Relations intergroupes, préjugés et discrimination Flashcards

1
Q

Que sont les relations intergroupes?

A

Ce sont les relations que les groupes entretiennent entre eux. Elles sont axées sur la coopération, la compétition, la domination, etc.

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2
Q

Les relations intergroupes incluent des aspects de l’interaction humaine qui impliquent des individus se percevant comment?

A

Comme membres d’une catégorie sociale ou étant perçus par autrui comme appartenant à une catégorie sociale.

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3
Q

Qu’est-ce que la catégorisation sociale?

A

C’est l’action ,appliquée à des personnes, de découper, classifier et organiser notre environnement social.

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4
Q

Quels sont les 2 groupes qui sont formé par les personnes lors de la catégorisation sociale?

A

1- L’endogroupe: (Nous) Groupe composé d’individus que nous catégorisons comme membres de notre groupe d’appartenance et auxquels nous avons tendance à nous identifier.
2- L’exogroupe: (Eux) Groupe composé d’individus qu’une personne a catégorisé comme membres d’un groupe d’appartenance autre que le sien et auxquels elle n’a pas tendance à s’identifier.

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5
Q

Un stéréotype est-il toujours négatif?

A

Non, il peut être positif.

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6
Q

Quelle est la différence entre un stéréotype, un préjugé et de la discrimination?

A

Le stéréotype se passe au niveau cognitif, le préjugé se passe au niveau affectif/émotif et la discrimination est le comportement qui est adopté en fonction du stéréotype ou du préjugé.

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7
Q

Les stéréotypes, les préjugés et la discrimination sont à propos de qui?

A

À propos de groupes sociaux qui partagent une caractéristiques commune spécifique comme l’ethnie, la religion, le sexe, âge, orientation sexuelle, la culture, un statut social. Ces caractéristiques peuvent changer et évoluer, mais il y a des tendances lourdes.

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8
Q

Dites s’il s’agit d’un stéréotype, d’un préjugé ou de discrimination ainsi que si cela se produit au niveau cognitif, affectif ou comportemental.
a) «Je déteste les anglais et les français.»
b) «Si un anglais ou un français s’installe ici, je déménage!»
C) «Les anglais sont froids, et les français sont bavards.»

A

a) Préjugé, niveau émotionnel
b) Discrimination, niveau comportemental
c) Stéréotype, niveau cognitif

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9
Q

Quel est la définition d’un stéréotype?

A

La représentation des membres des autres groupes qui est formée de nos croyances à leur égard. C’est un raccourci cognitif permettant de percevoir un ensemble d’individus comme faisant partie de la même catégorie et d’en inférer ensuite que toutes ces personnes ont des caractéristiques communes (ex: les allemands sont rascistes).

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10
Q

Quand va-t-on qualifier des croyances de stéréotypes?

A

Quand ces croyances sont partagées et portent sur des caractéristiques personnelles (traits physiques, traits de personnalité et comportements) propres à un groupe de personnes.

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11
Q

Les stéréotypes sont généralement associés à quoi?

A

À des perceptions erronées: le fait de percevoir une relation qui n’existe pas réellement entre l’appartenance à un groupe et le fait de posséder certains traits particuliers. Ce sont des corrélations illusoires.

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12
Q

Pourquoi les stéréotypes peuvent-être problématiques?

A

Parce qu’ils sont inexacts et résistants au changement.

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13
Q

Qu’est-ce que la saillance et la force d’un stéréotype?

A

C’est lorsque des groupes sont identifiés sur la base de caractéristiques physiques visuellement repérables. Plus un stéréotype s’appuie sur des traits facilement observables et plus ils sont difficiles à défaire.

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14
Q

Quel est l’utilité des stéréotypes pour les gens?

A

Ils servent à justifier, légitimer ou contester le statut quo entre les groupes dominants et les groupes minoritaires ou dominés. (ex : les riches disent que les pauvres sont paresseux et peu instruits et les militants contre la pauvreté disent que les riches sont exploiteurs et avares.)

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15
Q

Que sont les autostéréotypes?

A

C’est le fait d’entretenir des croyances concernant les attributs qui définissent ou caractérisent les membres de notre propre groupe (endogroupe). Ils sont beaucoup plus favorables que les stéréotypes que l’on attribut aux membres des autres groupes (exogroupe).

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16
Q

Qu’est-ce que le biais proendogroupe?

A

C’est adopté une attitude plus favorable à l’égard des membres de son endogroupe qu’à l’égard de ceux des exogroupes. Il se produit sur le plan des stéréotypes mais aussi sur le plan des préjugés et de la discrimination.

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17
Q

Qu’est-ce que le biais de l’homogénéité de l’exogroupe?

A

C’est minimiser les différences individuelles entre les membres de l’exogroupe et amplifier les différences entre les membres de notre propre groupe. (ex : Eux sont tous pareils alors que nous sommes très différents les uns des autres.) C’est la base des stéréotypes.

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18
Q

Qu’est-ce que l’homogénéité de l’endogroupe?

A

Elle augmente la cohésion interne du groupe minoritaire et assure une identité endogroupe distincte de celle de la majorité exogroupe.

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19
Q

Pourquoi le biais de l’homogénéité de l’exogroupe apparait-il?

A

Parce que c’est une économie de jugements complexes sur les membres des exogroupes que nous côtoyons.

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20
Q

Qu’est-ce que l’autocatégorisation?

A

C’est le fait de faire partie de plusieurs endogroupes et se catégoriser soi-même à l’une ou l’autre des catégories, en fonction des circonstances.

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21
Q

Quelle est l’utilité de la catégorisation?

A

Elle atténue les différences perçues entre les éléments d’une même catégorie et accentue les différences perçues entre des éléments appartenant à des catégories différentes. Ainsi, la catégorisation nous permettrait de donner un sens à notre environnement et de le rendre plus prévisible.

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22
Q

Qu’est-ce qu’une entitativité?

A

C’est la propriété d’être un groupe cohérent et homogène, unifié par des croyances et des actions, et regroupant des individus semblables et ayant un destin commun. Nous l’attribuons aux membres d’un exogroupe.

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23
Q

Qu’arrive-t-il plus nous jugeons que les membres de l’endogroupe ou de l’exogroupe ont une forte entitativité?

A

Nous sommes plus portés à croire à leur essentialisme, c’est-à-dire, à leur appartenance à un noyau “pur et dur” rendant la réalité du groupe fondamentale et naturelle.

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24
Q

Qu’est-ce que l’idée d’essentialisme psychologique?

A

Elle suggère que les observateurs considéreront une catégorie “naturelle” comme le reflet de la vraie identité, de la vraie nature, de l’essence même d’un groupe, inaltérable et immuable.

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25
Q

Qu’est-ce qu’une catégorie naturelle?

A

C’est une catégorie qui regroupe des individus identifiés sur la base de caractéristiques physiques et visuellement repérable (ex : le sexe). Ce sont les catégories qui produisent les stéréotypes les plus puissants.

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26
Q

Qu’est-ce qu’une attribution intergroupe?

A

C’est une manifestation subtile du biais proendogroupe, lorsque nous observons un comportement positif adopté par un membre de l’endogroupe, nous avons tendance à l’attribuer à des dispositions essentiellement positives des membres de l’endogroupe. Cependant, lorsque ce même comportement positif est adopté par les membres de l’exogroupe, nous avons plutôt tendance à l’attribuer au contexte particulier de la situation. C’est l’inverse pour les comportements négatifs.

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27
Q

Que sont les corrélations illusoires?

A

Elles consistent à percevoir une relation, qui n’existe pas réellement, entre l’appartenance à un groupe et le fait de posséder certains traits inusités.

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28
Q

Qu’est-ce que l’effet du cas exceptionnel?

A

Le fait que l’information individualisante qui contredit un stéréotype nous amène rarement à modifier le stéréotype en question. Donc le stéréotype continue à s’appliquer à l’ensemble du groupe, sauf au cas particulier de l’individu (cas exceptionnel).

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29
Q

Qu’est-ce qu’un sous-groupe exceptionnel?

A

C’est un groupe dans lequel on catégorise tous les individus qui ne répondent pas à un stéréotype particulier afin de ne pas remettre en cause la généralité du stéréotype.

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30
Q

Qu’est-ce que l’activation automatique de stéréotypes négatifs?

A

Lorsqu’un stéréotype auquel nous n’adhérons pas peut influencer sur notre perception d’une personne sans que nous nous en rendions compte.

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31
Q

Que propose le modèle intégré de la menace (MIM)?

A

Il propose trois facteurs qui agissent comme prédicteurs de nos préjugés contre certains exogroupes : 1. la perception que les exogroupes sont une menace réelle, 2. le sentiment que l’exogroupe constitue une menace symbolique, 3. un sentiment d’anxiété lorsque nous sommes en présence d’exogroupes dévalorisés. Ces trois facteurs contribuent à la force du préjugé contre l’exogroupe.

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32
Q

Qu’est-ce que la racisme hiérarchique?

A

C’est le fait d’attribuer une supériorité à certaines races par rapport aux autres.

33
Q

Qu’est-ce que le racisme différencialiste?

A

C’est le fait d’invoquer l’idée que l’affinité existant entre les membres d’une même race est naturelle et inévitable et ils reposent sur le fait que l’antagonisme et les préjugés entre les membres de races différentes seraient naturels et inévitables.

34
Q

Qu’est-ce que le néoracisme?

A

Il regroupe plusieurs modèles dans lesquels on reconnait le fait que le racisme n’est plus ouvertement accepté dans la société et que la plupart des gens tentent de le combattre d’une manière ou d’une autre. Les membres du groupe majoritaire d’une société vivent des tensions entre, d’une part, leurs valeurs humanistes et égalitaires et, d’autre part, les sentiments négatifs qu’ils éprouvent à l’endroit des groupes minoritaires ou des immigrants de leur société. Cela les amène à orienter leurs préjugés vers des objets sociaux plus neutres et à élaborer des justifications socialement acceptables de leur racisme. Ce faisant, ils sont convaincus qu’ils ne sont pas racistes.

35
Q

Quel est le rôle de l’apprentissage social dans les stéréotypes?

A

Un enfant va apprendre par observation et imitation des stéréotypes de la part de ses parents et de ses amis qui expriment des stéréotypes. Les médias peuvent jouer le même rôle, car ils sont des vecteurs de diffusion des stéréotypes.

36
Q

Quelle est l’origine des stéréotypes?

A

C’est une corrélation illusoire, nous établissons une relation entre deux phénomènes indépendants l’un de l’autre ou nous voyons des corrélations là où il n’y en a pas. Dans le cas d’un stéréotype, nous percevons une fausse relation entre l’appartenance à un groupe minoritaire et le fait de posséder certains traits ou adopter certains comportements particuliers.

37
Q

Qu’est-ce qui arrive si les comportements d’un des membres d’un groupe sont en concordance avec nos stéréotypes?

A

La concordance va agir comme un renforcement de nos stéréotypes.

38
Q

Qu’est-ce qui arrive si les comportements d’un des membres d’un groupe ne sont pas en concordance avec nos stéréotypes?

A

On va essayer de rechercher des explications en faisant soit des attributions dispositionnelles ou des attributions externes/situationnelles. Si on peut faire des attributions externes/situationnelles, on va conserver notre stéréotype. Sinon, on va faire des attributions dispositionnelles consistant soit à considérer cette personne comme typique/représentative du groupe et on va modifier notre stéréotype ou on va considérer ce membre comme atypique/non représentatif du groupe et nous allons conserver notre stéréotype (effet du cas exceptionnel).

39
Q

Qu’est-ce que l’effet de la menace du stéréotype?

A

C’est une conséquence particulière d’un stéréotype, c’est la peur de confirmer par ses performances le stéréotype négatif en lien avec son groupe, ce qui peut expliquer qu’un stéréotype provoque la mauvaise performance d’une personne visée par ce stéréotype puisqu’elle subit de la pression psychologique supplémentaire et une peur de voir son comportement ou sa performance interprété en fonction de ce stéréotype.

40
Q

Quelle était l’étude de Steele et Aronson et leurs conclusions?

A

Ils ont étudié l’influence du stéréotype que les afro-américains seraient moins intelligents que les blancs sur les performances intellectuelles d’étudiants des 2 groupes. Le simple fait d’induire chez les étudiants noir une pression psychologique supplémentaire parce qu’ils ne veulent pas faire une mauvaise performance et ainsi confirmer le stéréotype. Ils ont trouvé que lorsqu’ils présentaient le test en mentionnant que c’était pour mesurer les capacités intellectuelles les étudiants afro-américains subissaient effectivement une pression psychologique supplémentaire qui a interféré avec leur performance puisque lorsqu’il n’était pas mentionné à quoi servait le test, les performances intellectuelles des personnes des 2 groupes n’étaient pas différentes. Cela confirme donc l’existence de l’effet de la menace du stéréotype.

41
Q

Qu’est-ce que l’ensemble des études ayant examiné l’effet de la menace du stéréotype ont conclues?

A

Chaque fois que l’identité sociale (ethnique, genre, etc.) d’une personne est mise de l’avant dans une situation où des réputations négatives liées à cette identité sociale sont présentes , on peut observer une diminution des chances de réussite de la personne (ex: femmes et examens de mathématiques, personnes âgées et tests évaluant leurs capacités mnésiques).

42
Q

Avant un examen de calcul intégral, un professeur mentionne aux étudiants et étudiantes de sa classe qu’en général, les femme réussissent moins bien que les hommes aux tests de mathématiques. Il constate ensuite que cet examen à mieux été réussi par ses étudiants que ses étudiantes. Voir les questions dans la réponse.

A
  1. De quelle façon le principe de la menace du stéréotype expliquerait-il ce résultat?

Les étudiantes ont été la cible d’un stéréotype négatif associé à leur groupe (les femmes sont moins bonnes en mathématiques que les hommes). Elles ont subies une peur de confirmer, par leurs performances, le stéréotype négatif de leur groupe. La pression psychologique/l’anxiété qu’elles ont ressentie a diminué leur performance à l’examen. Il y a donc présence de l’effet de la menace du stéréotype.

  1. Qu’est-ce que le professeur aurait pu faire pour que ses étudiantes aient plus de chances de réussir aussi bien que ses étudiants?

Ne pas mentionner à ses étudiantes que les femmes réussissent moins bien que les hommes aux tests de mathématiques afin de ne pas activer le stéréotype et ainsi provoquer l’effet de la menace du stéréotype.

43
Q

Quelles sont les différences entre un stéréotype et un préjugé?

A

Les stéréotypes contribuent à notre connaissance de l’autre et appartiennent à la dimension cognitive de l’esprit humain. Les préjugés relèvent de la dimension affective de l’esprit humain et se rapportent à notre évaluation des autres. Ils sont généralement des attitudes défavorables (mais comme les stéréotypes, ils peuvent parfois être favorables aussi).

44
Q

Les préjugés prédisposent les gens à faire quoi?

A

Les préjugés prédisposent les gens à adopter un comportement négatif envers un groupe ou envers ses membres.

45
Q

Les préjugés reposent sur quoi?

A

Les préjugés reposent sur une généralisation erronée et rigide.

46
Q

Les préjugés peuvent être fait envers n’importe quel groupe/catégorie sociale, nommez des exemples d’étiquettes et de catégories sociales visées par des stéréotypes.

A
  • Le sexisme
  • L’antisémitisme
  • Le racisme
  • L’homophobie
  • La xénophobie
47
Q

Qu’est-ce que la discrimination?

A

C’est un comportement négatif dirigé contre des membres d’un exogroupe à l’endroit duquel nous entretenons des préjugés. C’est une réaction comportementale observable (qui peut aller du manque de politesse à l’homicide).

48
Q

Quelles sont les différences entre les stéréotypes, les préjugés et la discrimination?

A

Les stéréotypes: Ils se passent au niveau cognitif, ils concernent des croyances en lien avec les caractéristiques d’un groupe de personnes. Ils sont généralement négatifs, mais ils peuvent aussi être positifs.

Les préjugés: Ils se passent au niveau affectif/émotionnel, ils concernent des attitudes comportant une dimension évaluative à l’égard d’un groupe social. Ils sont généralement négatifs, mais ils peuvent aussi être positifs. Les préjugés prédisposent les gens à adopter un comportement particulier envers les membres d’un groupe et reposent généralement sur un stéréotype.

La discrimination: Elle se passe au niveau comportemental, c’est un comportement émis à l’endroit des membres d’un groupe face auquel nous entretenons des stéréotypes/préjugés. La discrimination est presque toujours négative, mais elle peut aussi être positive.

49
Q

Quelle mécanique expliquerait le fondement des préjugés? Pourquoi les gens utilisent ce mécanisme? (vidéo cas de conscience)

A

La catégorisation sociale, c’est un processus cognitif. Les gens utilisent le mécanisme cognitif de la catégorisation sociale dans les préjugés parce qu’il permet une économie importante de jugements complexes et cognitifs sur les membres des exogroupes que nous côtoyons.

50
Q

Dans la vidéo “Cas de conscience”, à quel concept présenté dans le cours M. Bourhis fait-il allusion quand il parle de la tendance à adopter une attitude plus favorable à l’égard des membres de l’endogroupe qu’à l’égard de ceux d’un exogroupe? Quelle expérience, présentée dans le reportage vidéo, illustre très bien ce concept?

A

Il fait allusion au concept du biais proendogroupe. L’expérience du kiosque d’information où les gens allaient poser leurs questions à la dame de couleur blanche ou de couleur noire selon leur groupe d’appartenance illustre très bien ce concept.

51
Q

Qu’est-ce que les résultats de l’étude de Tajfel ont démontré concernant la quantité de bonbons distribués par les enfants d’une classe qui avaient été séparés en deux groupes au hasard? (vidéo cas de conscience)

A

Les enfants donnaient plus de bonbons aux membres de leur propre groupe (biais proendogroupe).

52
Q

Quel genre de test permettrait de mettre en lumière les préjugés que la personne possède mais dont elle n’est pas nécessairement consciente?

A

Les tests d’association implicite.

53
Q

Selon André Sauvé, pour qu’il y ait discrimination, il faut d’abord qu’il y ait un sentiment de quoi? Quel bon exemple donne-t-il pour illustrer ce processus? (vidéo cas de conscience)

A

Pour qu’il y ait discrimination, il faut d’abord qu’il y ait un sentiment de menace. Il utilise l’exemple suivant: Si l’économie va mal au Québec, qu’il manque d’emplois, nous allons vouloir conserver les emplois disponibles pour nous.

54
Q

Dans la deuxième variante de l’expérience portant sur l’embauche d’un candidat pour représenter les “fromages de chez-nous”, quelle caractéristique a davantage influencé le choix des gens? Selon R. Bourhis, pourquoi cette caractéristique est-elle si importante pour les Québécois? (vidéo cas de conscience)

A

La langue ou la capacité du participant à s’exprimer avec un accent français québécois. Selon R. Bourhis, cette caractéristique est importante pour les Québécois parce qu’il y a un facteur historique : à cause de l’histoire des conflits entre les Canadiens-anglais et les Canadiens-français.

55
Q

Nommez les trois théories utilisées pour expliquer la discrimination et les conflits inter-groupes.

A

1- La théorie des conflits réels (TCR)
2- Le paradigme des groupes minimaux (PGM)
3- La théorie de l’identité sociale (TIS)

56
Q

Quelle est la théorie des conflits réels (TCR)?

A

Il y a une concurrence entre les groupes pour l’obtention de ressources limitées. La cause fondamentale est qu’il y a des préjugés, de la discrimination et des conflits entre les groupes. Dans la compétition inter-groupe, il y a des conflits, des attitudes et des comportements défavorables envers l’exogroupe.

57
Q

Quelle est l’étude menée par Sherif qui a mené à la proposition de la théorie des conflits réels (TCR)?

A

L’étude était composée de trois phases. Durant la phase 1, deux groupes étaient formés, chaque groupe fait ses activités séparément (ex : randonnée), les deux groupes n’ont pas de contact entre eux et chacun des deux groupes élaborent sa structure, ses normes, ses règles informelles de fonctionnement. Il y avait absence de contact entre les deux groupes, mais, déjà, il y avait une croyance que son propre groupe (endogroupe) est supérieur à l’autre (exogroupe). Durant la deuxième phase, il y avait des compétitions pour obtenir les ressources limitées (médaille, trophées). L’équipe perdante ne recevait rien. On a pu observer des attitudes et des comportements hostiles dirigés contre le groupe adverse, les gens jugeaient que leur équipe était meilleure que l’autre et il y a même eu des conflits ouverts entre les équipes, comme des bagarres. Durant la troisième phase, il y avait des activité de collaboration entre les deux équipes, dans l’atteinte d’un but commun. On a pu observer que des relations d’inter-dépendances positives favorisant la coopération inter-groupe se sont installées et remplaçant la compétition, les attitudes et les comportements inter-groupes sont devenus plus harmonieux et les gens faisaient des évaluations plus positives des membres de l’équipe adverse.

58
Q

Quel était le constat important des études de Sherif sur la théorie des conflits réels (TCR)?

A

La concurrence pour l’obtention de ressources limitées est suffisante pour déclencher l’hostilité entre les groupes. Même avant la compétition, l’endogroupe manifeste déjà une attitude négative à l’égard de l’exogroupe.

59
Q

Qu’est-ce qui explique que dans l’expérience de Sherif sur la théorie des conflits réels que l’endogroupe manifeste déjà une attitude négative à l’égard de l’exogroupe, sans être encore entré en compétition?

A

C’est le paradigme des groupes minimaux : certaines conditions minimales sont suffisantes pour provoquer la discrimination inter-groupe.

60
Q

Quelle situation expérimentale a permis de démontrer le paradigme des groupes minimaux?

A

Il y avait deux groupes créés aléatoirement composés de personnes ayant aucune histoire de conflit d’intérêt ou de compétition entre eux et l’anonymat complet des participants ainsi qu’aucune interaction sociale entre ceux-ci était assuré. Une situation aussi minimale et artificielle à tout de même suscité une attitude négative et des comportements discriminatoires d’un endogroupe à l’endroit de l’exogroupe. La représentation d’un environnement social uniquement composé des catégories “eux” et “nous” est suffisante pour manifester des comportements discriminatoires en faveur de l’endogroupe, ainsi qu’un biais proendogroupe.

61
Q

Comment peut-on expliquer le biais proendogroupe observé dans les études menées sur le paradigme des groupes minimaux?

A

La théorie de l’identité sociale.

62
Q

Qu’est-ce que l’identité sociale?

A

C’est une partie du concept de soi des individus qui provient de leur appartenance à un groupe social associé à la valeur et à la signification émotive de cette appartenance.

63
Q

Le constat que généralement on se sent mieux quand on fait partie d’une équipe gagnante plutôt que perdante fait référence a quel type d’identité chez la personne?

A

L’identité sociale.

64
Q

La perception qu’un individu a de lui-même est basée sur deux types d’identité, lesquels?

A

1- L’identité personnelle (ex : je suis fier de moi)

2- L’identité sociale (ex : je suis fier d’être Québécois)

65
Q

Selon la théorie de l’identité sociale, quel est l’objectif fondamental de l’individu?

A

C’est maintenir ou atteindre une identité sociale distincte et positive en tant que membre de son propre groupe d’appartenance.

66
Q

Afin de développement une identité sociale positive, que doit faire le groupe d’appartenance?

A

Il doit paraitre différent des autres groupes sur des dimensions jugées positives et importantes par les membres de ce groupe.

67
Q

Que permet la discrimination dans un endogroupe?

A

La discrimination permet aux membres d’un groupe de maintenir ou acquérir une identité sociale distincte et positive en favorisant l’endogroupe et en renforçant la perception qu’il est positivement distinct. Ainsi, les membres feront des comparaisons sociales favorables assurant une identité sociale positive (le choix des dimensions de comparaison assure cet avantage).

68
Q

Comment peut-on développer une identité sociale négative?

A

C’est lorsque nous avons du mépris pour notre propre groupe d’appartenance. Il y a un rejet du groupe de référence et un favoritisme proenxogroupe (survalorisation de l’exogroupe) : exogroupe perçu comme ayant les caractéristiques, les qualités valorisées par l’endogroupe.

69
Q

Qu’est-ce qu’une personne ayant une identité sociale négative peut faire?

A

Si elle peut quitter son groupe pour rejoindre un autre groupe (frontières perméables), elle utilisera des stratégies individuelles et elle quittera le groupe. Si elle ne peut pas quitter son groupe pour rejoindre un autre groupe (frontières imperméables), elle utilisera des stratégies individuelles et collectives comme : la comparaison intra-groupe, la créativité sociale et la compétition sociale.

70
Q

Qu’est-ce qu’une comparaison intra-groupe?

A

C’est une stratégie individuelle pour atteindre une identité sociale positive lorsque les frontières entre les groupes sont imperméables. Elle consiste à améliorer son estime personnelle en se comparant avec d’autres membres de l’endogroupe qui sont moins avantagés par rapport à certains points de comparaison.

71
Q

Qu’est-ce que la créativité sociale?

A

C’est une stratégie collective pour atteindre une identité sociale positive lorsque les frontières entre les groupes sont imperméables. Les membres de l’endogroupe créent de nouvelles dimensions de comparaison pouvant les avantager face aux membres de l’exogroupe. (ex : les Québécois ont développé leur propre culture littéraire pour se comparer positivement/se distinguer de la culture anglo-canadienne)

72
Q

Qu’est-ce que la compétition sociale?

A

C’est une stratégie collective pour atteindre une identité sociale positive lorsque les frontières entre les groupes sont imperméables. Elle consiste à renverser les positions des groupes par rapport aux dimensions des comparaisons initiales et qui étaient désavantageuses. Elle implique un conflit avec le groupe de statut élevé afin d’améliorer celui de son propre groupe.

73
Q

Quelles sont les trois approches sociocognitives pouvant atténuer la discrimination dans les contextes où l’inégalité sociale est une réalité incontournable?

A

1- La décatégorisation
2- La recatégorisation
3- La catégorisation croisée

74
Q

Qu’est-ce que la décatégorisation?

A

Elle a pour but d’éviter la catégorisation “eux-nous” en amenant les gens à interagir en tant qu’individu plutôt qu’en tant que membres de groupes distincts. Elle vise aussi à faire ressortir les ressemblances entre les individus.

75
Q

Quelles sont les limites de la décatégorisation?

A

Étant donné que les membres de l’exogroupe sont rencontrés sur une base individuelle, les membres de l’endogroupe vont les classer comme non représentatifs de leur groupe (effet du cas exceptionnel), donc les ressemblances ne sont pas efficacement remarquées. L’attitude positive envers les membres de l’exogroupe décatégorisés se limite aux individus eux-mêmes et pas à l’ensemble des membres de l’exogroupe.

76
Q

Qu’est-ce que la recatégorisation?

A

Cette technique consiste à recatégoriser les membres de l’endogroupe et de l’exogroupe en un seul groupe ou une seule catégorie unique, ce qui permet d’atténuer les préjugés, le biais proendogroupe et la discrimination.

77
Q

Quelles sont les limites de la recatégorisation?

A

Les membres du groupe minoritaire préfèrent le maintien de leur identité sociale distincte et les membres du groupe majoritaire (dominant) préfèrent la situation de recatégorisation (une seule catégorie unique) qui, souvent, les avantage.

78
Q

Qu’est-ce que la catégorisation croisée?

A

Elle consiste à mettre en évidence l’appartenance simultanée à deux catégories sociales et soutenir l’identité multiple. Appartenir à un même groupe selon une première catégorie et à des groupes différents selon une deuxième catégorie. Cela favorise la réduction des préjugés et de la discrimination. C’est l’approche la plus encourageante en laboratoire et sur le terrain.

79
Q

De quelle façon la catégorisation croisée peut-elle mener à une diminution des préjugés?

A

Les préjugés seront atténués envers l’exogroupe dans le cas où certains des membres de cet exogroupe partagent une catégorie commune avec nous.