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PSY1095 > Cours 7 > Flashcards

Cours 7 Flashcards

1
Q

La période pré-opératoire de Piaget se déroule de quel âge à quel âge?

A

De 2 à 7 ans.

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2
Q

Durant la période pré-opératoire, il y a des gains énormes au niveau des représentations mentales, surtout au niveau de quels aspects? (3)

A
  • Symboles
  • Jeux symboliques (faire semblant)
  • Langage
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3
Q

Comment est-ce que Piaget voit le langage (est-ce que c’est un aspect important du développement selon lui)?

A

Selon Piaget, le langage n’est ø l’ingrédient principal du développement cognitif, surtout par l’activité sensori-motrice (qui mène à des images internes, que l’enfant étiquette ensuite avec des mots). Bref, Piaget accordait peu d’importance au langage.

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4
Q

Selon Piaget, pourquoi est-ce que le jeu symbolique est important?

A

Car en faisant semblant, les enfants pratiquent et renforcent leurs schèmes représentatifs (développement des représentations).

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5
Q

Comment se développe le jeu symbolique avec le temps? (3)

A
  • Il se détache des conditions de la réalité/vraie vie (peut + imaginer).
  • Il est moins orienté vers soi (ex. peut faire manger sa poupée).
  • Il devient plus complexe (combine schèmes) -> ex. jeu socio-dramatique (pièces de théâtre).
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6
Q

Quels sont les bienfaits du jeu symbolique, c’est-à-dire il contribue au développement de quelles habiletés? (2)

A

Il contribue au développement des habiletés cognitives et sociales.

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7
Q

Comment est-ce que le jeu symbolique contribue aux habiletés sociales? (4)

A

En comparaison à des jeux où l’on ne fait pas semblant, lors des jeux socio-dramatiques:
- Les interactions durent plus longtemps.
- Il y a plus d’engagement.
- Il y a plus d’enfants qui participent.
- Il y a plus de coopération des enfants.

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8
Q

Comment est-ce que le jeu symbolique contribue aux habiletés cognitives? (6)

A
  • Fonctions exécutives (inhibition)
  • Logique, mémoire
  • Langage, littéracie
  • Créativité
  • Auto-régulation émotive
  • Prise de perspective, etc.
    Les liens sont que corrélationnels = ø expérimentaux (sinon ça dénature le jeu symbolique)
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9
Q

Vrai ou faux : Avoir des amis imaginaires est bénéfique pour le développement de l’enfant.

A

Vrai. Ce sont des occasions de pratiquer leurs habiletés sociales.

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10
Q

Quelles sont des manières de faciliter les jeux symboliques au préscolaire? (5)

A
  • Fournir assez d’espace et de matériel.
  • Superviser et encourager le jeu d’enfant sans le contrôler.
  • Offrir une variété de matériel réaliste et de matériel sans fonction évidente.
  • S’assurer que les enfants aient beaucoup d’expériences réelles riches, afin d’inspirer leurs jeux de fantaisie.
  • Aider les enfants à résoudre les conflits sociaux de manière constructive.
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11
Q

Qu’est-ce que les enfants doivent comprendre pour maîtriser les symboles?

A

Ils doivent comprendre que quelque chose (ex. photo, maquette, carte) représente quelque chose de spécifique dans la “vraie vie”.

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12
Q

Explique la représentation dualiste.

A

Voir l’objet, comme étant, à la fois:
1) un objet comme tel (ex. bol)
ET
2) un symbole (représente autre chose; ex. bateau)

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13
Q

Les symboles sont maîtrisés vers que âge?

A

Autour de 3 ans seulement.

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14
Q

Voir diapos 11-12 pour des exemples en lien avec les représentations dualistes.

A
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15
Q

Comment est-ce que les adultes peuvent aider à comprendre les symboles et les représentations dualistes? (3)

A

Les adultes peuvent aider, en exposant les enfants à des symboles :
- Fournir plusieurs cartes (“maps”), photos, dessins, matériel pour faire semblant, etc.
- Faire remarquer les similitudes, ce que x “veut dire”.
- Comprendre un type de symbole favorise la maîtrise d’autres symboles
(éventuellement, comprendra symboles sans similitude = + il vieillit, + le symbole pourra être différent de la réalité).

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16
Q

À part les gains en représentations mentales, Piaget définit aussi le stade pré-opératoire par ce que les enfants ne comprennent ø encore. Selon lui, qu’est-ce que les enfants ne sont ø encore capable de faire à cette période?

A

Selon Piaget, ils ne sont ø encore capable de faire des opérations = des représentations mentales d’actions suivant des règles logiques.

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17
Q

Comment est-ce que Piaget définit la pensée des enfants qui sont dans le stade pré-opératoire?

A

Il dit que leur pensée est souvent rigide, illogique :
- Elle ne tient compte que d’un aspect à la fois.
- Elle est très influencée par les apparences.

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18
Q

Selon Piaget, quelles sont les limites de la pensée pré-opératoire des enfants? (3)

A

1) Biais égocentrique de la pensée
2) Difficulté avec la conservation
3) Manque de classification hiérarchique

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19
Q

Explique le biais égocentrique de la pensée.
BIAIS ÉGOCENTRIQUE

A

L’enfant se représente son monde, mais tend à favoriser son propre point de vue, pense que les autres ont le même (qu’ils voient, pensent, se sentent de la même manière que lui).

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20
Q

Quel est un exemple du biais égocentrique de la pensée?
BIAIS ÉGOCENTRIQUE

A

Le problème des 3 montagnes de Piaget.
-> Voir diapo 15 pour l’explication avec la photo.

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21
Q

Selon Piaget, qu’est-ce qui serait responsable de la pensée animiste et au recours des enfants aux explications liées à la magie?
BIAIS ÉGOCENTRIQUE

A

Le biais égocentrique.

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22
Q

Explique la pensée animiste, dont le biais égocentrique serait responsable.
BIAIS ÉGOCENTRIQUE

A

Le fait de croire que les objets inanimés ont des qualités des êtres vivants : des pensées, émotions, désirs, intentions.

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23
Q

Explique ce qu’est la conservation.
DIFFICULTÉ CONSERVATION

A

Le fait que certaines caractéristiques physiques des objets demeurent les mêmes, même quand leur apparence change (rien ne se perd, rien ne se crée).

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24
Q

Les difficultés avec la conservation démontrent quelques limites de la pensée pré-opératoire. Quelles sont-elles? (3)
DIFFICULTÉ CONSERVATION

A
  • La centration (ne tient compte que d’un aspect à la fois).
  • L’apparence physique prime (distrait, influencé).
  • L’enfant ignore la transformation dynamique entre l’état initial et final. Les tous petits font preuve d’irréversibilité = ne peut pas refaire la séquence d’étapes mentalement, puis à l’envers.
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25
Q

Qu’est-ce qui fait partie de toute opération logique?
DIFFICULTÉ CONSERVATION

A

La réversibilité.

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26
Q

Voir diapo 18 pour des tâches de conservation.
DIFFICULTÉ CONSERVATION

A
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27
Q

Voir diapo 19 pour un exemples en lien avec le manque de classification hiérarchique.
MANQUE CLASSIFICATION

A
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28
Q

En réalité, est-ce que les enfants qui sont dans le stade pré-opératoire ont autant de limites au niveau de leur pensée que ce que Piaget laissait croire?

A

Non. Les études récentes sur la pensée pré-opératoire ont montré que les enfants d’âge préscolaire auraient moins de limites cognitives que ce que croyait Piaget.
-> Aussi : il y a, au quotidien, plusieurs exemples de raisonnement juste démontrés par ces enfants.

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29
Q

Quels sont les inconvénients avec les tâches que Piaget utilisait pour illustrer les limites de la pensée pré-opératoire? (2)

A

Les tâches utilisées par Piaget contenaient :
- Trop d’éléments (trop d’informations à gérer).
- Des éléments non-familiers.

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30
Q

Concernant l’égocentrisme, qu’est-ce que les études récentes sur la pensée pré-opératoire sont venues rectifier (contrairement à ce que disait Piaget)?
CONCERNANT ÉGOCENTRISME

A

Dès 2 et 3 ans, les enfants sont conscients du point de vue de l’autre… si les objets sont familiers (ø des montagnes).
Ex. filtre couleur (lunettes avec vitres colorées); objet caché pour l’autre.

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31
Q

Dans les conversations des enfants, quels sont des exemples qui montrent que l’égocentrisme est moins présent que ce que Piaget supposait? (2)
CONCERNANT ÉGOCENTRISME

A
  • À 4 ans : Les enfants adaptent le langage à l’âge de «petits» de 2 ans (LAE).
  • À 3 ans : Les enfants décrivent que des souliers sont petits pour eux, mais qu’ils seraient trop grands pour une poupée.
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32
Q

Concernant l’animisme, qu’est-ce que les études récentes sur la pensée pré-opératoire sont venues rectifier (contrairement à ce que disait Piaget)? (3)
CONCERNANT ÉGOCENTRISME

A
  • Même les bébés distinguent les êtres animés par rapport aux êtres inanimés.
  • À 2 ½ ans: Les bébés utilisent les verbes «il aime, veut» pour les gens, les animaux, mais pas pour les objets.
  • S’ils font des erreurs, c’est par manque de connaissance de l’objet (ex. robot).
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33
Q

Concernant la magie, qu’est-ce que les études récentes sur la pensée pré-opératoire sont venues rectifier (contrairement à ce que disait Piaget)? (4)
CONCERNANT ÉGOCENTRISME

A
  • Les enfants utilisent la magie quand c’est difficile à expliquer! (notions flexibles)
  • Ils font plus appel à magie (ex. vœu) si le vœu et l’effet sont reliés, contigus dans le temps, et qu’il n’y a pas d’autre cause apparente.
  • Les croyances de la magie diminuent avec le gain de connaissances (fée?)
  • Les croyances de la magie sont influencées par la culture (ex. mythe vœux), la religion (ex. sorcellerie).
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34
Q

Concernant la conservation, qu’est-ce que les études récentes sur la pensée pré-opératoire sont venues rectifier (contrairement à ce que disait Piaget)? (4)
CONCERNANT PENSÉE ILLOGIQUE

A
  • Succès d’une tâche de conservation à 3 ans quand la tâche est simplifiée (ex. 3 items c. 6).
  • Dès 3 à 5 ans : Ils savent que le sucre ne disparaît pas (continue d’exister) dans l’eau, même s’il est invisible (les apparences priment -).
  • Lorsque ce n’est ø en lien avec la conservation, ils raisonnent à propos des transformations (analogie).
  • Ils savent qu’il y a des différences entre ce qui est animé et ce qui est inanimé.
    -> Voir diapo 23 pour des exemples en lien avec les deux derniers points.
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35
Q

Vers 6 ans, lorsque les enfants commencent à mieux maîtriser les tâches de conservation, quelle est la meilleure méthode d’apprentissage pour eux?
CONCERNANT PENSÉE ILLOGIQUE

A

Lorsqu’ils sont des agents actifs de transformation, c’est-à-dire lorsqu’ils font la tâche eux-mêmes. Apprennent beaucoup mieux que lorsqu’ils sont seulement observateurs.
-> Voir diapo 24 pour un graphique.

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36
Q

Concernant la catégorisation, qu’est-ce que les études récentes sur la pensée pré-opératoire sont venues rectifier (contrairement à ce que disait Piaget)? (2)
CONCERNANT CATÉGORISATION

A
  • Les enfants ont de la difficulté aux tâches d’inclusion de Piaget, mais même les bébés créent des catégories basées sur les fonctions.
  • Les enfants sont capables d’inférer à partir d’aspects non-observables.
    -> Voir diapo 25 pour des exemples
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37
Q

Vrai ou faux : La catégorisation sera toujours faite à partir de l’apparence chez les enfants au préscolaire.
CONCERNANT CATÉGORISATION

A

Faux. La catégorisation n’est ø nécessairement effectuée sur la base de la perception, de l’apparence. Ça peut être fait à partir de d’autres caractéristiques qui ne sont ø observables.
-> Voir diapo 26 pour l’expérience de Menominee et Boston (regarde ø en bas).

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38
Q

Les enfants savent classer les objets selon divers niveaux, ce qui forme une hiérarchie. Nomme différents niveaux. (3)
CONCERNANT CATÉGORISATION

A
  • De base “intermédiaire”, ex. chandail.
  • Catégorie de niveau plus général, ex. habits.
  • Sous-catégories (plus précis), ex. chandail à manches courtes.
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39
Q

Quelles sont des compétences qui peuvent aider à la catégorisation? (2)
CONCERNANT CATÉGORISATION

A

Des progrès au niveau du langage et des connaissances aident : Converser et lire des livres avec les parents aident beaucoup, surtout quand les parents nomment et expliquent.

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40
Q

Vrai ou faux : Il peut parfois y avoir une incompatibilité “geste-langage” chez les enfants (le geste effectué par l’enfant ne correspond pas à ses paroles).

A

Vrai. Parfois les enfants sont plus en mesure de répondre par des gestes, ex. erreur de conservation verbalement, mais exprime la bonne réponse par ses gestes.
-> Les enfants avec une incompatibilité «geste-langage» sont plus susceptibles d’améliorer leur performance suite à de l’enseignement.

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41
Q

Quel peut être un avantage d’utiliser les gestes pour les enfants?

A

Utiliser des gestes contribue à l’amélioration de compétences en mathématiques et dans les apprentissages en général, car ça permet des représentations sensorimotrices accessibles lors du rappel.

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42
Q

Selon les études récentes, quels sont les progrès cognitifs des enfants durant le stade pré-opératoire (contrairement à ce que disait Piaget)? (2)

A
  • Début d’opérations logiques, graduellement (continuent à se développer plus tard).
  • Utilisent de plus en plus des stratégies mentales (vs perceptuelles).
    -> Voir diapo 28 pour l’exemple avec la conservation (regarde ø en dessous).
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43
Q

Quel est un aspect qui peut mener à des progrès cognitifs?

A

L’enseignement.

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44
Q

En lien avec les études récentes, il y a deux approches. Nomme-les :
a) ø de stade pré-opératoire.
b) Notion de stade pré-opératoire.

A

a) Traitement de l’information.
b) Néo-piagétiens = notion de stade, mais flexible (tenir compte expériences et dév. cérébral)

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45
Q

Vrai ou faux : Les études récentes mentionnent que peu importe si l’approche défend qu’il y a des stades ou ø, lorsque des enfants du même âge sont exposés de la même manière à une tâche de complexité égale, ils répondront de manière similaire.

A

Vrai.

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46
Q

Quels sont les principes éducatifs dérivés des théories de Piaget, qui continuent à influencer les professeurs dans leur enseignement? (3)

A
  • L’apprentissage par la découverte.
  • Être sensible à la disposition des enfants à apprendre (suivre le rythme des enfants) = suivre leurs intérêts, attendre qu’ils soient prêts.
  • Accepter les différences individuelles.
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47
Q

Comment est-ce que Vygotsky voit le langage (est-ce que c’est un aspect important du développement selon lui)?

A
  • Vygotsky accorde une grande importance au langage, qui permet à l’enfant de communiquer avec des membres plus instruits et de participer à des dialogues.
  • Les enfants commencent à se parler comme ils parlent aux autres.
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48
Q

Selon Vygotsky, qu’est-ce que le langage apporte aux enfants? (2)

A
  • Complexifie leur pensée.
  • Aide à contrôler leur propre comportement.
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49
Q

Comment est-ce que Piaget nommait le fait de se parler à soi-même?

A

Le langage “égocentrique” (j’exprime mes pensées, peu importe s’il y a quelqu’un, ou qui peut me comprendre).

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50
Q

Pour Vygotsky, quelle est l’importance de se parler à soi-même (d’avoir un langage privé)?

A

Selon lui, c’est la fondation pour tous les processus cognitifs de haut niveau. Ça aide les enfants à penser à leurs processus mentaux et à guider leurs actions. Graduellement, le langage privé devient silencieux (langage interne).

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51
Q

Dans quels contextes est-ce que le langage privé est plus utilisé? (2)

A
  • Lorsque les tâches ont un niveau de difficulté modérée.
  • Surtout lorsque la tâche est dans la zone proximale de développement.
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52
Q

Le langage privé favorise quoi? (3)

A
  • Attention (aux bonnes étapes)
  • Engagement
  • Performance
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53
Q

Quels enfants utilisent le langage privé plus longtemps?

A

Les enfants avec des problèmes d’apprentissage et de comportement (compense pour déficits).
-> Des fois, on l’utilise encore en tant qu’adultes.
-> Voir diapo 34 pour un schéma en lien avec le langage privé.

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54
Q

Quels sont 2 éléments essentiels au niveau des interactions sociales qui permettent le développement cognitif?

A
  • Intersubjectivité.
  • “Scaffolding” (échafaudage).
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55
Q

Explique l’intersubjectivité et ce que ça amène? (2)

A

Le fait que les 2 partis se rejoignent (ex. l’enfant et le parent); arrivent à une compréhension commune, partagée).
- L’adulte explique de façon à ce que l’enfant comprenne (l’enfant peut nommer à l’adulte ce qu’il a moins compris et l’adulte se réajuste).
- Le langage aide les enfants.

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56
Q

Explique le “scaffolding” (échafaudage) et ce que ça amène? (2)

A
  • Les adultes ont recours à l’échafaudage pour ajuster leur enseignement. Ils ne doivent ø tout faire à la place des enfants, mais peuvent les aider.
  • Les enfants reprennent les directives reçues dans leur langage privé.
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57
Q

Quels sont les bienfaits de :
a) L’intersubjectivité.
b) Bon scaffolding des parents.

A

a) Favorise le langage et d’autres compétences chez l’enfant.
b) Les enfants utilisent plus de langage privé, ils ont plus de succès lors des défis, et ils ont un meilleur développement cognitif.
-> Voir diapo 36 pour les variations culturelles.

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58
Q

Quelle est l’influence de la théorie de Vygotsky sur l’éducation préscolaire? (3)

A
  • Elle promeut la découverte assistée des enfants (va au-delà de la découverte indépendante).
  • Les enseignants guident l’apprentissage des enfants à l’aide d’explications, démonstrations. La collaboration des pairs est encouragée.
  • Jeux de rôle = une zone proximale de développement.
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59
Q

Selon Vygotsky le jeux de rôle est un contexte idéal pour le développement cognitif. Explique pourquoi. (3)

A
  • L’enfant suit des idées internes et des règles sociales.
  • Le jeux de rôle est riche en langage privé et aide à contrôler les actions de l’enfant.
  • Le jeu sociodramatique favorise l’auto-régulation émotive et la responsabilisation.
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60
Q

Pourquoi est-ce que la théorie de Vygotsky a été critiquée? (3)

A
  • La communication verbale n’est ø la seule façon dont la pensée se développe.
  • Dans les cultures où la scolarisation occupe une place moins grande, il y a moins d’enseignement et de conversations (plus de modelage).
  • La théorie en dit peu sur la façon dont les facultés motrices, de perception, d’attention, de mémoire et de résolution de problème contribuent au processus cognitif de haut niveau.
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61
Q

Quelle est la différence entre l’observation des enfants du travail des adultes et leur participation :
a) Enfants des cultures occidentales. (3)
b) Cultures villages/tribus. (5)

A

a) - L’école prépare les enfants pour le travail.
- Les parents focalisent sur la préparation scolaire.
- Les activités sont centrées sur enfants.
b) - Les enfants ont moins de scolarisation.
- Ils observent les adultes au travail pour apprendre et ils participent.
- Ils assument des responsabilités + tôt, + de décisions.
- Ils font moins de jeux de rôle et de scaffolding.
- Ils sont plus capables d’attendre patiemment.

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62
Q

Dans le traitement de l’information, quelles sont les stratégies mentales utilisées? (5)

A

1) Fonctions exécutives
2) Mémoire
3) Résolution de problème
Aussi :
4) Théorie de l’esprit
5) Connaissances pré-académiques

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63
Q

Plusieurs fonctions exécutives, ensemble, aident les enfants à faire quoi?

A

À contrôler leur attention et soutenir leurs compétences académiques et sociales.

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64
Q

Quelles sont les fonctions exécutives dont on parle à la flashcard précédente? (4)

A
  • L’inhibition.
  • La réorientation flexible de l’attention.
  • La mémoire de travail.
  • La planification.
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65
Q

Explique ce qu’est l’inhibition.

A

Le fait de résister à un stimulus/réponse dominant(e) (se retenir de…).

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66
Q

Comment est-ce que l’inhibition a une influence sur l’aspect social?

A

Une meilleure inhibition entraînera de meilleures interactions sociales (si on fait ce qu’on veut quand on veut = ça dérange).

67
Q

La capacité d’inhibition au préscolaire prédit quoi? (2)

A

La maturité sociale et la performance en lecture et en maths.

68
Q

Voir diapo 43 pour un graphique sur le progrès en inhibition.

A
69
Q

Explique ce qu’est la réorientation flexible de l’attention.

A

Le fait de changer ce sur quoi on porte notre attention selon ce qui est important «en ce moment».

70
Q

La réorientation flexible de l’attention s’améliore grandement durant quelle période du développement? Qu’est-ce qui contribue à cette amélioration?

A
  • Elle s’améliore grandement durant la période préscolaire et continue.
  • L’inhibition contribue à l’amélioration de la réorientation flexible de l’attention.
71
Q

Voir diapo 44 pour le «Dimensional Change Card Sort», un exemple de la réorientation flexible de l’attention.

A
72
Q

Explique ce qu’est la mémoire de travail.

A

Le fait de garder en tête et manipuler plus d’information simultanément, y combiner des informations.

73
Q

La mémoire de travail contribue à faire quoi? (6)

A
  • Au contrôle de l’attention.
  • À la planification.
  • À rendre le jeu plus complexe.
  • À résoudre des problèmes plus compliqués.
  • À garder plusieurs règles en tête.
  • À réorienter son attention avec flexibilité.
74
Q

Explique ce que signifie planifier.

A

Préparer une séquence d’actions à l’avance et allouer son attention à chaque étape, pour atteindre un but (on doit faire les étapes dans l’ordre).

75
Q

Vrai ou faux : Il y a une amélioration de la planification au préscolaire.

A

Vrai. Au début, les enfants ont de la difficulté à inhiber l’action qu’ils veulent effectuer pour la faire plus tard, ils veulent la faire tout de suite même si c’est moins efficace. Ils ont moins tendance à préparer des étapes et évaluer leurs conséquences. Les adultes sont des modèles et parlent d’utilité de l’ordre des étapes.

76
Q

Voir diapo 47 pour une étude sur la planification chez les enfants au préscolaire.

A
77
Q

Comment est-ce que les parents peuvent aider en ce qui concerne le développement des fonctions exécutives? (3)

A
  • Un parentage sensible et encourageant est favorable.
  • Un bonscaffoldingà 2-3 ans entraîne demeilleuresfonctions exécutives à 4 ans (les 2 ans -> gains en langage, aide en retour les fonctions exécutives (grâce au langage privé)).
  • Ils peuvent les aider en les faisant participer à diverses tâches = instructions pour jouer à un jeu, diagramme de construction, recettes, remplir le lave-vaisselle, faire ses valises pour les vacances, etc.
78
Q

Le SSE est lié positivement aux fonctions exécutives. Quel est l’impact d’un SSE faible sur les fonctions exécutives des enfants? (3)

A
  • Moins de scaffolding, relations parent-enfant plus négatives, moins d’opportunités informelles d’apprentissage.
  • Impact sur littéracie, compétences mathématiques.
  • Pauvreté et parentage négatif nuisent à la régulation du stress liés à des comportement et cognitions plus réactifs et inflexibles vs. réfléchis et flexibles.
79
Q

Une intervention au Pakistan faisait en sorte que des mères recevaient des visites mensuelles, certaines recevaient seulement de la nourriture et d’autres recevaient de la nourriture et des conseils permettant de guider des jeux et au sujet de la communication. Quels ont été les bienfaits pour les mères qui ont reçu l’intervention?

A

Amélioration de la stimulation et du scaffolding des mères et des compétences cognitives des enfants (dont les fonctions exécutives).

80
Q

En lien avec la mémoire, est-ce que les enfants ont plus de difficulté avec :
a) Reconnaître
b) Se rappeler

A

b) Se rappeler

81
Q

Pourquoi est-ce que c’est plus difficile pour les enfants de se rappeler que de reconnaître? (2)

A
  • Se rappeler est lié au langage (représentations des choses et événements).
  • Utilisent peu les stratégies de mémoire (ex. répéter, organiser) même si on leur montre comment, parce que leur mémoire de travail est limitée (ça prend trop de place dans leur MT, donc ce n’est ø une si bonne idée de leur apprendre).
82
Q

Def. mémoire sémantique

A

Se souvenir d’une liste (info retirée de son contexte).

83
Q

Def. mémoire épisodique (évènements)

A

Pour les faits vécus, infos complexes et reliées entre elles.

84
Q

En ce qui concerne la mémoire, de 3 à 6 ans, les enfants font des progrès en lien avec quoi?

A

Ils établissent des relations entre les stimuli. Ils font des liens entre les éléments lors de l’encodage et de la récupération des infos.

85
Q

Les enfants mémorisent les évènements routiniers sous forme de scripts (description générale de ce qui arrive, quand ça arrive). Quels sont les avantages de ce type de mémorisation? (4)

A
  • Plus élaborés avec l’âge.
  • Aide à organiser, prédire.
  • Utile pour écouter/raconter des histoires, faire des jeux de rôle.
  • Soutient la planification (représentation de séquences d’actions).
86
Q

Explique comment la mémorisation des évènements uniques (souvenirs autobiographiques) se développe au fur et à mesure que les enfants vieillissent. (2)

A

Un soutien cognitif et langagier entraîne :
- Des descriptions plus organisées dans le temps, plus détaillées et contextualisées.
- De plus en plus d’infos subjectives/personnelles dans les descriptions.

87
Q

Les adultes posent des questions sur les souvenirs autobiographiques des enfants. Explique les deux styles de questionnement et mentionne celui qu’il faut éviter :
a) Style élaboratif
b) Style répétitif

A

a) Élabore sur le sujet pour que l’enfant nous raconte d’autre chose.
b) Éviter la répétition (il l’a déjà dit, ça ne sert à rien qu’il le répète).

88
Q

Quels sont les avantages du style élaboratif? (3)

A
  • Aide les enfants à raconter.
  • Favorise le rappel.
  • Histoires plus organisées et détaillées.
89
Q

Lorsqu’un enfant a une conversation avec un adulte à propos d’un évènement qu’il a vécu, ça n’améliore ø seulement la mémoire autobiographique, mais quoi d’autre aussi? (2)

A
  • Ça améliore les liens avec les autres (histoire commune).
  • Ça améliore la connaissance de soi = les enfants de parents utilisant un style élaboratif ont un concept de soi plus clair et cohérent.
90
Q

Quels enfants rapportent les évènements de façon plus détaillée, organisée, etc.
a) Filles ou garçons
b) Asiatiques ou occidentaux

A

a) Filles
b) Occidentaux
-> C’est lié aux conversations qu’ils ont avec leurs parents (plus de conversations à ce sujet avec les filles et les occidentaux).

91
Q

Pour étudier la résolution de problèmes chez les enfants et en venir à sa théorie du chevauchement des stratégies, Robert Siegler a utilisé quelle approche?

A

Un devis microgénétique qui présentait plusieurs problèmes à résoudre au fil du temps.

92
Q

Qu’est-ce que Siegler a pu observer chez les enfants lors d’une résolution de problème? (4)

A
  • Les enfants essaient, expérimentent une variété de stratégies.
  • Ils observent à quel point elles fonctionnent.
  • Graduellement, ils sélectionnent celle qui mène à des réponses rapides et justes.
  • Parmi les enfants de tous âges.
93
Q

Qu’est-ce qui permet d’améliorer la résolution de problèmes?

A

La pratique, le raisonnement, les nouveaux défis, le soutien d’adultes, surtout le fait d’expérimenter et de faire l’expérience des lacunes des moins bonnes stratégies (laisser les enfants essayer et recommencer contribue à l’amélioration).

94
Q

Voir diapo 56 pour un patron d’utilisation des stratégies de résolution de problème.

A
95
Q

Def. théorie de l’esprit (métacognition)

A
  • C’est un ensemble cohérent d’idées à propos des activités mentales (les nôtres, et celles des autres). Quand on pense à nos pensées et aux pensées des autres.
  • Les enfants commencent à penser et se représenter les pensées.
96
Q

En lien avec la théorie de l’esprit, quelles sont les compétences des bébés à…
a) 1 an
b) 2 ans
c) 3 ans
d) 4 ans

A

a) Le bébé voit les autres comme des êtres intentionnels, ayant des états mentaux et qui les partagent et s’influencent entre eux. Cette compréhension des bébés peut mener à l’attention conjointe, aux références sociales et au langage.
b) Le bébé comprend les émotions et les désirs (distincts) des autres.
c) Le bébé comprend que penser se fait dans notre tête. Il sait que quelqu’un peut penser à quelque chose sans le voir/toucher,
mais ne réalise pas que quelqu’un est en train de penser s’il fait quelque chose (sans indice saillant). Il croit que l’action est liée aux désirs (pas aux croyances).
d) Comprennent que les désirs et les croyances guident nos actions.

97
Q

Quels sont les limites de la pensée des enfants?

A

Ils portent peu d’attention aux processus impliqués dans l’acquisition des croyances/connaissances et les subtilités.

98
Q

Voir diapo 59 pour des jeux de fausse croyance.

A
99
Q

En ce qui concerne les jeux de fausse croyance, la capacité des enfants se renforcit de 4 à 6 ans. Quels sont les bénéfices des jeux de fausse croyance? (2)

A
  • Utile pour réfléchir aux émotions et aux pensées (soi, autres).
  • Contribue aux habiletés sociales, à la confiance sélective, à la lecture (comprendre histoire).
100
Q

Quels sont des signes précoces qui montrent la compréhension des enfants des jeux de fausse croyance? (2)

A
  • Violation des attentes : il y a des signes d’une compréhension de la théorie de l’esprit à 15 mois!
  • Méthode comportementale : des bambins de 18 mois aident l’adulte (ayant une fausse croyance : contenu d’une boîte), en lui donnant ce qu’il semble désirer.
101
Q

Quels sont les facteurs qui contribuent à la théorie de l’esprit? (7)

A
  • Langage et raisonnement verbal.
  • Fonctions exécutives (inhibition surtout).
  • Jeux symboliques (pensées/émotions des personnages!).
  • Interactions sociales (aident car toujours en comparaison).
  • “Mind-mindedness” des mères (mère qui parle des états mentaux de son enfant, ex. ce qu’il pense).
  • Fratrie.
  • Variations culturelles (dépendamment des cultures, la théorie de l’esprit se développera à différents moments).
102
Q

Quelle région du cerveau s’active quand l’enfant réussit un jeu de fausses croyances?

A

Le cortex préfrontal gauche.

103
Q

Explique comment le langage contribue à la théorie de l’esprit.

A

Le langage permet de réfléchir aux états mentaux, liés à la performance dans un jeu de fausses croyances, surtout si les enfants sont habitués d’utiliser les mots sur les états mentaux.

104
Q

Explique l’alphabétisation émergente.

A

Les enfants font des efforts actifs pour comprendre le sens des symboles écrits, à travers les expériences informelles :
- Recherche des unités, croit qu’une lettre est un mot (une lettre suffit).
- Croit qu’une «image» est liée au sens (O pourrait vouloir dire ballon).
- Utilise le son du nom des lettres (B bébé -> on leur apprend [be] et non [b] pour la lettre B, alors ils pensent que c’est juste pour bébé, béquille, etc.)
-> Révise graduellement idées

105
Q

Quels sont des facteurs qui contribuent à la prédiction de l’alphabétisation émergente, de la lecture et de l’épellation? (7)

A
  • Le développement langagier.
  • Les connaissances des enfants.
  • La conscience phonologique.
  • La connaissance des correspondances son-symbole (associe son avec objet).
  • Le vocabulaire.
  • La grammaire.
  • Les compétences narratives.
106
Q

Qu’est-ce que la conscience phonologique?

A

Lorsque l’enfant est en mesure de remarquer et de manipuler les sons de sa langue (ex. rimes, charades).

107
Q

Avoir plus d’expériences informelles d’alphabétisation contribue à quoi? (3)

A
  • L’alphabétisation émergente se développera plus facilement.
  • Contribue au développement langagier.
  • Prédit la performance en lecture à long-terme.
108
Q

Donne des exemples d’expériences informelles d’alphabétisation. (3)

A
  • Faire remarquer, jouer (sons, symboles).
  • Lectures interactives.
  • Activités d’écriture.
109
Q

Les enfants dans les familles à SSE faible ont moins de livres, moins d’occasions (25h vs 1000h si SSE élevé à s’être fait lire livres durant période présco). Quels sont les impacts? (2)

A

Écarts dans :
- L’alphabétisation émergente.
- La lecture durant le primaire.

110
Q

Qu’est-ce qui peut contribuer à réduire cet écart chez les enfants dans les familles à SSE faible? (3)

A
  • Livres.
  • Conseils pour les familles de SSE faible.
  • Formation des éducatrices.
    -> Voir diapo 65 pour un schéma sur les habiletés de lecture selon le SSE.
111
Q

Comment est-ce qu’on peut soutenir l’alphabétisation émergente au préscolaire? (6)

A
  • Fournir du matériel littéraire (maison et garderie).
  • S’engager dans des lectures interactives (discuter).
  • Faire des sorties (ex.: bibliothèque, musées).
  • Signaler les sons correspondants aux lettres, jouer avec les rimes et d’autres jeux avec les sons de la langue, poèmes/histoires/chansons qui riment.
  • Soutenir les efforts d’écriture des enfants, spécialement les récits, histoires.
  • Être un modèle.
112
Q

Le raisonnement mathématique repose sur quoi?

A

Il repose aussi sur les connaissances informelles.

113
Q

À quel âge est-ce que les enfants développent les compétences suivantes :
a) Ordinalité, ex. 2 > 1. Comparer les quantités, ordre (ex. “il y en a plus”).
b) Commence à “compter”.
c) Cardinalité = le dernier nombre quand on compte, c’est la quantité (on sait vraiment compter quand on a développé la cardinalité).
d) Compter pour résoudre des problèmes.

A

a) 14-16 mois.
b) Vers 2 ans.
c) 3 1/2-4 ans.
d) Vers 4 ans.

-> Voir diapo 67 pour stratégie Min et la dernière phrase en-dessous.

114
Q

Vrai ou faux : Les connaissances en lien avec le raisonnement mathématique émergent de façon universelle.

A

Vrai.

115
Q

Qu’est-ce qui peut aider au développement du raisonnement mathématique?

A

Le soutien des adultes = occasions de compter, comparer, parler du concept de nombre.
-> Donc, moins de connaissances si SSE faible, écart à l’entrée à l’école.

116
Q

Quelles sont 2 techniques qu’on peut utiliser pour aider les enfants à faire des progrès en mathématiques?

A
  • Que quelques sessions d’un mini jeu de société (4-5 ans), qui permet de compter lors de «bonds» = grand progrès en sens du nombre !
  • Curriculum Building Blocks intégré par les éducatrices = gains en maths dès la fin de l’année.
117
Q

Quelle est une mesure qu’on peut utiliser pour mesurer les différences individuelles en développement mental?

A

Le QI.

118
Q

Qu’est-ce que le QI mesure plus précisément?

A

Il mesure les habiletés mentales variées :
- Verbales
- Non-verbales (visuo-spatiales)

119
Q

Quels sont les inconvénients du test de QI? (2)

A
  • Ne couvre pas toutes les habiletés humaines.
  • Scores influencés par des facteurs culturels et situationnels.
120
Q

À partir de quel âge est-ce que le QI mesuré permet de prédire le QI ultérieur et la performance académique?

A

Le QI mesuré à 6 ou 7 ans.

121
Q

Quels sont des facteurs contribuant aux différences individuelles? (3)

A
  • Environnement à la maison.
  • Qualité de la garderie, pré-maternelle, maternelle.
  • Les médias.
122
Q

Explique ce qu’est le jeu guidé.

A

C’est une façon bénéfique d’enseigner. C’est un terrain intermédiaire entre a) l’enfant qui contrôle son exploration et b) l’enseignant avec son tutorat académique.

123
Q

Explique les bénéfices du jeu guidé.

A

Ça intègre l’autonomie de l’enfant et des instructions de l’adulte (préserve les aspects volontaires, engagés et flexibles du jeu, en veillant à ce que l’enfant se concentre sur le contenu pertinent aux objectifs d’apprentissage).

124
Q

Comment est-ce qu’un jeu guidé se déroule?

A
  • Aménager le contexte et le matériel et laisser l’enfant libre.
  • Laisse l’enfant contrôler le jeu mais l’adulte fait des commentaires, des suggestions et pose des questions.
    -> Le scaffolding aide.
125
Q

Quels sont les aspects cognitifs du HOME 3 à 6 ans, un outil de mesure utilisé pour mesurer la qualité de l’ambiance familiale (en d’autres mots, qu’est-ce qu’on mesure avec cet outil)? (7)

A
  • Stimulation cognitive (via jouets, jeux, livres)*.
  • Stimulation langagière.
  • Organisation de l’environnement physique.
  • Soutien, affection*.
  • Encourage les comportements académiques, sociaux.
  • Sorties.
  • Résolution de conflits sans l’utilisation de la force.
    -> Scores* et meilleure lecture, 4 ans plus tard.
126
Q

Malgré un SSE faible, un score HOME + élevé entraîne quoi? (3)

A
  • Meilleur QI.
  • Meilleur développement du langage.
  • Meilleure alphabétisation émergente.
127
Q

Voir diapo 74 pour une étude : High/Scope Perry Preschool.

A
128
Q

Est-ce que les beaux effets obtenus dans certaines études se généralisent à autres programmes?

A

Ça dépend de la population, de la qualité de l’intervention, de sa durée.

129
Q

Quels sont les effets d’un an de Head Start à 3-4 ans?

A

Bienfaits après un an, mais l’écart académique est disparu à la fin de la 1re année du primaire, car les écoles de ces jeunes participants sont souvent de piètre qualité.

130
Q

Le Head Start REDI (Research-based Developmentally Informed) est une version améliorée du Head Start. Quelle est l’amélioration?

A

Curriculum enrichi; formation et mentorat éducateurs/profs (comment favoriser le langage, l’alphabétisation émergente, les habiletés sociales).
-> C’est le fait que les éducateurs ont accès à une formation.

131
Q

Quels sont les effets du Head Start REDI sur les enfants comparé au Head Start régulier?

A

Meilleur développement du langage, de l’alphabétisation émergente et des habiletés sociales à la fin de l’année, jusqu’à la fin de la maternelle et surtout au primaire!

132
Q

Est-ce que le Head Start est rentable?

A

Oui. Les coûts du Head Start en valent la peine, car ça rapportera à long-terme.
-> Mais moins de la moitié des enfants défavorisés y ont accès (financement limité).

133
Q

Quels sont les effets d’une garderie de piètre qualité et le fait d’y passer de longues heures? (2)

A
  • Déficits dans les habiletés cognitives et sociales.
  • Augmente le risque de développer des troubles extériorisés qui peuvent persister longtemps.
134
Q

Quels sont les effets d’une garderie de bonne qualité (nb enfants, ratio, formation et approche éducateurs)? (3)

A
  • Facilite le développement langagier, cognitif et social.
  • Les bienfaits sont plus grands chez les enfants de faible SSE.
  • Les bienfaits peuvent s’observer jusqu’à l’adolescence.
135
Q

Régulièrement, les enfants de 2-8 ans passent combien de temps sur les écrans (télévision + autres écrans)?

A

1h30/jour en moyenne, + 1h/jour tablette/téléphone.

136
Q

Quelles sont les conséquences au fait que les enfants passent autant de temps sur les écrans? (3)

A
  • Diminue le temps de lecture.
  • Diminue les performances académiques.
  • Diminue les interactions sociales.
137
Q

Chez 40% des enfants, la télévision est constante (arrière-plan; pendant repas). C’est pire s’ils ont une télévision dans leur chambre. Quelles sont les conséquences? (3)

A
  • Diminue l’attention soutenue.
  • Diminue les interactions parent-enfant.
  • Retards moteurs, cognitifs, langagiers.
138
Q

Vrai ou faux : Les enfants de familles à SSE faible regardent autant de télé éducative que enfants de familles plus favorisées.

A

Vrai. Même s’il y a davantage d’écrans quand le SSE est faible.

139
Q

Quels sont les bénéfices au fait d’écouter la télé éducative, comme “Sesame Street”? (6)

A

Au primaire :
- Gains en alphabétisation émergente.
- Gains en maths.
- Gains dans le développement académique.
Au secondaire :
- Meilleures notes.
- Lire plus de livres.
- Valoriser davantage le succès scolaire.

140
Q

Les programmes de télé éducative où le rythme est lent et dont il y a une seule trame narrative favorise quoi? (3)

A
  • Fonctions exécutives
  • Souvenirs
  • Vocabulaire
    -> Voir diapo 80 pour un schéma sur le temps d’écran par jour.
141
Q

Lire diapo 81 + la partie dans les lectures où ils en parlent. C’est juste 2 pages donc ça se fait quand même assez bien! Fais le à la fin de ton étude (p.342-344).

A
142
Q

Combien de mots connaît l’enfant aux âges suivants :
a) 2 ans
b) 6 ans

A

a) 250 mots
b) 10 000 mots

143
Q

Durant la période préscolaire, l’enfant apprend en moyenne combien de nouveaux mots par jour?

A

Moyenne de 5 nouveaux mots par jour !

144
Q

Explique ce qu’est le mappage rapide.

A

Le fait que l’enfant n’est ø obligé d’être exposé plusieurs fois à un mot (objet + étiquette) pour l’apprendre. Il associe l’étiquette à un objet après quelques expositions seulement. L’acquisition des mots se fait rapidement, notamment grâce au mappage rapide.

145
Q

Quel est l’ordre dans lequel les enfants acquièrent les catégories de mots suivants :
- Objets
- Qualificatifs
- Verbes (bénéficie de plusieurs expositions)

A
  1. Objets
  2. Verbes (bénéficie de plusieurs expositions)
  3. Qualificatifs
146
Q

Explique des stratégies d’apprentissage que les enfants utilisent pour trouver à quoi un nouveau mot réfère. (2)

A
  • Ils contrastent le mot avec d’autres mots connus. L’assignent à un objet dont ils ne connaissent ø encore l’étiquette.
  • Ils supposent que le nouveau mot s’agit d’un niveau de catégorisation intermédiaire (dans la hiérarchie).
147
Q

Explique le biais d’exclusivité mutuelle.

A
  • C’est une stratégie d’apprentissage utilisée par les enfants pour apprendre de nouveaux mots.
  • Ils supposent qu’un seul mot réfère à une catégorie distincte, quand les objets sont différents (ex. ils diront que l’objet d’une voiture ne peut avoir le nom Cadillac, car il porte déjà le nom voiture).
    -> Étude = jouent avec de nouveaux objets, entendent de nouveaux noms… seulement les objets ayant une forme similaire ont le même nom.
148
Q

Explique le biais de la forme, en lien avec l’exclusivité mutuelle.

A
  • Le fait que l’enfant associera tous les objets ayant la même forme à la même étiquette.
  • C’est une propriété perceptuelle importante pour leurs catégories.
149
Q

Dans quelle situation est-ce que le biais d’exclusivité mutuelle sera mis de côté par l’enfant?

A

Lorsqu’on présente un objet à un enfant dont il connaît déjà le nom, et on lui présente un nouveau mot. Il associera ce nouveau mot à une partie de l’objet.

150
Q

À quel âge est-ce que les enfants comprennent qu’un objet peut avoir plusieurs noms (font preuve de + de flexibilité)?

A

Dès 3 ans.

151
Q

Explique la stratégie du “syntactic bootstrapping” (analyse syntaxique).

A

L’enfant trouve à quoi le mot réfère en observant comment il est utilisé dans la structure des phrases (où il est placé dans la phrase). L’enfant s’appuie sur ses connaissances grammaticales.

152
Q

Quelles sont d’autres stratégies que les enfants utilisent pour apprendre de nouveaux mots? (3)

A
  • Indices sociaux des autres.
  • Explications directes des autres.
  • Invente des mots (ex.: se “confiancer”), métaphores.
153
Q

Vrai ou faux : Les enfants comprennent l’ordre (ex. sujet - verbe - complément) avant de produire des phrases.

A

Vrai.

154
Q

Décris l’utilisation des verbes par les enfants au début.

A

Au début, l’enfant produit des phrases avec seulement quelques verbes familiers.
-> Voir diapo 86 pour une étude.

155
Q

Quel est l’avantage lorsque les enfants savent former des phrases à 3 mots?

A

Leurs ajouts deviennent ensuite plus flexibles et plus efficaces.

156
Q

Explique ce qu’est la surgénéralisation.

A

C’est l’application des règles tout le temps (ne fait ø les exceptions appropriées). La surgénéralisation se fait surtout avec des verbes/temps entendus plus rarement.
-> Ex.: «Ils sontaient» ; « Il prenda»

157
Q

Vrai ou faux : L’apprentissage des structures complexes (voix interrogative, passive) est graduel et long.

A

Vrai.

158
Q

Les explications en lien avec le développement du langage sont controversées. Explique les controverses dans le/la :
a) Vocabulaire (2)
b) Grammaire

A

a) Est-ce que le vocabulaire pourrait être inné/acquis? Est-ce que le vocabulaire pourrait être dû aux stratégies cognitives générales?
b) Est-ce qu’on aurait une grammaire universelle (LAD de Chomsky)? Est-ce que ce serait dû au développement cognitif général (les enfants recherchent de la constance)?

159
Q

Explique le “semantic bootstrapping” (analyse sémantique).

A

Les enfants utilisent le sens des mots pour créer des catégories (ex. comprend que le mot réfère à une action = on le met où dans la phrase). Ils observent la structure : remarquent la position des mots, catégorise.

160
Q

Explique ce qu’est la pragmatique.

A

C’est le fait d’apprendre à communiquer de façon efficace et appropriée.
-> Alterner (tour de parole), maintenir sujet, clarté.

161
Q

Les habiletés en lien avec la pragmatique commencent vers quel âge?

A

Les enfants ont déjà des habiletés vers 2 ans, qui progressent graduellement avec l’âge. À 3 ans : ils peuvent inférer le sens d’un message indirect.

162
Q

Qu’est-ce qui peut :
a) Aider au développement de la pragmatique.
b) Nuire au développement de la pragmatique.

A

a) Interactions aident, fratrie! Ex. pronoms («je»).
b) C’est plus difficile si l’enfant est privé de soutien, de gestes ou de réactions (téléphone!). Il faut s’adapter à l’interlocuteur.

163
Q

Comment est-ce qu’on peut soutenir l’apprentissage du langage durant la période préscolaire? (4)

A
  • Lire histoires chacun son tour.
  • Conversations avec partenaire plus expérimenté.
  • Rétroaction explicite, constructive (sans critiquer).
  • Rétroaction indirecte :
    Restructurer en forme correcte (“recasts”) / Expansion, élaborer, augmenter la complexité (impact mixte, pas toutes structures) / Peut-être modèle d’alternative, invitation à expérimenter.

PSY1095 (9 decks)

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