7 Dév psychosexuel Flashcards
(24 cards)
Puberté et instabilité émotionnelle
Liée à l’immaturité du cerveau (limbique et préfrontal) et aux hormones
Augmentation de testostérone stimule l’éveil et montée rapide d’émotions (spécialement la colère)
Poussées hormonales provoquent des sautes d’humeur
Fluctuation d’oestrogène exacerbe la bonne humeur au milieu du cycle menstruel (ovulation) et la tristesse ou colère à la fin du cycle
Puberté et cycle du sommeil
Delayed phase preference;
Ado ressentent l’endormissement plus tard
- Lié à un manque de sommeil
Conséquences; irritabilités, humeurs fluctuantes, absentéisme, difficultés d’apprentissage et scolaire, baisse système immunitaire, diminution du TR, dépression
Puberté et estime de soi
Transformation pubetaires ont des impacts psychologique sur l’image corporelle et l’estime
Les filles sont plus affectées
L’apparence est une caractéristique omniprésente, à la vue de tous. C’est pas comme une habileté qui se montre que dans certains contexte (ex. sport)
Rythme de maturation pubertaire
Statut pubertaire d’une personne par rapport au statut atteint par les autres de son âge (précoce ou tardif)
Déviance; Puberté précoce et tardive sont associés à des difficultés d’adaptation causée par la déviance par rapport à la norme.
Précocité; Interrompt le rythme normal du dev, ce qui laisse moins de temps au jeune pour accomplir les tâches développementales de l’enfance et préadolescence.
Âge chrono et apparence ne concordent pas
Filles; précoce = facteur de risque sur le plan adaptatif. Processus débute quand elles sont encore enfant, l’entourage est moins préparée, elles sont à la fois fière et embarrassée des changements.
Gars; données moins nombreuses et flous. Précoces peut être associé à adaptation positive ou négative.
+ bénéficient de changements corporels valorisés par la société et on plus de chances de devenir leader ou populaire avec les filles, bonne image de soi.
Moins; Associé à + de délinquance, problèmes extériorisés, conso, difficultés scolaire, dépression, sex plus tot
Tardive:
Fille; associé à certaines difficultés temporaires, mais plus souvent à une adaptation positive (persévérence, réussite scolaire)
Garçons; à la fois adaptation positive que négative
+ de curiosité intellectuelle, initiative sociale et meilleure capacité à controler impulsions
Moins; dépression, image de soi négative, consommation d’alcool
- Stade oral Freud
Naissance à 12-18 mois
Zone érogène; Bouche
Activités gratifiantes; Tétée, succion, morsure
Tâche à accomplir; Sevrage
Comment la mère répond aux besoin a une incidence fondamentale sur le dev de la personnalité de l’enfant
Symbiose avec mère = enfant ne se perçoit pas comme séparé d’elle
Cessation brusque de l’allaitement ou empêcher de mettre des choses dans sa bouche; Frustration trop grande
Allez au devant des besoins; Ne permet pas l’expression autonome des besoins, nécessaire à la construction de la personnalité
- Stade anal Freud
12-18 mois à 3 ans
Zone érogène; Anus, rectum
Activité gratifiantes; Rétention et expulsion des selles
Tâche à accomplir; Apprendre la propreté
Contrôle (retenir ou relâcher) des sphincters = plaisir car c’est gratifiant
Mère doit laisser l’enfant jouir de son plaisir tout en l’encadrant dans le contrôle qu’il doit exercer
Pas être trop contrôlante ni trop laxiste
- Stade phallique
3-6 ans
Zone érogène; Organes génitaux
Activités gratifiantes; Toucher ses parties génitales
Tâche à accomplir; Résolution du complexe d’Oedipe, identification au parent du même sexe
Découverte du plaisir à se toucher (mastu)
Curiosité sexuelle liée à la différence anatomique entre H et F, veut regarder et toucher les genitals des autres
À ce stade, le dév des filles et garçons divergent
Complexe d’Oedipe
Gars dév attachement intense à mère, veut la posséder sexuellement
Voit père comme rival et veut le remplacer
Inconsciemment, il projette ses sentiments sur le père, pense qu’il le voit aussi comme rival et développe peur de castration
Pk? Pcq le pénis = grande source de plaisir et de fierté.
Peur devient si intense qu’il décide de s’identifier au père
Donc, il accepte père comme un modèle et incorpore plusieurs de ses traits de personnalité
Complexe d’Electre
Débute quand fille réalise que gars a pénis et elle non, cause sentiment d’infériorité et envie du pénis
Tente de supprimer son envie de se mastu, considérant que son clit est inférieur au pénis
Envie du pénis devient envie d’un enfant et son père devient objet d’amour
En plus d’en vouloir à sa mère de l’avoir mis au monde sans pénis, elle développe une jalousie envers elle
Mère étant 1er objet d’amour, fille surmonte ce conflit psychique et décide de s’identifier à sa mère.
Se concentre sur l’objectif de devenir l’objet d’amour pour d’autres hommes.
Attrait sexuel devient sa source principale d’estime de soi et un important aspect identitaire.
Résolution des complexes freudiens (Oedipe et Electre)
Identification au parent du même sexe
Formation du surmoi (règles sociales)
Gars; Identification à masculinité (force, courage, raison, pouvoir), mépris ou peur des femmes, surmoi fort.
Filles: Identification à féminité, sentiment d’infériorité face aux gars, mépris des autres femmes, tendance à jalousie, rejet de la sexualité clitoridienne, passivité, désir d’un enfant, désir de séduire, surmoi faible
- Période de latence (Freud)
6 à puberté
Aucune zone érogène
Activité gratifiante; Clame relatif de la pulsion sexuelle
Tâche: Dév des compétences cognitives et sociales
Période de repos, l’enfant est détourné des préoccupations sexuelles
Dév du surmoi lié au stade phallique permet à l’enfant de respecter les règles et la discipline de la vie scolaire
Utilisation + fréquente des mécanismes de défenses
Identification aux pairs du même genre
- Stade génital Freud
Puberté à fin de vie
Zone érogène; Organes génitaux
Activités gratifiantes; Sexe
Tâche; Choix d’un partenaire du sexe opposé et reproduction
Résurgence de la libido
Relation sex avec partnaire (comme les adultes), dév d’une relation intime
Selon Freud;
Masturbation = régression au stade phalique
Maturité sexuelle de la femme = orgasme vaginal et non clitoridien
Sexe vs Genre
Sexe; Caractéristiques biologiques et physiologiques
- Chromosomes, hormones, organes reproducteurs
Genre; Caractéristiques des F et H qui sont socialement et culturellement construites
- Normes, comportements, rôles et relations
Change d’une société à l’autre et à travers le temps
Identité de genre
Expérience de genre individuelle, interne et ressentie, qq peut correspondre ou non au sexe assigné à la naissance
Renvoi à un aspect interne et stable de l’identité; un observateur externe ne peut pas affirmer l’identité de genre de qq, ni en se basant sur le sexe ou l’expression de genre
Expression de genre:
Manière dont une personne agit de façon plus ou moins stéréotypée en se conformant ou non aux rôles sexuels (peut concorder ou non avec l’identité de genre)
Développement de l’identité de genre
- Conscience du genre (2-3 ans)
- Stabilité du genre (vers 4 ans)
- Consolidation ou constance du genre (5-6 ans)
- Conscience du genre (dév de l’identité de genre)
2-3 ans
Notion du genre masculin et féminin et son appartenance à l’une des deux
Si on lui demande son genre, enfant répond avec son sexe biologique
Utilise les attributs physiques (cheveux vetements) pour juger le genre des autres
Ne saisit pas que le genre est interne et lié à l’identité
- Stabilité du genre (dév de l’identité de genre)
4 ans
Comprend que le genre reste stable, filles deviennent femme, gars deviennent hommes
Limité par les capacités cognitifs (non conservation de Piaget)
Refus possible de dévier des normes de genres
- Consolidation ou constance du genre (dév de l’identité de genre)
5-6 ans
Sentiment intime d’appartenance au genre
Passe de la liaison au sexe anatomique à une identification psychologique
Conservation : Réalise que ni son apparence ni son comportement ne peuvent modifier son genre
Origine de l’identité de genre
Lié à prise de conscience des caractéristiques des organes génitaux
L’enfant ne choisit pas son identité, il la découvre
Repose sur une combinaison de facteurs physiques et psychologiques:
influence biologique
rôle et stéréotypes de genre
Influence des parents (modèle familial)
Influence de la fratrie et des pairs
Influence des médias
Influences biologique du genre
Enfants adoptent vite les comportements correspondant à leur genre selon leur culture (préférence pour certains jeux ex)
Similarité entre les cultures dans plusieurs rôles sexuels
Plan génétique; 50 gènes pouvant expliquer les différences anatomiques et fonctionnelles entre cerveaux male et femelle souris
Chez l’Humain? : Ça voudrait dire que l’identité sexuelle pourrait être programmée avant même la formation des organes ou du début de l’activité hormonale
Études sur les intersexes et jumeaux nous donnent des infos sur ça
Plan hormonal; Influence des hormones n’est pas montrée hors de tout doute.
Encore difficile de distinguer les influences hormonales des effets génétiques et des influences environnementales
Rôles et stéréotypes de genre
Dès que l’enfant est considéré comme masculin ou féminin, la culture a des attentes = normes de genre
Femmes ; Soins, empathie, accommodantes, aimantes
Hommes: Actifs, pourvoyeurs, affirmations, compétitifs
On assiste à de grands changements ; Diversification et assouplissement
Influence des parents
Enfant s’inspire du parents du même sexe pour se constituer l’idée du rôle de son genre
Mère influencent davantage les comportements;
Filles de mères traditionnelles adoptent aussi les comportements stéréotypées
Fils adoptent des comportements moins stéréotypés pour leur genre
Structures familiales traditionnelles = plus de stéréotypes de genre
(contraire est aussi vrai)
Influence de la fratrie et des pairs
Ainés sont influencés par les parents, cadet par leurs ainés siblings
Pairs exercent une influence très tôt
3 ans; jouent dans groupes de pairs du même sexe, ce qui renforce les comportements de genre
Désapprobation plus importante des garçons qui agissent comme des filles, que les filles garçons manqués
Influence macrosystémique
Culture; Conception binaire vs non binaire
Films: Hommes ont + rôles principaux, femmes jeunes intelligentes et belles. Disney ont représentations stéréotypées
Télévision et livres offrent encore des modèles stéréotypés (rôles traditionnels)