cour 10: la conscience Flashcards
Selon Charlmers, qu’est-ce que le problème difficile de la conscience?
Comprendre l’origine de l’expérience subjective
mais aussi les qualias.
Par exemple, la rougeur du rouge d’une pomme que je vois. Les autres savent que je vois du rouge parce que leur système visuel leur dit que c’est du rouge, par exemple, mais ils ont chacun individuellement leur propre expérience du rouge et ils ne connaissent pas mon expérience, mon qualia.
La catégorie «rouge» est publique mais le qualia est privé
Selon Chalmers, que sont les problèmes faciles de la conscience?
La connaissance de soi (e.g. son corps, le “connais-toi toi-même” du temple de Delphes)
La méta-cognition (e.g. la capacité d’examiner notre cognition)
L’état de vigilance (e.g. comateux, endormi, éveillé, hyper-vigilant)
L’accès à l’information
Qu’est-ce que Gordon Gallup a proposé comme critère de la conscience pour la connaissance de soi? (problème facile)
De quel type de capacité s’agit-il?
Il a développé le «mirror test». Si l’animal a conscience de lui et qu’on modifie qqch sur lui, il devrait toucher cette partie quand il se regarde dans le miroir car il se reconnait.
Présent chez les enfants dès 2 ans et chez quelques primates dont le babouin. Capacités visuo-spatiales. Faciles à étudier scientifiquement.
Inclus aussi une connaissance de soi plus abstraite, une connaissance de ses traits de personnalité, de ses limites—cognitives et physiques—de ses peurs, de ses ambitions, de ses intérêts, de son histoire, etc..
C’est aussi le but de certaines psychothérapies comme celles proposées par les approches psychodynamiques (e.g. la catharsis).
Semblable à la méta-cognition.
Qu’est-ce que la métacognition inclue dans le problème facile de la conscience?
La capacité d’examiner ce que l’on fait et de corriger le tir si nécessaire—peut-être aussi de comprendre pourquoi on le fait (connaissance de soi).
Minimalement, une boucle de contrôle comme dans un thermostat.
Semblable aux processus homéostatiques dont est largement responsable l’hypothalamus : la thermorégulation du corps, évidemment, mais aussi la régulation du volume sanguin, de sa pression, de sa salinité, de son acidité, de son taux oxygénation, de sa glycémie (taux de glucose
Qu’est-ce que l’échelle de Glasgow?
L’échelle de Glasgow (“Glasgow Coma Scale” ou GCS), développée dans le Service de réanimation neurochirugicale de l’hôpital de Glasgow par Teasdale et Jennet
Initialement développée pour la surveillance des traumatisés crâniens, cette échelle qui va de 3 (coma profound) à 15 (personne normalement consciente), est actuellement utilisée pour évaluer la profondeur d’un coma.
L’échelle de Glasgow évalue 3 critères : ouverture des yeux, réponse verbale et réponse motrice.
Prenez, par exemple, la réponse motrice. Si ne réponse pas à des ordres simples (e.g. bouger vos doigts), on appuie avec une certaine force sur un ongle avec un objet dur tel un stylo. Donc il s’agit d’une réponse motrice à une stimulation douloureuse :
… nulle. (1 points)
… extension et rotation interne des membres supérieurs, les paumes se tournent vers l’extérieur. Signe de décérébration. (2 points)
… flexion de l’avant bras sur le bras. Signe de décortication. (3 points)
… le bras tente de se soustraire à la douleur, mais de manière peu adaptée ou simplement ébauchée. (4 points)
… mouvement adapté de retrait, parfois violent. (5 points)
… répond de manière adaptée aux ordres simples. (6 points)
Par quoi est caractérisé un coma?
Le coma est l’abolition de la conscience et de la vigilance en réponse aux stimulations.
Plus précisément, il s’agit d’une abolition de la vie de relation (conscience, sensibilité, motricité) tandis que les fonctions végétatives (fonctions automatiques minimales pour la survie telles que la respiration) sont plus ou moins bien conservées.
Il témoigne d’un dysfonctionnement cérébral sévère (d’origine traumatique, toxique ou médicale—pensez à Adonis Stevenson).
imagerie motrice vs controle normaux = activité cérébrale quand même dans l’aire motrice supplémentaire presque comme les contrôles.
imagerie spatiale vs contrôle = activité similaire dans le cortex parahippocampique
Qu’est-ce que le syndrome d’enfermement?
Habituellement, les fonctions cognitives et les fonctions motrices varient ensembles chez les traumatisés crâniens (ou les victimes d’accident vasculaire cérébral). Mais pas toujours, comme dans le locked-in syndrome
Il s’agit d’un état neurologique rare dans lequel le patientest éveillé et totalement conscient — il voit tout, il entend tout — mais ne peut ni bouger ni parler, en raison d’une paralysiecomplète excepté le mouvement des paupières et parfois des yeux.
Dans le locked-in syndrome, les patients sont souvent éveillés et alertes, mais en raison de leur paralysie, ils ne peuvent pas répondre de manière motrice ou verbale. Par conséquent, leur score sur l’échelle de Glasgow serait généralement très bas, voire nul, car ils ne peuvent pas effectuer les mouvements requis pour répondre aux stimuli de l’échelle.
Bien que le locked-in syndrome puisse présenter des similitudes superficielles avec un état de coma en raison de l’incapacité à communiquer ou à bouger, il est généralement considéré comme distinct du coma. Dans le coma, le patient est dans un état de conscience altéré ou de non-réactivité, tandis que dans le locked-in syndrome, le patient est pleinement conscient mais incapable de bouger ou de communiquer en raison de la paralysie.
Explique comment l’état de vigilance varie pendant le sommeil
l’état de vigilance est plus faible pendant les stades de sommeil profond (3 et 4) et plus élevé pendant les stades de sommeil léger (1 et 2) et pendant le sommeil paradoxal…
Que se passe-t-il en état d’hypervigilance dans notre perception?
Plusieurs anecdotes décrivent un ralentissement du temps associé à l’hypervigilance
Explique l’expérience de Stetson, Fiesta et Eagleman sur la perception du temps en hypervigilance
Chaque participant estimait la durée de la chute d’un autre participant et, juste après sa propre chute, il estimait la durée de cette chute.
Ils ont mesuré la vitesse de traitement perceptif de chaque participant en état normal de vigilance. Plus exactement, le seuil de ce traitement pour une performance de 33% (période ~40 ms ou une fréquence de 25 cycles à la seconde). Ensuite, ils ont programmé l’appareil pour qu’il montre un chiffre avec cette fréquence pendant le vol du participant et ont demandé au participant d’identifier ce chiffre.
Explique les résultats de l’expérience de Stetson, Fiesta et Eagleman sur la perception du temps en hypervigilance
Les participants ont estimé durée de leurs chutes 36% plus longue que celles des autres participants.
Les participants ne traite pas l’information visuelle plus rapidement en état normal de vigilance qu’en état d’hypervigilance. Ceci suggère que l’expansion du temps serait plutôt un effet mnésique: modification de la manière dont les événements sont enregistrés dans la mémoire.
Explique ce qu’implique l’accès à l’information en termes de problème “facile” de la conscience.
L’essentiel de ce qui se passe dans le cerveau est inconscient, c’est-à-dire inaccessible à celui qui ressent les qualias.
On parle souvent conscience visuelle
Comment est-ce que Tsuchiya et Kosh classent les processus conscients vs insconscients?
Ils ont fait un tableau à 2 variables, selon si le phénomène nécessite l’attention descendante ou pas, et si ca donne lieu à la conscienne ou pas
Explique avec le tableau de Tsuchiya et Kosh comment les phénomènes suivants montrent que l’attention peut être dissocié de la conscience
Pop-out
Description complète:
Priming ou amorçage
Images consécutives
Pop-out: en recherche visuelle, pré-attentif (ne necéssite pas l’attention mais donne accès à la conscience
Description complète. attention + conscience Notez aussi la mémoire de travail.
Priming ou amorçage pas de conscience mais attention demandée à l’amorce
Images consécutives—un effet consécutif à une adaptation particulière. Ne donne pas lieu à la conscience et ne nécessite pas de l’attention.
Qu’est-ce que la tâche de Gabor et le lien avec la rivalité binoculaire?
grilles sinusoïdales présentées à travers une ouverture gaussienne.
Si vous être capable de produire une «fusion croisée» de ces 2 images, vous devriez percevoir un plan incliné en profondeur.
Présentation dichoptique.
Votre système visuel est capable d’interpréter les petites différences entre les projections du monde extérieur sur les deux rétines—la disparité binoculaire—comme un indice de profondeur.
ela se produit car le cerveau utilise la disparité binoculaire comme un indice de profondeur, un processus appelé stéréoscopie. Lorsque les deux images sont correctement fusionnées, le cerveau interprète la différence de décalage horizontal comme un objet tridimensionnel incliné vers l’avant ou vers l’arrière, créant ainsi l’illusion de profondeur.
Explique ce qu’il se passe pendant la rivalité binoculaire
Si ces différences entre les 2 images sont trop grandes, votre système visuel n’y arrive pas. Il se produit alors un phénomène qu’on appelle rivalité binoculaire.
Parfois l’un stimulus est visible, puis c’est l’autre stimulus, et ainsi de suite. (stimulus bistable)
la stimulation des rétines ne change pas; seulement l’accès à l’information change.
Ceci fait des stimuli bistables, des stimuli de choix pour l’étude de la conscience visuelle
Qu’est-ce que la stéréopsie?
la perception de la profondeur basée sur la disparité binoculaire— c’est ce que le cinéma 3D a ajouté au cinéma traditionnel
Qu’est-ce que le cube de Necker?
C’est un stimulus bistable
Necker était un cristallographe et il a observé l’illusion dans un de ses dessins de la structure d’un cristal: switch d’impression de profondeur.
Utilisé pour contrer le réalisme naïf—théorie suivant laquelle le monde serait tel que nous le percevon
Explique les volumes illusoires de Peter Tse
c’est un stimulus bistable.
Les anneaux peuvent être perçus comme étant ouverts ou fermés. Il sont collectivement bistables.
Les anneaux fermés mènent à la perception d’un volume illusoire—e.g. un cylindre à gauche—par des processus de terminaison modale (devant les anneaux) et amodale (derrière les anneaux).
Les anneaux ouverts ne mènent pas à la perception d’un volume illusoire.
Explique l’intérêt derrière le vase de Rubin
d’Edgar Rubin a créé cette image et étudié le phénomène figure-fond: Des visages (noirs sur fond blanc) sur le point de s’embrasser ou un vase (blanc sur fond noir).
Il s’agit encore d’un stimulus bistable. Notez qu’il est impossible de voir les deux à la fois.
Leopold et Sheinberg (1996, Nature) se sont demandés l’activité de quels neurones dans le cerveau—de quelles régions du cerveau—corrèlent avec la visibilité (i.e. l’accès à l’information ou la concience visuelle) en rivalité binoculaire. Décrit leur expérience
Présentation de visages et des scènes naturelles: deux stimuli étaient suffisamment différents pour produire de la rivalité binoculaire lorsque présentés dichoptiquement (présentation d’images différentes à un oeil vs l’autre)
Phase 1: Ont entrainé des singes à discriminer quand le stimulus A était présenté aux 2 yeux de quand le stimulus B était présenté au deux yeux. Avec deux leviers. Tâche de discrimination ordinaire pour l’instant.
Phase 2: pendant la portion critique de l’expérience, les auteurs ont truqué les singes en présentant les stimuli dichoptiquement. un stimulus dans un oeil et un autre dans l’autre.
Seul le singe testé sait ce qu’il voit mais il continue à répondre comme avant donc on suppose qu’il ne différencie pas cette situation de la précédente.
Les singes étaient implantés pour faires des enregistrements électrophysiologiques unitaires dans différentes régions du sytème visuel.
Explique les résultats de l’expérience de Leopold et Sheinberg sur les CNC
Le neurones dont l’activité est montrée sur le graphique déclenche seulement quand le singe voit le stimulus A (en rouge).
Il s’agit d’un corrélat neuronal à la conscience. Ou CNC.
Dans les régions de traitement visuel de haut niveau : ~90% dans le cortex inféro-temporal (IT) et dans le sulcus temporal supérieur (STS).
Selon Kapoor et al, il y aurait aussi des corrélats neuronaux cortex préfrontal ventrale impliqué dans conscience.