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PSY1095 > Cours 1 > Flashcards

Cours 1 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui caractérise le domaine de recherche du développement de l’enfant? (2)

A
  • Fait partie science développementale (toute la vie)
  • Interdisciplinaire (pleins de types de chercheurs possibles)
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2
Q

Quel est le but des recherches dans le domaine du développement de l’enfant?

A

Décrire et identifier ce qui influence :
- La constance
- Le changement
Pendant les deux premières décennies de la vie (0 à 11-12 ans).

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3
Q

Quelles sont 2 raisons qui poussent les chercheurs à étudier le développement de l’enfant?

A
  • Curiosité scientifique = mieux comprendre la nature humaine.
  • Améliorer le sort des enfants (donc contribuer & favoriser au bien-être) = professionnels, parentale et lois, programmes et politiques sociales.
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4
Q

Quels sont les 3 domaines (les 3 sphères) qui font partie du développement de l’enfant?

A
  • Physique
  • Cognitif
  • Émotif et social
    -> Voir tableau diapo 7
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5
Q

Vrai ou faux : Un comportement peut englober les 3 sphères mentionnées à la flashcard précédente.

A

Vrai.

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6
Q

Quelles sont les 4 grandes périodes dans le développement de l’enfant? Donne les âges auxquelles elles correspondent aussi.

A
  • Prénatale (conception à naissance)
  • Petite enfance (naissance à 2 ans)
  • Âge préscolaire (2 à 6 ans)
  • Âge scolaire (6 à 11 ans)
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7
Q

Quelles sont 2 autres périodes du développement qui n’entrent pas dans le “développement de l’enfant”?

A
  • Adolescence (11 à 18 ans)
  • Jeune adulte (18 à 25 ans)
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8
Q

Def. théorie (en développement de l’enfant)

A

Ensemble ordonné et intégré d’idées, qui décrit, explique et prédit des comportements.
-> Si tout se passe comme supposé, on est en mesure de déterminer ce qui va se passer et aussi d’expliquer pourquoi ça se passe.

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9
Q

À quoi servent les théories?

A

Ce sont des outils, des cadres qui :
- Organisent la démarche
- Servent à guider et interpréter les observation

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10
Q

Explique pourquoi on peut dire qu’une théorie est fragile.

A

Car elle peut facilement être invalidée.

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11
Q

La théorie dépend de quoi?

A

Elle dépend de la vérification scientifique (théorie = ø opinion, croyance).

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12
Q

Une fois vérifiée, la théorie aide à faire quoi?

A
  • À comprendre le développement
  • À savoir comment améliorer ce dernier
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13
Q

Quel est l’avantage au fait qu’il y ait de nombreuses théories en psycho du développement?

A
  • Ça génère l’avancement des connaissances, car plusieurs chercheurs ont des interprétations différentes.
  • 1 seule théorie ne peut pas expliquer toute la complexité des enfants et tous les changements qui surviennent dans les 3 domaines (physiques, cognitifs et émotifs et sociaux).
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14
Q

On peut organiser les théories du développement du langage selon leur position concernant 3 grandes questions. Quelles sont-elles?

A

Le développement de l’enfant…
- Est continu ou discontinu?
- Suit une seule ou plusieurs trajectoires?
- Est influencé surtout par la nature ou la culture?

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15
Q

Explique le développement continu.

A

Répond au monde comme les adultes dès le départ. Il y a ajout des mêmes habiletés de + en + en quantité et en complexité.

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16
Q

Quelles sont les caractéristiques du développement continu?

A
  • Continuité, stabilité
  • Changements quantitatifs
  • Graduel
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17
Q

Explique le développement discontinu.

A

Nouvelles façons de répondre au monde émergent, chaque stade a des caractéristiques uniques.

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18
Q

Quelles sont les caractéristiques du développement discontinu?

A
  • Différences
  • Changements qualitatifs, soudains
  • Stades
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19
Q

Explique la théorie qui dit qu’il n’y aurait qu’une seule trajectoire.

A

Les stades : à la recherche d’une séquence “universelle”. Tous les enfants passeraient par ces mêmes stades, en ordre.

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20
Q

Explique la théorie qui dit qu’il y aurait plusieurs trajectoires.

A

Les contextes distincts feraient en sorte qu’il y aurait une combinaison unique de circonstances personnelles (hérédité + biologie) et de l’environnement (immédiat + circonstanciel). Chaque enfant suivrait sa propre trajectoire.

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21
Q

Quels sont les aspects qui décrivent la nature?

A

L’information héréditaire, le bagage génétique.

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22
Q

Quels sont les aspects qui décrivent la culture?

A
  • Le monde social et physique
  • qui influence le développement biologique et psychologique
  • avant et après la naissance
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23
Q

Maintenant que les chercheurs s’entendent pour dire qu’autant la nature que la culture influencent le développement de l’enfant, est-ce qu’il existe encore un débat entre les 2?

A

Oui. Les chercheurs mettent l’accent sur l’une ou l’autre de ces théories. Ils veulent déterminer ce qui explique les différences inter-individuelles (la nature ou la culture).

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24
Q

Maintenant, les chercheurs se demandent s’il y a davantage de stabilité ou de plasticité. Explique ces deux termes et mentionne à quelle théorie ils sont associés, nature ou culture.

A
  • Stabilité = Si c’est codé dans les gènes, c’est stable (on ne peut pas changer le développement, c’est préétabli dans le cerveau).
  • Plasticité = Si c’est dans l’environnement, c’est malléable (on peut changer le développement).
    -> Voir diapo 19 pour d’autres explications.
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25
Q

Maintenant, quel est l’opinion de la majorité des chercheurs p/r aux 3 grandes questions?

A

Plusieurs chercheurs croient que…
- Changements continus et discontinus ont lieu.
- Caractéristiques universelles et uniques.
- Nature et culture sont inséparables, entrelacées.

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26
Q

Def. résilience

A

Bonne adaptation malgré les facteurs de risque mettant le développement en péril.

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27
Q

Nomme des facteurs protecteurs/des facteurs de résilience. (4)

A
  • Caractéristiques personnelles : intelligence, talents, tempérament facile.
  • Relation chaleureuse avec parent “encadrant”.
  • Soutien social extérieur : adulte (ø nécessairement le parent), pairs (amis qui respectent les règles).
  • Ressources et occasions dans la communauté (pour développer leur confiance en eux, etc.)
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28
Q

Explique comment on voyait les enfants dans l’ère médiévale (6e au 15e siècle).
FONDATIONS HISTORIQUES

A
  • Enfance (< 7-8 ans).
  • Période distincte = on traite les enfants différemment des autres humains.
  • Les enfants ont des besoins spéciaux = on les protège des autres.
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29
Q

Explique comment on voyait les enfants dans la Réforme (16e siècle).
FONDATIONS HISTORIQUES

A
  • Les Puritains croient que les enfants sont le péché originel.
  • La conception d’un enfant = péché, donc les enfants ne sont pas vus positivement.
  • Enfants = malfaisants et têtus, il faut les civiliser.
  • L’éducation est donc importante et dure.
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30
Q

Explique comment on voyait les enfants dans les Lumières (17e siècle).
FONDATIONS HISTORIQUES

A
  • Locke les voit comme une “tabula rasa” = les enfants sont sont “modelés” par les autres, il n’y a rien dans leur cerveau à la base.
  • Éducation = positive.
  • Locke a permis de faire passer l’éducation de dure -> compassion + gentillesse.
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31
Q

Explique comment on voyait les enfants au 18e siècle.
FONDATIONS HISTORIQUES

A
  • Rousseau = les enfants sont des “nobles sauvages”.
  • Le développement est naturel = il se fait tout seul.
  • Il y a une certaine maturation chez les enfants = développement naturel déterminé génétiquement.
  • Il y a des stades dans le développement.
  • Éducation = sensible.
  • Quand les enfants naissent, ils sont purement bons et les adultes peuvent seulement les saboter.
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32
Q

Quelles sont les 3 théories dans les débuts de la science développementale? (fin 19e siècle, début 20e siècle)

A
  • Théorie de l’évolution.
  • Approche normative.
  • Mouvement évaluation.
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33
Q

Explique la théorie de l’évolution.

A
  • Darwin = sélection naturelle, survie des mieux adaptés.
  • Valeur adaptative de l’enfant à son environnement (comment l’enfant s’adapte à son environnement).
  • C’est grâce à ses observations très minutieuses qu’on a commencé à étudier les sciences développementales.
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34
Q

Explique l’approche normative.

A
  • Hall et Gesell = Décrivent le développement typique (c’est grâce à leurs recherches qu’on a commencé à l’étudier).
  • Mesurent de nombreux enfants.
  • Ils font des moyennes selon l’âge (normes).
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35
Q

Explique le mouvement évaluation

A

Binet et Simon mettent en place des tests d’intelligence qui serviront à déterminer si les enfants doivent être placés dans des classes spéciales (définitions, mesures et comparaisons).

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36
Q

Quelles sont les 2 théories qui font partie de la perspective psychanalytique?

A
  • Théorie psychosexuelle de Freud
  • Stades psychosociaux de Erikson
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37
Q

Explique la théorie psychosexuelle de Freud.

A
  • Conflits entre les pulsions et les attentes sociales, à chaque stade.
  • La façon dont ces conflits sont résolus détermine l’ajustement psychologique.
  • Importance de la façon dont les parents gèrent les pulsions sexuelles et agressives des enfants, car c’est déterminant pour la personnalité que l’enfant développera.
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38
Q

Quelles sont les 3 parties de la personnalité selon la théorie psychosexuelle de Freud?

A
  • Ça
  • Moi
  • Surmoi
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39
Q

Def. Ça

A
  • Plus grande partie de l’esprit.
  • Inconscient, présent dès la naissance.
  • Source de besoins biologiques et de désirs.
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40
Q

Def. Moi

A
  • Conscient, partie rationnelle de l’esprit.
  • Émerge tôt (poupon).
  • Redirige pulsions du ça (acceptable).
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41
Q

Def. Surmoi

A
  • La conscience.
  • Se développe de 3 à 6 ans (on va corriger ça), à partir des interactions avec parents.
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42
Q

Quels sont les 4 stades psychosexuels de Freud? Nomme les âges correspondants et donne une petite description pour chaque stade.

A
  • Oral (0-1 an) = Bouche, téter, habitudes (fumer).
  • Anal (1-3 ans) = Anus, contrôle.
  • Phallique (3-6 ans) = Génital, Œdipe (conflit gars, attiré par autre sexe)/Électra (conflit fille, attiré par autre sexe), conscience.
  • Latence (6-11 ans) = Les pulsions diminuent, conscience.
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43
Q

Comment est-ce que Erikson, un Néo-freudien important, redéfinit le Moi?

A
  • Il dit que c’est un médiateur entre les pulsions et la conscience.
  • Le Moi acquière aussi des habiletés utiles en société.
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44
Q

Quels sont les 4 stades psychosociaux de Erikson? Nomme les âges correspondants et donne une petite description pour chaque stade.

A
  • Confiance vs méfiance (0-1 an) = Si je parle et on me répond, j’ai confiance en l’autre.
  • Autonomie vs honte, doute (1-3 ans) = On commence à avoir des habiletés, donc on veut décider.
  • Initiative vs culpabilité (3-6 ans) = On explore (jeu), sens ambition, responsabilité.
  • Industrie vs infériorité (6-11 ans) = Apprend, coopère.
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45
Q

Quelles sont les contributions importantes de la perspective psychanalytique?

A
  • Freud = Importance relation parent-enfant.
  • Erikson = Moi acquière des habiletés en société et l’importance de connaître le contexte culturel pour comprendre le développement.
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46
Q

Quelles sont les limites de la perspective psychanalytique?

A
  • Freud = Accent sur aspect sexuel et n’a pas étudié d’enfants directement.
  • Étude de cas seulement (très peu de participants donc difficilement généralisables).
  • Idées ne peuvent être testées (théories sont trop vagues).
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47
Q

Quelles sont les 2 théories qui font partie du béhaviorisme traditionnel? Nomme les chercheurs qui y sont associés.

A
  • Conditionnement classique = Pavlov et Watson.
  • Conditionnement opérant = Skinner.
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48
Q

Quel est l’objet d’étude en béhaviorisme traditionnel?

A

C’est une science objective, donc ce qui est directement observable est l’objet d’étude.

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49
Q

Voir diapo 32 pour les expériences qui ont mené à la découverte de ces 2 types de conditionnement.

A

On se demandait si le béhaviorisme pouvait expliquer le développement social de façon plus précise, plus directe que la psychanalyse puisqu’on se concentre sur l’aspect observable…

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50
Q

Explique la théorie de l’apprentissage sociale de Bandura (fait partie du béhaviorisme traditionnel).

A

L’apprentissage par observation (imitation, modelage) est la base du développement.

51
Q

Récemment, comment est-ce que Bandura a renommé sa théorie et comment est-elle différente?

A

-> Théorie socio-cognitive
- Il dit que la cognition, l’attention, la mémoire, etc. affecte l’apprentissage et l’imitation.
- Cognitivement, il se passe quelque chose pour que l’enfant veule reproduire un comportement. Il ne fait pas juste imiter les autres sans se poser de questions.
- Auto-efficacité = croire en ses propres capacités.

52
Q

Quelles sont les contributions importantes du béhaviorisme et de l’apprentissage social?

A
  • Modification du comportement (conditionnement, modelage).
  • Diminuer les comportements indésirables.
53
Q

Quelles sont les limites du béhaviorisme et de l’apprentissage sociale?

A
  • Vision trop étroite des influences environnementales (pensent que c’est seulement l’environnement qui influence le développement).
  • Sous-estime la contribution des enfants sur leur propre développement, ne tient pas compte de la cognition des enfants (pas Bandura par contre).
54
Q

Explique la théorie cognitive du développement de Piaget.

A
  • Les enfants construisent leurs connaissances en manipulant et en explorant leur monde (actifs).
55
Q

Explique le terme de l’adaptation qui fait partie de la théorie cognitive du développement de Piaget.

A

Les structures mentales se développent au fur et à mesure qu’on interagit avec notre environnement pour mieux correspondre au monde extérieur (mieux le représenter).

56
Q

Quels sont les 3 stades de la théorie cognitive du développement de Piaget? Nomme les âges correspondants et donne une petite description pour chaque stade.

A
  • Sensori-moteur (0-2 ans) = “Pense” par ses sens et mouvements (avec yeux, mains, bouche, oreilles).
  • Pré-opératoire (2-7 ans) = Pensée symbolique (langage, jeux) mais illogique.
  • Opérations concrètes (7-11 ans) = Raisonnement devient logique (ex. catégorise, classe).
57
Q

Quelles sont les contributions importantes de la théorie cognitive du développement de Piaget?

A
  • Les enfants sont des apprenants actifs.
  • Les stades ont généré beaucoup d’études, car ils permettent d’organiser les pensées.
  • Raisonnement des enfants à propos du monde (physique et social).
  • Approches éducatives (découvertes).
58
Q

Quelles sont les limites de la théorie cognitive du développement de Piaget?

A
  • A sous-estimé les compétences des jeunes enfants.
  • A porté peu d’attention aux aspects sociaux/culturels.
59
Q

L’approche du traitement de l’information se concentre sur quoi?

A

Elle se concentre sur comment les enfants pensent. Elle spécifie précisément quels sont les processus impliqués, les étapes utilisées pour résoudre des problèmes, compléter des tâches.

60
Q

Explique la métaphore de l’ordinateur en lien avec l’approche du traitement de l’information (pour expliquer comment les enfants pensent).

A

L’esprit humain en tant que système manipulant des symboles, à travers lequel passent les informations.
1. Input = L’information est perçue (sens)
2. L’information est encodée activement.
3. L’information est transformée, organisée.
4. Output = Une réponse comportementale est générée.

61
Q

Voir diapo 41 pour un exemple d’étude menée avec l’approche du traitement de l’information.

A
62
Q

Les modèles de l’approche du traitement de l’information décrivent quoi? (3)

A
  • Décrivent une ou quelques tâches (très bien!).
  • Ou tout le système cognitif (moins bien).
  • La résolution de problèmes sociaux aussi.
63
Q

Quelles sont les contributions et les limites de l’approche du traitement de l’information?

A

Contributions :
- Rigueur méthodologique
- Méthodes d’enseignement efficaces
Limites :
- Composantes de la pensée (pièces détachées).
- Pas de modèles pour la créativité, l’imagination.

64
Q

Explique la neuroscience développementale.

A
  • Domaine interdisciplinaire qui étudie les relations entre les changements dans le cerveau, les processus cognitifs et les patterns comportementaux chez les enfants en développement.
  • C’est une expansion de la recherche en traitement de l’information.
65
Q

Qu’est-ce que les neurosciences apportent aux recherches sur le développement des enfants?

A

Des méthodes afin d’analyser les structures et l’activité du cerveau (mesure neuroanatomiques / neurofonctionnelles). Ça permet de déterminer quelle région du cerveau est utile pour tel comportement.

66
Q

Def. neuroscience cognitive développementale

A

Liens entre les changements cérébraux et les changements cognitifs et comportementaux.

67
Q

Def. neuroscience sociale développementale

A

Liens entre les changements cérébraux et les changements sociaux/émotifs.

68
Q

La neuroscience développementale permet d’identifier 2 choses, quelles sont-elles?

A
  • Types d’expériences qui facilitent ou entravent le développement cérébral et les habiletés (et contribuent à des interventions efficaces).
  • Corrélats cérébraux (bases neurologiques) qui sous-tendent des progrès, des différences individuelles, des troubles (ex. autisme).
    -> Elle permet de mesurer l’impact des traitements sur le comportement et le fonctionnement cérébral.
69
Q

Des mesures physiologiques sensibles aux états psychologiques (ex. cortisol salivaire, rythme cardiaque, suivi du regard) sont parfois ajoutées dans quel type de neuroscience développementale?
a) Neuroscience cognitive développementale.
b) Neuroscience sociale développementale.

A

b) Neuroscience sociale développementale.

70
Q

La neuroscience développementale est un domaine captivant, mais à quoi est-ce qu’il faut faire attention lorsqu’on étudie le développement de l’enfant?

A

Il ne faut pas ignorer les influences environnementales. Il y a un risque si on attribue le phénomène étudié seulement aux processus biologiques sous-jacents.

71
Q

L’éthologie s’intéresse à quoi?

A

Elle s’intéresse à la valeur adaptative (de survie) des comportements et de son histoire dans l’évolution (… Darwin).

72
Q

Lorenz et Tinbergen ont observé les comportements d’animaux qui ont une valeur adaptative (promeut la survie). Nommes-en un exemple.

A

Imprinting (empreinte ou imprégnation) = bébés oiseaux suivent leur mère ou si elle est partie, suivent quelque chose qui lui ressemble. Ça prend place durant une courte période, tôt dans le développement.

73
Q

Qu’est-ce que Bowlby a étudié?

A

Le lien d’attachement que l’enfant crée avec son parent pour assurer sa protection.

74
Q

Def. période critique

A

Période où “le petit” est prêt à acquérir un comportement adaptatif, s’il est exposé à la stimulation appropriée.

75
Q

Def. période sensible (en développement humain)

A
  • Période biologiquement optimale pour l’émergence de certaines habiletés, car
  • l’individu est particulièrement sensible à l’influence de l’environnement.
  • Les limites sont définies de façon moins claire (que la période critique).
    • on s’éloigne de cette période, + c’est difficile d’acquérir le comportement (mais ce n’est pas impossible).
76
Q

Vrai ou faux : Dans l’éthologie, on dit qu’il y a des similitudes entre les humains et les primates.

A

Vrai.

77
Q

Qu’est-ce que la psychologie du développement évolutionniste cherche à comprendre?

A
  • Elle cherche à comprendre la valeur adaptative des compétences humaines (cognitives, émotives et sociales), qui changent avec l’âge.
  • On veut savoir si avec le temps (avec les années), certains comportements ont perdu de la valeur adaptative.
    -> Ex. la préférence visuelle pour le visage, jeux avec le même sexe.
78
Q

Explique la théorie socioculturelle de Vygotsky.

A
  • Transmission de la culture (croyances, traditions, habiletés) à la nouvelle génération.
  • Les interactions sociales sont nécessaires pour les apprentissages culturels, surtout le dialogue coopératif avec les membres de la société ayant plus de connaissances (la culture est apprise par les interactions avec les personnes plus âgées).
  • Elle souligne la dimension sociale. Le contexte culturel est de + en + étudié.
    -> Voir diapo 52 pour des précisions.
79
Q

Explique le modèle écologique de Bronfenbrenner.

A
  • Les forces environnementales ont plusieurs niveaux qui interagissent ensemble pour affecter le développement.
  • C’est un système de structures inter-reliées et emboîtées.
80
Q

Quels sont les 5 niveaux du modèle écologique de Bronfenbrenner?

A
  • Microsystème
  • Mésosystème
  • Exosystème
  • Macrosystème
  • Chronosystème
81
Q

Définis les 5 niveaux du modèle écologique de Bronfenbrenner:
a) Microsystème
b) Mésosystème
c) Exosystème
d) Macrosystème
e) Chronosystème

A

a) Les endroits que l’enfant fréquente le plus souvent (maison, école, parc, etc.).
b) Liens entre les microsystèmes (les interactions entre eux).
c) Les endroits fréquentés par les parents qui affectent indirectement les enfants (milieu de travail, réseaux amis, église, etc.)
d) Valeur, lois, traditions. On doit sortir du pays pour s’en rendre compte en se comparant aux autres.
e) Les évènements changent les relations enfant-milieu (d’une époque à l’autre).
-> Voir diapo 54 pour un schéma

82
Q

Comment est-ce qu’on a renommé le modèle écologique récemment?

A

Le modèle bioécologique, car on prend compte des facteurs biologiques + environnementaux.

83
Q

Qu’est-ce qui peut engendrer un chaos familial? (4)

A

Quand les routines sont menacées par :
- Pauvreté
- Travail demandant, loin
- Multitâche
- Peu de repas en famille, ou hostiles

84
Q

Quel est le risque d’un chaos familial chez les enfants?

A
  • Problèmes de comportement
  • Anxiété
85
Q

Même si les routines sont menacées, qu’est-ce qui peut aider à réduire le chaos familial?

A

Du soutien au niveau de l’exosystème et/ou du macrosystème (fait référence au modèle écologique).

86
Q

Explique la perspective du système dynamique.

A

L’enfant (physique, cognitif, social) et son monde (social, physique) :
- Sont intégrés en un système.
- Guident, ensemble, l’acquisition d’habiletés.
-> Ce système est constamment en mouvement, il est dynamique.

87
Q

Vrai ou faux : En lien avec la perspective du système dynamique, un seul changement affecte tout le système.

A

Vrai. L’enfant ré-organise activement son comportement, il doit se réadapter. Les composantes travaillent autrement.

88
Q

Étudie diapo 57 et voir schéma diapo 58 en lien avec la perspective du système dynamique.

A
89
Q

Quels sont les 2 types d’observations systématiques?

A
  • Observation en milieu naturel
  • Observations structuées
90
Q

Explique les observations en milieu naturel.

A

On observe le comportement sur le terrain, l’environnement naturel où il a lieu.

91
Q

Explique les observations structurées (la plupart des chercheurs privilégient ça).

A
  • En laboratoire.
  • Situation préparée afin de susciter le comportement à étudier.
  • Opportunité pour tous les participants de répondre à une situation (“stagé”).
    -> Voir diapo 61 pour un exemple d’étude.
92
Q

Quels sont les 2 types de mesures auto-rapportées (entrevues)?

A
  • Clinique
  • Structurée
93
Q

Explique l’entrevue clinique.

A
  • Flexible, style conversation.
  • Cherche le point de vue du participant.
94
Q

Explique l’entrevue structurée.

A
  • Mêmes questions pour tous les participants, de la même façon (même ordre).
  • Peut utiliser des questionnaires, se faire en groupe (+ rapide).
95
Q

Dans les mesures auto-rapportées, on peut utiliser des questionnaires ou des tests. Explique les 2.

A
  • Questionnaires = réponses écrites (ex. fréquence d’un comportement ou d’une émotion, intensité, etc.), parfois en groupe.
  • Tests = Performance (ex. niveau de l’attention soutenue).
96
Q

Def. étude de cas

A
  • Découle de la perspective psychanalytique.
  • Portrait complet du participant.
  • Parfois combine des méthodes.
  • Étudie petit groupe dans lequel souvent, les individus varient entre eux (ex. prodiges).
97
Q

Qu’est-ce que les études transculturelles permettent d’étudier?

A
  • Elles étudient les différences quantitatives entre les enfants de différentes cultures/pays (aspect universel, mais à différents degrés).
  • Les mêmes questionnaires sont utilisés d’une culture à l’autre, mais il faut s’assurer qu’ils soient bien traduits.
  • Elles permettent aussi de comprendre les significations culturelles de certaines pratiques, croyances.
98
Q

Quelle est une manière d’effectuer une étude transculturelle?

A

À l’aide de l’ethnographie, qui consiste à aller dans un pays étranger et observer les pratiques et la culture du peuple qui y habite (observation participative).
-> On en parlera pas plus que ça dans le cadre de notre cours.

99
Q

Qu’est-ce qui facilite l’adaptation des jeunes immigrants? (5)

A
  • La famille, la communauté ethnique.
  • L’éducation : importante.
  • La cohésion.
  • La supervision.
  • Les attentes élevées.
    -> Bon ajustement (académique et psychologique) pour plusieurs.
100
Q

Explique ce qu’est un devis dans le concept “devis de recherche”.

A

C’est un plan général qui permet de tester les hypothèses. C’est une façon de faire la recherche.

101
Q

Quels sont 2 types de devis de recherche?

A
  • Corrélationnel (non-expérimental) = Peut seulement avoir des liens corrélationnels, peut pas dire que l’une cause l’autre.
  • Expérimental.
102
Q

Qu’est-ce qu’on cherche à faire avec un devis de recherche corrélationnel (non-expérimental)?

A

On veut recueillir des données sans changer quoi que ce soit. Ainsi, on peut examiner les liens entre des caractéristiques (ex. est-ce que ces caractéristiques sont corrélées?).
** On ne peut ø déduire de lien causal

103
Q

Dans un coefficient de corrélation, qu’est-ce qu’indiquent :
a) La taille du chiffre
b) Le signe (+ ou -)

A

a) La force de la relation (à quel point la corrélation est forte).
b) La direction de la relation :
- + = les variables vont dans le même sens (les deux vers le haut ou les deux vers le bas).
- - = les variables vont dans des sens opposés (un vers le haut et l’autre vers le bas).

104
Q

Explique le devis de recherche expérimental.

A

On manipule la variable d’intérêt en exposant les participants à l’une ou l’autre des conditions (assignation aléatoire) et on mesure ce qui, selon notre hypothèse, devrait être influencé.

105
Q

En lien avec le devis de recherche expérimental, si suite à leur expérience différente, les participants des deux conditions ne démontrent pas le même résultat, qu’est-ce qu’on peut en conclure?

A

On peut supposer que cette différence est due à la variable ayant été manipulée.
* On a le droit de déduire une causalité dans un devis de recherche expérimental!

106
Q

Explique les variables suivantes, en lien avec le devis expérimental :
a) Variables indépendantes
b) Variables dépendantes

A

a) Celle que le chercheur change, manipule. On s’attend à ce qu’elle cause un changement sur une autre variable.
b) Le chercheur la mesure, mais ne la manipule pas. On s’attend à ce qu’elle soit influencée par la variable indépendante. C’est celle dont on cherche à découvrir.
-> Voir diapo 72 pour un exemple avec un graphique.

107
Q

Quels sont 2 types de devis expérimentaux modifiés?

A
  • Expérimentation de terrain
  • Étude quasi expérimentale (ou “naturelle”)
108
Q

Explique l’expérimentation de terrain.

A
  • Étude se déroule dans un milieu naturel (ø labo/les chercheurs ne contrôlent pas tout).
  • Les participants sont répartis aléatoirement dans des groupes (ex. 2 traitements).
109
Q

Explique l’étude quasi expérimentale (ou “naturelle”).

A
  • Compare différences entre traitements qui existent déjà, dans des groupes qui existent déjà = ø hasard.
  • Les groupes sont choisis (ø aléatoires), afin que les autres variables soient le plus similaires possible.
110
Q

Quel est l’avantage d’effectuer une étude au fil du temps?

A
  • Étudier comment certaines variables changent avec le temps, avec l’âge.
  • Utile pour décrire l’évolution.
111
Q

Def. étude longitudinale (elles sont préférées aux études transversales)

A
  • On suit les mêmes enfants sur plusieurs années pour voir comment l’aspect qu’on étudie varie dans le temps.
  • Les mêmes enfants sont mesurés à différents moments (intra-individuel).
112
Q

Def. étude transversale

A

On compare différents enfants (inter-individuel), de différents âges, à un seul moment (1 seul temps de mesure).

113
Q

Quels sont les limites des devis longitudinaux? (4)

A
  • Qui accepte de participer, et longtemps? (biais de sélection, car c’est pt un type de personne slm qui participerait à une étude aussi longue).
  • Parmi eux, qui persévère (biais d’attrition = perte de participants).
  • Si progrès, sont-ils dus à l’effet de pratique?
  • Ces enfants diffèrent-ils des enfants nés avant, ou après l’étude? (effet de cohorte)
114
Q

Qu’est-ce que l’effet de cohorte?

A
  • Les enfants sont nés au même moment, et sont influencés par des conditions culturelles et/ou historiques.
  • Autres “époques” sont liées à différentes valeurs, politiques, façons de faire.
  • Aussi, les individus d’une même cohorte peuvent être influencés par un évènement particulier (ex. pères avaient 2 jours de congé de paternité et l’année suivant, ils avaient 5 semaines).
115
Q

Quel est un avantage des devis longitudinaux?

A

Les vastes études longitudinales peuvent mesurer plusieurs aspects du développement (échantillon représentatif). Puisque ces études sont coûteuses, on tente de maximiser les retombées.

116
Q

Au Québec, quel est un organisme qui effectue des études longitudinales?

A

Groupe de recherche sur l’inadaptation psychosociale chez l’enfant (GRIP).

117
Q

Quel est un avantage du devis transversal?

A

Il n’y a qu’une collecte auprès d’enfants de différents âges = c’est rapide et pratique (efficace).

118
Q

Quelles sont des limites du devis transversal?

A

Les différences sont inter-groupes…
- Représentent-elles des changements dus au développement, ou un effet de cohorte?
- Moyenne pour chaque groupe : ø d’info sur les différentes évolutions possibles dans le temps.

119
Q

Def. devis séquentiel (longitudinal transverse)

A

Mesures transversales répétées dans le temps (mix entre longitudinal et transversal = permet d’éliminer l’effet de cohorte, tout en étant intra-individuel).
-> Voir diapo 80 pour un schéma

120
Q

Def. devis microgénétique

A

On présente une nouvelle tâche aux participants et on étudie la maîtrise de la tâche au cours de plusieurs séances (longitudinal squeezé dans le temps).

121
Q

Étudie tableau diapo 81 pour les avantages et les inconvénients des devis.

A
122
Q

Voir diapo 82 pour l’éthique en recherche chez les enfants.

A
123
Q

Quels sont les droits des enfants en recherche? (7)

A
  • Être protégé de tout tort possible.
  • Consentement éclairé (parent ou tuteur, enfant).
  • Confidentialité (et limites).
  • Pouvoir cesser et ce, en tout temps (participation volontaire).
  • Dissimulation/Debriefing (moins bon pour les enfants, car ils auront - confiance en les adultes s’ils savent qu’on leur ment).
  • Connaître les résultats.
  • Droit au traitement pour tous (expérimental si bénéfique, ou autre).

PSY1095 (9 decks)

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