie du patient 5. Taille inférieur et supérieur disponible 6. Vérifier l’absence de fuite sur le coussinet, et dégonfler le coussinet (totalement ou semi rigidifié 7. Lubrification du dôme du masque laryngée et de la sonde 8. Vérifier le passage facile de la sonde dans le masque en faisant des allers-retours pour bien lubrifier l’intérieur du ML
28
**_L’intubation difficile :_** _En anesthésie, lors d’une situation de ventilation et d’intubation difficile, après la pose de Fastrach, quelles sont les différentes possibilités de choix pour le MAR quant à la conduite de l’anesthésie :_
1. Intubation +/- Fibroscope 2. Réveil
29
**_L’intubation difficile :_** _Donnez 5 signes prédictifs de ventilation au masque difficile :_
1. Age \> 55 ans 2. IMC \> 26 kg/m2 3. Edentation 4. Ronflements 5. Barbe
30
**_L’intubation difficile :_** _Quels sont les critères prédictifs d’une intubation difficile :_
**1 seul critère = risque d’intubation difficile et peut nécessiter la possibilité d’utiliser un autre moyen :** 1. Ouverture de bouche \< 35 mn 2. Classe de Mallampati \> 2 (assis, ouvre la bouche et tire la langue, ne pas faire de phonation) 3. Distance thyromentonnière \< 65 mm **Facteurs de risques :** 1. Proéminence des incisives supérieures 2. Mobilité mandibulaire (DTM, souplesse et protrusion mandibulaire : mordre la lèvre supérieure) 3. Mobilité cervicale (flexion cervicale : 80 à 100° / extension atlantooccipitale \<35°)
31
**_L’intubation difficile :_** _Décrire l’algorithme d’intubation difficile du patient ventilable au masque :_
32
**_L’intubation difficile :_** _Décrire l’algorithme d’intubation difficile du patient non-ventilable au masque :_
33
**_L’intubation difficile :_** _Décrire l’algorithme d’intubation difficile non prévue :_
34
**_L’intubation difficile :_** _Quel sont les critères d’intubation impossible :_
1. Ouverture de bouche \< 20 mm (1 travers de doigt) 2. Rachis bloqué en flexion 3. Dysmorphie faciale sévère 4. Antécédant d’échec d’intubation
35
**_L’intubation difficile :_** _Quel sont les techniques pour pallier une intubation impossible :_
1. Fibroscopie 2. 02 Trans trachéal 3. Intubation rétrograde 4. Trachéotomie
36
**_L’intubation difficile :_** _Quel est la conduite anesthésique en cas d’intubation difficile prévue :_
1. Préoxygénation de 3 min avec FiO2 =1 2. Oxygénation permanente 3. Prévention de l’inhalation (sellick ou proclive) 4. Anesthésie réversible et profonde (narcotique : propofol / morphinique : rémifentnil / curare : célocurine ou rocuronium + bridion prêt) 5. Possibilité d’appeler à l’aide 6. 5 petits moyens directement + boite d’intubation difficile dans la salle
37
**_L’intubation difficile :_** _Quels sont les 5 petits moyens à utiliser lors d’une intubation difficile :_
**LA MAMAN RENIFLE BURP** 1. Changement de **LA**me (métallique et grande courbe) 2. Changement de **MA**nche (manche court) 3. **MAN**drin long semirigide 4. Position de **RENIFLE**ment 5. **BURP** (up/back/right patient)
38
**_L’intubation difficile :_** _Quels sont les particularités de l’extubation d’un patient ayant eu une intubation difficile :_
1. ID = Extubation difficile 2. Patient conscient, Normotherme, décurarisé, hémodynamique et respiration stable 3. Toux passive, test de fuite 4. Extubation en présence d’un médecin sénior (appeler) 5. Stratégie de ré intubation préétablie (guide échangeur creux, fibroscopie)
39
**_L’intubation difficile :_** _Décrire la technique de toux passive :_
1. Après 5 minutes de ventilation en 02 pur, aspiration buccale et bronchique 2. Manœuvre à réaliser en 3 temps : * Réaliser 2 à 3 inspirations forcées * Maintenir une insufflation pulmonaire soutenue * Dégonflage du ballonnet et retrait de la sonde
40
**_L’intubation difficile :_** _Décrire la technique de test de fuite :_
1. Aspiration buccale et bronchique 2. Dégonfler le ballonnet de la sonde 3. Obturer le connecteur de sonde 4. Demander au patient de respirer : * Expiration OK = Extubation * Expiration difficile = Prudence = Laryngoscopie / Guide Echangeur Creux / Fibroscopie
41
**_L’intubation difficile :_** _Décrire la technique d’extubation avec guide échangeur creux :_
1. Introduction du guide lubrifié dans la sonde 2. Test de butée (carène ou bronche distale) 3. Retrait du guide de 2 cm 4. O2 continue à 3 l/mn 5. Test de fuite 6. Retrait ou changement de sonde 7. Maintien aux arcades dentaires (20 cm) 8. Fixation sur maxillaire 9. Vérification de la position : distance, CO2 expiré, SpO2
42
**_L’intubation difficile :_** _Que veut dire l’acronyme SAT :_
* Stratégie : connaissance des algorithmes d’intubation et de ventilation * Anesthésie : proposer une technique adaptée au patient et aux techniques de contrôles des voies aériennes employées * Techniques : maitriser 5 techniques de contrôle des voies aériennes incontournables 1. 5 petits moyens 2. Fastrach 3. Enk 4. Cricothyrotomie 5. Vidéo laryngoscopie
43
**_L’intubation difficile :_** _Annoter le schéma :_
* A : Cricothyroïdotomie (coniotomie) * B : Trachéotomie percutanée * C : Trachéotomie * 1 : Pomme d’Adam * 2 : Cartilage thyroïde * 3 : Membrane cricothyroïdienne * 4 : Cartilage cricoïde * 5 : 4 premiers cartilages trachéaux
44
**_L’intubation difficile :_** _Annoter le schéma :_
* A : Cricothyroïdotomie (coniotomie) * B : Trachéotomie percutanée * C : Trachéotomie * 1 : Isthme thyroidien * 2 : Membrane cricothyroïdienne * 3 : Pomme d’Adam * 4 : 4 premiers cartilages trachéaux * 5 : Cartilage cricoïde * 6 : Cordes vocales * 7 : Cartilage thyroïde
45
**_L’intubation difficile :_** _En anesthésie, lors d’une situation de ventilation et d’intubation difficile, après la pose de Fastrach, quelles sont les différentes possibilités de choix par le MAR quant à la conduite de l’anesthésie :_
1. Intubation +/- Fibroscope 2. Réveil
46
**_L’intubation difficile :_** _Vous devez extuber un patient pour lequel l’intubation fut difficile, quelles techniques et précaution spécifiques prenez-vous pour son extubation :_
1. Patient conscient, normo thermique, décurarisé (T4/T1 \>90%), hémodynamie et respiration stable 2. Toux passive, test de fuite 3. Extubation en présence d’un médecin sénior 4. Stratégie de ré intubation préétablie (guide échangeur creux, fibroscopie)
47
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux : est un signe d’un passage intra vasculaire d’anesthésique local :_ * Convulsions
VRAIS
48
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux : est un signe d’un passage intra vasculaire d’anesthésique local :_ * Phosphènes
VRAIS
49
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux : est un signe d’un passage intra vasculaire d’anesthésique local :_ * Douleurs abdominales
FAUX
50
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux : est un signe d’un passage intra vasculaire d’anesthésique local :_ * Acouphènes
VRAIS
51
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux : est un signe d’un passage intra vasculaire d’anesthésique local :_ * Confusion
VRAIS
52
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux concernant l’analgésie péridurale :_ * Son utilisation la plus fréquente est l’analgésie obstétricale
VRAIS
53
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux concernant l’analgésie péridurale :_ * Elle est fréquemment prolongée grâce à un cathéter
VRAIS
54
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux concernant l’analgésie péridurale :_ * Une diffusion intrathécale est classique
FAUX
55
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux concernant l’analgésie péridurale :_ * Elle peut procurer un bloc différentiel
VRAIS
56
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux concernant l’analgésie péridurale :_ * Une anesthésie locale est conseillée lors de sa réalisation
VRAIS
57
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux concernant l’anesthésie médullaire (rachianesthésie) :_ * Le bloc sympathique a lieu 2 niveaux métamériques au-dessus du bloc sensitif
FAUX ## Footnote Le bloc sympathique a lieu 4 à 6 niveaux métamérique au-dessus du bloc sensitif
58
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux concernant l’anesthésie médullaire (rachianesthésie) :_ * Le bloc moteur a lieu 4 niveaux métamériques au-dessous du bloc sensitif
FAUX ## Footnote Le bloc moteur a lieu 2 niveaux métamériques au-dessous du bloc sensitif
59
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux concernant l’anesthésie médullaire (rachianesthésie) :_ * La vasodilatation induite au membre inférieure est la conséquence du blocage des fibres parasympathiques sacrées
FAUX ## Footnote La vasodilatation induite au membre inférieur est la conséquence du blocage des fibres sympathiques
60
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux concernant l’anesthésie médullaire (rachianesthésie) :_ * L’hypotension est une complication classique
VRAIS
61
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux concernant l’anesthésie médullaire (rachianesthésie) :_ * Le passage intravasculaire d’anesthésique local est une complication classique
FAUX
62
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux concernant l’anesthésie médullaire (rachianesthésie) :_ * Le syndrome de Bézold-Jarisch est une complication classique
VRAIS
63
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux concernant l’anesthésie médullaire (rachianesthésie) :_ * La bradycardie est une complication classique
VRAIS
64
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux concernant l’anesthésie médullaire (rachianesthésie) :_ * La rétention urinaire est une complication classique
VRAIS
65
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux concernant l’anesthésie médullaire (rachianesthésie) :_ * Le bloc sympathique a lieu 4 à 6 niveaux métamériques au-dessous du bloc sensitif
FAUX ## Footnote Le bloc sympathique dépasse le bloc sensitif de 4 à 6 métamères
66
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux concernant l’anesthésie médullaire (rachianesthésie) :_ * Le bloc moteur a lieu 2 niveaux métamériques au-dessous du bloc sensitif
VRAIS
67
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux concernant l’anesthésie médullaire (rachianesthésie) :_ * Il est possible d’obtenir un bloc moteur sans bloc sensitif
FAUX ## Footnote Le bloc nerveux apparaît en 3 temps : bloc sympathique (vasoplégie + hypotension), bloc sensitif et bloc moteur **Bloc : sympathique → sensitif → moteur**
68
**_L’ALR :_** _Vrais / Faux concernant l’anesthésie médullaire (rachianesthésie) :_ * La vasodilatation induite au membre inférieur est la conséquence du blocage des fibres sympathiques
VRAIS
69
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * L’allergie vraie aux AL est régulière
FAUX Exceptionnelle : 1. arrêt de l’injection 2. traitement symptomatique
70
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * L’ACR due à la toxicité cardiovasculaire est facilement récupérable
FAUX ## Footnote Difficilement récupérable
71
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * La toxicité cardiovasculaire apparait avant la toxicité neurologique
FAUX ## Footnote **Toxicité neurologique → toxicité cardiovasculaire**
72
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * La toxicité cardiovasculaire apparait après la toxicité neurologique, pour des concentrations plus élevées
VRAIS
73
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * La lidocaïne utilisée en rachianesthésie à forte concentration, peut léser les fibres nerveuses du cône terminal et induire un syndrome de la queue de cheval
VRAIS
74
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * La toxicité des AL est dépendant de la concentration et varie selon le type d’AL utilisé
VRAIS
75
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * La bupivacaïne est plus toxique que la ropivacaïne
VRAIS
76
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Le bloc moteur est utile pour une chirurgie des membres
VRAIS ## Footnote Garant d’immobilité
77
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * La toxicité des AL est essentiellement liée à un passage extravasculaire de l’AL
FAUX ## Footnote Liée à un passage intravasculaire
78
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Dans le cadre d’une péridurale obstétricale, le bloc moteur est recherché
FAUX ## Footnote Le bloc moteur inhibe les efforts de poussée
79
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Le bloc sympathique peut faire figure d’effet secondaire
VRAIS _Notamment en cas d’ALR centrale :_ 1. Vasodilations, 2. Bradycardie, 3. Hypotension artérielle, 4. Nausées, vomissements
80
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * L’importance des effets du bloc sympathique sont corrélée à la vitesse d’installation de l’anesthésie
VRAIS
81
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Le bloc sensitif est toujours recherché dans toute ALR
VRAIS
82
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Le blocage progressif des différents éléments nerveux se fait d’abord par un bloc sensitif, puis sympathique puis moteur
FAUX ## Footnote **Bloc : sympathique → sensitif → moteur**
83
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * La rétention urinaire est une complication classique de la rachianesthésie
VRAIS _Effet secondaire les + fréquent :_ 1. Hypotension, 2. Bradycardie, 3. Hypoventilation, 4. Rétention urinaire, 5. Nausées, vomissements
84
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * La bradycardie est une complication classique de la rachianesthésie
VRAIS _Effet secondaire les + fréquent :_ 1. Hypotension, 2. Bradycardie, 3. Hypoventilation, 4. Rétention urinaire, 5. Nausées, vomissements
85
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Le syndrome de Bézold-Jarisch est une complication classique de la rachianesthésie
VRAIS ## Footnote **Bézold-Jarisch :** malaise vagal à distance de la rachis (1h) à la mobilisation du patient (risque ACR)
86
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Le passage intravasculaire d’anesthésique local est une complication classique de la rachianesthésie
FAUX
87
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * L’hypotension est une complication classique de la rachianesthésie
VRAIS _Effet secondaire les + fréquent :_ 1. Hypotension, 2. Bradycardie, 3. Hypoventilation, 4. Rétention urinaire, 5. Nausées, vomissements
88
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Le bloc du plexus lombaire est parfois réalisé sous AG
VRAIS
89
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * La bupivacaïne est un AL puissant utilisé pour le rachis, il à une longue durée d’action, et est l’AL le plus toxique
VRAIS
90
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Plusieurs blocs tronculaires peuvent être associés
VRAIS ## Footnote Attention à la posologie maximale
91
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * La mise en place d’un KT lors d’un bloc périphérique permet une analgésie de plusieurs jours (48 à 72h) pour avoir une rééducation plus facile
VRAIS
92
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Pour un bloc tronculaire et plexique, il ne faut pas dépasser un volume de 15 ml
FAUX ## Footnote **Bloc plexique :** 30 ml **Bloc tronculaire :** 15 ml
93
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Lors de la rachianesthésie (ALR médullaire), le bloc sensitif remonte 4 à 6 étages au-dessus du bloc moteur
FAUX ## Footnote **Bloc sensitif = bloc moteur +2 (le blocage moteur = 2 niveaux en dessous du sensitif)**
94
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * L’adjuvant Dexaméthasone peut être utilisé en IV (0,1mg/kg comme pour le bloc) et augmente la durée d’action du bloc
VRAIS
95
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Lors de la rachianesthésie, le bloc sympathique remonte 4 à 6 niveau au-dessus du bloc sensitif
VRAIS
96
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * La Morphine utilisé en adjuvant est surtout utilisé pour l’antalgie, alors que le Sufentanil est surtout utilisé pour potentialiser le bloc
VRAIS
97
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Les adjuvant morphiniques sont surtout utilisé pour les blocs périphériques
FAUX ## Footnote Les adjudants morphiniques sont surtout utilisés pour la rachianesthésie et peu utilisé pour les périphériques
98
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Les adjudants morphiniques sont surtout utilisés pour la rachianesthésie
VRAIS
99
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * La ropivacaïne est l’AL le plus utilisé
VRAIS
100
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * La mépivacaine est intéressant en ambulatoire
VRAIS
101
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * La lidocaïne est utilisée pour l’analgésie en digestif
VRAIS
102
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * On peut mélanger les anesthésiques locaux entre eux, notamment pour obtenir un délai d’action inférieur
FAUX ## Footnote Ne pas les mélanger, accumulation de toxicité
103
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * La pratique de l’ALR sous AG ou sédation profonde doit être réaliser après la sédation ou l’AG
FAUX ## Footnote La nature des signes précurseurs d’une complication impose le maintien d’un contact verbal avec le patient durant la réalisation du geste et doit se faire en connaissance de cause
104
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Une complication aux ALR (neurologiques / cardiovasculaire) peut survenir à distance de l’injection, parfois quelques heures après
VRAIS
105
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Il est possible d’utiliser un KT pour le bloc crural
VRAIS
106
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Le bloc ilio-fascial est proche du bloc crural et présente un intérêt en préhospitalier, car réalisable sans repérage
VRAIS
107
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Dans les ALR périphériques de Membres Supérieures, les KT sont utilisables sur la majorité des sites notamment en distal
FAUX ## Footnote Des KT sont utilisables sur la majorité des sites des MS (plus difficile en distale)
108
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Un bloc interscalénique bilatérale est souvent préconisé pour une chirurgie de la coiffe des rotateurs
FAUX ## Footnote BIS bilatéraux contre indiqué due au risque de parésie du diaphragme
109
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Lors de l’anesthésie péridurale, il faut être vigilant à la position du patient, notamment le déclive
FAUX ## Footnote La position du patient influe peu
110
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Lors d’un bloc périphérique du membre inférieur, il est souvent nécessaire d’effectuer un Bi-bloc pour l’anesthésie complète du membre
VRAIS
111
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Dans l’anesthésie péridurale, pour l’étendre en hauteur le bloc il faut augmenter le volume
VRAIS
112
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Dans l’anesthésie péridurale, pour approfondir le bloc il faut augmenter la concentration
VRAIS
113
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * La rachianesthésie est utilisable dans l’urgence et en ambulatoire
VRAIS
114
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * La rachianesthésie continue entraine moins d’hyptension artérielle que la rachianesthésie classique, mais les céphalées sont plus fréquentes et le KT est parfois difficilement positionnable
VRAIS
115
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Le traitement de la céphalée post rachi est le décubitus, les antalgique, la caféine et le blood patch, mais elle se résout le plus fréquemment spontanément en quelques jours
VRAIS
116
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Les céphalées post rachi sont causées par la fuite de LCR et apparaissent dans les 24 h post-ponction
FAUX ## Footnote Les céphalées post rachi sont causées par la fuite de LCR et apparaissent dans les 48 h post ponction
117
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Le terrain propice pour l’apparition des céphalées post-rachi sont la personne âgée et l’obstétrique
FAUX _Céphalées moins fréquentes avec :_ 1. l’âge 2. obstétrique, _Céphalées fréquentes avec :_ 1. jeunes femmes 2. obèses 3. migraineuse
118
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * L’anesthésie péridurale est surtout à visé anesthésique
FAUX ## Footnote Utilisation anesthésique et surtout analgésique (KT)
119
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Lors d’un bloc axillaire, un KT est utilisable
VRAIS
120
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * L’espace péridurale est l’espace virtuel entre la dure-mère et la vertèbre, et s’étendu sur toute la hauteur du rachis et limité en arrière par le ligament jaune
VRAIS
121
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Lors de l’anesthésie péridurale, il y a un bloc nerveux en 3 temps (sympathique, moteur, sensitif) et un bloc différentiel (profondeurs de bloc différentes)
VRAIS
122
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Lors d’une rachianesthésie, il est possible d’utiliser de la bupivacaïne0,5% isobare au lieu de l’hyperbare, cela entrainera une installation de l’anesthésie moins brutal mais plus lente
VRAIS
123
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Lors d’un bloc interscalénique, il est possible d’utiliser un KT
VRAIS ## Footnote Un KT est utilisable voire recommandé dans certaines chirurgies (coiffe de rotateurs)
124
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Un bloc plexique permet l’anesthésie de presque tout le membre supérieur, mais une anesthésie multi tronculaire est souvent nécessaire pour une unique région
VRAIS
125
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * L’ALR est régie par le décret sécurité n°83-1151
FAUX ## Footnote L’ALR est régie par le Décret Sécurité n° 94-1050
126
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * L’antalgie en post-opératoire doit être fait à la fermeture chirurgicale
FAUX ## Footnote Antalgie à adapter au pic d’action de la levée du bloc moteur et pas à la fin d’intervention comme lors de l’AG
127
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Il n’est pas possible d’utiliser un KT pour un bloc du plexus lombaire
FAUX
128
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Il est possible de toujours utiliser un KT lors du Bloc sciatique
FAUX
129
**_L’ALR :_** _Vrais/Faux concernant l’ALR :_ * Les ALR périphériques des membres inférieurs sont les plus utilisées
FAUX ## Footnote Membres supérieurs
130
**_L’ALR :_** _Quel est le mode d’action de l’ALR :_
ALR vise à bloquer la transmission de l’influx nerveux vers les centres de la douleur. Les anesthésiques locaux, injectés au contact des fibres nerveuses, vont interagir avec les canaux ioniques et bloquer le potentiel d’action : c’est le bloc nerveux Au niveau des nerf, il y a une atteinte des fibres nerveuses chronologiquement selon leur taille : bloc sympathique (périmédullaires ++), puis sensitif, puis moteur
131
**_L’ALR :_** _On distingue anatomiquement 2 grand types d’ALR :_
1. Centrales ou périmédullaires (péridurale, rachianesthésie, rachianalgésie péridurale combinée, anesthésie caudale en pédiatrie) 2. Périphériques : (blocs plexiques, blocs tronculaires)
132
**_L’ALR :_** _Quel sont les ALR centrales (ou périmédullaires) :_
1. Péridurale 2. Rachianesthésie 3. Rachianalgésie péridurale combinée 4. Anesthésie caudale (pédiatrie)
133
**_L’ALR :_** _Quel sont les ALR périphériques :_
1. Blocs plexiques 2. Blocs tronculaires 3. ALRIV (ne se fait plus)
134
**_L’ALR :_** _Quels sont les modes d’administration dans l’ALR :_
1. Injection unique (utilisée le + souvent pour réaliser un geste opératoire d’une durée définie) 2. Administration continue (plutôt réservée à l’analgésie / Nécessite la mise en place d’un cathéter / Peut être autocontrôlée par le patient)
135
**_L’ALR :_** _Quel sont les effets indésirables de l’ALR :_
**Toxicité neurologique :** _prodromes pouvant être absent ou d’intensité variable :_ 1. paresthésie péribuccales, 2. acouphènes, 3. phosphènes, 4. sensation de malaise, 5. agitation, 6. confusion, 7. dysarthrie, 8. convulsion, 9. troubles de conscience **Toxicité cardiovasculaire** 1. bradycardies, 2. troubles du rythme notamment ventriculaires, 3. collapsus sévères 4. ACR difficilement récupérable
136
**_L’ALR :_** _Quels sont les signes de toxicité neurologiques :_
1. **Toxicité nerveuse directe :** 1. Syndrome de la queue de cheval (Lidocaïne : trop concentré = risque de toxicité) 2. Ponction nerveuse (le plus grave : pas de résistance lors de l’injection sinon risque de dilacération nerveuse) 3. Injection intra nerveuse 2. **Toxicité neurologique systémique des AL :** 1. Signes subjectifs : phosphène, acouphène, anxiété brutal, dysarthrie, tachycardie, HTA, gout métallique, sensation de malaise) 2. Convulsions 3. Coma
137
**_L’ALR :_** _Quels sont les signes de toxicité cardiovasculaires :_
Apparaît en cas d’injection IV, après la toxicité neurologique, pour des concentrations plus élevées 1. Bradycardies 2. Troubles du rythme notamment ventriculaires (FV ; TV ; allongement du QRS) 3. Collapsus sévères 4. ACR difficilement récupérable (Réa prolongé de 1h à 1h30) 5. Tableau majoré par le bloc sympathique de l’ALR périmédullaire
138
**_L’ALR :_** _Quel est la conduite à tenir si l’ALR ne marche pas :_
1. Refaire le geste 2. Essayer un bloc de complément (souvent réalisé plus en distalité par rapport à la 1ère anesthésie 3. AG
139
**_L’ALR :_** _Quels sont les causes d’une HTA secondaire à l’ALR :_
1. Analgésie imparfaite 2. Douleur causée par un garrot de membre 3. Surdosage en sympathicomimétiques
140
**_L’ALR :_** _Quel est la conduite à tenir pour une réinjection dans un KT :_
1. Quantité à injecté est déterminée par le MAR 2. Avant toutes injection : noter les constantes et anticiper l’effet du bolus (ex : HypoTA) 3. Avant injection : test aspiratif (recherche de sang ou LCR) : n’a de valeur que si positif 4. Injection fractionnée sur quelques minutes (recherche de signes de toxicité neurologiques et hémodynamique) 5. Surveillance de l’efficacité de l’analgésie
141
**_L’ALR :_** _Quel sont les différents anesthésiques Locaux :_
1. Lidocaïne (Xylocaïne) 2. Mépivacaïne (Carbocaïne) 3. Bupivacaïne (Marcaïne) 4. Ropivacaïne (Naropéine)
142
**_L’ALR :_** _Quels sont les adjuvants des AL :_
1. Clonidine (Catapressan) 2. Adrénaline 3. Morphinique (Morphine ; Sufentanil) 4. Dexaméthasone
143
**_L’ALR :_** _Citez les effets indésirables possibles pouvant survenir chez un patient après la réalisation d’un bloc interscalénique :_
1. Ponction vasculaire (artère vertébrale) ou nerveuse 2. Parésie du diaphragme 3. Ponction rachidienne ou péridurale 4. Réflexe de Bézold Jarisch 5. Blocage du nerf récurrent 6. Syndrome de Claude Bernard Horner 7. Pneumothorax
144
**_L’ALR :_** _Quel est le délai d’action, la durée d’action, le dosage et la dose toxique de la Lidocaïne (Xylocaïne) :_
1. **Délai d’action :** 10 min 2. **Durée d’action :** 90 min 3. **Dosage :** 1 et 2 % 4. **Dose Toxique :** 8 mg/kg
145
**_L’ALR :_** _Quel est le délai d’action, la durée d’action, le dosage et la dose toxique de la Mépivacaïne (Carbocaïne) :_
1. **Délai d’action :** 10 min 2. **Durée d’action :** 120 min 3. **Dosage :** 1 et 2 % 4. **Dose Toxique :** 8 mg/kg
146
**_L’ALR :_** _Quel est le délai d’action, la durée d’action, le dosage et la dose toxique de la Bupivacaïne (Marcaïne) :_
1. **Délai d’action :** 25 min 2. **Durée d’action :** 240 min 3. **Dosage :** 0,25 et 0,5 % 4. **Dose Toxique :** 3 mg/kg
147
**_L’ALR :_** _Quel est le délai d’action, la durée d’action, le dosage et la dose toxique de la Ropivacaïne (Naropéine) :_
1. **Délai d’action :** 20 min 2. **Durée d’action :** 240 min 3. **Dosage :** 0,2 ; 0,75 et 1 % 4. **Dose Toxique :** 4 mg/kg
148
**_L’ALR :_** _Quel est l’intérêt d’utiliser la Clonidine en Adjuvant aux AL (+ Effets secondaires) :_
**Intérêt :** Prolonge le bloc **Effets secondaires :** Effet sédatif et hypotenseur potentiel
149
**_L’ALR :_** _Quel est l’intérêt d’utiliser l’Adrénaline en Adjuvant aux AL (+ Effets secondaires) :_
**Intérêt :** Vasoconstriction locale retardant l’élimination de l’AL (Bloc + long) **Effets secondaires :** 1. Ne pas utiliser avec la ropivacaïne (naropéïne) qui est aussi vasoconstricteur et présente peu d’intérêt ; 2. Effet de passage de l’adrénaline en intravasculaire (HTA, tachycardie, …)
150
**_L’ALR :_** _Quel est l’intérêt d’utiliser la morphine ou le sufentanil en Adjuvant aux AL (+ Effets secondaires) :_
**Intérêt :** 1. Potentialisation du bloc, 2. Action analgésique complémentaire 3. Raccourcit le délai d’installation **Effets secondaires :** Effet secondaire de la morphine
151
**_L’ALR :_** _Quels sont les différents blocs périphériques des membres inférieurs :_
1. Plexus lombaires 2. Plexus sacré 3. Bloc crural 4. Bloc sciatique
152
**_L’ALR :_** _Quels sont les différents blocs périphériques des membres supérieurs :_
1. Bloc plexiques sus-claviculaire 2. Bloc plexiques tronculaires 3. Bloc plexiques sous-claviculaire 4. Bloc interscalénique 5. Bloc axillaire 6. Bloc au canal huméral 7. Blocs distaux
153
**_L’ALR :_** _Décrire la physiologie du plexus lombaire (racines, innervation, aboutit à des nerfs) :_
**Racines :** L1 – L5 **Innervation des parties :** * Antéro-interne de la cuisse * Interne de la jambe * Articulaire de la hanche * Articulaire du genou **Aboutit à plusieurs nerfs majeurs :** * Obturateur * Fémoral * Cutané latéral de la cuisse * Saphène interne
154
**_L’ALR :_** _Décrire la physiologie du plexus sacré (racines, innervation, aboutit à des nerfs) :_
**Racines :** L4 – S3 **Innervation des parties :** * Postérieure de la cuisse * Externe de la jambe et du pied * Articulaire de la hanche * Articulaire du genou * Articulaire de la cheville **Aboutit à plusieurs nerfs majeurs :** * Cutané postérieur de la cuisse * Sciatique (qui donnera le nerf péronier commun et le nerf tibial)
155
**_L’ALR :_** _Quel est la voie d’abord du Bloc du plexus lombaire :_
La voie d’abord est postérieure, paravertébrale (patient en décubitus latéral)
156
**_L’ALR :_** _Indication principale du Bloc du plexus lombaire :_
1. Chirurgie de hanche 2. PTH
157
**_L’ALR :_** _Quel sont les complications spécifiques du Bloc du plexus lombaire :_
1. Ponction péritonéale 2. Ponction rénale 3. Anesthésie rachidienne ou péridurale 4. Diffusion péridurale de l’anesthésie
158
**_L’ALR :_** _Quel est la voie d’abord du Bloc crural :_
La voie d’abord est inguinal, en dehors de l’artère fémorale
159
**_L’ALR :_** _Indication principale du Bloc crural :_
1. Chirurgie du genou (PTG, ligamentoplastie) 2. Fémur 3. Partie médiale de la jambe 4. Parties molles de la face antérieure de la cuisse 5. Utilisation d’un garrot de cuisse
160
**_L’ALR :_** _Quel est la voie d’abord du Bloc sciatique :_
Multiples voies possibles : 1. Parasacrée 2. Abord postérieur à la fesse 3. Abord latéral sous trochantérien 4. Abord poplité postérieur et latéral
161
**_L’ALR :_** _Indication principale du Bloc sciatique :_
1. Chirurgie de la jambe 2. De la cheville 3. Du pied
162
**_L’ALR :_** _Décrire la physiologie du plexus brachial (racines, innervation, aboutit à des nerfs) :_
**Racines :** C5 – D1 **Innervation des parties :** * Tout le membre supérieur **Aboutit à plusieurs nerfs majeurs :** * Axillaires * Médian * Ulnaire * Radial * Musculo-cutané
163
**_L’ALR :_** _Quel est la voie d’abord du Bloc interscalénique :_
La voie d’abord est cervical antérieur, au bord externe du muscle SCM, près de la jugulaire externe
164
**_L’ALR :_** _Indication principale du Bloc interscalénique :_
1. Chirurgie de l’épaule 2. Des 2/3 externes de la clavicule 3. Acromioplastie 4. Coiffe des rotateur
165
**_L’ALR :_** _Quel sont les complications spécifiques du Bloc du plexus lombaire :_
1. Ponction vasculaire (artère vertébrale) ou nerveuse 2. Parésie du diaphragme (BIS bilatéral contre-indiqué) 3. Ponction rachidienne ou péridurale 4. Réflexe de Bézold Jarisch 5. Blocage du nerf récurrent 6. Syndrome de Claude Bernard Horner 7. Pneumothorax
166
**_L’ALR :_** _Quel est la voie d’abord du Bloc axillaire :_
La voie d’abord est dans le creux axillaire, de part et d’autre de l’artère axillaire
167
**_L’ALR :_** _Indication principale du Bloc interscalénique :_
1. Chirurgie du coude 2. De l’avant-bras 3. De la main
168
**_L’ALR :_** _Quel est la voie d’abord du Bloc au canal huméral :_
La voie d’abord est près de l’artère brachiale, à la jonction 1/3 moyen et 1/3 supérieur de l’humérus
169
**_L’ALR :_** _Indication principale du Bloc au canal huméral :_
1. Chirurgie du coude 2. De l’avant-bras 3. De la main
170
**_L’ALR :_** _Définir la rachianesthésie :_
Injection sous arachnoïdienne d’AL dans le LCR
171
**_L’ALR :_** _Décrire la conduite à tenir en préopératoire lors d’une rachianesthésie :_
1. Consultation d’anesthésie 2. Surveillance des constantes, matériel AG prêt 3. VVP 4. Ephédrine et Atropine sous la main 5. Sédation éventuelle 6. Locale à discuter
172
**_L’ALR :_** _Décrire la conduite à tenir en postopératoire lors d’une rachianesthésie :_
1. Surveillance non relâchée 2. Relais analgésie 3. Sortie de SSPI à la levée du bloc moteur 4. Penser aux céphalées et rétention urinaire 5. Attention aux complications retardées
173
**_L’ALR :_** _Quel est l’AL et ses adjuvants utilisé en rachianesthésie :_
**AL :** * Bupivacaïne 0,5% hyperbare Bloc rapide et complet d’environ 2h30 8 à 16 mg **Adjuvants :** * Clonidine (hypoTA, sédation) * Morphiniques : Morphine, Sufentanil (action synergique mais effets secondaires)
174
**_L’ALR :_** _Quel sont les indications de la rachianesthésie :_
1. Obstétrique 2. Gynéco 3. Urologie 4. Digestif sous mésocolique 5. Orthopédie 6. Patient à risque d’AG
175
**_L’ALR :_** _Quel sont les contre-indications de la rachianesthésie :_
1. Refus du patient 2. Troubles de l’hémostase 3. Infection du point de ponction 4. Instabilité hémodynamique 5. Cardiopathie évoluée 6. HTIC
176
**_L’ALR :_** _Qu’est-ce qu’un bloc différentiel (anesthésie péridurale) :_
1. Intensité des différents blocs différente. Il permet d’obtenir une analgésie sans bloc moteur
177
**_L’ALR :_** _Quel sont les AL et les adjuvants utilisé pour l’anesthésie péridurale :_
**AL :** 1. Ropivacaïne ++ (adaptée au bloc différentiel 2. Lidocaïne 3. Bupivacaïne **Adjuvants :** 1. Clonidine 2. Morphiniques : Morphine, Sufentanil
178
**_L’ALR :_** _Quel sont les effets secondaires et complications de la rachianesthésie :_
**Effets secondaires :** _Secondaires au bloc sympathique ou aux adjuvants :_ 1. Hypotension artérielle 2. Troubles du rythme : Bradycardie d’origine diverse Bloc cardiaque (sympathique \> D2 ou sensitif \> D8 ) : Bainbridge 3. Hypoventilation (\> T6) 4. Rétention urinaire 5. Nausées, vomissements 6. Céphalées post rachi **Complications :** 1. Syndrome post-PL 2. Injection d’AL intravasculaire 3. Erreur de produit injecté 4. Echec de l’ALR 5. ACR secondaire à la bradycardie 6. Complications neurologiques AVC, Méningite, ischémie médullaire, hématome péridurale ou périmédullaire, syndrome de la queue de cheval, lombalgies, dorsalgies, lésion nerveuse par ponction
179
**_L’ALR :_** _Quel est le matériel nécessaire pour la réalisation d’une anesthésie péridurale :_
1. Aiguilles, seringues luer-lock 2. Aiguille de Tuohy (permet le passage du KT) 3. KT multi perforé 4. Filtre antibactérien 5. Seringue mandrin 6. Champ stérile 7. Compresses 8. Antiseptique 9. Sérum physiologique 10. AL
180
**_L’ALR :_** _Quel sont les complications de l’anesthésie péridurale :_
1. malposition de l’aiguille ou du KT, 2. brèche de la dure-mère, 3. bloc étendu 4. Injection IV d’AL 5. Hypotension artérielle (bloc sympathique ou cardiaque) 6. Lésions neurologiques 7. Liée aux adjuvants : * hypoventilation, * rétention urinaire
181
**_L’ALR :_** _Quel sont les indications de l’anesthésie péridurale :_
1. Péridurale obstétricale 2. Chirurgie des membres inférieurs 3. Chirurgie urogénitale 4. Chirurgie abdominale 5. Chirurgie ou traumatisme thoracique 6. Chirurgie vasculaire
182
**_L’ALR :_** _Quel sont les contre-indications de l’anesthésie péridurale :_
1. Refus du patient 2. Traitement antiagrégant 3. Traitement anticoagulant 4. Troubles de coagulations 5. Thrombopénie \<100 000 / mm3 6. Hémodynamique instable 7. HTIC 8. Infection du point de ponction
183
**_L’ALR :_** _Le médecin anesthésiste réalise sur la table d’opération une rachianesthésie chez un patient ASA I pour une chirurgie pelvienne. Le pansement de la rachianesthésie est réalisé lorsque subitement la PA chute à 75/50 mmHg et pouls à 45 bpm._ * _Expliquez ces phénomènes :_
_Le blocage des fibres sympathiques entraine :_ 1. Une vasoplégie AL hyperbare dans LCR provoque un blocage étagé des fibres sympathiques (responsable du tonus vasculaire) Installation rapide du blocage (fibres sympathique sensibles aux AL : due à leur calibre et l’absence de myélinisation) Blocage étendu 4 à 6 niveaux au-dessus du bloc sensitif (= vasoplégie dans les territoires concernés = hypovolémie relative = chute du RV avec bradycardie par réflexe de Bainbridge + chute du DC) 2. Un blocage des fibres cardio accélératrices Si blocage des fibres sympathiques jusqu’au niveau D2-D4 (sensitif D8) = bradycardie (fibres sympathique cardioaccélératrices bloquée + fibres parasympathiques cardiofreinatrice pas bloquées du fait de leur trajet non médullaire)
184
**_L’ALR :_** _Le médecin anesthésiste réalise sur la table d’opération une rachianesthésie chez un patient ASA I pour une chirurgie pelvienne. Le pansement de la rachianesthésie est réalisé lorsque subitement la PA chute à 75/50 mmHg et pouls à 45 bpm._ * _Quelles actions correctives proposez-vous :_
1. Oxygénothérapie 2. Rechercher des troubles de conscience 3. Pas de déclive et DD strict avec prudence (éviter extension du bloc par AL hyperbare) 4. Remplissage rapide par soluté 5. Vasoconstricteur alpha + et accélérateur béta+ (Ephédrine 6. Evaluer le niveau du bloc
185
**_L’ALR :_** _Un patient bénéficie d’une chirurgie testiculaire sous rachianesthésie :_ * _Quels doivent être les niveaux du bloc sensitif_
1. D10 à S3 2. D10 car certaines fibres sensitives sont issues des racines rachidienne sortant à D10 3. S3 car le scrotum est innervé par les racines rachidiennes sacrées S3
186
**_L’ALR :_** _Un patient bénéficie d’une chirurgie testiculaire sous rachianesthésie :_ * _Comment vous assurez-vous que ces niveaux sont atteints :_
1. Par test froid-chaud 2. Le niveau sensitif D10 correspond au métamère de l’ombilic 3. Le niveau S3 correspond au métamère de la face postérieur de la cuisse ou le scrotum
187
**_L’ALR :_** _A 10h vous recevez un patient qui bénéficie d’un bloc axillaire (15 ml Ropivacaïne à 0,2% + 15 ml de Ropivacaïne à 0,75%) au bloc opératoire, à 10h15 il est opéré d’une fracture du poignet, l’intervention dure 30min. A 10h50, vous le prenez en charge en SSPI._ * _Décrivez et argumentez vos actions :_
1. Surveillance et soins en lien avec l’ALR : 1. Transmission * Présentations, antécédents, efficacité du bloc, sédation complétive ? 2. Installation * Accueil, monitorage, précautions au transfert par rapport au bloc moteur (pas de contrôle du bras) * Position ½ assis, O2, vérification VVP 3. Surveillances liées à la toxicité de l’AL Pour un bloc axillaire, pic d’absorption de l’AL = 1h à 1h30. Dose toxique Ropi = 4mg/kg (30+112,5 = 142,5 = risque de toxicité) Donc importance de dépister précocement les signes d’intoxication : * Signes neurologiques : * Malaise, angoisse, vertiges, euphorie * Paresthésies péribuccales, gout métallique * Troubles visuels * Troubles musculaires, dysarthrie * Convulsion, état de mal convulsif, * Coma * Signes cardiovasculaires : * Troubles du rythme * Hypotension artérielle * ACR * Surveillance de l’efficacité de l’ALR * Evaluation des blocs sensitifs et moteur * Evaluation du bloc moteur (capacité à bouger les doigts) * Evaluation du bloc sensitif (sensation de chaleur, douleur) * Relai antalgique à prévoir (au pic d’action de l’efficacité de l’ALR) : EVA * Evaluation de la levée du bloc moteur (souvent un critère de sortie SSPI) 1. Surveillance et soins en lien avec l’intervention : * Eviter l’œdème : bras surélevé (coussin) * Dépister les complications chirurgicales * Prendre en considération l’absence de douleur d’appel (sensibilité) * Circulatoire (saignement, couleur, chaleur, œdème du membre)
188
**_L’ALR :_** _Vous prenez en charge en SSPI un patient porteur d’un KT péri nerveux fémoral avec un débit continu de Naropéine en PSE._ * _Quel sont les éléments de surveillance de cette technique :_
1. Vérification des PM 2. Surveillance de l’accès veineux et du matériel (PSE) 3. Seringue identifiée avec dilution 4. Point de ponction, pansement 5. Tubulure spécifique, bien différenciée, absence de coudure, filtre atb 6. Surveillance étroite après changement de seringue 7. Recherche de signe d’intoxication aux AL 8. Evaluer la qualité de l’analgésie 9. Absence de bloc moteur
189
**_L’ALR :_** _Une patiente bénéficie d’une chirurgie utérine par voie basse sous rachianesthésie :_ * _Quels peuvent être les signes cliniques et paracliniques qui vous font penser que l’anesthésie s’installe :_
_Signes cliniques :_ 1. Sensation de chaleur au niveau des jambes 2. Vasodilatation des jambes 3. Perte de sensibilité puis perte de la motricité _Signes paracliniques :_ 1. Blocage des nerfs sympathiques (baisse de la PA et FC)
190
**_L’ALR :_** _Une patiente bénéficie d’une chirurgie utérine par voie basse sous rachianesthésie :_ * _Quels doivent être les niveaux du bloc sensitif (expliquer la réponse) :_
1. D10 à S2 2. D10 car certaines fibres de l’utérus sont issues des racines rachidiennes sortant de D10 à S4 3. S2 car certaines fibres du périnée et du vagin sortent de S2 à S4 (opération par voie basse)
191
**_L’ALR :_** _Une patiente bénéficie d’une chirurgie utérine par voie basse sous rachianesthésie :_ * _Comment s’assurer que les niveaux sont atteints :_
1. Part test froid – chaud 2. Le niveau sensitif D10 correspond au métamère de l’ombilic 3. Le niveau S2 correspond au métamère de la face postéro supérieur de la cuisse
192
**_L’ACR au BO :_** _Vrais/Faux concernant l’ACR au BO :_ * Le cortex cérébral résiste mieux à l’anoxie que le tronc cérébrale (bulbe)
FAUX ## Footnote Le bulbe (7-10) résiste mieux à l’anoxie que le cortex (3-4 min)
193
**_L’ACR au BO :_** _Vrais/Faux concernant l’ACR au BO :_ * Le débit sanguin de la circulation cérébrale sous compression thoracique est de 5 % du DC normal
FAUX ## Footnote Le débit sanguin de la circulation cérébrale sous compression thoracique est de 2 % du DC normal
194
**_L’ACR au BO :_** _Vrais/Faux concernant l’ACR au BO :_ * Le débit sanguin de la circulation coronarienne sous compression thoracique est de 2% du DC normal
FAUX ## Footnote Le débit sanguin de la circulation coronarienne sous compression thoracique est de 5% du DC normal
195
**_L’ACR au BO :_** _Vrais/Faux concernant l’ACR au BO :_ * Lors d’un ACR, il faut effectuer un remplissage et éviter les solutés glucosés (risque d’acidose intracellulaire cérébrale
FAUX 1. Remplissage pas forcément nécessaire en 1ère intention si absence antérieure d’hypovolémie 2. Le maintien de la volémie est toujours nécessaire si l’arrêt se prolonge 3. Pas de solutés glucosés (risque d’acidose intracellulaire cérébrale)
196
**_L’ACR au BO :_** _Vrais/Faux concernant l’ACR au BO :_ * Le débit sanguin de la circulation générale sous compression thoracique est de 30 à 40% du DC normal
VRAIS
197
**_L’ACR au BO :_** _Vrais/Faux concernant l’ACR au BO :_ * La correction de l’acidose lors de l’ACR doit être prudent
VRAIS
198
**_L’ACR au BO :_** _Vrais/Faux concernant l’ACR au BO :_ * L’arrêt cardiaque en cour de chirurgie, doit faire suspecter un problème hémodynamique du aux agents anesthésiques (dépression myocardique, choc anaphylactique) et/ou un problème ventilatoire
FAUX ## Footnote L’AC en cours de chirurgie, doit avant tout faire alerter sur un problème mécanique ventilatoire ou une conséquence chirurgicale (réflexe vagal, hémorragie, embolie, gène mécanique)
199
**_L’ACR au BO :_** _Vrais/Faux concernant l’ACR au BO :_ * L’arrêt cardiaque dans les minutes suivant l’induction doit avant tout alerter sur un problème mécanique ventilatoire
FAUX ## Footnote L’AC dans les minutes suivant l’induction doit faire suspecter un problème hémodynamique du aux agents anesthésiques (dépression myocardique, choc anaphylactique) et/ou un problème ventilatoire
200
**_L’ACR au BO :_** _Vrais/Faux concernant l’ACR au BO :_ * L’arrêt cardiaque au décours de l’intubation doit faire évoquer une erreur d’intubation, un réflexe vagal ou un trouble du rythme
VRAIS
201
**_L’ACR au BO :_** _Vrais/Faux concernant l’ACR au BO :_ * Lors d’une fibrillation ventriculaire à petite maille, il faut injecter de l’adrénaline pour favoriser la défibrillation et transformer les petites mailles en larges mailles, puis effectuer un choc électrique externe
VRAIS
202
**_L’ACR au BO :_** _Vrais/Faux concernant l’ACR au BO :_ * La fibrillation ventriculaire à petite maille est de mauvais pronostique et est un signe de pré asystolie
VRAIS
203
**_L’ACR au BO :_** _Vrais/Faux concernant l’ACR au BO :_ * Le choc électrique externe peut entrainer des brulures cutanées et des lésions myocardiques
VRAIS
204
**_L’ACR au BO :_** _Vrais/Faux concernant l’ACR au BO :_ * Lors d’un choc électrique externe, il faut effectuer le 1er choc à 3 joules/kg (200 j puis 300j)
VRAIS
205
**_L’ACR au BO :_** _Vrais/Faux concernant l’ACR au BO :_ * Les conséquences d’un ACR sont irréversibles sur le système nerveux central au bout de 10 min
FAUX ## Footnote 3 à 4 min pour le cortex et 7 à 10 min pour le bulbe (tronc cérébral), cela explique le coma végétatif due à la mort du cortex et la survie du bulbe.
206
**_L’ACR au BO :_** _Vrais/Faux concernant l’ACR au BO :_ * La relance de l’activité cardiaque par adrénaline amène souvent une tachycardie ventriculaire accessible au choc électrique externe
FAUX ## Footnote La relance de l’activité cardiaque par adrénaline amène souvent une fibrillation ventriculaire accessible au choc électrique externe
207
**_L’ACR au BO :_** _Vrais/Faux concernant l’ACR au BO :_ * Le but de la relance de l’activité cardiaque par adrénaline est de rechercher l’effet alpha pour augmenter la pression aortique et augmenter la PPC
FAUX ## Footnote Surtout rechercher l’effet alpha pour améliorer la pression carotidienne et augmenter la PPC
208
**_L’ACR au BO :_** _Vrais/Faux concernant l’ACR au BO :_ * L’origine des ACR au bloc opératoire est surtout d’origine respiratoire, cardiaque et vasculaire. La part neurologique étant très faible
VRAIS
209
**_L’ACR au BO :_** _Quels éléments permettent d’affirmer l’ACR au bloc opératoire :_
_Paraclinique :_ 1. Tracé électro scopique * Asystolie ou bradycardie extrême * TV (\>200bpm/min) * FV (petites ou larges mailles) * BAV complet (III) * Dissociation électromécanique 2. Capnogramme * EtCO2 \< 10 mmHg (reflet d’une inefficacité circulatoire imposant une réanimation cardiopulmonaire immédiate) 3. Pression artérielle * Si PNI = imprenable * Si PI = courbe plate 4. Pléthysmographie * Courbe plate * Pas de valeur de SpO2 _Clinique :_ 1. Teint * Pâleur, cyanose, marbrure, teint gris 2. Absence de pouls * Carotidien et fémoral 3. Saignement * Couleur du champ opératoire * Arrêt du saignement 4. Mydriase
210
**_L’ACR au BO :_** _Quels sont les conséquences d’un arrêt cardiaque :_
1. L’irréversibilité sur le système nerveux central * Cortex : 3-4 min * Bulbe : 7-10 min 2. L’irréversibilité sur le cœur * Œdème interstitiel : 15 à 30 min * Irréversibilité après quelques heures 3. L’irréversibilité sur le rein * Atteinte glomérulaire : 30 min * Nécrose : 2-3 heures 4. L’irréversibilité sur le foie * Nécrose centro-lobulaire : \> 2h (réversible avant) 5. Acidose métabolique 6. Pression artérielle et veineuses s’égalisent (20 mmHg) 7. Vasodilations intense
211
**_L’ACR au BO :_** _Quel sont les causes d’ACR réversibles qui devront être recherchées et traitées :_
Règle des 4H/4T : * **H**ypoxémie * **H**ypovolémie * **H**ypothermie * **H**ypo/**H**yperkaliémie * In**T**oxication * **T**hrombose (pulmonaire, coronaire) * Pneumo**T**horax * **T**amponnade
212
**_L’ACR au BO :_** _Quel est la conduite à tenir lors d’une tachycardie ventriculaire :_
* Si conscient : manœuvre vagale (compression jugulaire ou oculaire) * Si inconscient : choc électrique externe
213
**_L’ACR au BO :_** _Quel est la conduite à tenir lors d’une bradycardie sinusale :_
* Atropine
214
**_L’ACR au BO :_** _Quel est la conduite à tenir lors d’une BAV III :_
* Isuprel 1. 4 à 5 ampoules dans 250 ml 2. 2 à 10 gamma / min 3. Protéger de la lumière * Sonde d’entrainement électro systolique
215
**_L’ACR au BO :_** _Après la reprise de l’activité cardiaque, quel sont les mesures à mettre en place et dans quel but :_
Le but est de maintenir une homéostasie la plus parfaite possible pour assurer une protection cérébrale maximale 1. Position proclive 30° 2. Hypothermie (32-33°C) 3. Prévenir les ACSOS (Agression Cérébrale Secondaire d’Origine Systémique) 1. Anémie 2. Hypo-Hypertension 3. Hypo-Hypercapnie 4. Hypo-Hyperglycémie 5. Hypoxémie 6. Hyponatrémie 7. Hyperthermie
216
**_L’ACR au BO :_** _Quel est la conduite à tenir lors d’un ACR :_
1. Faire appeler de l’aide 2. Ventiler en 02 pur 1. VC : 6 à 8 ml/kg 2. FR : 12 3. FiO2 : 1 3. Arrêt des agents anesthésiques 4. Assurer une circulation par une compression thoracique (ou massage cardiaque interne) 1. Fréquence \> 100 à 120 / mn 2. Enfoncement sternal 5-6 cm 3. Si efficace : apparition d’une FeCO2 (obj : PetCo2 \> 10 mmHg) 4. Si PA sanglante : visible et obj de PD \> 25 mmHg (assurer perfusion coronarienne) 5. Traitement étiologique simultanée à la réanimation cardio-respiratoire
217
**_L’ACR au BO :_** _Lors d’un ACR au bloc opératoire, après avoir alerté le MAR et le chirurgien, ventilé le patient en 02 pur et arrêté les agents anesthésiques, vous réalisez les compressions thoraciques quels sont les critères d’efficacité des compressions thoraciques :_
1. Fréquence \> 100 à 120 / mn 2. Enfoncement sternal 5-6 cm 3. Si efficace : apparition d’une FeCO2 (obj : PetCo2 \> 10 mmHg) 4. Si PA sanglante : visible et obj de PD \> 25 mmHg (assurer perfusion coronarienne)
218
**_L’Hyperthermie Maligne :_** _Vrais / Faux concernant l’hyperthermie maligne :_ * Chez une personne sensible aux halogéné, une prévention IV par Dantium au moment de l’induction est recommandée
FAUX ## Footnote Une prévention par voie IV au moment de l’induction par Dantium n’est plus proposée
219
**_L’Hyperthermie Maligne :_** _Vrais / Faux concernant l’hyperthermie maligne :_ * Après une crise d’hyperthermie maligne, il faut remplir les formulaires de pharmacovigilance et de déclaration de la crise pour le registre HTM national
VRAIS
220
**_L’Hyperthermie Maligne :_** _Vrais / Faux concernant l’hyperthermie maligne :_ * Après une crise d’hyperthermie maligne, il faut donner du dantrolène IV (1mg/kg) toutes les 4 heures pendant 24-48 heures
FAUX ## Footnote Après une crise d’hyperthermie maligne, il faut donner du dantrolène IV (1mg/kg) toutes les 6 heures pendant 24-48 heures
221
**_L’Hyperthermie Maligne :_** _Vrais / Faux concernant l’hyperthermie maligne :_ * Après une crise d’hyperthermie maligne, il faut observer le patient en USI pendant au moins 24 heures, car une crise peut survenir de nouveau dans les 24-48 heures (30% de récidive)
VRAIS
222
**_L’Hyperthermie Maligne :_** _Vrais / Faux concernant l’hyperthermie maligne :_ * Il est nécessaire de faire un remplissage, préférentiellement avec du RL
FAUX ## Footnote RL contre indiquée due à l’augmentation de la lactatémie
223
**_L’Hyperthermie Maligne :_** _Après induction et quelques minutes d’entretiens de l’anesthésie avec un agent halogéné, la fréquence cardiaque du patient augmente de façon inexpliquée et la température du patient que vous venez de monitorer vous semble anormalement élevée._ * _Quelle hypothèse faites-vous :_
Crise d’hyperthermie maligne
224
**_L’Hyperthermie Maligne :_** _Après induction et quelques minutes d’entretiens de l’anesthésie avec un agent halogéné, la fréquence cardiaque du patient augmente de façon inexpliquée et la température du patient que vous venez de monitorer vous semble anormalement élevée._ * _Quels autres signes cliniques et biologiques précoces recherchez-vous :_
_Cliniques :_ 1. Augmentation PetCO2 2. Tachycardie inexpliquée 3. Spasme des masséters 4. Rigidité localisée 5. Tachypnée ou désadaptation 6. Cyanose, marbrures _Biologie :_ 1. Hypercapnie 2. Acidose respiratoire 3. Hyperkaliémie 4. Baisse de la SvO2
225
**_L’Hyperthermie Maligne :_** _Quelles sont les 3 premières actions à réaliser en cas d’hyperthermie maligne :_
1. Arrêt immédiat de l’administration de tout agent volatil halogéné et de la succinylcholine 2. Hyperventilation en oxygène pur, au moins 10 l/mn 3. Demander de l’aide (5 personnes), le pronostic vital est en jeu
226
**_L’Hyperthermie Maligne :_** _Quels sont les signes cliniques et biologique plus tardif de l’hyperthermie malignes :_
_Cliniques :_ 1. Elévation majeure de la PetCO2 2. Contracture généralisée (rigidité) 3. Hyperthermie (\<40°C, + 1°C toute les 5 min dans les formes sévères) 4. Instabilité de la PA (collapsus) 5. Troubles du rythme (hyperstimulation du système adrénergique, hyperkaliémie) _Biologies :_ 1. Hypercapnie 2. Hyperkaliémie 3. Acidose mixte 4. Myoglobinémie, myoglobinurie 5. Hyperlactatémie 6. Augmentation des CPK (rhabdomyolyse) 7. CIVD possible
227
**_L’Hyperthermie Maligne :_** _Quel est la conduite à tenir en cas d’hyperthermie maligne :_
1. Arrêt immédiat de l’administration de tout agent volatil halogéné et de la succinylcholine 2. Hyperventilation en oxygène pur, au moins 10 l/mn 3. Demander de l’aide (5 personnes), le pronostic vital est en jeu 4. Monitorer la PetCO2 si ce n’est pas déjà le cas 5. Administration initiale de dantrolène 2,5 mg/kg (augmentation rapide jusqu’à 10 mg/kg) 6. Monitorer la température 7. Refroidir le patient 8. Les arythmies répondent normalement au traitement de l’acidose et de l’hyperkaliémie 9. Effectuer les prélèvement biologiques (gaz du sang artériel, kaliémie, calcémie, coagulation) 10. Traiter l’hyperkaliémie : hyperventilation + bicarbonate + Insuline (10UI dans 50 ml de G50%) 11. Administrer du NaHCO3, en l’absence de gaz du sang, administrer 1 à 2 mM/kg 12. Assurer une diurèse \> 1 ml/kg/h par un remplissage adapté (pas de RL)
228
**_L’Hyperthermie Maligne :_** _Quel est la conduite anesthésique chez une personne sensible aux halogénés :_
1. Eviter tout stress, toute anxiété exagérée 2. Assurer une bonne prémédication 3. Eviter tout facteur déclenchant * Pas de succinylcholine (célocurine) * Pas d’agent halogéné, retirer les cuves et purger les circuits pendant au minimuim 10 à 15 min à haut débit de gaz frais 4. Alternative de l’ALR si possible 5. Monitorrage habituel (PetCO2, ECG, température)
229
**_Les états de chocs :_** _Vrais / Faux concernant les états de chocs :_ * Dans le choc anaphylactique, les signes cardiovasculaires sont prédominant dans les formes graves (chute de la PA : vasoplégie intense ; tachycardie + pouls filant)
VRAIS
230
**_Les états de chocs :_** _Vrais / Faux concernant les états de chocs :_ * Dans le choc anaphylactique, l’ACR n’est pas exceptionnel
VRAIS
231
**_Les états de chocs :_** _Vrais / Faux concernant les états de chocs :_ * Dans le choc anaphylactique, les signes respiratoires sont presque toujours présents
FAUX ## Footnote Ils sont présents dans 1/3 des cas (toux sèche, polypnée, hypersécrétion, bronchospasme)
232
**_Les états de chocs :_** _Vrais / Faux concernant les états de chocs :_ * Lors d’un choc anaphylactique sévère, les signes cutanés peuvent n’apparaître que secondairement, lorsque l’état hémodynamique du patient est restauré et que la vasodilations peut avoir lieu
VRAIS
233
**_Les états de chocs :_** _Vrais / Faux concernant les états de chocs :_ * Le choc anaphylactique évolue par vague et des épisodes de rechute sont à craindre dans les 24 premières heures
VRAIS
234
**_Les états de chocs :_** _Nommez et expliciter très brièvement les 2 phases du choc hypovolémique :_
* **Phase sympatho-excitatrice (choc compensé) :** Les mécanisme de compensation neurohumorale permettent le maintien de la pression artérielle (vasoconstriction périphérique par relargage de catécholamine) associée à une tachycardie. Il y a aussi une redistribution vasculaire. Le cœur, le cerveau et les reins sont privilégiés. De plus, il y a un passage du milieu interstitiel vers le milieu intravasculaire * **Phase sympatho-inhibitrice (choc décompensé) :** Bradycardie par perte du tonus vasomoteur qui entraine une chute de la pression artérielle par baisse de la précharge. Cette phase peut se poursuivre jusqu’à l’ACR
235
**_Les états de chocs :_** _Vous accueillez au bloc opératoire un patient qui présente une rupture splénique._ * _Décrivez les signes cliniques en faveur d’un choc hémorragique :_
1. Troubles de conscience / coma 2. Pâleur / marbrures / sueurs / TRC \> 3 sec / Décoloration des conjonctives 3. Oligurie, anurie 4. Défense abdominale 5. Tachycardie, pouls filant
236
**_Les états de chocs :_** _Vous accueillez au bloc opératoire un patient qui présente une rupture splénique:_ * _Quel sont les 2 phases attendues sur le plan hémodynamique d’un état hémorragique évolutif :_
* **Phase sympatho-excitatrice (choc compensé) :** Les mécanisme de compensation neurohumorale permettent le maintien de la pression artérielle (vasoconstriction périphérique par relargage de catécholamine) associée à une tachycardie. Il y a aussi une redistribution vasculaire. Le cœur, le cerveau et les reins sont privilégiés. De plus, il y a un passage du milieu interstitiel vers le milieu intravasculaire * **Phase sympatho-inhibitrice (choc décompensé) :** Bradycardie par perte du tonus vasomoteur qui entraine une chute de la pression artérielle par baisse de la précharge. Cette phase peut se poursuivre jusqu’à l’ACR
237
**_Les états de chocs :_** _Vous accueillez au bloc opératoire un patient qui présente une rupture splénique._ * _Quel hypnotique choisirez-vous pour pratiquer l’induction anesthésique :_
Etomidate (moins de retentissement hémodynamique)
238
**_Les états de chocs :_** _Quels sont les grades du choc anaphylactique :_
1. Grade 1 : Signes cutanéomuqueux généralisés 2. Grade 2 : Atteinte multi-viscérale modérée * Au moins 2 fonctions atteintes 3. Grade 3 : Atteinte multi-viscérale sévère menaçant la vie * Imposant un traitement spécifique 4. Grade 4 : Arrêt circulatoire
239
**_Les états de chocs :_** _Vous prenez en charge anesthésique une patiente au bloc opératoire. Dans l’attente du MAR pour réaliser l’induction anesthésique, vous injectez l’antibiotique prescrit. Alors que vous échangez avec cette patiente sur son confort sur la table opératoire, elle vous fait subitement part d’une sensation de chaleur et de malaise intense. Vous vous permettez de la découvrir de son drap et vous vous apercevez que son thorax, ses membres et son visage son rouge. Elle vous dit également qu’elle a une gêne à respirer._ * _Quelle hypothèse faites-vous :_
Choc anaphylactique
240
**_Les états de chocs :_** _Vous prenez en charge anesthésique une patiente au bloc opératoire. Dans l’attente du MAR pour réaliser l’induction anesthésique, vous injectez l’antibiotique prescrit. Alors que vous échangez avec cette patiente sur son confort sur la table opératoire, elle vous fait subitement part d’une sensation de chaleur et de malaise intense. Vous vous permettez de la découvrir de son drap et vous vous apercevez que son thorax, ses membres et son visage son rouge. Elle vous dit également qu’elle a une gêne à respirer._ * _Quels autres signes allez-vous rechercher_
1. _Signes cutanéo-muqueux :_ 1. Picotements, fourmillements, rush cutanée, urticaire : Souvent les 1er signes d’appel (peuvent rester localisés ou se généraliser en quelques minutes) 2. Œdème cutané et/ou des muqueuse : localisé souvent aux paupières, aux lèvres, aux mains et aux voies respiratoire (œdème de Quincke) 2. _Signes bronchiques :_ 1. Toux sèche 2. Polypnée 3. Hypersécrétion 4. Bronchospasme 3. _Signes cardio-vasculaires :_ 1. Chute de la PA (induit par une vasoplégie intense) 2. Tachycardie + pouls filant 3. Troubles du rythme et de la conduction 4. Arrêt cardiaque 4. _Signes neurologiques :_ 1. Céphalées 2. Désorientation 3. Retard de réveil 4. Coma 5. _Signes digestifs :_ 1. Vomissements 2. Diarrhée 3. Douleurs abdominales
241
**_Les états de chocs :_** _Vous prenez en charge anesthésique une patiente au bloc opératoire. Dans l’attente du MAR pour réaliser l’induction anesthésique, vous injectez l’antibiotique prescrit. Alors que vous échangez avec cette patiente sur son confort sur la table opératoire, elle vous fait subitement part d’une sensation de chaleur et de malaise intense. Vous vous permettez de la découvrir de son drap et vous vous apercevez que son thorax, ses membres et son visage son rouge. Elle vous dit également qu’elle a une gêne à respirer._ * _Quelles sont vos premières actions :_
1. Appel aide urgente + arrêt de l’injection 2. Avertir l’équipe médico-chirurgical 3. O2 pur 4. Contrôle des voies aérienne (mise de l’IOT) 5. Voie veineuse et efficace (gros calibre) + remplissage 1. Cristalloïdes isotonique (RL ou NaCl 0,9%) : 30 ml/kg 2. Puis amidons 30 ml/kg 6. Adrénaline en bolus 10 à 20 µg (grade II) ou 100 à 200 µg (grade III) 7. Surveillance de l’amélioration clinique 8. Prélèvement pour investigation allergo : 1. Histamine + tryptase + IgE 2. A faire 30 à 60 min après la réaction 3. Sur tube sec et tube EDTA : envoie au labo + lettre circonstanciée
242
**_Les états de chocs :_** _Quel sont les signes du choc anaphylactique :_
1. _Signes cutanéo-muqueux :_ 1. Picotements, fourmillements, rush cutanée, urticaire : Souvent les 1er signes d’appel (peuvent rester localisés ou se généraliser en quelques minutes) 2. Œdème cutané et/ou des muqueuse : localisé souvent aux paupières, aux lèvres, aux mains et aux voies respiratoire (œdème de Quincke) 2. _Signes bronchiques :_ 1. Toux sèche 2. Polypnée 3. Hypersécrétion 4. Bronchospasme 3. _Signes cardio-vasculaires :_ 1. Chute de la PA (induit par une vasoplégie intense) 2. Tachycardie + pouls filant 3. Troubles du rythme et de la conduction 4. Arrêt cardiaque 4. _Signes neurologiques :_ 1. Céphalées 2. Désorientation 3. Retard de réveil 4. Coma 5. _Signes digestifs :_ 1. Vomissements 2. Diarrhée 3. Douleurs abdominales
243
**_Les états de chocs :_** _Un patient présente un choc anaphylactique après injection d’un antibiotique, le MAR arrive et la genèse des évènements sont : sensation de malaise, rougeur généralisée, pas d’œdème cutanéo-muqueux, pouls 120 bpm/mn, PA 80/50, FR 20 cycles/mn avec présence de sibilants à l’auscultation pulmonaire._ * _A quel grade situez-vous ce choc anaphylactique :_
Grade 2 voir grade 3
244
**_Les états de chocs :_** _Un patient présente un choc anaphylactique après injection d’un antibiotique, le MAR arrive et la genèse des évènements sont : sensation de malaise, rougeur généralisée, pas d’œdème cutanéo-muqueux, pouls 120 bpm/mn, PA 80/50, FR 20 cycles/mn avec présence de sibilants à l’auscultation pulmonaire._ * _Quels seront les principes de prise en charge :_
1. Appel aide urgente + arrêt de l’injection 2. Avertir l’équipe médico-chirurgical 3. O2 pur 4. Contrôle des voies aérienne (mise de l’IOT) 5. Voie veineuse et efficace (gros calibre) + remplissage 1. Cristalloïdes isotonique (RL ou NaCl 0,9%): 30 ml/kg 2. Puis amidons 30 ml/kg 6. Adrénaline en bolus 10 à 20 µg (grade II) ou 100 à 200 µg (grade III) 7. Surveillance de l’amélioration clinique 8. Prélèvement pour investigation allergo : 1. Histamine + tryptase + IgE 2. A faire 30 à 60 min après la réaction 3. Sur tube sec et tube EDTA : envoie au labo + lettre circonstanciée
245
**_Les états de chocs :_** _Lors d’un choc anaphylactique, quel est l’intérêt de faire un prélèvement d’histamine, de tryptase et d’IgE :_
Se sont les marqueurs des réactions d’hypersensibilité. Quantifié leurs dosages permet de confirmer le diagnostique d’anaphylaxie, si ils sont augmenté
246
**_Les états de chocs :_** _Décrire le traitement par adrénaline selon les grades du choc anaphylactique :_
Titration toutes les 1 à 2 min : * Grade I : 0 * Grade II : 10 à 20 µg * Grade III : 100 à 200 µg * Grade IV : * 1 mg pour les 2 premières injections * 5 mg à partir de la troisième injection * Relayées par perfusion continue : 0,05 à 0,1 µg/kg/min
247
**_Les états de chocs :_** _Quel sont les modalités des prélèvements d’histamine, de tryptase et d’IgE :_
* Histamine : prélèvement sanguin de 5 ml sur tube EDTA * Tryptase : tube sec ou EDTA * IgE : tube sec de 7 ml Les tubes doivent être transmis au laboratoire dans les 2h (ou dans les 12h si conservé au réfrigérateur à +4°C)
248
**_Transfusion - Dépôt de sang :_** _Y-a-t-il un risque de transfuser des CGR 0 négatif (D-,C-,c+,E-,e+) :_
Oui, si le patient a l’atg c+ ou e+ sur ses GR, il y aura une allo-immunisation et donc il développera des anticorps immuns (atg c+ est le + immunogène de ces 2 atg). Donc, il pourra donc y avoir un accident hémolytique par incompatibilité immunologique lors d’une future transfusion, ou s’il s’agit d’une femme il peut y avoir des complications gestationnelles.
249
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux : Vous avez curarisé un patient avec de la 1 mg/kg de succinylcholine :_ * Si vous effectuez un train de quatre, le rapport T4/T1 vous renseigne de la profondeur de la curarisation
FAUX
250
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux : Vous avez curarisé un patient avec de la 1 mg/kg de succinylcholine :_ * Le monitorage a surtout un intérêt pour dépister un éventuel déficit en pseudo-cholinestérases plasmatiques
VRAIS
251
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux : Vous avez curarisé un patient avec de la 1 mg/kg de succinylcholine :_ * L’absence de réponse à un simple twitch vous suffit pour affirmer que la curarisation est toujours présente
VRAIS
252
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux : Vous avez curarisé un patient avec de la 1 mg/kg de succinylcholine :_ * Il est habituel de ne pas monitorer la curarisation car l’effet est très court
VRAIS
253
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation par un curare non dépolarisant :_ * Un rapport T4/T1 \> 90% à l’adducteur du pouce est le témoin d’une absence de curarisation résiduelle
VRAIS
254
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation par un curare non dépolarisant :_ * Le head lift test tenu plus de 5 secondes révèle avec certitude une absence de curarisation résiduelle
FAUX
255
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation par un curare non dépolarisant :_ * 2 réponses au TOF à l’orbiculaire de l’œil sont un signe de curarisation suffisante pour une chirurgie abdominale par laparotomie
FAUX ## Footnote TOF = 0 ou 1
256
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation par un curare non dépolarisant :_ * Le PTC explore la curarisation profonde
VRAIS
257
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation par un curare non dépolarisant :_ * Le muscle de l’adducteur du pouce est peu sensible à la curarisation
FAUX ## Footnote Le muscle de l’adducteur du pouce est très sensible à la curarisation
258
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation par un curare non dépolarisant :_ * Le muscle de l’adducteur du pouce est très sensible à la curarisation
VRAIS
259
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation par un curare non dépolarisant :_ * La curarisation du muscle orbiculaire est considérée comme le reflet de la curarisation du larynx
VRAIS
260
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * Il existe des variations interindividuelles importantes et imprévisibles de la sensibilité aux curares, ce qui rend donc indispensable le monitorage de la curarisation pour adapter et suivre la profondeur du relâchement musculaire
VRAIS
261
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * La décurarisation médicamenteuse doit être très largement proposée
VRAIS
262
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * Le principe du monitorage de la curarisation consiste à recueillir la réponse musculaire provoquée par une stimulation d’un nerf moteur à l’aide d’un neurostimulateur
VRAIS
263
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * La lecture clinique des réponses musculaires est fiable
FAUX ## Footnote La lecture clinique des réponses musculaires est possible mais reste limitée. La mesure par accélomètrie permet une interprétation fiable et chiffrée des réponses et reste facile d’utilisation.
264
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * Il faut un monitorage de la curarisation pour toute utilisation de curare
FAUX ## Footnote Le monitorage de la curarisation avec la succinylcholine (curare dépolarisant) n’a pas réellement d’intérêt au vu de son rapide délai d’installation et de sa durée d’action brève. Seul le monitorage des blocs non dépolarisants dit compétitifs est important due à leurs caractéristiques par phénomènes d’épuisement et de facilitation post-tétanique
265
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * Le simple Twitch permet de détecter une curarisation résiduelle
FAUX ## Footnote Le simple Twitch sert de référence avant l’utilisation du myorelaxant Elle ne permet pas de détecter une curarisation résiduelle
266
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * Le TOF utilise le phénomène d’épuisement de la réponse motrice retrouvée lors des blocs neuromusculaires non dépolarisants
VRAIS
267
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * Le TOF est 4 stimulations identiques au simple twitch, séparées de 0,5 secondes sur une durée de 2 secondes
VRAIS
268
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * L’intervalle nécessaires entre 2 TOF est de 12 secondes
FAUX ## Footnote L’intervalle nécessaires entre 2 TOF est de 20 secondes
269
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * Dès que les 4 réponses sont présentes au TOF, on peut évaluer l’intensité de la 4ème par rapport à la 1ère, c’est le rapport T4/T1
VRAIS
270
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * Lors d’un PTC la stimulation Tétanic stimule la sécrétion d’acétylcholine, à l’arrêt de celle-ci un capital important d’acétylcholine devient alors immédiatement disponible et sera mobilisé lors d’une prochaine stimulation
VRAIS
271
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * Lors d’un PTC, le bloc n’étant pas compétitif, l’absence de réponse musculaire post-tétanique signifie la présence d’un grand nombre de molécules de curare dans la fente synaptique et donc d’une curarisation profonde.
FAUX ## Footnote Lors d’un PTC, le bloc étant compétitif, l’absence de réponse musculaire post-tétanique signifie la présence d’un grand nombre de molécules de curare dans la fente synaptique et donc d’une curarisation profonde.
272
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * Lors d’un PTC, l’apparition de réponses aux 10 Twitch post-tétanique est le témoin d’une concentration relative de curare. Ainsi l’obtention de 4 à 6 réponses aux stimulations témoigne d’une phase de décurarisation prochaine
FAUX ## Footnote Lors d’un PTC, l’apparition de réponses aux 10 Twitch post-tétanique est le témoin d’une concentration relative de curare. Ainsi l’obtention de 5 à 7 réponses aux stimulations témoigne d’une phase de décurarisation prochaine
273
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * La méthode par accélomètrie repose sur la mesure de l’accélération musculaire et donc de sa force, elle est le plus souvent mesurée à l’abducteur du pouce
FAUX ## Footnote La méthode par accélomètrie repose sur la mesure de l’accélération musculaire et donc de sa force, elle est le plus souvent mesurée à l’adducteur du pouce
274
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * Un TOF à 1 à l’orbiculaire de l’œil sera la marque de bonnes conditions d’intubation
FAUX ## Footnote Il existe une corrélation entre la curarisation du diaphragme, des muscles du larynx, des cordes vocales et de l’orbiculaire de l’œil. Un TOF à 0 à l’orbiculaire de l’œil sera la marque de bonnes conditions d’intubation
275
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * Lors de l’intubation, si le monitorage est installé à l’adducteur du pouce, la disparition des réponses au TOF signifiera l’attente d’un délai d’action suffisant du curare, mais pas forcément que la posologie soit suffisante du fait que les muscles des VAS soient plus résistants
VRAIS
276
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * Pendant l’acte chirurgical, il faut monitorer la curarisation à l’orbiculaire de l’œil, car sa susceptibilité est plus proche de celle du diaphragme
VRAIS
277
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * Pendant l’acte chirurgical, si le chirurgien se plaint d’un manque de relâchement, même si le TOF est à 0, il faut réaliser un PTC, si aucune réponse musculaire n’apparait lors des 10 stimulation post-tétanic, le bloc musculaire est très profond (réinjection de curare n’améliorera pas le bloque musculaire) alors que s’il y a 7 à 8 réponses, le bloc musculaire est d’une curarisation profonde relative (réinjection de curare nécessaire pour assurer un bloc profond)
VRAIS
278
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * La curarisation résiduelle peut exister de façon infra clinique et entrainer des troubles de la perméabilité des VAS et de déglutition entrainant des hypoxies et pneumopathies post-opératoire
VRAIS
279
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * 4 réponses au TOF signifie que T1 a récupéré 25% de la valeur initiale
VRAIS
280
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * Il est impossible d’estimer cliniquement la valeur réelle du rapport T4/T1 lorsqu’il est supérieur à 60%
FAUX ## Footnote Il est impossible d’estimer cliniquement la valeur réelle du rapport T4/T1 lorsqu’il est supérieur à 40%
281
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * En dehors d’un rapport T4/T1 \> 90% objectivité par un appareil de mesure, il faut avoir recours à la décurarisation médicamenteuse avant d’extuber le patient
VRAIS
282
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * La néostigmine antagonise uniquement les curares non dépolarisants stéroïdiens
FAUX ## Footnote Le sugammadex (Bridion) antagonise uniquement des curares non dépolarisants stéroïdiens (Rocuronium et Vécuronium) La néostigmine (Prostigmine) est un parasympathomimétique indirect, inhibiteur des cholinestérases, il est donc un anticholinestérasique. Elle va inhiber l’action des cholinestérases et empêcher la dégradation de l’acétylcholine qui va rejouer son rôle de transmetteur
283
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * Pour utiliser la Prostigmine, il faut attendre d’avoir 4 réponses au TOF pour procéder à la décurarisation médicamenteuse
FAUX ## Footnote 2 voire 3 réponses minimum au TOF si utilisation de curares à durée intermédiaire (Atracrium, Cisatracrium, Rocuronium, Vécuronium, Mivacurium) 4 réponses au TOF si utilisation de curares à durée longue (Pavulon)
284
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * Le sugammadex (Bridion) antagonise seulement les curares non dépolarisants stéroïdiens (Rocuronium, vécuronium)
VRAIS
285
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * Il est possible d’antagoniser un bloc profond avec le Bridion, mais pas avec la Prostigmine
VRAIS
286
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation :_ * L’antagonisation avec le Bridion est plus rapide qu’avec la Prostigmine et il n’y a pas de risque de recurarisation même chez le patient insuffisant rénal
VRAIS
287
**_Monitorage de la curarisation :_** _Une femme de 50 ans, 55 kg, est opérée pour cholécystectomie. Elle est curarisée par bolus de Cisatracrium itératifs. Les électrodes du stimulateur sont placées au niveau de l’orbiculaire de l’œil. On observe 0 réponse au TOF, cependant le chirurgien se plaint d’une curarisation insuffisante. Que faites-vous en regard de ce problème :_
* Je fais un Post Tétanic Count * Si \> 7 réponses = curarisation insuffisante * Injection de Cisatracrium (0,03 mg/kg) * Si \< 3 réponses = curarisation suffisante
288
**_Monitorage de la curarisation :_** _Quels sont les signes cliniques et paracliniques de curarisation résiduelle :_
_Clinique :_ 1. Non récupération des réflexes pharyngo-laryngée 2. Non récupération de la force musculaire du membre sup 3. Difficulté à l’ouverture des paupières 4. Head lift test \< 5 secondes 5. Petit volume courant 6. Fréquence respiratoire élevée _Paraclinique :_ 1. Rapport T4/T1 \<90%
289
**_Monitorage de la curarisation :_** _Que permet le monitorage de la curarisation :_
1. Objectiver la qualité du relâchement musculaire afin d’avoir une exposition glottique optimale pour l’intubation 2. Adapter en peropératoire la profondeur de la curarisation au geste chirurgical tout en se préservant d’une curarisation trop prolongée 3. S’assurer de l’absence de curarisation résiduelle en vue de l’extubation
290
**_Monitorage de la curarisation :_** _Quel sont les différents modes de stimulation de monitorage de la curarisation :_
1. Le simple twitch 2. Le train de quatre (**TOF :** **T**rain **O**f **F**our) 3. Le **P**ost **T**étanic **C**ount (**PTC**) 4. Le **D**ouble **B**urst **S**timulation (**DBS**)
291
**_Monitorage de la curarisation :_** _Décrire le simple twitch :_
C’est la réalisation d’une stimulation unique de brève durée. 1. Intensité doit être supra-maximale 2. Une intensité supérieure d’environ 10 à 20% à ce seuil supra-maximal est choisie pour garantir une réponse musculaire stable dans le temps (40 à 40 mA pour le nerf cubital) 3. Intervalle nécessaire entre 2 twitch est au minimum de 10 secondes (0,1 Hz) pour éviter un phénomène d’épuisement
292
**_Monitorage de la curarisation :_** _Décrire le TOF :_
Il s’agit de 4 stimulations identiques au simple Twitch, séparées de 0,5 secondes sur une durée de 2 secondes
293
**_Monitorage de la curarisation :_** _Que montre 0 réponses au TOF :_
* Bloc neuromusculaire profond * Curarisation profonde procurant d’excellente conditions d’intubation et un silence abdominal
294
**_Monitorage de la curarisation :_** _Que montre 1 réponses au TOF :_
* Force musculaire comprise entre 0 et 10% de la force musculaire initiale * Curarisation modérée compatible à une chirurgie ne nécessitant pas une curarisation profonde (ex : orthopédie)
295
**_Monitorage de la curarisation :_** _Que montre 2 réponses au TOF :_
* Force musculaire entre comprise entre 10 et 20% de la force musculaire initiale * Curarisation modérée compatible à une chirurgie ne nécessitant pas une curarisation profonde (ex : orthopédie)
296
**_Monitorage de la curarisation :_** _Que montre 3 réponses au TOF :_
* Récupération d’au moins 25% de la valeur contrôle (Twitch avant curarisation) * Début de décurarisation
297
**_Monitorage de la curarisation :_** _Que montre 4 réponses au TOF :_
* Récupération \>25% de la valeur contrôle (Twitch avant curarisation) * Début de décurarisation
298
**_Monitorage de la curarisation :_** _Quand peut on dire qu’il n’y à plus de curarisation résiduelle :_
Rapport T4/T1 \>90%
299
**_Monitorage de la curarisation :_** _Qu’est-ce que le PTC :_
Le **P**ost **T**étanic **C**ount est une stimulation tétanique (50 Hz pendant 5 secondes) suivie de 10 stimulations simple Twitch pendant 10 secondes.
300
**_Monitorage de la curarisation :_** _Qu’elle est l’intervalle minimum entre 2 PTC :_
L’intervalle entre 2 PTC est de 5 min
301
**_Monitorage de la curarisation :_** _Que permet le PTC :_
Ce mode permet d’explorer la phase profonde de la curarisation pendant laquelle les réponses à un TOF sont abolies
302
**_Monitorage de la curarisation :_** _Qu’est-ce que le DBS :_
Le **D**ouble **B**urst **S**timulation associe 2 ou 3 stimulations très brèves de type tétanique durant 0,2 ms et séparées par un intervalle de 750 ms.
303
**_Monitorage de la curarisation :_** _Quel sont les sites de la stimulation pour le monitorage de la curarisation :_
1. Nerf cubital * Electrode au-dessus du pli de flexion du poignet, au bord interne de l’avant-bras, le long du trajet du tendon cubital antérieur * Réponse de l’adducteur du pouce, des fléchisseurs des doigts 2. Nerf facial (orbiculaire de l’œil) * Electrodes en avant de l’oreille ou sur la branche temporale * Réponse des muscles sourcilier 3. Nerf tibial postérieur * Electrode en arrière de la malléole interne * Réponse attendue à la flexion du gros orteil
304
**_Monitorage de la curarisation :_** _Décrire le mécanisme d’action de la néostigmine (Prostigmine) :_
1. L’action des curares non dépolarisant est le résultat d’une compétition quantitative entre les molécules de curares et d’acétylcholine pour se fixer sur les récepteurs postsynaptiques de la plaque motrice 2. L’injection d’une molécule anticholinestérasique inhibe l’action des cholinestérases et donc empêche la dégradation de l’ACH 3. Les molécules d’ACH augmentent en nombre dans la fente synaptique et par action de masse (compétition), déplacent le curare des récepteurs post synaptique pour s’y fixer 4. L’ACH peut jouer de nouveau son rôle de transmetteur
305
**_Monitorage de la curarisation :_** _Posologie de la néostigmine (Prostigmine) :_
40 µg/kg (dose max : 50 µg/kg) + Atropine 15 µg/kg (dans la même seringue)
306
**_Monitorage de la curarisation :_** _Délai d’action de la néostigmine (Prostigmine) :_
4 à 15 min selon le degré de curarisation résiduelle
307
**_Monitorage de la curarisation :_** _Quel sont les effets indésirables de la néostigmine (Prostigmine) :_
La néostigmine inhibe l’acétylcholinestérase dans toutes les synapses et provoque donc des effets muscariniques : * Bradycardie * Bronchospasme * Nausées, vomissement * Tachycardie modérée et transitoire (due à l’atropine)
308
**_Monitorage de la curarisation :_** _Quel sont les précautions d’emplois de la prostigmine :_
Absence : 1. D’hypoxie 2. D’hypercapnie 3. D’hypothermie (\> 36°C) * Augmentation de l’effet des curares * Diminution de l’effet de la Prostigmine 4. De contre-indication (relatives : bétabloquant, asthme)
309
**_Monitorage de la curarisation :_** _Quel est la posologie du Bridion (sugammadex) :_
* Curarisation résiduelle : 3 à 4 mg/kg * Bloc profond : 8 à 16 mg/kg
310
**_Monitorage de la curarisation :_** _Quels sont les effets indésirables du sugammadex :_
Aucun
311
**_Les scores d’anesthésie :_** _Défini r les niveaux du score de l’American Society of Anesthesiologists (ASA) :_
* ASA 1 : Patient en bonne santé * ASA 2 : Patient présentant une atteinte modérée d’une grande fonction * ASA 3 : Patient présentant une atteinte sévère d’une grande fonction qui n’entraine pas d’incapacité * ASA 4 : Patient présentant une atteinte sévère d’une grande fonction qui entraine une menace vitale permanente * ASA 5 : Patient moribond dont l’espérance de vie sans intervention chirurgicale est \< 24h * ASA 6 : Patient en état de mort cérébrale * U : en cas d’intervention en urgence
312
**_Cathétérisme artériel, mesure de la pression artérielle, et de la PVC :_** _Vrais / Faux concernant la PVC :_ * La PVC est la pression qui règne dans la veine cave et par extension dans l’oreillette gauche
FAUX ## Footnote La PVC est la pression qui règne dans la veine cave et par extension dans l’oreillette droite
313
**_Cathétérisme artériel, mesure de la pression artérielle, et de la PVC :_** _Vrais / Faux concernant la PVC :_ * Elle est le reflet de la volémie (donc de la précharge et du VES)
VRAIS
314
**_Cathétérisme artériel, mesure de la pression artérielle, et de la PVC :_** _Vrais / Faux concernant la PVC :_ * Elle est plus souvent mise en jugulaire externe droite que gauche
VRAIS
315
**_Cathétérisme artériel, mesure de la pression artérielle, et de la PVC :_** _Vrais / Faux concernant la PVC :_ * La veine céphalique est un accès privilégié comparé à la veine basilique
FAUX ## Footnote Pas la veine céphalique mais la veine basilique
316
**_Cathétérisme artériel, mesure de la pression artérielle, et de la PVC :_** _Quels sont les inconvénient et avantages des différentes voies d’abord :_ * **Veines basilique ou céphalique du membre supérieure (cathéter de 75 cm)**
_Avantage :_ 1. Moins risqué car plus distale _Inconvénients :_ 1. Lors de la pose: difficulté de progression du cathéter au niveau du creux axillaire 2. Variation de positionnement lors des mouvements du bras
317
**_Cathétérisme artériel, mesure de la pression artérielle, et de la PVC :_** _Quels sont les inconvénient et avantages des différentes voies d’abord :_ * **Jugulaire interne (KT: 15cm à droite, 20 cm à gauche)**
_Avantage :_ 1. Moins de complications 2. Accès facile _Inconvénients :_ 1. Complications possibles lors de la pose 2. Problèmes de position, de fixation, d’occlusion du pansement
318
**_Cathétérisme artériel, mesure de la pression artérielle, et de la PVC :_** _Quels sont les inconvénient et avantages des différentes voies d’abord :_ * **Veine sous-clavière (KT de 15 à droite ou 20 cm à gauche)**
_Avantage :_ 1. Fixation facile 2. Moins de risque infectieux 3. Peu d’artefact de lecture _Inconvénients :_ 1. Risque de pneumothorax lors de la pose
319
**_Cathétérisme artériel, mesure de la pression artérielle, et de la PVC :_** _Quels sont les inconvénient et avantages des différentes voies d’abord :_ * **Veine fémorale (KT de 60 cm)**
_Avantage :_ 1. Plus facile d’accès 2. Moins de risque thromboembolique _Inconvénients :_ 1. Risque infectieux important
320
**_Cathétérisme artériel, mesure de la pression artérielle, et de la PVC :_** _Quels sont les critères de fiabilité de la mesure de la PVC :_
1. Bon reflux lors de la pose du KT 2. Existence d’oscillations synchrones de la respiration 3. Contrôle Rx (KT Rx opaque) 4. La mesure doit se faire toujours de la même façon : même position, même condition (ventilé ou non, écarteurs présents ou non) 5. Zéro de référence identique
321
**_Cathétérisme artériel, mesure de la pression artérielle, et de la PVC :_** _En per opératoire, vous effectuez à plusieurs reprises la mesure de la PVC à l’aide d’une colonne d’eau :_ * _Quelle est la valeur normale de la PVC_
4 à 8 cmH2O (= 3 à 6 mmHg)
322
**_Monitorage de la curarisation :_** _Vrais / Faux concernant le monitorage de la curarisation par un curare non dépolarisant :_ * La curarisation du muscle adducteur du pouce est considérée comme le reflet de la curarisation diaphragmatique
FAUX
323
**_Cathétérisme artériel, mesure de la pression artérielle, et de la PVC :_** * _Citez les paramètres pouvant influencer la PVC en per opératoire :_
1. La volémie (à contenant égal, les variations de volémie entraînent des variations de PVC) 2. La fonction ventriculaire droite (dépend de la qualité du myocarde et des résistances pulmonaires) 3. Le retour veineux (= volémie efficace : dépend de la volémie absolue et de la qualité du retour veineux) 4. La position du patient 5. La pression transmurale
324
**_Transfusion - Dépôt de sang :_** _Vous gérez un dépôt de sang, vous accueillez au service des urgences une jeune femme avec une urgence hémorragique vitale. Vous disposez de sa carte de groupe complète : A+ DCCee_ _Après avoir argumentez votre réponse pouvez-vous transfuser :_ * 3 CGR 0- ddccee * 3 CGR A+ DCcee * 3 CGR 0+ DCCee
* 3 CGR 0+ DCCee Tous peuvent être transfuser, mais en tant qu’IADE je proposerai de transfuser un des culits CGR O+ DCCee, car il s’agit d’une jeune femme et il faut donc préserver son avenir obstétrical. Pour cela je cherche à lui transfuser le sang le plus phénotypé possible pour éviter toutes allo-immunisaation