3. Potentiels évoqués du tronc cérébral (1) Flashcards

(47 cards)

1
Q

Les potentiels évoqués auditifs du tronc cérébral (PEA-TC) mesurent l’activité électrique de quelles structures (5) ?

A

Onde I : Nerf auditif (portion distale)
Onde II : Nerf auditif (portion proximale)
Onde III : Noyau cochléaire
Onde IV : Complexe olivaire supérieur
Onde V : Lemnisque latéral et colliculus inférieur

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1
Q

Qu’est-ce qu’un potentiel en électrophysiologie ?

A

Un potentiel est une différence de charge électrique mesurable entre deux points d’un système biologique.

En audiologie, les potentiels évoqués auditifs (PEA) sont des réponses électriques du système auditif à un stimulus sonore, enregistrées à différents niveaux (nerf auditif, tronc cérébral, cortex).

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2
Q

L’onde VI des potentiels évoqués auditifs du tronc cérébral (PEA-TC) correspond-elle à l’activité électrique du corps genouillé médian du thalamus ?

A

L’onde VI est parfois observée, mais elle est moins fiable et rarement utilisée en clinique. Elle pourrait être associée aux structures supérieures du tronc cérébral, incluant le colliculus inférieur et possiblement une connexion vers le corps genouillé médian du thalamus, mais son origine exacte reste incertaine. Les PEA-TC se concentrent principalement sur les ondes I à V.

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3
Q

Nommer un avantage d’un système à 2 canaux (4 électrodes) par rapport à un système à 1 canal (3 électrodes) pour mesurer les PEA-TC.

A

Gain de temps. Pas besoin de repositionner les électrodes pour enregistrer différentes configurations.

Avec deux canaux, on peut enregistrer simultanément les réponses de différentes configurations de montage (ex. : ipsilatéral et contralatéral), ce qui permet une meilleure identification des ondes, surtout en présence de bruit ou d’anomalies.

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4
Q

Quelle est la fonction de l’électrode non-inverting (active) dans l’enregistrement des PEA-TC ?

a) Elle sert de référence et capte l’activité de fond
b) Elle capte le signal d’intérêt et est positive
c) Elle sert à réduire le bruit électrique

A

b) Elle capte le signal d’intérêt et est positive

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5
Q

Quelle est la fonction de l’électrode inverting (référence) dans l’enregistrement des PEA-TC ?

a) Elle capte le signal d’intérêt et est positive
b) Elle sert de référence et capte l’activité de fond, elle est négative
c) Elle réduit les interférences électriques externes

A

b) Elle sert de référence et capte l’activité de fond, elle est négative

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6
Q

Quelle est la fonction de l’électrode ground (de masse) dans un enregistrement des PEA-TC ?

a) Elle capte le signal d’intérêt et est placée sur le sommet du crâne.
b) Elle sert de référence pour l’enregistrement du signal auditif et est placée derrière l’oreille.
c) Elle sert à réduire le bruit électrique provenant du corps et de l’environnement, et est souvent placée sur le front ou la nuque.
d) Elle capte les réponses du système auditif en réponse à un stimulus sonore.

A

c) Elle sert à réduire le bruit électrique provenant du corps et de l’environnement, et est souvent placée sur le front ou la nuque.

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7
Q

Associer l’électrode au lieu de placement sur le patient dans un système à 1 canaux (3 électrodes).

  1. Électrode active (non-inverting, +)
  2. Électrode de référence (inverting, -)
  3. Électrode de masse (ground)

a) Sur la mastoïde ou lobe de l’oreille du côté testé.
b) Sur le sommet du crâne (Cz ou Fz).
c) Sur le front ou la nuque.

A
  1. b)
  2. a)
  3. c)
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8
Q

Pourquoi ne peut-on pas placer l’électrode positive (non-inverting, +) à côté de l’électrode négative (inverting, -) lors de l’enregistrement des PEA-TC ?

a) Cela annule la différence de potentiel et empêche l’enregistrement du signal d’intérêt.
b) Cela augmente la qualité du signal en réduisant les interférences électriques.
c) Cela permet de capter plus de signaux provenant de différentes zones du cerveau

A

a) Cela annule la différence de potentiel et empêche l’enregistrement du signal d’intérêt.

Explication : Si les électrodes sont trop proches, elles risquent de capter des signaux similaires, entraînant une annulation du signal d’intérêt et une perte de précision dans l’enregistrement.

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9
Q

Comment doit-on placer les électrodes d’un système à 2 canaux (4 électrodes) ?

A

Right Inverting (-) : Mastoïde ou lobe d’oreille à droite.
Left Inverting (-) : Mastoïde ou lobe d’oreille à gauche.
Non-inverting (+) : High forehead
Ground : Low forehead

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10
Q

Quelle est la définition de l’impédance des électrodes ?

a) La force de conduction électrique entre le fil de l’électrode et l’appareil d’enregistrement.
b) La résistance au passage du courant électrique entre l’électrode et la peau ou le tissu corporel.
c) La résistance de l’électrode à se fixer sur la peau.

A

b) La résistance au passage du courant électrique entre l’électrode et la peau ou le tissu corporel.

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11
Q

Quelle est la valeur idéale de l’impédance des électrodes pour garantir un enregistrement de qualité ?

a) Entre 0,1 kΩ et 0,5 kΩ.
b) Entre 1 kΩ et 5 kΩ.
c) Entre 10 kΩ et 20 kΩ.

A

b) Entre 1 kΩ et 5 kΩ.

En pratique, on cherche à être proche de 1-2 kΩ, et pas d’écart plus grand que 1 kΩ d’une électrode l’autre.

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12
Q

Quelle est une méthode pour diminuer l’impédance des électrodes ?

a) Augmenter la température de la peau.
b) Utiliser un gel conducteur ou une solution électrolytique pour améliorer le contact.
c) Choisir des électrodes de plus grande taille sans ajuster la position.

A

b) Utiliser un gel conducteur ou une solution électrolytique pour améliorer le contact.

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13
Q

Quelles sont les raisons possibles pour une impédance élevée des électrodes ?

a) Une grande surface de contact de l’électrode.
b) Des débris sur la peau ou une mauvaise préparation de la surface cutanée.
c) L’utilisation d’électrodes sans gel conducteur.

A

b) Des débris sur la peau ou une mauvaise préparation de la surface cutanée.

Explication : Une peau mal préparée ou des débris peuvent augmenter la résistance, réduisant ainsi la qualité de l’enregistrement.

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14
Q

el est le problème principal lors de l’enregistrement des PEA-TC ?

a) Le signal PEA est trop fort pour être mesuré correctement.
b) Le signal PEA est masqué par des bruits physiologiques et non-physiologiques.
c) Les électrodes captent uniquement des artefacts cardiaques.
d) Le signal PEA n’est pas influencé par des facteurs externes.

A

b) Le signal PEA est masqué par des bruits physiologiques et non-physiologiques.

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15
Q

Parmi les bruits physiologiques qui peuvent interférer avec l’enregistrement des PEA-TC, lesquels peuvent être rencontrés ?

a) Les interférences électromagnétiques des appareils électroniques.
b) Les mouvements corporels du patient.
c) L’activité cérébrale spontanée
d) Le bruit de fond provenant de la salle d’enregistrement.
e) Le potentiel électromyogénique (système vestibulaire), potentiel cornéorétinal (mouvements des yeux) et potentiel électrodermal (peau).

A

c) et a)

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16
Q

Quels sont les principaux types de bruits non-physiologiques qui peuvent affecter l’enregistrement des PEA-TC et comment les minimiser ?

a) Bruit musculaire, interférences du cœur, électrodes mal fixées.
b) Bruit électromagnétique (line noise 60Hz), bruit électrique interne de l’instrument, mauvaise fixation des électrodes.
c) Bruit dû à des mouvements du patient, mauvaises électrodes, mauvaises connexions des câbles.
d) Bruit cardiaque, bruit environnemental, bruit de fond lié à l’acoustique de la salle.

A

b) Bruit électromagnétique (line noise 60Hz), bruit électrique interne de l’instrument, mauvaise fixation des électrodes.

Explication : Les bruits non-physiologiques comprennent les interférences électromagnétiques (line noise provenant des prises électriques), les bruits internes de l’instrument d’enregistrement, ainsi que des problèmes de contact des électrodes (mauvaise fixation ou mauvais contact avec la peau). Pour minimiser ces bruits, il est essentiel de contrôler l’environnement, vérifier les connexions, et utiliser des électrodes correctement fixées.

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17
Q

Compléter. Les potentiels évoqués auditifs sont beaucoup plus petits en amplitude que les autres potentiels mesurés (bruits physiologiques). Par contre, ceux-ci ont un pauvre rapport signal-sur-bruit, donc plusieurs techniques doivent être utilisées afin de les isoler par rapport au bruit. Afin de nous permettre de visualiser notre signal d’intérêt, le système va : __________________, ______________ et __________________.

A

AMPLIFIER
FILTRER (au niveau fréquentiel)
MOYENNER (faire une moyenne de plusieurs échantillons)

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18
Q

Quelle est la définition d’un filtre en électrophysiologie ?

a) Un dispositif permettant d’amplifier un signal tout en éliminant les bruits physiologiques.
b) Un dispositif permettant de modifier ou limiter certaines fréquences dans un signal pour éliminer les bruits indésirables et ne garder que celles d’intérêt.
c) Un dispositif permettant d’enregistrer uniquement les signaux d’intérêt sans affecter les autres fréquences.
d) Un dispositif permettant de réduire l’intensité du signal mesuré sans affecter sa fréquence.

A

b) Un dispositif permettant de modifier ou limiter certaines fréquences dans un signal pour éliminer les bruits indésirables et ne garder que celles d’intérêt.

19
Q

Vous êtes en train d’enregistrer des PEA-TC sur un patient, mais vous remarquez une interférence à 60 Hz dans le signal d’enregistrement. Vous suspectez qu’un appareil électronique dans la pièce émet cette fréquence. Que devez-vous faire pour résoudre ce problème ?

a) Ignorer l’interférence, car elle ne perturbe pas significativement les résultats.
b) Augmenter l’intensité du signal pour compenser l’interférence à 60 Hz.
c) Appliquer un filtre coupe-bande à 60 Hz pour éliminer l’interférence liée à l’appareil électronique.
d) Déplacer le patient pour éloigner l’appareil électronique de la zone d’enregistrement.

A

Réponse : c) Appliquer un filtre coupe-bande à 60 Hz pour éliminer l’interférence liée à l’appareil électronique.

En cas d’interférence à une fréquence spécifique, comme celle générée par un appareil électronique à 60 Hz, il est essentiel d’appliquer un filtre coupe-bande à cette fréquence pour éliminer l’artéfact sans affecter le signal d’intérêt.

20
Q

Quel paramètre permet de sélectionner la quantité de temps avant et après la stimulation que nous souhaitons voir sur l’écran ?

A

Time Window (fenêtre temporelle)

21
Q

Vrai ou faux. Si la fenêtre temporelle augmente, le taux d’échantillonage (sampling rate) diminue. Le but est d’éviter la distorsion du signal.

22
Q

Quel paramètre peut être utilise afin d’éliminer des séquences d’enregistrement dont l’activité électrique excède un certain critère ?

A

Rejet d’artéfacts.

Exemple :
* Dans le cas d’enregistrement du système vestibulaire, il faut mettre le rejet d’artéfact à off,
car les réponses vestibulaires proviennent de muscles et produisent de grandes
amplitudes.
* Toutefois, dans un cas où un patient bouge beaucoup, on pourrait mettre le rejet d’artéfact
pour essayer d’éviter de mesurer les mouvements

23
Q

Quel type de stimuli utilise-t-on généralement dans le cas d’un neurodiagnostic ?

A

Clics : Début brusque et durée de 0.1 ms.

24
Quel type de stimuli utilise-t-on généralement dans le cas d'une recherche de seuil ?
Bouffées tonales (ou tone-burst) : Plus grande précision en fréquence, constituées de 4-5 cycles de signaux de sons purs.
25
Quel est l'effet principal des clics utilisés comme stimuli dans l'enregistrement des PEATC ? a) Les clics provoquent une réponse limitée à une petite portion de la cochlée, donc l'amplitude des pics est faible. b) Les clics stimulent simultanément une large portion de la cochlée, entraînant une réponse plus grande avec une amplitude de pics plus élevée. c) Les clics n'ont pas d'impact sur la réponse neuronale, car ils ne sont pas des stimuli efficaces. d) Les clics n'affectent que la zone de basse fréquence de la cochlée (en dessous de 1000 Hz).
b) Les clics stimulent simultanément une large portion de la cochlée, entraînant une réponse plus grande avec une amplitude de pics plus élevée. Explication : Les clics sont des stimuli qui déclenchent une réponse rapide et abrupte, stimulant simultanément une grande portion de la cochlée, ce qui entraîne une décharge de nombreux neurones dans cette zone. Cela donne une amplitude plus élevée des pics lors de l'enregistrement des PEA-TC, particulièrement pour la zone de 1000 à 4000 Hz.
26
Quelle caractéristique est associée aux bouffées tonales utilisées dans l'enregistrement des PEATC ? a) Elles sont spécifiques en temps et utilisent une seule fréquence très basse. b) Ce sont des ondes sinusoïdales de longue durée avec des fréquences basses, généralement autour de 100 Hz. c) Ce sont des ondes sinusoïdales de courte durée, spécifiques en fréquence, répétées sur 4-5 cycles, généralement entre 500 Hz et 4000 Hz. d) Elles sont des clics de haute fréquence de 10 msec à 10 000 Hz.
c) Ce sont des ondes sinusoïdales de courte durée, spécifiques en fréquence, répétées sur 4-5 cycles, généralement entre 500 Hz et 4000 Hz. Explication : Les bouffées tonales sont des stimuli spécifiques en fréquence, avec des ondes sinusoïdales de courte durée qui se répètent généralement sur 4-5 cycles. Elles sont utilisées dans les fréquences audiométriques, telles que 500 Hz à 4000 Hz, avec une durée de 10 msec pour 500 Hz et 1.25 msec pour 4000 Hz.
27
Quels sont les avantages des écouteurs insert lors de l'enregistrement des PEATC ? a) Ils sont plus bruyants et moins confortables à porter pendant de longues périodes. b) Ils préviennent l'affaissement du conduit auditif, augmentent l'atténuation inter-auriculaire, et sont plus confortables pour une utilisation prolongée tout en atténuant mieux le bruit environnant. c) Ils n'améliorent pas le confort mais augmentent la durée de l'enregistrement. d) Ils sont moins efficaces pour atténuer le bruit environnant et peuvent causer des inconforts à long terme.
b) Ils préviennent l'affaissement du conduit auditif, augmentent l'atténuation inter-auriculaire, et sont plus confortables pour une utilisation prolongée tout en atténuant mieux le bruit environnant.
28
Lorsqu’on utilise les potentiels évoqués auditifs pour estimer la sensibilité auditive, pourquoi un transducteur de conduction osseuse peut-il être nécessaire ? a) Parce que la conduction osseuse permet d'obtenir une meilleure estimation de la sensibilité auditive que la conduction aérienne. b) Parce que le champ dynamique de l'oscillateur de conduction osseuse est plus large que celui pour la conduction aérienne. c) Parce que le champ dynamique de l'oscillateur de conduction osseuse est moindre que celui pour la conduction aérienne. d) Parce que les transducteurs de conduction osseuse sont plus précis pour l'enregistrement des PEA-TC.
c) Parce que le champ dynamique de l'oscillateur de conduction osseuse est moindre que celui pour la conduction aérienne. Explication : Lorsque l’on utilise les potentiels évoqués auditifs pour estimer la sensibilité auditive, un transducteur de conduction osseuse peut être nécessaire car la conduction osseuse a un champ dynamique plus limité par rapport à la conduction aérienne, ce qui peut aider à mieux évaluer la sensibilité auditive dans certaines situations, comme lors de la stimulation des os du crâne.
29
Quel est l'impact d'un taux de présentation élevé des stimuli sur les réponses des PÉATC ? a) Il n'a aucun effet sur la latence et l'amplitude des réponses. b) Il modifie la latence et l'amplitude des réponses des PÉATC. c) Il réduit la latence sans affecter l'amplitude des réponses. d) Il augmente uniquement l'amplitude des réponses, sans modifier la latence.
b) Il modifie la latence et l'amplitude des réponses des PÉATC. Explication : Un taux de présentation élevé des stimuli peut affecter la latence et l'amplitude des réponses des PÉATC en raison de l'augmentation de la fréquence des stimuli.
30
Quel est l'avantage d'employer des taux de présentation élevés des stimuli lors de l'enregistrement des PEATC ? a) Ils permettent d'améliorer la sensibilité du test pour détecter des troubles neuraux subtils. b) Ils rendent les réponses plus difficiles à interpréter. c) Ils diminuent la synchronie neurale. d) Ils n'ont aucun impact sur la sensibilité du test.
a) Ils permettent d'améliorer la sensibilité du test pour détecter des troubles neuraux subtils. Explication : Un taux de présentation élevé des stimuli permet non seulement d'évaluer la synchronie neurale et la récupération mais aussi d'augmenter la sensibilité du test pour détecter des troubles neuraux subtils.
31
Que se passe-t-il lorsque le taux de présentation des stimuli passe de 10 stimuli/s à 100 stimuli/s pour les PEATC ? a) La latence de l'onde V diminue d'environ 0,5 ms. b) La latence de l'onde V reste stable, mais l'amplitude augmente. c) La latence de l'onde V augmente d'environ 0,5 ms chez les individus normaux. d) Il n'y a aucun changement notable dans la latence de l'onde V.
c) La latence de l'onde V augmente d'environ 0,5 ms chez les individus normaux. Explication : Lorsqu’on augmente le taux de présentation des stimuli de 10 stimuli/s à 100 stimuli/s, la latence de l'onde V augmente d'environ 0,5 ms chez les individus normaux, ce qui peut être utilisé pour évaluer la récupération neuronale.
32
Vrai ou faux. Une augmentation de latence pour l’onde V de plus de 0,6 ou 0,8 ms entre un taux faible et élevé de présentation des stimuli est considéré comme anormal.
Vrai
33
Quel est l'effet du taux de présentation des stimuli sur les latences des composantes des PÉATC ? a) Les latences des composantes plus précoces sont généralement plus affectées par le taux de présentation des stimuli que les pics ultérieurs. b) Les latences des composantes plus précoces sont généralement moins affectées par la fréquence de présentation des stimuli, entraînant une diminution des intervalles inter-ondes. c) Les latences des composantes plus précoces sont généralement moins affectées par la fréquence de présentation des stimuli, ce qui entraîne une augmentation des intervalles inter-ondes. d) Les latences des composantes plus précoces et ultérieures sont affectées de manière égale par la fréquence de présentation des stimuli.
c) Les latences des composantes plus précoces sont généralement moins affectées par la fréquence de présentation des stimuli, ce qui entraîne une augmentation des intervalles inter-ondes. Explication : Lors de l'augmentation du taux de présentation des stimuli, les latences des composantes plus précoces (comme l'onde I) sont généralement moins affectées que celles des pics ultérieurs, ce qui conduit à une augmentation des intervalles inter-ondes à mesure que la fréquence de présentation augmente.
34
Quel effet le taux de présentation des stimuli a-t-il sur l'amplitude des ondes des PEATC ? a) L’amplitude de l'onde V augmente lorsque le taux de présentation augmente, tandis que l’amplitude des ondes plus précoces reste stable. b) L’amplitude de l'onde V demeure assez constante avec l'augmentation du taux de présentation, tandis que l’amplitude des ondes plus précoces diminue. c) L’amplitude de l'onde V diminue de manière significative avec l’augmentation du taux de présentation. d) L’amplitude des ondes précoces augmente alors que celle de l'onde V diminue avec l'augmentation du taux de présentation.
b) L’amplitude de l'onde V demeure assez constante avec l'augmentation du taux de présentation, tandis que l’amplitude des ondes plus précoces diminue. Explication : Lors de l'augmentation du taux de présentation des stimuli, l’amplitude de l'onde V reste généralement stable, tandis que l’amplitude des ondes plus précoces (comme l'onde I) tend à diminuer.
35
Pourquoi est-il important de considérer le taux de présentation des stimuli lorsqu’on compare les ratios d'amplitudes à des données normatives ? a) Le taux de présentation n’a pas d’impact sur les ratios d’amplitudes, donc il n’est pas nécessaire de le prendre en compte. b) Le taux de présentation influence les ratios d’amplitudes, car il affecte l’amplitude des ondes précoces et de l’onde V. c) Le taux de présentation change uniquement les latences, donc il n’affecte pas les ratios d’amplitudes. d) Le taux de présentation affecte uniquement les ondes précoces, mais pas les ratios d’amplitudes.
b) Le taux de présentation influence les ratios d’amplitudes, car il affecte l’amplitude des ondes précoces et de l’onde V. Explication : Le taux de présentation des stimuli influence les ratios d'amplitudes car il affecte les amplitudes des ondes précoces ainsi que celle de l'onde V. Il est donc essentiel de le considérer lors de la comparaison avec des données normatives.
36
Quelles sont les trois types de polarité ?
Condensation (+) Raréfaction (-) Alternance
37
Qu'arrive-t-il lorsqu'un stimulus en polarité de condensation (+) est présenté ? a) Le diaphragme du transducteur se déplace à l’opposé de l’oreille b) L’étrier tire la périlymphe vers la rampe tympanique c) L’étrier pousse la périlymphe vers la rampe vestibulaire d) La microphonique cochléaire est accentuée
c) L’étrier pousse la périlymphe vers la rampe vestibulaire 📌 Explication : En condensation, la pression acoustique augmente, ce qui pousse l’étrier vers l’oreille interne et entraîne la dépolarisation initiale des cellules ciliées.
38
Quelle est une caractéristique principale des stimuli en polarité raréfaction (-) en PEATC ? a) La pression acoustique augmente b) L’onde I est souvent plus nette et a une latence légèrement plus courte c) L’étrier pousse la périlymphe vers la rampe vestibulaire d) Il y a plus d’artéfacts électriques liés au transducteur
b) L’onde I est souvent plus nette et a une latence légèrement plus courte 📌 Explication : En raréfaction, la pression acoustique diminue, ce qui entraîne une excitation plus rapide des cellules ciliées internes, produisant une onde I plus distincte.
39
Pourquoi utiliser la polarité alternée pour les PEATC ? a) Pour améliorer la précision temporelle de l’onde I b) Pour éliminer les artéfacts électriques du transducteur c) Pour accentuer la réponse cochléaire d) Pour diminuer la latence de l’onde III
b) Pour éliminer les artéfacts électriques du transducteur 📌 Explication : L’alternance entre raréfaction et condensation annule les artéfacts électriques et stabilise la réponse, mais peut masquer certaines réponses cochléaires comme la microphonique cochléaire.
40
Pourquoi dit-on que la polarité suit la microphonique cochléaire ? a) Parce que la microphonique cochléaire est un signal constant et indépendant du stimulus b) Parce que la microphonique cochléaire suit fidèlement la fréquence et la phase du stimulus sonore c) Parce que la microphonique cochléaire est générée uniquement lors de la condensation d) Parce que la microphonique cochléaire suit uniquement les basses fréquences
b) Parce que la microphonique cochléaire suit fidèlement la fréquence et la phase du stimulus sonore 📌 Explication : La microphonique cochléaire (MC) est un potentiel électrique généré par les cellules ciliées externes qui reproduit en temps réel la forme d’onde du son. En raréfaction (-) : L’étrier s’éloigne → phase inversée. En condensation (+) : L’étrier se rapproche → phase normale. En polarité alternée, la MC s’annule, ce qui peut aider à réduire les artéfacts électriques.
41
Que se passe-t-il lorsque l’intensité du stimulus diminue en PÉATC ? a) Les latences des pics diminuent et les amplitudes augmentent b) Les latences des pics augmentent et les amplitudes diminuent c) Les latences des pics restent constantes, mais les amplitudes diminuent d) Les latences des pics et les amplitudes restent inchangées
b) Les latences des pics augmentent et les amplitudes diminuent 📌 Explication : Lorsque l’intensité diminue, les latences des ondes augmentent progressivement entre 90 et 60 dB nHL, puis plus rapidement en dessous de 60 dB nHL. L’amplitude des réponses diminue également, car moins de neurones sont activés. Ce phénomène est utilisé pour estimer les seuils auditifs en audiologie.
42
Comment la perte auditive de transmission affecte-t-elle les latences des PÉATC ? a) Les latences sont prolongées uniquement à faibles intensités b) Les latences sont prolongées de manière égale à toutes les intensités c) Les latences restent normales mais les amplitudes diminuent d) Les latences sont plus courtes que la normale
b) Les latences sont prolongées de manière égale à toutes les intensités 📌 Explication : En perte de transmission, l’intensité du stimulus atteignant l’oreille interne est réduite, ce qui entraîne un décalage global des latences sans modifier la pente de la fonction latence-intensité.
43
Quel effet a une perte auditive cochléaire sur la fonction latence-intensité des PÉATC ? a) Les latences sont allongées à toutes les intensités b) Les latences sont normales à faibles intensités mais allongées à fortes intensités c) La pente de la fonction latence-intensité est plus abrupte, avec des latences normales à haute intensité mais prolongées à faible intensité d) Les latences sont toujours plus courtes que la normale
c) La pente de la fonction latence-intensité est plus abrupte, avec des latences normales à haute intensité mais prolongées à faible intensité 📌 Explication : En perte cochléaire, les latences sont normales à intensité élevée, mais plus longues à faible intensité, ce qui donne une pente plus abrupte que la normale.
44
Comment une atteinte du nerf auditif ou du tronc cérébral affecte-t-elle la latence de l’onde V ? a) L’onde V disparaît complètement b) La latence de l’onde V est prolongée à toutes les intensités c) La latence de l’onde V est seulement prolongée à faibles intensités d) La latence de l’onde V est plus courte que la normale
b) La latence de l’onde V est prolongée à toutes les intensités 📌 Explication : Les atteintes du nerf auditif et/ou du tronc cérébral entraînent une augmentation de la latence de l’onde V à toutes les intensités. La fonction latence-intensité peut ressembler à celle d’une perte de transmission, mais l’origine est neuronale et non conductive.
45
Quelle est l’atténuation interaurale pour les mesures de PÉATC avec des inserts ER3A ? a) 20 dB b) 40 dB c) 60 dB d) 80 dB
c) 60 dB 📌 Explication : Avec les inserts ER3A, l’atténuation interaurale en conduction aérienne est d’environ 60 dB. Cela signifie qu’un stimulus doit être au moins 60 dB plus fort dans l’oreille testée pour risquer d’être entendu par l’oreille non testée.
46
Le masquage est-il toujours nécessaire lors de l’enregistrement des PÉATC ? a) Oui, car l’oreille non testée peut toujours percevoir le stimulus b) Non, il est rarement requis pour les PÉATC c) Oui, mais uniquement pour les pertes auditives unilatérales d) Non, car les PÉATC ne sont pas influencés par la conduction croisée
b) Non, il est rarement requis pour les PÉATC 📌 Explication : En raison de la forte atténuation interaurale des inserts ER3A (~60 dB), la conduction croisée est limitée.Le masquage n’est donc généralement pas nécessaire pour les PÉATC, sauf dans des cas spécifiques (ex. perte asymétrique sévère).