Cours 6 - Psychopathologie du vieillissement 1 Flashcards

1
Q

À quels comportements/ évènements sont habituellement associées les maladies neuro-cognitives comme la maladie d’Alzheimer ? (4)

A
  • Risque de chute
  • Syndrome confusionnel
  • Hospitalisation
  • Institutionnalisation
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Q

Vrai ou faux : Un repérage précoce et une anticipation médico-sociale permettent un accompagnement des troubles et favorise le maintien à domicile.

A

Vrai

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Q

Vrai ou faux : Les proches-aidants ont toutes les ressources nécessaires pour accompagner leur proche atteint d’une maladie neurodégénératives.

A

Faux, ils sont donc à risque d’épuisement, de stress, de fatigue

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4
Q

Distinguer la forme précoce et la forme sporadique de la maladie d’Alzheimer

A

Précoce : avant 65 ans
Sporadique : après 65 ans

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5
Q

4 grandes approches Carpe Diem

A
  • Favoriser la création de relations de confiance entre la personne et les gens qui l’accompagnent;
  • Viser le maintien de l’autonomie et de l’estime de soi en favorisant un cadre souple permettant à la personne de décider de son horaire et de ses activités, et en lui offrant de multiples occasions de se sentir utile en participant aux tâches domestiques, selon ses goûts et intérêts;
  • Respecter les liens de la personne avec son entourage et favoriser l’implication de la famille dans le quotidien de son parent, sans contrainte d’horaire;
  • Créer une réponse unique en fonction de la situation, en offrant des services adaptés à chaque personne et à chaque famille tout au long de sa maladie.
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6
Q

Définition de démence

A

La démence désigne l’affaiblissement progressif et pathologique de l’ensemble des fonctions intellectuelles, mémoire, attention, jugement, capacité de raisonnement et les perturbations des conduites qui en résultent.

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7
Q

Différences entre le vieillissement normal et pathologique (démence)

A

Normal :
- Ralentissement de la vitesse de traitement de l’information
- Mot sur le bout de la langue (manque du mot)
- Difficulté pour retrouver les noms propres
- Difficultés doubles-tâches, tâches complexes…

Démence :
- Difficultés cognitives importantes
- Troubles du comportement (SPCD)
- Perte d’autonomie

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8
Q

Combien de temps l’autonomie fonctionnelle de la personne Alzheimer est-elle préservée?

A

La durée moyenne où la PA atteinte d’alzheimer est d’environ 8 ans. Par contre c’ets dans les 2 dernières années que la personne ne peut plus prendre soins d’elle même.

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9
Q

Comment sont les difficultés dans la démence?

A

De sévères, fréquentes et intense
- fréquente (va poser la même question 20 fois plutot qu’une)
intense (va pas se souvenir d’avoir posé la même question avant même si ça fait 20 fois)

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10
Q

Quand suspecter une démence ?

A
  • Plainte mnésique du patient ou de son entourage
  • Survenue de troubles des autres fonctions cognitives ayant un impact significatif dans les activités de la vie quotidienne
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11
Q

Différences entre les critères du DSM4 et du DSM5

A

4 :
A. Déficits cognitifs multiples dont la mémoire.
B. Déclin cognitif
C. Début progressif et évolution continue
D. Absence d’autres troubles neurologiques
E. Absence de confusion mentale
F. Absence de dépression ou de psychose

5 : (ajout de descriptions plus variée et précise et du MCI)
Troubles neurocognitifs majeurs :
- Atteinte d’au moins 2 fonctions cognitives, parmi la mémoire, les fonctions gnostiques, langagières, praxiques et exécutives.
- Impact sur les aptitudes à la vie quotidienne
- Évolution lente et insidieuse avec une rupture avec l’état antérieur.

Troubles neurocognitifs mineurs :
- Formes transitoires caractérisées par une atteinte légère d’une ou de plusieurs fonctions cognitives.
- Objectifiables par des tests neurpsycho mais sans retentissement sur les activités de la vie quotidienne

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12
Q

Quels sont les critères diagnostic du MCI?

A

Troubles neurocognitifs mineurs :
- Formes transitoires caractérisées par une atteinte légère d’une ou de plusieurs fonctions cognitives.
- Objectifiables par des tests neurpsycho mais sans retentissement sur les activités de la vie quotidienne

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13
Q

Déclin subjectif

A

Parfois des gens peuvent venir consulter, car ils détectent des difficultés (déclin cognitif subjectif) mais celles-ci ne ressortent pas sur les tests neuropsychologiques. À distinguer du trouble cognitif mineur, qui lui a des atteintes au niveau de la performance aux tests.

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14
Q

Limites des critères du DSM4

A
  • Trop larges : ils ne permettent pas de discriminer les différentes sorte de démences.
  • Les critères sont centrés sur la mémoire (autres formes de démences qui commencent par d’autres atteintes que la mémoire)
  • Pas de critère diagnostic pour le trouble cognitif léger
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15
Q

Prévalence MCI vs démence

A

MCI :
- 2-10 % à 65 ans
- Entre 5-25 % à 85 ans

Démence :
- 1-2 % à 65 ans
- 30 % à 85 ans

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16
Q

Vrai ou faux : Les symptômes psycho-comportementaux (SPCD) peuvent apparaitre avant le diagnostic.

A

Vrai

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17
Q

Comment la démence fronto-temporale (DFT) peut-elle affecter la vie de la personne?

A

Elle va causer des impacts importants dans le comportement et dans la personnalité de la personnes (désihnibition verbale et comportementale, rupture du comportement par rapport à leur état précédent)

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18
Q

Quels sont les différents troubles neurocognitifs (5) (2)

A

Pathologies neurodégénératives :
- Maladie d’Alzheimer
- Démence frontotemporel
- Maladie à corps de Lewy et Parkinson
- Dégénérescence cotico-basale
- Paralysie supra-nucléaire progressive

Pathologies vasculaires :
- Altérations secondaires à un AVC
- Lésions de la substance blanche

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19
Q

Vrai ou faux : Les facteurs vasculaires peuvent être des facteurs de risques de développer une maladie neurodégénérative.

A

Vrai comme la démence vasculaire

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20
Q

Classification des démences corticales, sous-corticales et cortico-sous-corticales

A

Corticales :
- MA
- Démence fronto-temporale
- Atrophies focales : aphasies primaires progressives, atrophie corticale postérieure

Sous-corticales :
- Maladie de Huntington
- Maladie de parkinson
- Paralysie supranucléaire progessive

Cortico-sous-cortical :
- Démence à corps de Lewy
- Dégénérescence cortico-basale
- Pathologies du motoneurone

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21
Q

Nommer des démences non-dégénératives

A
  • Démences vasculaires
  • causées par des tumeurs
  • Démences toxiques
  • Démences infectieuses (ex : neurosyphilis)
  • Démences à prions (Maladie de Creudzfeldt-Jakob / vache folle)
  • Démence inflammatoires (ex : sclérose en plaque)
  • Démences métaboliques et nutritionnelles (ex : Syndrome Korsakoff)
  • Démences séquellaires (suite à un AVC)
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22
Q

Nommer des démences atypiques

A
  • Démence pugilistique (boxeur) [comme dans le film commotion]
  • Démence traumatique (après TCC, SPCD importantes)
  • Démence infectieuse (neurosyphilis, encéphalite herpétique, SIDA, maladie du prion)
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23
Q

Nommer des tests de dépistage qui couvrent les différentes fonctions cognitives

A
  • MMSE (mini-mental state evaluation)
  • MoCA (Montreal cognitive assessment)

** GSD pour les symptômes dépressifs en parallèle

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24
Q

Qu’est-ce qu’on devrait conseiller à un patient qui a un résultat anormal à un test de type MMSE?

A

Aller voir un spécialiste

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25
Q

Différentes sphères de l’évaluation clinique (3) et ce qu’on veut évaluer

A

Plan neurologique :
- La recherche d’un syndrome pyramidal (signe potentiel d’AVC)
- La recherche d’un syndrome extra-pyramidal (signe potentiel d’une atteinte vasculaire ou dégénérative des noyaux gris centraux, contre-indiquant les neuroleptiques)
- L’évaluation de l’occulomotricité
- L’évaluation des réflexes frontaux

Plan général :
- Un examen de la marche (Vitesse de marche, TUG, test du lever de chaise)
- Évaluation du poids / perte de poids
- Une évaluation de l’état d’hygiène

Plan neuropscyhologique :
- Un examen approfondi des fonctions cognitives et du retentissement de difficultés dans la vie quotidienne

26
Q

Qu’est-ce qu’un syndrome pyramidal?

A

Ce syndrome présente généralement une faiblesse motrice pouvant gêner les activités courantes telles que la marche, une claudication motrice intermittente, des sensations de raideur, parfois des troubles de la phonation et de la déglutition, plus rarement des mictions impérieuses.

27
Q

Qu’est-ce qu’un syndrome extra-pyramidal?

A

Le syndrome extrapyramidal associe trois symptômes principaux : le tremblement de repos, l’akinésie et l’hypertonie ou rigidité.

28
Q

Nommer des cas où il y a des risques majorés de troubles neurocognitifs sévères

A
  • Altération de la vitesse de marche
  • Plainte cognitive objectivée
  • Activités de la vie quotidienne préservés
  • Pas de critères de troubles neurocognitifs majeurs
29
Q

Quelles évaluations sont utiles pour le diagnostic différentiel des troubles neurocognitifs avec d’autres maladie ?

A
  • Imagerie : facilite l’orientation étiologique
  • Examen médical complet : écarter le syndrome confusionnel, dosage de TSH, vitamine B9/B12, syphilis…
30
Q

Nommer les étapes du diagnostic différentiel des démences

A
  1. Plainte de mémoire
  2. Considérer si cette plainte de mémoire est dû à une dépression, un délirium, autres.
  3. Est-ce que cette plainte de mémoire à un impact sur la vie de tous les jours.
    - Si oui : Démence
    - Si non : Trouble cognitif léger
31
Q

Éléments de diagnostic différentiel neuropsychologique sur la base des domaines cognitifs touchés

A
  1. Troubles progressifs de la mémoire épisodique : Maladie d’Alzheimer (MA)
  2. Troubles progressifs de la mémoire sémantique : Aphasie primaire progressive variante sémantique (APPvs)
  3. Troubles progressifs des fonctions exécutives : Démence à corps de Lewy (DCL) et démence fronto-temporal (DFT)
  4. Troubles comportementaux progressifs : Démence fronto-temporal (DFT)
  5. Troubles gestuels progressifs : Dégénérescence corticobasale (DCB)
  6. Troubles progressifs du langage : Aphasie primaire progressive non-fluente (APPnf) et Aphasie primaire lobo phénique (APPl)
  7. Troubles visuels progressifs : Démence à corps de Lewy (DCL) et atrophie corticale postérieure (ACP ou MA atypique)
32
Q

Différence entre prévalence et incidence

A

L’incidence signifie le nombre de nouveaux cas (nouveaux diagnostics) d’une maladie ou d’un état pathologique au sein d’une population durant une période donnée, habituellement une année.

La prévalence, quant à elle, renvoie au nombre total de personnes présentant une maladie ou un état pathologique parmi une population. Autrement dit, la prévalence constitue un cliché instantané d’une maladie ou d’un état pathologique qui permet de savoir à quel point ce trouble de la santé est répandu au sein d’une population à un moment donné.

33
Q

Épidémiologie des démences (mondial)
Prévalence
Incidence
Prévision pour 2050

A

36 millions de personnes ont une démence (probablement plus élevé)

7,7 millions de nouveaux cas par an

On prévoit que 115 millions de personne souffre d’une démence en 2050.

Plus de femmes touchées par des démences (80 ans et plus à cause du survieillissement)

Plus on est vieux, plus on est atteint

34
Q

Vrai ou faux : Plus d’hommes ont une démence en CHSLD

A

Faux, plus de femmes car elles vivent plus longtemps (donc plus de chance d’être en CHSLD)

35
Q

Vrai ou faux : Dans les dernières années on observe une diminution de la prévalence et une augmentation de l’incidence des démences.

A

Faux,
-> diminution de l’incidence (à cause de la prévention, réduction des facteurs de risque, réserve cognitive) et
-> augmentation de la prévalence (les gens vivent pus longtemps donc plus de gens ayant une démence)

36
Q

Vrai ou faux : Nous observons une diminution des décès liés à la MA.

A

Faux, augmentation de décès liés à la MA (MAIS c’est à cause des complications secondaires de l’affaiblissement du système immunitaire dû à la maladie)

37
Q

tendance de la cause de mort prédominante pour les hommes et les femmes

A

La démence est la première cause de décès chez les femmes.

Les maladies cardiovasculaires sont les premières causes de décès chez les hommes.

38
Q

Vrai ou faux : La maladie de Parkinson est la démence la plus prépondérante.

A

Faux, Alzheimer

39
Q

Trois stades où la prévention de la démence peut être efficace

A

Le plus tôt possible : plus d’éducation constitue une réserve cognitive

Milieu de vie : Compenser les pertes d’auditions, traiter l’hypertension et réduire l’obésité

Fin de vie : Arrêter de fumer, traiter la dépression, faire de l’activité physique, limiter l’isolement social, traiter le diabète.

40
Q

% des facteurs de risque non-modifiables

A

65 % sont des facteurs non modifiables (génétique)

41
Q

Nommer les trois aspects importants en prévention de la démence et des facteurs généraux pour les aider

A
  1. Réserve cognitive
  2. Réduire les dommages au cerveau (risques vasculaires, stress oxydatif, neurotoxicité)
  3. Réduire l’inflammation du cerveau

Prévention: exercice physique, traiter la dépression, avoir un cercle social riche, adhérer à la diète méditerranéenne

42
Q

Comment peut-on aider la réserve cognitive?

A
  1. En préservant l’audition,
  2. en s’éduquant
  3. en faisant un entraînement cognitif
43
Q

Comment peut-on réduire les dommages aux cerveaux (vasculaire, toxique ou du au stress)

A
  1. Réduire l’obésité
  2. Arrêter le tabagisme
  3. Traiter l’hypertension, le diabète et le haut cholestérol
44
Q

Comment peut-on diminier l’inflamation du cerveau?

A

En prenant des anti-inflamatoires non-stéroïdes

45
Q

Nommer des facteurs modifiables qui peuvent aider à prévenir les démences (5)

A
  1. Contrôle de l’IMC, lutte contre l’obésité
  2. Maintien des activités physiques
  3. Lutte contre le stress oxydatif
  4. Lutte contre les déficits hormonaux
  5. Limitation de la glycation des protéines
46
Q

Définition médicale du délirium

A

Altération brutale, transitoire (aigue ou persistante) et fluctuante de l’état de conscience et de vigilance secondaire à une affection médicale ou toxique. Responsable d’une diminution des capacités attentionnelles, mnésiques, cognitives et d’une altération du cours de la pensée.

47
Q

Vrai ou faux : Le délirium peut durée plusieurs mois.

A

Vrai mais juste dans 20 % des cas.

48
Q

Nommer des symptômes sur le plan clinique du délirium (10)

A
  • Apparition brutale
  • Fluctuation des symptômes sur une période de 24h avec des moments de lucidité
  • Des troubles attentionnels
  • Une pensée désorganisée
  • Une altération du niveau de conscience avec phases hypovigilantes
  • L’exacerbation de troubles cognitifs
  • Des troubles des perceptions avec hallucinations ou interprétations
  • Des troubles psychomoteurs (hyperactif ou hypoactif)
  • Perturbation du cycle veille-sommeil
  • Labilité émotionnelle
49
Q

Comment poser un Diagnostic du délirium

A

Anamnèse pour recherche une rupture dans l’état cognitif et psycho-comportemental.

Dépistage systématique avec la Confusion assessment method (CAM) et par le MMSE

50
Q

Épidémiologie du délirium

A

10-20 % des aînés à l’admission à l’hopital
25-60 % en cours d’hospitalisation
En CHSLD : Prévalence 16-57 % / incidence 4-40 % par semaine

51
Q

Vrai ou faux: il y a une corrélation directe entre le taux de survenue du délirium et l’âge des patient

A

Vrai

52
Q

Vrai ou faux : Un diagnostic de délirium est sur-évalué dans sa forme hypoactive

A

Faux

53
Q

Conséquences des symptômes confusionnels (2)

A
  • Augmentation de la mortalité, des durées de séjours et une institutionnalisation plus fréquente à 12 mois.
  • Augmentation importante des dépenses de santé, impact en terme de santé publique.
54
Q

Nommer des phénomènes, sur le plan physiopathologique, qui semblent contribuer au délirium (4)

A
  • Altération des capacités de réserve
  • Perte de plasticité
  • Déficit cholinergique, excès dopaminergique
  • Altération de la neurotransmission par modification de la perméabilité de la barrière hémato-méningée sous l’effet des facteurs de l’inflammation.
55
Q

Facteurs prédisposants du délirium (7)

A
  • Âge supérieur à 65 ans
  • Troubles cognitifs préexistants
  • Perte d’indépendane fonctionnelle
  • Historique de chutes récentes
  • Désafférentation sensitive
  • Dénutrition et déshydratation
  • Polymédication
56
Q

Quelles sont les principales étiologies du délirium (5)

A
  • Éléments somatiques à l’origine du syndrome
    -infections pulmonaires ou urinaires,
  • conditions environnementales (contentions),
  • thérapeutiques psychoactives
  • Troubles hydro-électrolytiques *desydratation et hypoNa)
  • Étiologie non connue
57
Q

Nommer les 4 critères du Confusion Assessment Method (CAM)

A
  1. Début soudain et fluctuations des symptômes
  2. Inattention
  3. Désorganisation de la pensée
  4. Altération de l’état de conscience

Avoir les critères 1 - 2 - (3 ou 4) : réponse au syndrome confusionnel

58
Q

La prise en charge symptomatique du délirium

A

** Déterminer les facteurs étiologiques et agir dessus
1. Mesures non médicamenteuses (travail environnemental + ergonomie, attitude bienveillante, maintien des appareillages sensoriels, pas de contentions physique, évaluation des balances bénéfices)

  1. Mesures médicamenteuses juste si nécéssaire (benzodiazépine en cas de troubles anxieux dominants, neuroleptiques en cas de troubles productifs)
59
Q

Éléments de diagnostic différentiel neuropsychologique sur la base des domaines cognitifs touchés

A
  1. Troubles progressifs de la mémoire épisodique : Maladie d’Alzheimer
  2. Troubles progressifs de la mémoire sémantique : Aphasie primaire progressive variante sémantique
  3. Troubles progressifs des fonctions exécutives : Démence à corps de Lewy et démence fronto-temporal
  4. Troubles comportementaux progressifs : Démence fronto-temporal
  5. Troubles gestuels progressifs : Dégénérescence corticobasale
  6. Troubles progressifs du langage : Aphasie primaire progressive non-fluente et Aphasie primaire lobo phénique
  7. Troubles visuels progressifs : Démence à corps de Lewy et atrophie corticale postérieure
60
Q

Vrai ou faux: il y a une corrélation directe entre le taux de survenue du délirium et l’âge des patient

A

Vrai