4. Potentiels évoqués du tronc cérébral (2) Flashcards
(20 cards)
Peux-tu me dire les paramètres de stimulations recommandés par le livre de référence Atcherson et Stoody (2012) pour les PEATC ? Les paramètres sont les suivants:
- Stimulus
- Taux de stimulation
- Polarité
- Filtrage
- Moyennage
- Rejet d’artéfact
- Répétition des courbes
- Intensité
- Stimulus : 100 μsec click
- Taux de stimulation : 21.1/s ou 27.7/s
- Polarité : Alternée (raréfaction et condensation)
- Filtrage : 100 Hz (passe-haut) à 3000Hz (passe-bas)
- Moyennage : 2000 sweeps. Il n’y a pas de nombre fixe, mais il peut être nécessaire de faire plus de sweeps si le rapport S/B n’est pas bon.
- Rejet d’artéfact : ± 25μV
- Répétition des courbes : 2x min.
- Intensité : 80 dB nHL
Compléter. Pour faire une recherche de seuils, il sera préférable d’utiliser des __________ _____________ afin d’avoir une réponse spécifique en fréquence.
bouffées tonales
Quel énoncé est faux parmi les suivants :
a) L’identification des ondes de potentiels évoqués est subjective puisqu’elle est réalisée par le clinicien.
b) Il est important d’utiliser des critères similaires d’un potentiel évoqué à l’autre
c) L’expérience du clinicien a un impact sur l’identification et l’interprétation des résultats.
d) Aucun des énoncés est faux.
d) Aucun des énoncés est faux.
Vrai ou faux. L’onde V apparait normalement en complexe avec l’onde IV
Vrai
Compléter. L’onde I est générée à la portion distale du nerf auditif avec une latence absolue de _________ msec. L’onde II est associée à la portion ____________ du nerf auditif et de la cochlée avec une latence absolue de 2.5 msec. L’onde III est associée à la cochlée et le complexe olivaire supérieur avec une latence absolue de _________msec. L’onde IV correspond au complexe olivaire supérieur et les fibres ascendantes du ______________ latéral avec une latence absolue de 4.5 msec. Finalement, l’onde V correspond au lemnisque latéral et au colliculus inférieur avec une latence absolue de _______ msec.
1.5 msec
proximale
3.5 msec
lemnisque
5.5 msec
Quels sont les deux indices les plus puissants témoignant de la normalité d’un potentiel évoqué du tronc ?
- Inter-latence I-V
- Différence de latence interaurale de l’onde V
Nommer trois autres indices moins sensibles et spécifiques, mais qui sont toutefois très utilisés en clinique.
- Latences absolues des ondes III et V
- Interlatence I-III et III-V
- I/V ratio amplitude
Nommer trois aspects importants à observer pour déterminer une réponse normale.
- Présence des ondes
- Reproductibilité de la réponse (résultats)
- Latence absolue (III et V)
- Inter-latence
- Fonction de la latence/intensité (onde V)
- Effets du taux de présentation des stimuli
- Rapport d’amplitude
- Différence de latence inter-auriculaire
Vrai ou faux. À basse intensité, si on n’a plus d’ondes, alors on peut présumer que c’est à cause d’une surdité.
Vrai
Quelle affirmation est vraie concernant l’effet du taux de présentation sur les PÉATC?
a) Une augmentation du taux de présentation de 10 à 100 stimuli/s n’a aucun effet sur la latence de l’onde V.
b) Une latence de l’onde V qui augmente de 0,7 ms entre un faible et un haut taux de présentation est considérée comme normale.
c) Une augmentation de la latence de l’onde V de plus de 0,6 à 0,8 ms entre un taux faible et élevé de présentation peut indiquer une anomalie.
d) L’amplitude des ondes augmente généralement avec un taux de présentation plus élevé.
c)
Quel énoncé est faux concernant l’effet du taux de présentation sur les PÉATC ?
a) Un taux de présentation plus élevé peut modifier la latence et l’amplitude des réponses des PÉATC.
b) Le critère principal utilisé pour juger de l’effet du taux de présentation est le décalage de l’onde V.
c) Les latences des composantes précoces des PÉATC, comme les ondes I et III, sont généralement plus affectées que l’onde V par l’augmentation du taux de présentation.
d) L’augmentation du taux de présentation peut entraîner un allongement des intervalles inter-ondes, principalement en raison du décalage de l’onde V.
c) Les composantes précoces sont MOINS affectées que l’onde V par le taux de présentation.)
Quelle affirmation est correcte concernant l’amplitude des ondes dans les PÉATC en fonction du taux de présentation ?
a) L’amplitude de l’onde V diminue rapidement avec l’augmentation du taux de présentation, contrairement aux ondes plus précoces.
b) Les ratios d’amplitudes ne sont pas influencés par les changements de taux de présentation.
c) Il n’est pas nécessaire de considérer le taux de présentation lorsqu’on compare les ratios d’amplitudes à des normes.
d) L’amplitude de l’onde V reste relativement stable malgré l’augmentation du taux de présentation, alors que les amplitudes des ondes précoces diminuent.
d)
Quelle affirmation décrit correctement la relation entre l’intensité du stimulus et l’amplitude de la réponse en PÉATC ?
a) L’amplitude des ondes augmente à mesure que l’intensité diminue.
b) Une diminution de l’intensité entraîne une diminution de l’amplitude de la réponse.
c) L’intensité n’a aucun effet sur l’amplitude des ondes.
d) L’amplitude de l’onde V reste stable, peu importe l’intensité du stimulus.
b)
Quelle affirmation est vraie concernant la relation entre l’intensité du stimulus et la latence de l’onde V en PÉATC ?
a) La latence de l’onde V demeure constante, peu importe l’intensité du stimulus.
b) Une intensité plus faible entraîne une latence plus courte.
c) La latence de l’onde V augmente à mesure que l’intensité diminue.
d) Une intensité plus élevée cause un allongement de la latence.
c)
Compléter. L’amplitude diminue lorsque l’intensité diminue. De 90 à 60 dB nHL, on remarque une ______________ modérée de l’amplitude des ondes. À 60 dB nHL et moins, on remarque une _______________ plus marquée de l’amplitude, parfois des réponses difficilement identifiables à de très faibles intensités.
diminution
diminution
Compléter. La latence augmente lorsque l’intensité diminue. De 90 à 60 dB nHL, on note l’allongement progressif de la latence, surtout de l’onde _____. À 60 dB nHL et moins, l’allongement de la latence est plus _________________, la réponse devient plus tardive et parfois moins définie.
V
prolongée
Quelle affirmation est correcte concernant la perte auditive conductive ?
a) La perte auditive conductive entraîne une augmentation de l’intensité du signal arrivant à la cochlée.
b) La perte auditive de transmission n’affecte que l’amplitude de la réponse, sans influencer la latence.
c) Toutes les latences sont plus longues que la normale pour toutes les intensités en cas de perte auditive conductive.
d) La perte auditive conductive entraîne une diminution de la latence pour toutes les intensités.
c)
Quel énoncé est faux concernant la perte auditive conductive ?
a) La perte auditive conductive entraîne une diminution de l’intensité du signal arrivant à la cochlée.
b) Toutes les latences sont décalées de la fonction normale en cas de perte auditive conductive.
c) La perte auditive conductive n’entraîne aucun décalage de la latence.
d) Toutes les latences sont plus longues que la normale pour toutes les intensités.
c)
Quelle affirmation est correcte concernant la perte auditive neurosensorielle ?
a) La pente de la fonction latence-intensité est plus faible que la normale en cas de perte auditive neurosensorielle.
b) Les latences sont plus courtes que la normale à de faibles intensités et plus longues à des intensités élevées.
c) Les latences sont normales à des intensités faibles et plus longues à des intensités élevées.
d) La pente de la fonction latence-intensité est plus élevée que la normale, avec des latences plus longues à faibles intensités et normales à des intensités élevées.
d)
Note : On va s’attendre à avoir la même chose qu’une personne à l’audition normale pour une intensité importante, mais on va perdre les ondes plus on diminue l’intensité.
Quelle affirmation est correcte concernant les atteintes du nerf auditif et/ou du tronc cérébral ?
a) La latence de l’onde V est plus courte pour toutes les intensités et la fonction latence-intensité est plus marquée que dans la perte auditive de transmission.
b) La latence de l’onde V est généralement allongée pour toutes les intensités, et la fonction latence-intensité de l’onde V peut être identifiée de manière claire par rapport à une perte auditive de transmission.
c) La latence de l’onde V est généralement allongée pour toutes les intensités, et la fonction latence-intensité de l’onde V peut être impossible à distinguer de celle obtenue lors d’une perte auditive de transmission.
d) La latence de l’onde V est plus courte à faibles intensités et plus longue à des intensités élevées en cas d’atteinte du nerf auditif ou du tronc cérébral.
c)
Note : On n’a pas d’onde III et/ou d’onde V.
