Cours 5 - Vieillissement normal, mémoire et attention Flashcards

1
Q

Décrire l’hypothèse globale du vieillissement (Salthouse)

A

D’après la théorie du ralentissement cognitif proposée par Salthouse, la diminution de la vitesse de traitement entraîne un déclin cognitif chez les personnes vieillissantes. Donc, il considère que la vitesse de traitement de l’information est à la base des différences entre les individus quant aux performances cognitives et les différences liées à l’âge.

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2
Q

Que veut-on dire par “rôle médiateur” du ralentissement cognitif ?

A

Le ralentissement de la vitesse de traitement explique une bonne partie de la variance dans la performance des participants âgées à un ensemble de tâches cognitives.

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3
Q

Définir le ralentissement cognitif

A

Il s’agit du ralentissement de la vitesse avec laquelle les opérations cognitives sont effectuées. Ce ralentissement contribuerait à la diminution des performance cognitive.

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4
Q

Résultats de Salthouse 1987 vs Satlhouse 1996

A

1987 : 60 % de la variance associée à l’âge à une tâche de raisonnement (suites logiques) était due au ralentissement cognitif.

1996 : 81 % de la variance associée à l’âge à la tâche de stroop est due au ralentissement cognitif

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5
Q

Vrai ou faux : Lorsqu’on contrôle pour le ralentissement cognitif, les effets de l’âge sur les performance cognitive sont moins importantes.

A

Vrai, la performance des personnes âgées et des jeunes sont plus semblables.

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6
Q

Vrai ou faux : Dès la trentaine, on observe un déclin lent et progressif au niveau de la vitesse de traitement de l’information.

A

Faux, dès la vingtaine

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7
Q

Donner des exemples de tests qui permettent d’évaluer la vitesse de traitement de l’information

A

Tâches cognitives simples :
- Épreuves des codes (WAIS)
- Épreuves de comparaison

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8
Q

Nommer les types d’attention(5)

A
  • Attention préparatoire
  • Attention soutenue
  • Vigilance
  • Attention sélective
  • Flexibilité attentionnelle
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9
Q

Attention préparatoire

A

Se préparer à répondre, c’est-à-dire développer et maintenir un traitement optimal juste avant l’exécution d’une réponse (moteur ou cognitif)

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10
Q

Résultats des tâches d’attention préparatoire chez les personnes âgées (Bherer 2004)

A

Quand le délai pour se préparer est court (1-5 sec), les personnes âgées ont plus de difficulté à se préparer que les jeunes (surtout si l’événement pour lequel on se prépare à répondre a peu de probabilité de se produire).

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11
Q

Attention soutenue vs vigilance

A

Attention soutenue : Capacité à soutenir son attention pendant une durée longue pour traiter une ou plusieurs information. Exige de l’effort constant. Plus comme de la concentration.

Vigilance : Capacité à pouvoir rester éveillé / attentif pendant une tâche cognitive monotone (peu d’informations). État d’éveil.

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12
Q

Résultats des tâches de vigilance chez les personnes âgées (Giambra 1988)

A

Pour étudier la vigilance, on a le test de la pendule : un participant voit une pendule avec des tics réguliers. De temps en temps, un tic irrégulier.

La performance montre que le groupe de 60 ans et plus détecte moins l’irrégularité. Donc, moins de vigilance avec l’âge. Augmentation du temps de traitement pour réaliser la tâche chez les personnes plus âgées.

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13
Q

test pour évaluer l’attention soutenue
Résultats des tâches d’attention soutenue chez les personnes âgées (Jonathan 2010)

A

Tâche de SART : test d’attention soutenue
–> chiffres de 1 à 9 présentés successivement, appuyer sur le bouton quand il y a les chiffres sauf pour le chiffre 3.

Avec l’âge, la précision diminue (taux d’erreur augmente), le temps de réaction augmente (moins rapide) au cours du vieillissement. On voit un déclin de la performance avec l’âge.

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14
Q

Attention sélective

A

Porter attention à l’information pertinente à l’activité en cours tout en inhibant les informations non pertinentes.

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15
Q

Différentes tâches pour tester l’attention sélective (2)

A
  • Tâche de stroop : Pour la condition congruente (couleur et mot concordent), la performance est la même peut importe l’âge, mais pour la condition incongruente (couleur et mot ne concordent pas), le temps d’identification de la couleur (on doit inhiber le mot) prend beaucoup plus de temps chez les personnes âgées. Reflète les difficultés d’inhibition avec l’âge.
  • Recherche visuelle : Il faut déterminer s’il y a absence ou présence d’une cible. La cible étant un cercle blanc remplie.
    –> Deux modes :
    1. la condition homogène (on représente ou non la cible parmi d’autres cercles blanc non remplies) ;
    2. la condition hétérogène (la cible est présente ou non parmi des cercles non remplies et des carrés remplies)
    Les séniors ont plus de difficultés dans la condition hétérogène (deux attributs à regarder donc plus dures) que pour la condition homogène. Plus d’écart aussi pour la condition plus complexe (plus de distracteurs). En vieillissant, les distracteurs ont plus d’impact sur la performance des personnes âgées (plus de difficulté à inhiber les info pas pertinent).
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16
Q

Flexibilité attentionnelle

A

Capacité à alterner son attention entre différentes sources d’information

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17
Q

Différentes tâches pour évaluer la flexibilité attentionnelle (2)

A
  • Trail making test : connecter les chiffres aux lettres en allant du plus petit au plus grand sans lever le crayon
  • (avec priming) Switching visuo-spatial (Folk 1992) : Une cible était présentée sur un écran (dans un des 4 cadrans de l’écran). Indiquer dans quel cadran une lettre apparait (le plus rapidement). Précédé ou non d’un indice valide (flèche qui pointe la direction du cadran ou apparaitra la cible après) ou invalide (flèche présenté dans un cadran qui ne correspond pas à la présentation de la lettre après). Les résultats montrent que les indices valides et invalides produisent un coût (différence entre les jeunes et les âgées est importante) relativement à la condition contrôle.
    Pas de différence significative dans l’écart de temps entre les jeunes et les âgées pour la condition valide et la condition invalide. Cela suggère que les participants âgés n’ont pas été capables d’utiliser de manière efficace l’information relative à la localisation de la cible pour améliorer leur performance (pas de gain de performance pour la condition indice valide). Le coût de l’alternance est plus grand chez les personnes âgées que chez les jeunes : reflète les difficultés à alterner leur attention
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18
Q

Définir la mémoire de travail

A

Mémoire limitée dans le temps (quelques secondes) et dans sa capacité (7 plus ou moins 2). Capacité de maintien et de manipulation d’information.

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19
Q

Vrai ou faux : La mémoire de travail et la mémoire à court-terme sont des synonymes.

A

Faux, la mémoire à court terme stocke les informations durant quelques secondes alors que la mémoire de travail, elle, les stocke quelques secondes tout en exécutant d’autres tâches.

20
Q

Vrai ou faux : La mémoire de travail et à long-terme interagissent ensemble.

A

Vrai, pour résoudre des problèmes en mémoire de travail, il faut parfois se baser sur des connaissances que l’on a qui ont été acquise préalablement (en mémoire à long-terme)

21
Q

Nommer des situations dans la vie quotidienne où nous utilisons notre mémoire à long-terme (5)

A
  • Lecture
  • Calcul
  • Compréhension du langage
  • Humour
  • Raisonnement
22
Q

Expliquer le modèle de Baddeley et Hitch 1974; 1986

A

La MDT est un système de ressources attentionnelles doté d’une structure et d’un mode de fonctionnement propres permettant l’exécution d’un traitement, simultanément au stockage des informations utiles à ce traitement.

Il y a deux sous-systèmes chacun spécialisé pour le maintien d’une type particulier de matériel :
- Boucle phonologique : info verbale stockée sous forme phonologique
- Registre visuo-spatial : info non-verbale

Administrateur central : contrôle attentionnel, coordonne l’ensemble du système

23
Q

Boucle phonologique (2 compostantes)

A

Entrée auditive : stock phonologique (stocke les informations verbale sous forme phonologique, durée limitée du maintien (1,5-2 sec))

Entrée visuelle : répétition subvocale (permet maintien de l’info dans le stock phonologique en la rafraîchissant)

24
Q

Administrateur central

A

Système de contrôle attentionnel : L’attention est une ressource à capacité limitée, contrôle de la boucle phonologique et le registre visu-spatial. Il permet de sélectionner des stratégies pertinentes et permet d’intégrer les informations provenant de sources variées et faire le lien avec les éléments de MLT.

Fonctions :
- Coordination de tâches doubles
- Alternance entre différentes stratégies de récupération
- Attention sélective
- Activation temporaire d’éléments en mémoire à long-terme

25
Q

Registre visuo-spatial

A

Sert au maintien temporaire de l’information visuelle / spatiale. Manipulation des images mentales. Le registre est impliqué dans les tâches d’imagerie mentale, rotation mentale, localisation et mémorisation d’objets non-verbalisables.

26
Q

Répétition subvocale

A

La répétition subvocale (Baddeley, 1986) et le rafraîchissement attentionnel sont deux mécanismes ayant été identifiés comme jouant un rôle dans le maintien de l’information verbale en mémoire de travail.

27
Q

Tâche pour travailler la boucle phonologique

A

Tâches d’empan verbal (Empan simple) : nombre d’items (chiffres, lettres, mots…) que le sujet peut se rappeler correctement, dans l’ordre, pour au moins 50 % des essais.

Diminution avec le vieillissement

28
Q

Tâche pour travailler le registre visuo-spatial

A
  • Tâche des blocs de Corsi : 1 chiffre associé à chaque cube –> le patient ne voit pas les chiffres (juste le neuropsy les voit)
    –> Le neuropsy point une séquence de cube et la personne doit reproduire cette séquence.
    –> On augmente en difficulté
  • Rotation mentale : Cube avec une positon spécifique dans l’espace –> on demande aux participants si les représentations sont les mêmes mais orientés différemment (rotation) dans l’espace (des fois oui des fois non). Plus on modifie l’angle de rotation, plus cela prend de temps pour traiter l’information. Plus le traitement visuo-spatiale est important (déterminer par l’angle de rotation), plus ça prend de temps au participant pour réaliser la tâche
  • Parcours : Carte d’une île fictive qui contient différents lieux. Demande au participant d’imaginer la carte et de se rendre entre les différents lieux (on mesure le temps que cela prend pour relier les deux lieux). La distance en cm (plus elle est grande) qui sépare les différents lieux est directement relié au temps de réponse qui est requis mentalement pour relier les deux lieux (plus difficile à s’imaginer).
29
Q

Tâches pour travailler l’administration central

A
  • Double tâche
  • Brown-Peterson
  • Empan envers
  • Empan complexe
  • Inhibition / flexibilité
  • Running span : Le participant doit rappeler les 4 dernière lettres d’une série de 8, 10, 12 lettres. Présentation de série de lettre (le participant ne connait pas combien de lettre au total seront présenté). Plus le nombre de lettre est important, moins la performance des personnes âgées est bonne. L’augmentation du nombre de chiffre à maintenir en MT augmente le temps de calcul qui est plus importante chez les âgées que chez les jeunes. Surcharge de la MT diminue la performance des participants (plus particulièrement pour les séniors car ils ont moins de ressources de MT)
30
Q

Définition classique et fonctionnelle de la mémoire à long-terme

A

Classique : Capacité d’une personne d’emmagasiner, de conserver et de récupérer les représentations de faites ou d’entités perçues.

Fonctionnelle : Comment des expériences / apprentissages passés influencent l’action présente, le traitement en cours.

31
Q

Vrai ou faux : La mémoire à long-terme est importante pour notre adaptation.

A

Vrai, on apprend de nos expériences passées pour mieux adapter nos comportements futures

32
Q

Vrai ou faux : La mémoire à long-terme ne comprend pas la mémoire épisodique.

A

Faux

33
Q

Mémoire épisodique

A

Système d’encodage, de stockage et de récupération des événements personnellement vécus, situés dans un contexte spatio-temporel d’acquisition précis.

34
Q

Qu’est-ce que la reviviscence ?

A

Voyage mental pour se replonger dans le passé pour revivre certains événements avec les différents détails contextuels.

35
Q

Vrai ou faux : La valence émotionnelle des événements empêche la mémorisation des événements.

A

Faux, favorisent la mémorisation

36
Q

Plaintes mnésiques lors du vieillissement

A

De 50 à 80 % des personnes âgées de 60 ans et plus se plaignent de troubles de la mémoire. La plainte mnésique la plus fréquente en vieillissant est le manque du mot (momentanément, on arrive plus à se souvenir du nom d’une personne, objets, lieux, monuments, mots courants dans le contexte d’une phrase…).

37
Q

Vrai ou faux : Les plaintes mnésiques sont corrélée avec les performances aux tests neuropsychologiques.

A

Faux, les études qui visent à savoir si les personnes âgées qui se plaignent de leur mémoire avaient vraiment des difficultés à des tests neuropsycho ont montrés le contraire. Il n’y a peu ou pas du tout de corrélation entre l’intensité de la plainte en mémoire et la présence objective de difficultés à des tests neuropsycho de mémoire. Pas significatif. Alors, pourquoi ces personnes ont des plaintes ? Facteurs : plaintes corrélées à des facteurs psychosociaux (plus les gens qui ont des traits anxieux ou dépressifs car ils sont orientés vers leurs état interne)

38
Q

Expliquer les étapes de traitement en mémoire épisodique lorsqu’on acquiert une nouvelle connaissance

A
  1. Encodage : processus qui transforme un événement ou un fait en trace mnésique. Permet de mettre cette information en MLT. Les personnes âgées utilisent moins de stratégies d’association verbale ou visuelle que les jeunes et leur traitement est moins profond, ce qui explique que l’encodage peut être affecté lors du vieillissement normal.
  2. Stockage : Phénomène de potensialisation à long-terme. Préservé dans le vieillissement normal.
  3. Récupération : réactivation d’une information ayant préalablement été stockée en MTL. Les souvenirs récents sont plus difficilement récupérées que les souvenirs lointains.
39
Q

Nommer des stratégies de récupération

A
  • Rappel libre : plus affecté lors du vieillissement
  • Rappel indice : affecté lors du vieillissement
  • Reconnaissance : moins affecté lors du vieillissement
  • donc plus on donne de soutien environnemental, plus la récupération est facile
40
Q

Vrai ou faux : Les individus qui ont des difficultés au niveau des fonctions exécutives ont plus de difficultés de récupération en mémoire.

A

Vrai

41
Q

Mémoire de source

A

Informations contextuelles (qui m’a transmis cette info, quand, où, est-ce que c’est réellement arrivé ?)

Fait partie de la mémoire épisodique. Les personnes âgées ont une mémoire de source fragilisée.

Paradigme de fausses reconnaissances

42
Q

2 visions sur l’explication du déclin en mémoire épisodique

A
  1. Théorie exécutive : les changements en mémoire épisodique dans le vieillissement normal serait associés à des difficultés au niveau des fonctions exécutives
  2. Théorie associative : Les difficultés dans le vieillissement normal proviendraient davantage d’une dégradation au niveau des hippocampes qui viendrait perturber les différents éléments d’association de plusieurs informations. Hippocampe = Binding (associer différents éléments contextuels, temporel, spatiaux, perceptifs qui entourent un événement). Les modifications au niveau hippocampique causerait certaines difficultés dans l’association des différents éléments contextuels d’un souvenir épisodique.
43
Q

Mémoire sémantique

A

L’ensemble des concepts, langage et connaissances générales sur le monde extérieur, indépendantes de leur contexte d’acquisition (connaissances décontextualisées)

44
Q

Vrai ou faux : La mémoire sémantique est atteinte dans le vieillissement.

A

Faux,
L’organisation de la mémoire sémantique est préservée très tard. La compréhension et la définition des mots reste intacte. Le stock sémantique s’accroît. Préservation de la mémoire sémantique est associée à la préservation de l’intelligence cristallisée.

MAIS,
Difficultés d’accès au stock sémantique. L’exploitation des connaissances sémantiques est moins efficaces. Difficulté à trouver le mot juste (langage moins précis). Tip of the tongue : blocage de l’info lexicale

45
Q

Mémoire implicite ou procédurale

A

Mémoire des habitudes ou même du corps. Toute manifestation non volontaire de la mémoire. Apprentissage incident, récupération implicite. Elle se manifeste par la facilitation que des expériences antérieures exercent sur la performance à une tâche qui n’exige par le rappel conscient de ces expériences.

46
Q

Vrai ou faux : La mémoire procédurale est davantage atteinte dans les maladies corticales.

A

Faux, dans les maladies sous-corticales
En général, la mémoire procédurale est préservée dans le vieillissement normal.

47
Q

Qu’est-ce que l’amorçage et quels sont les deux types ?

A

Amélioration de l’identification/traitement d’un stimulus suite à une exposition préalable à ce stimulus.

Amorçage perceptif : Tâche d’apprentissage incident de mots, puis présentation du début d’un mot présenté, sujet doit dire à quel mot présenté cette racine correspond (rappel explicite) et dire le 1er mot qui lui vient en tête (rappel implicite).

Amorçage sémantique : Tâche de décision lexicale avec amorce (relié sémantiquement ou non) présentée avant l’item cible.