Adénome hypophysaire Flashcards

1
Q

Anomalies biologiques non spécifiques sd Cushing

A
  • Intolérance aux glucides fréquente

- Diabète sucré chez 1/3 quand HGPO

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2
Q

Anomalies morphologiques moins spécifiques Cushing/hypercortisolisme

A

Anomalies morphologiques moins spécifiques

  • Prise pondérale modérée, dizaine Kg avec topographie faciotronculaire respectant extremités
  • visage arrondi, bouffi, hypertrophie des boules de Bichat
  • Comblement creux sus claviculaires et aspect bosse de bison au niveau nuque
  • Augmentation rapport taille/hance
  • Obésite contracte avec amyotrophie des membres

Autres anomalies morphologiques

  • Hyperandrogénie : hirsutisme modéré, séborrhée du visage et cuir chevelu avec lésions acnéiques (pas lié au cortisol lui même)
  • oedèmes membres inférieurs
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3
Q

Aspect IRM macroadénomes hypophysaires

A
  • Taille >10cm de diamètre
  • Isointenses par rapport au parenchyme cérébral T1 avant injection, hypointense par rapport à hypophyse saine
  • Hyperintenses par rapport parenchyme cérébral après injection
  • Etude expansion suprasellaire éventuelle : en haut vers citerne optochiasmatique, contact éventuel avec chiasma, pouvant etre comprimé, refoulé voire laminé ; ou contact avec bandellettes optiques voire nerfs optiques ; etude expansuin vers troisième ventricule ; On analyse l’extesnion inférieure vers sinus sphénoidal et expansion latérales voire invasion sinus caverneux
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4
Q

Aspect IRM microadénomes hypophysaires

A
  • Taille <10cm diamètre
  • Image arrondie, homogène
  • Après injection T1 : hypointense par rapport à hypophyse saine.
  • Signes indirects : augmentation volume global hypophyse, bombement bord supérieur qui apparait alors convexe, faire dévier latéralement la tige pituitaire dans sens opposé lésion
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5
Q

Bilan hypophysaire fonctionnel (adénome associé insuffisance hypophysaire)

A

1) Déficit corticotrope
- Hypoglycémie insulinique : cortisol ne s’élève pas >185ng/ml
- Cortisolémie <50ng/ml affirme insuffisance , >135 l’élimine
- Cortisolémie post test synacthène : critère d’intégrité corticotrope >180ng/ml, dans insuffisance corticotrope surrénale saine réponde mais de manière insuffisante <180ng/ml ; peut être faussement N (si apparition récente de la lésion par ex)

2) Déficit thyréotrope
- Diminution T4L sans élévation TSH, T3L souvent N

3) Déficit gonadotrope
- Chez femme avant ménopause : clinique, E2 bas, FSH pas élevées parfois basses
- Femme après ménopause : dosage basal gonadotrophines : basses ou valeurs femmes jeunes alors qu’attendues élevées chez femme ménopausée
- Chez homme : troubles sexuels avec basse testostérone sans élevation gonadotrophines surtout FSH qui sont basses ou valeurs N inadaptées

4) Déficit somatotrope
- Déficit en hormone croissance chez enfant : retard de croissance + absence réponse adéquate à stimulation de la GH par différents tests, surtout celui de l’hypoglycémie insulinique

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6
Q

CAT Devant hyperprolactinémie dont les causes générales et médicamenteuses ont été écartées

A
  • Envisager possibilité d’une tumeur région hypothalamo-hypophysaire
  • IRM
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7
Q

Clinique découverte adénome hypophysaire par tableau insuffisance antéhypophysaire

A

1) Aspect clinique panhypopituitarisme
- Faciès pâme, vieillot
- Dépigmentation aréoles mammaires et OGE constante
- Peau mince, froide, sèche
- Rides orbitaires et frontales sont fines
- Cheveux fins et soyeux
- Dépilation complète aiselles et pubis consécutives absence androgènes surrénaliens et gonadiques

2) Signes insuffisance gondatropes
- Homme : disparition libido, troubles érection, testicule petits et mous, généralement infertile
- Femme : aménorrhée précérée parfois irrégularités menstruelles sans bouffées de chaleur, infertilité, atrophie muqueuses vainales et vulvaires responsables dyspareunie
- Deux sexes : déminéralisation et ostéoporose
- Autres signes : si avant puberté impubérisme ou retard pubertaire voire retard de croissance si déficit associé à déficit GH

3) Signes liés déficit corticotrope
- Asthénie, hypotension, amaigrissement avec anorexie
- Risque hypoglycémie de jeune et hyponatrémie

4) Signes liés déficit thyréotrope
- carence hormones thyroidiennes, très souvent moins sévère q’hypothyroidie périphérique

5) Signes liés déficit somatotrope
- Adulte : clinique pauvre, diminution masse et force musculaire, tendance adiposité abdominale, fatigue
- Enfant : retard de croissance

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8
Q

Clinique sd tumoral adénome hypophysaire

A
Le syndrome tumoral associe :
Céphalée rétrorobitaires ou frontales
Trouble du champ visuel bitemporal => quadrianopsie bitemporale supérieure => Hémianopsie bitemporale => Cécité
Atteinte des paires craniennes => Atteinte du III, IV, V, VI => diplopie binoculaire traduisant :
Un envahissement du sinus caverneux ou
HTIC
HTIC
Susceptibilité aux infections du SNC :
Rhinoliquorhée
Méningite à pneumocoque
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9
Q

Diagnostic IRM tumeur hypothalamo hypophysaire contexte hyperprolactinémie

A

1) Petite tumeur
- Microadénome intrastellaire : souvent intra hypophysaire, prolactinémie modérement augmentée entre 30 et 100ng/ml

2) Volumineuses tumeurs
- Macroadénome à prolactine = macroprolactinome, souvent >150/200ng/ml si moins peu sécrétant ou tumeur non prolactinique (cf infra)
- Tumeur autre origine non prolactinique à point de départ hypophysaire ou hypothalamique, associée à hyperprolactinémie de déconnexion hypothalamo hypophysaire, rarement supérieure à 150/200ng/ml
- Evolution masse tumorale sous agoniste dopaminergique peut aider à faire la distinction : diminue de taille si prolactinome et reste de taille identique si tumeur non prolactinique (c’est d’ailleurs un traitement possible d’adénome à prolactine)

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10
Q

Diagnostic étiologique sd Cushing

A

1) Dosage ACTH
- ACTH effondrée : évocatrice sd Cushing origine surrénalienne > scanner surrénale
- ACTH valeurs normales donc inadaptées en présence d’hypercortisolisme ou élevées : sd Cushing ACTH dépendant

2) Cushing ACTH dépendant
- Adénome corticoptrope
- Sécrétion éctopique ACTH
- Difficulté : affirmer origine hypophysaire par adénome corticotrope et éliminer sécrétion ectopique non hypophysaire ACTH `
- IRM, mais peut être N si microadénome

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11
Q

Découverte adénome hypophysaire devant sd tumoral : Tableau clinique

A

1) Céphalées
- Typiquement rétro orbitaires et localisées

2) Troubles visuels
- Par compression voies visuelles
- Gêne visuelle, impression voile devant les yeux
- Difficulté à fixer un point ou sensation qu’il manque un mot à la lecture
- Acuité visuelle souvent N car pas atteinte champs visuel central
- FO : N le plus souvent
- Champs visuel : quadronopsie temporale supérieure ou plus tardivement hémianopsie bitemporale caractéristiques de la compression chiasma optique

3) Tableau apoplexie hypophysaire
- Début brutal
- Céphalées violentes, photophobie
- Fréquemment paralysie occulo motrice avec ptosis et diplopie
- Sd confusionnel, voire coma, troubles visuels par compression chiasmatique aigue
- Signes insuffisance hypophysaire : corticotropes aigus ++
- Tableau évoque urgence neurochirurgicale
- Imagerie : adénome en voie de nécrose ou d’hémorragie

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12
Q

Examen recherche complications acromégalie

A
Les examens à réaliser sont :
Cardiaque :
ECG
ETT
Bilan des FdRCV
Holter ECG et tensionnel
Glucidique :
Glycémie avec test d'HGPO
HbA1c
GAJ
Polygraphie ventilatoire
Bilan phospho-calcique + Urée/ créatinine + Echographie rénale => recherche de lithiases urinaires
Coloscopies régulières
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13
Q

Examen référence hypothalamo hypophysaire (adénome, tumeurs …)

A

IRM ++

TDM si CI uniquement

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14
Q

Examens complémentaires opthalmologique adénome hypophysaire

A

Examen ophtalmologique complet bilatéral et comparatif

Etude du champ visuel par périmétrie dynamique

Exploration de l’oculomotricité + test de lancaster

Echelle Monoyer et Parinaud : souvent N

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15
Q

Manifestations cliniques hors anomalies morphologiques sd Cushing

A
  • Ostéoporose asymptomatique ou fractures volontiers costales ou vertebrales
  • Troubles gonadotrope par déficit gonadotrope : spanioménorrhée/aménorrhée secondaire femme, baisse libido et impuissance homme
  • HTA
  • Diabète
  • Tr psy : irritabilité, anxiété, insomnie nocturne, tendance dépressive, tableau psychose rare
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16
Q

Quand adénome hypophysaire s’accompagne diabète insipide ?

A

Jamais sauf :

  • Postopératoire
  • Apoplexie hypophysaire
17
Q

Quel est le principal diagnostic différentiel Sd Cushing ATCH dépendant ?

A
  • Pseudo Cushing = hypercortisolisme ACTH dépendant modéré
  • Stress intense, dépression sévère, psychoses, alcoolisme qui activent axe corticotrope et s’accompagnent résistance relative et réversible aux glucocorticoides
  • Clinique : Cushing modéré, signes cataboliques faibles ou absents
  • Biologiquement : anomalies modérés aux test premières lignes et concentration ACTH non freinée
18
Q

quel risque à long terme d’une persistance hyperprolactinémie dans les deux sexes ?

A

Déminéralisation osseuse

Ostéoporose

19
Q

Quel trible bilan une fois diagnostic acromégalie établi ?

A

1) Bilan tumoral
- Mise en évidence si l’adénome responsable est micro ou macro

2) Bilan retentissement fonctionnel hypophysaire de la tumeur
- Vérification si adénome responsable altérations des autres fonctions hypophysaires et d’une cosécrétion fréquente de prolactine

3) Bilan retentissement acromégalie
- Recherche complications : CV, arthropathie

20
Q

Quelle à la valeur d’une hyperprolactinémie secondaire généralement ?

A

<150ng/ml

Valeurs très élevées 200 à 350ng/ml qu’en cas de traitement par neuroleptiques et antiémétiques

21
Q

Quelles sont les causes générales d’hyperprolactinémies ?

A

1) Grossesse
2) Hypothyroidie périphérique
3) IR chronique

4) Médicaments
- Neuroleptique
- Antidépresseurs tricylciques et IMAO
- Métoclopramide, dompéridone
- Oestrogènes
- Morphiniques
- Vérapamil
- Methyldopa

22
Q

Sd acromégalique dans découverte adénome hypophysaire : aspect clinique

A

1) Sd dysmorphique
- Mains, pieds élargies, doigts élargis et épaissis, boudinés et peau de la paume des pains et plante des pieds épaissie
- Visage caractéristique : nez élargi, épaissi, pomettes saillantes, front bombé, lèvres épaisses, rides marquées, tendance prognathisme
- Transformation lente
- Si ancien peut toucher reste squelette : cyphose dorsale, sternum projeté en avant, aspect polichinelle exceptionnellement

2) Signes fonctionnels et généraux
- Sueurs, surtout nocturnes, malodorantes
- Céphalées
- Paresthésies des mains voire sd canal carpien
- Douleurs articulaires
- Asthénie fréquente parfois sd dépressif
- HTA (1 cas sur 2)
- Ronflement nocturne > SAS

23
Q

seuil pour parler d’hyperprolactinémie

A

> 20ng/ml

24
Q

Signes amenant à chercher une hyperprolactinémie chez la femme

A

1) Galactorrhée
- Spontanée ou uniquement provoquée
- Liquide lactescent, à distance d’un post partum
- Ne signe pas toujours hyperprolactinémie mais impose sa recherche

2) Perturbations cycle menstruel ou infertilité
- Aménorrhée voire oligoménorrhée
- Irrégularités menstruelles ou allongement progressif des cycles (spanioménorrhée)
- Parfois règles régulières et tableau clinique limité à anovulation avec courbe T°C plate, absence sécrétion progesterone et infertilité

25
Q

signes amenant à rechercher hyperprolactinémie chez hommes

A
  • Rarement : galactorrhée, gynécomastie
  • Troubles sexuels : baisse libido, trouble éréction
  • Tout hypogonadisme chez l’homme doit inclure dosage prolactine
26
Q

Signes biologiques Sd Cushing

A
Signes biologiques Cushing 
Hyperleucocytose
Thrombocytose
Hyperaldostéronisme : hypokaliémie + alcalose
Intolérance au glucose voir diabète
Dyslipidémie
Cholestase anictérique
27
Q

Signes IRM en faveur macro adénome hypophysaire

A

Les signes en faveur d’un macro-adénome hypophysaire sont :
Signes directs :
Image d’aspect variable +/- hétérogène intra-sellaire
> 10mm
Rehaussement après injection de gadolinium
Signes indirects :
Bombement vers le haut du diaphragme sellaire
Incurvation vers le bas ou érosion du plancher sellaire
Déviation de la tige pituitaire
Extension :
Vers le haut => compression du chiasma
Vers le bas => envahissement du sinus sphénoïdal
Latéralement => envahissement du sinus caverneux

28
Q

Signes IRM micro adénome

A

Les signes IRM d’un micro-adénome sont :
Signes directes :
Image hypointense intra-sellaire
< 10mm
Absence de rehaussement après injection de gadolinium
Pas d’envahissement des structures adjacentes
Signes indirectes :
Bombement vers le haut du diaphragme sellaire
Incurvation vers le bas ou érosion du plancher sellaire
Déviation de la tige pituitaire

29
Q

Stratégie exploration paraclinique Sd Cushing

A

1ère intention

  • Un test parmis : freinage minute, cortisol salivaire à minuit, CLU des 24h
  • On préfère CLU si sd cushing cliniquement moins sévère
  • On préfère freinage minute si forme moins évidente
  • CLU ou cortisol salivaire si prise oestroprogrestatif

2 ème intention

  • Si test N : autre test discuté en fonction degré suspicion clinique
  • Si non N : faire un autre des test cités
30
Q

Symptomatologie opthalmique adénome hypophysaire ?

A

Quadrianopsie supérieur temporale
Hémianopsie bitemporale
Cécité bilatérale complète

31
Q

Syndromes hypersécrétion pouvant faire découvrir un adénome hypophysaire

A

1) Hyperprolactinémie
2) Acromégalie
3) Hypercortisolisme ou Cushing

32
Q

Tableau clinique anomalies morphologiques spécifiques hypercortisolimse/ Sd Cushing

A

Anomalies morphologiques spécifiques

  • Amytrophie ceintures et abdomen > fatigabilité à la marche parfois limité au signe du tabouret
  • Atrophie cutanée et sous cutanée > difficulté à la cicatrisation
  • Peau (dos main +) amaincie
  • Ecchymoses : au moindre choc
  • Vergetures larges >1cm, pourpres, orientées horizontalement sur flanc, racine membres ou disposition radiaire région mammaire et péri ombilicale
  • Peau visage : érythrosique, congestive, avec varicosités et télangiectasies
33
Q

Tests dynamiques recherche insuffisance somatotrope

A

Les tests dynamiques sont :
Hypoglycémie insulinique ++
Bolus d’acides aminés
Test couplé : glucagon & ß-bloquants