Physiopathologie du parkinson Flashcards

1
Q

Quels sont les circuits de contrôle du système moteur?

A
les ganglions de la base (extrapyramidal) et le
système cérébelleux
Permettent un mouvement harmonieux:
► Planifier à la fois la direction, la vitesse,
la force, l’accélération et la séquence;
► Préparer et exécuter l’action;
► Faciliter un mouvement désiré;
► Inhiber les mouvements non-désirés;
► Cesser le mouvement en temps opportun.
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2
Q

Structures dans les ganglions de la base (noyaux gris centraux)

A
► Striatum :
o Putamen;
o Noyau caudé;
► Globus pallidus :
o Externe (GPe);
o Interne (GPi);
► Thalamus;
► Noyau sous-thalamique (NST);
► Substance noire :
o Compacte (SNc);
o Réticulée (SNr).
**noyau lenticulaire : combine le putamen et le globus
pallidus.
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3
Q

Quel est l’état basal des ganglions de la base?

A

Action surtout inhibitrice tonique sur le cortex moteur pour inhiber les mouvements non-désirés

  • Lorsque le cortex stimule les voies = ↓ inhibition donc facilite le mouvement désiré
  • La dopamine aussi cet effet puisqu’elle agit sur ses récepteurs au putamen : active le D1 (stimule la voie directe) et active D2 (inhibe la voie indirecte) = excitation dans le cortex et ainsi, une facilitation du mouvement
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4
Q

Expliquez la voie directe des ganglions de la base

A

Le putamen envoie des efférences inhibitrices GABA au GPi. Le GPi intervient en envoyant des efférences
inhibitrices au thalamus
= Lève l’inhibition tonique sur le cortex
(inhibition de l’inhibiteur provoque une excitation).
= Désinhibe les programmes moteurs désirés.
= Facilitation focusée et phasique

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5
Q

Expliquez la voie indirecte des ganglions de la base

A

Le putamen envoie des efférences inhibitrices GABA au GPe, qui envoie des efférences inhibitrices GABA au
noyau sous-thalamique (NST) envoie efférences excitatrices GLU au GPi
= Augmente l’inhibition tonique sur le cortex
= Inhibe les programmes moteurs non désirés.
= Inhibition générale et tonique

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6
Q

Action de la dopamine sur les ganglions de la base

A

La dopamine est produite dans la substance noire, qui constitue la voie majeure de la dopamine dans tout l’organisme, puis elle est envoyée dans le putamen (au striatum)

  • *neurones dopaminergiques, mais interneurones du putamen surtout cholinergiques.
  • active le D1 (stimule la voie directe) et active D2 (inhibe la voie indirecte) = lève l’inhibition et facilite le mouvement
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7
Q

Physiopathologie du Parkinson

A

Dégénérescence neuronale de la substance noire, qui contient des neurones dopaminergiques et dont les
efférences vont au striatum.
= sous-activité de la voie directe (moins stimulée) et suractivité de la voie indirecte (moins inhibée) = prédominance de la voie indirecte ce qui cause des bradykinésies (gestes lents)
- rigidité expliquée par le manque de relâchement des muscles et tremblements par l’activité des interneurones du putamen qui deviennent rythmiques sans dopamine

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8
Q

Qu’est-ce que les corps de Lewy?

A
  • utilisé comme marqueur du Parkinson, mais leur présence n’est pas spécifique à cette maladie
  • ils ne seraient probablement pas toxiques mais plutôt neuroprotecteurs (forme une vésicule pour englober les protéines anormales = α-synucléine et ubiquitine)
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9
Q

Où sont situées les lésions de neurones non-dopaminergiques causant aussi des Sx non-moteurs dans la maladie de Parkinson?

A
  • Cortex: Troubles cognitifs
  • Locus coeruleus (noradrénaline) : Fatigue, somnolence
  • Noyau du Raphé (sérotonine): dépression
  • Noyau dorsal du vague (adrénaline) : fatigue
  • Noyau basalis de Meynert et noyau pédonculo-pontin
    (acétylcholine) : Troubles cognitifs
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10
Q

âge moyen au début de la maladie de parkinson

A

55-60 ans, mais 5-8 % avant 40 ans

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11
Q

Symptômes moteurs de la maladie de Parkinson

A

► Bradykinésie / Akinésie (mvts lents) : ↓ clignement des yeux, hypomimie (visage figé), hypophonie (voix
faible), hypersalivation par ↓déglutition, petits pas, flexion axiale, ↓ balancement des membres supérieurs (↓ amplitude), micrographie (petite écriture);
► Tremblements de repos : davantage observés aux membres supérieurs. Parfois vus à la mâchoire inférieure, au menton (pas de la tête)
► Rigidité (peu perçue par le patient) et roue dentée;
► Troubles posturaux (tardifs) : perte du centre de gravité donc moins d’équilibre
**Asymétrie : la substance noire n’est pas atteinte de la même façon des deux côtés du cerveau. Le début de la maladie se caractérise souvent par des symptômes
unilatéraux, et qui demeurent asymétriques tout au long de la maladie (atteint aussi l’autre côté, mais le premier reste pire).

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12
Q

Symptômes non-moteurs de la maladie de Parkinson

A

► Symptômes psychiatriques/cognitifs : dépression, anxiété, démence, hallucinations visuelles, psychose, comportement impulsif;
► Troubles du sommeil : insomnie, hypersomnie diurne, syndrome des jambes sans repos, REM sleep behavioral disorder (le corps bouge pendant la phase REM du sommeil, ce qui n’est normalement pas le cas);
► Symptômes autonomiques : hypotension orthostatique, diaphorèse (le patient a chaud), urgence mictionnelle, pollakiurie, constipation, dysfonction érectile;
► Autres symptômes : séborrhée (peau huileuse), fatigue, hypersalivation (moins de déglutition), douleur musculaire, crampes, engourdissements, anosmie (perte de l’odorat).

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13
Q

Quels symptômes non moteurs apparaissent avant les premiers symptômes moteurs (jusqu’à 20 ans avant)?

A

perte de l’odorat, constipation, trouble du sommeil
REM, anxiété/dépression.
- La présence de ces symptômes augmente donc le « risque » de développer la maladie de Parkinson, mais on ne peut souvent les relier spécifiquement à la maladie qu’une fois que celle-ci est bien installée (rétrospective).

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14
Q

Quels symptômes non moteurs sont amplifiés par la médication (effet secondaire) ?

A

hallucinations, psychose, HTO, somnolence

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15
Q

Quels symptômes non moteurs sont plus fréquents pendant les «off»?

A

urgence mictionnelle, fatigue, anxiété

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16
Q

Cause des complications motrices et incidence

A

► Apparaît chez 10% des patients sous L-dopa / an (ou chez 50% après 5 ans de maladie). *bcp moindre chez patients âgées
► Modification de l’effet la L-dopa, et dans une moindre mesure des agonistes, chez un patient atteint de la maladie de Parkinson :
o Fluctuations de la réponse motrice (off, réponse moins longue);
o Dyskinésies (surplus de mvts);

17
Q

Description et explication des fluctuations de la réponse motrice au stade des complications motrices

A

► Akinésie nocturne/matinale (puisque pas de prise de médicaments la nuit);
► Épuisement de fin de dose (waering-off phase)
► « on/off » imprévisible et par transitions rapides et erratiques (c’est-à-dire, sans lien avec les doses);
► Échec de dose (no-on) (la médication n’amène aucun effet);
► Les « offs » peuvent aussi être des symptômes non moteurs : douleur, urgence mictionnelle, dépression, etc.
Physiologie :
► Dégénérescence des neurones dopaminergiques nigro-striés = perte de la capacité tampon = moins en moins capables de stocker les excédents de L-dopa/
dopamine pour les libérer et les utiliser plus tard;
► Dépendance de plus en plus grande du niveau plasmatique de L-dopa, qui a une demi-vie de 90 minutes. = repartir les doses dans la journée

18
Q

Description et explication des dyskinésies au stade des complications motrices

A

► Pic de dose ou interdose; = lors d’excès de dopamine
► Biphasique (pendant la montée, puis la descente de la dose);
► Dystonie en période « off »;
► Caractéristiques :
o Choréique ou choréoathétosique;
o Région cranio-cervicale;
o Sévérité et impact fonctionnel très
variable
Physiologie :
► Combinaison nécessaires des 2 facteurs suivants :
o Dégénérescence des neurones dopaminergiques nigro-striées;
o Action pharmacocinétique de la L-dopa (stimulation pulsatile des récepteurs, non-physiologique).
► Induction de modifications synaptiques dans les « spinny neurons » striatales (plasticité aberrante)
= altération de l’activité physiologique du circuit (activité oscillatoire anormale)

19
Q

Indications du traitement chirurgical de la maladie de Parkinson

A

► Indications : maladie de Parkinson, qui répond bien à la L-dopa, mais qui a développé des complications motrices non contrôlables par l’ajustement de
la médication;
► Patients de moins de 70 ans, bon état général et cognitif, pas de perte des réflexes posturaux;

20
Q

Symptômes en phase avancée de la maladie de Parkinson

A

Symptômes moteurs
► Diminution des réflexes posturaux, rétropulsion, chutes;
► Festination (petit pas rapides sans vraiment avancer), « freezing » (reste sur place);
► Dysarthrie, dysphagie;
**Ces symptômes axiaux répondent moins bien à la L-dopa.
Symptômes non moteurs
► Démence;
► Hallucinations;
► Hypotension orthostatique;
*Souvent aggravés par la médication.

21
Q

Médicaments qui peuvent induire le parkinsonisme

A

► Tous les neuroleptiques typiques, et la plupart des atypiques (sauf quetiapine et clozaril);
► Les anti-émétiques « neuroleptisants » : souvent oubliés; métoclopramide, prochlorpérazine;
► Les dépléteurs dopaminergiques : réserpine, tétrabénazine;
► Certains inhibiteurs des canaux calciques (-zine) : pipérazine;
► Lithium, acide valproïque, mépéridine, ISRS, phénytoïne…

22
Q

Comment reconnaître un parkinsonisme induit par les médicaments?

A

► Tableau parkinsonien symétrique +/- tremblement;
► Presque aussi fréquent que la maladie de Parkinson (2ème cause de Parkinson) :
chez 15-60 % des patients sous antipsychotiques à long terme;
► Subaigu / insidieux / dans les 3 premiers mois;
► À risque : patients âgés / déments / femmes;
► Traitement : cesser le médicament en cause / anticholinergique / amantadine;
► S’améliore beaucoup : sur des semaines à années, peut persister chez 10%.

23
Q

Symptômes du trouble du contrôle des impulsions et «mécanisme» en cause

A

le jeu pathologique, l’hypersexualité, le magasinage compulsif, l’hyperphagie

  • effet indésirable des agonistes dopaminergiques qui peut survenir à tout moment après l’initiation (bcp moindre avec L-Dopa) puisque la dopamine agit sur la voie méso-limbique, qui correspond au circuit de la récompense
  • *rapporté chez 6-14% des patients atteints de la maladie de Parkinson, et jusqu’à 20% des patients atteints de Parkinson traités avec des agonistes
  • facteurs de risque : homme, début de la maladie à un jeune âge, TOC ou histoire d’abus de substance
24
Q

Syndrome du dérèglement dopaminergique et mécanisme en cause

A

► Utilisation pathologique des médicaments dopaminergiques (addictive-like);
► Chez environ 8% des patients atteints de maladie de Parkinson;
► Consommation de quantités de plus en plus élevées de médicament;
► Malgré un bon contrôle des symptômes moteurs et l’apparition de complications telles que dyskinésies.
*associé surtout à la L-Dopa

25
Q

Qu’est-ce que le punding ?

A

Exécution répétitive de tâches inutiles

- associé à la L-Dopa plus qu’aux agonistes