Intervention en sexologie auprès des enfants, des parents et des écoles Flashcards

1
Q

Nommer les différents milieux d’intervention possibles.

A
  1. Organismes communautaires
  2. Écoles : on va souvent employer des sexologues afin d’appuyer les enseignants dans l’éducation sexuelle. Pertinent puisque aucun autre intervenant n’a notre expertise.
  3. Santé publique : Production de programmes d’intervention, recensions sur certaines problématiques.
  4. Centre de santé et service sociaux.
  5. Privé
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2
Q

Nommer les différents types d’intervention

A
  1. Conférences, ateliers, formations, articles, etc.
  2. Analyse des besoins et programme d’intervention et d’éducation
  3. Relation d’aide
  4. Éducation sexuelle
  5. Soutien/conseil
  6. Psychothérapie (maîtrise clinique seulement)
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3
Q

Dans quels cas devons nous demander le consentement des parents ?

A

Le consentement des parents est exigé dans 99,9% des cas : on ne peut donc pas rencontrer l’enfant sans que le parent ait donné son autorisation.

**Le consentement des parents ne doit pas être pris à la légère –> risque de perte d’emploi.

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4
Q

Dans quel cas pouvons nous procéder à une intervention sans le consentement des parents ?

A

Gestion de crise : Si nous ne pouvons rejoindre le parent rapidement, il est possible d’avoir l’accord de la direction. Il faut alors prouver qu’il aurait été plus problématique de ne pas procéder à une intervention Vs qu’il y en ait une sans le consentement des parents.

Également, la ligne est mince parfois entre une réelle intervention et des interventions spontanées : il se peut qu’un enfant nous aborde dans les couloirs pour nous poser une ou deux questions.

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5
Q

Jusqu’à quelle âge devons-nous avoir le consentement des parents ?

A

Jusqu’à ce que l’enfant soit âgé de plus de 14 ans.

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6
Q

Qu’est-ce qu’une évaluation ?

A

Évaluation de la situation qui nécessite une intervention ; se produit dans les premières rencontres

Consiste en le recueillement des informations nécessaires, auprès des enfants, des parents, des intervenants, pour assurer une bonne compréhension de la situation et ultimement de relever les facteurs sur lesquels nous devrons intervenir.

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7
Q

Quelles sont les informations à recueillir lors de l’évaluation ?

A

Les informations à recueillir sont très variables selon la situation et le contexte.

L’idéal est de recueillir des informations provenant de différentes sources, car certaines choses peuvent être rapportées de manière différentes par différents individus.

  1. Informations qui sont rapportées
  2. Informations auxquelles nous avons accès
  3. Informations sur le contexte.
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8
Q

Pourquoi est-il important d’analyser les informations reçues et de ne pas prendre tout au premier degré ?

A

Les informations reçues des autres sont très souvent teintées par leurs valeurs et croyances, il est important de tempérer les propos retenus.

Les informations peuvent également être minimisées par les parents ou les enfants pour des raisons de honte ou de culpabilité. *Il peut être pertinent d’aller directement faire des observations en classe.

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9
Q

Est-il important de questionner l’enfant sur la situation évaluée ?

A

Oui, il est primordial de questionner l’enfant pour lui donner le sentiment qu’il est important et qu’il est pris en considération.

Également, le fait de questionner l’enfant sur ses perceptions, ses hypothèses, l’aide à mettre des mots sur la situation et sur ses émotions.

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10
Q

Quels genres de caractéristiques doit-on considérer et explorer dans l’évaluation?

A
  1. Les caractéristiques des comportements ou de la situation.
    –> Fréquence, depuis combien de temps, quels impacts?
  2. Les caractéristiques de l’enfant
    –> Diagnostics, historique familial de diagnostic, tempérament, personnalité, compétences sociales.
    *Il est important de questionner dans le but de faire des liens, parfois, les adultes ne sont pas capable de les faire eux-même (Ex. séparation et apparition de comportement)
  3. Les caractéristiques des adultes entourant l’enfant
    –> Connaissances des parents au sujet de la sexualité, conceptions de l’éducation sexuelle, valeurs, troubles de santé mentale ?
    *Va nous aider à mettre en perspective les informations qu’ils nous rapportent.
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11
Q

Quels sont les autres éléments à considérer, autre que les caractéristiques, dans l’évaluation ?

A
  1. La dynamique familiale : ex. violence, style parental, couple parental fonctionnel, frères ou soeurs ?
  2. Environnement scolaire : l’enfant a-t-il des amis? quel est le lien avec son enseignant ?
    *Questionner également les interventions qui ont été faites auparavant.
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12
Q

Que devons-nous faire au terme d’une évaluation ?

A

Nous devons nous positionner sur la situation :

  1. Est-ce réellement problématique, est-ce plutôt normal?
  2. Quelles sont nos hypothèses sur les causes ?
  3. Quels sont les facteurs de maintien ?
    *Éléments sur lesquels nous iront travailler.
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13
Q

Est-il important d’impliquer seulement l’enfant dans l’intervention ?

A

Au contraire, il faut tenter d’impliquer le plus d’adultes de l’entourage possible, afin que l’intervention soit le plus efficace possible.

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14
Q

De quoi est souvent constituée une intervention

A

Souvent, la base d’une intervention est l’éducation sexuelle des enfants et des parents. Elle sert à :

  1. Normaliser un comportement
  2. Soutenir la personne qui est devant nous (autant parents que enfants)
  3. Rassurer
  4. Faire réfléchir (notre travail consiste parfois à faire réfléchir le parent vers une plus grande flexibilité dans sa vision des choses)
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15
Q

Quoi faire si l’éducation sexuelle n’est pas suffisante et que les comportements se maintiennent ?

A
  • Relation d’aide ; quelques rencontres en suivi dans lesquelles nous allons conseiller le parent, le guider dans sa gestion des comportements

*Il est important de ne pas juger le parent : parfois, celui-ci peut être très impliqué et authentique, mais que cela demeure insuffisant.

*À partir du moment où les interventions requises sortent de nos champs d’expertise, il est important de référer.

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16
Q

Quand devons-nous dénoncer à la DPJ?

A

Dès que l’on croit que l’enfant est compromis ou que son développement est en danger ; c’est notre obligation, en tant que sexologue, de signaler.

Exemple moins explicites : parents qui ne vont pas aux rendez-vous médicaux de leurs enfants –> signalement car nuit au bon développement de l’enfant.

17
Q

Pourquoi peut-il être difficile de savoir ou non si nous devons signaler ?

A

Parfois, les parents sont de très bons manipulateurs et savent quoi dire pour cacher une situation.

18
Q

Nommer quelques indices de négligence

A

Nourriture de l’enfant, enfant souvent en retard ou absent, enfant qui a accès à du matériel sexuel

19
Q

Que faire quand nous avons des doutes ?

A

Signaler tout de même, ils vont investiguer : ce n’est pas à nous de le faire.

20
Q

Que faire de la confidentialité si on nous confie qu’un enfant est négligé ?

A

La confidentialité ne tient plus réellement ; il faut dénoncer tout de même.

**Si c’est un parent, nous avertissons que l’info est sérieuse et que l’on a pas le choix de dénoncer.