Amputé Flashcards
(31 cards)
Quelles sont les causes d’amputation du MS
- Traumas (principale cause pour le membre supérieur) -> principalement liés au travail, coup de fusil, brûlures
o Désordres neurologiques (ex : blessure sévère ou complète du plexus brachial)
o Infections (chroniques)
o Blessure chimique, thermique ou électrique
o Tumeur (surtout maligne, mais parfois bénigne)
o Maladie vasculaire résultant de problèmes systémique (diabète, artériosclérose, embolie, insuffisance veineuse, maladie vasculaire périphérique)
o Déformation congénitale
o Raison cosmétique
Quelles sont les causes d’amputation au MI
- 1ere cause : maladie vasculaire périphérique, particulièrement associée au diabète
o Environ 60% des amputations chez les gens étant âgés de 20 ans et plus surviennent chez les diabétiques.
o Une personne étant atteinte de diabète est 10x plus à risque de subir une amputation
o Survient le + chez les hommes noirs âgés de 75 ans et plus.
o Depuis les 2 dernières décennies, les amputations ont grandement diminué grâce aux programmes de surveillance de la condition des pieds mis en place + éducation sur l’importance de prévenir les ulcères de pieds - 2e cause : trauma
o Normalement d’accidents de véhicules moteurs, par des machines, guerre ou blessure de balle de fusil.
o Plus souvent de jeunes adultes, hommes, ayant eu un mode de vie actif avant l’amputation - Sarcome ostéogénique (cancer) :
o Incidence a grâce à techniques d’imageries améliorées, chimiothérapie plus efficace, et meilleures procédures de récupération des membres
o Plus prévalent chez adolescents et jeunes adultes
o Amputation nécessaire si la tumeur est grosse et ne peut être enlevée sans retirer une grande quantité d’os et de tissus
Vrai ou Faux. La perte de fonction est plus importante pour le membre inférieur que le membre supérieur.
Faux. o La perte de fonction du membre est importante. D’ailleurs la perte de fonction est plus importante pour une amputation du membre supérieur que pour celle d’un membre inférieur, car les MS sont utilisés plus dans les activités fonctionnelles.
Quels sont les niveaux d’amputation pour le MS
Fraction de la main
Désarticulation du poignet
Trans-radial
Désarticulation du coude
Trans-huméral
Désarticulation de l’épaule
Désarticulation interscapulo-thoracique
Quelles sont les pertes de fonction pour une amputation d’une fraction de la main
fonction agrippement
Quelles sont les pertes de fonctions pour amputation type désarticulation du poignet
Amputation au-travers de l’articulation du poignet
- Fonction de la main et du poignet
- 50% de la pronation et supination
Quelles sont les pertes de fonctions pour amputation trans-radiale (court VS long)
Amputation au-travers du radius et de l’ulna
Long :
- Fonction de la main et du poignet
- Majorité de la pronation et supination
Court :
- Fonction de la main et du poignet
- Entièreté de la pronation et supination
- Demi-dispositif au poignet ou terminal
Quelles sont les pertes de fonctions pour amputation type désarticulation du coude
- Amputation au-travers de l’articulation du coude
- Fonction de la main et du poignet
- Entièreté de la pronation et supination
- Flexion et extension du coude
Quelles sont les pertes de fonction en lien avec une amputation trans-humérale (court VS long)
Amputation au-travers de l’humérus :
Long :
- Fonction de la main et du poignet
- Entièreté de la pronation et supination
- Majorité de la RI et RE à l’épaule
- Flexion et extension du coude
Court :
- Idem + RE et RI à l’épaule
Quels sont les buts lors de la phase post-chirurgicale après une amputation a/n MI
- But principal : que le patient quitte l’hôpital et qu’il aille à l’endroit approprié pour continuer la réadaptation.
o On le fait dans l’optique que le patient n’aura peut-être jamais de prothèse. Donc il doit être autonome à domicile même si la personne n’a pas de prothèse ! - Buts généraux :
o Promouvoir la guérison du membre résiduel (cicatrice)
o Gérer la douleur a/n du membre résiduel
o Gérer les douleurs/sensations fantômes
o Optimiser le ROM des MS et MI sans nuire à la guérison
o Optimiser la force des MS et MI sans nuire à la guérison
o Protéger le membre restant (si dysvasculaire)
o Démontrer équilibre debout et assis fonctionnel
o Indépendance dans les transferts et la mobilité au lit
o Autonomie pour se déplacer avec AT (aide technique) appropriée
o Démontrer le positionnement assis et couché approprié
o Commencer l’adaptation psychologique
o Comprendre le processus de la réadaptation prothétique
Quelles sont les interventions lors de la phase post-chirurgicale après une amputation du MI
Positionnement pour éviter les contractures :
o Les contractures rendent le port et l’utilisation de la prothèse plus difficile et rend le temps avant le vrai fixing de prothèse plus long.
o Le patient devrait être encouragé à passer du temps en DV pendant 30 minutes tous les jours si c’est possible (voir figure 22.5).
o Ne pas mettre de coussin sous le membre amputé en DD (même si confortable !)
o Ne pas être assis pour une durée prolongée
o Éviter le DL sur le membre amputé pour les premiers jours ; le membre devrait être maintenu en extension au genou et à la hanche
o Patient peut faire ex’s de ROM pour limiter contractures, mais ATTENTION dans les premiers jours pour ne pas mettre une tension excessive sur l’incision.
Entraînement fonctionnel :
o À noter : la perte d’une partie d’un membre « shift » le CM du corps et altère la distribution du poids à travers les MI et le tronc = difficulté dans les transferts couché-assis et mobilité au lit.
Nécessite d’apprendre à pratiquer les nouveaux patrons moteurs en incluant la partie amputée (dans activités fonctionnelles et transferts).
La personne doit se tenir debout et effectuer le transfert avec le lead du membre non amputé afin de protéger le membre amputé d’une blessure.
Équilibre debout :
o Les exercices d’équilibre en position debout sur le membre sain aident l’individu à regagner ses réponses/réflexes d’équilibre.
Entraînement à l’ambulation et à la marche
Soin du moignon
Soin du membre restant
Éducation du patient
plan de décharge
Quels sont les buts lors de la phase préprothétique
o Indépendance dans les soins du moignon :
Application du bandage ou de la compression, soin de la peau, positionnement
o Indépendance dans la mobilité, les transferts et les AVQ/AVD
MEC partielle avec des béquilles
MEC complète lorsque tolérée
Déplacement sur une jambe avec béquille/marchette si applicable
Démonstration du patron de marche qui permet une transition facile vers la marche avec prothèse
Capacité à déambuler de façon sécuritaire sur surfaces planes, inégales, inclinées et escaliers (selon ce qui est approprié pour le patient)
Capacité à faire tous les transferts (auto, toilette, au sol…)
o Effectuer adéquatement le programme d’exercice à domicile
Exercices de ROM puis résistés pour toutes les parties restantes du membre
Exercices de ROM et de renforcement pour le membre non-amputé et le tronc
Renforcement musculaire et endurance pour les MS pour les besoins fonctionnels
o Soin du membre non-amputé (si amputation due à des problèmes vasculaires)
o Démontrer l’endurance cardiorespiratoire nécessaire pour l’utilisation d’une prothèse et la mobilité communautaire
Quelles sont les interventions en phase prépsothétiques pour MI
Soin et gestion oedème/volume membre résiduel
réducteurs de moignon
soins de la peau (garder le moignon propre et sec, pas de lotion, massage cicatrice, techniques de désensibilisations si hypersensibilité)
ROM :
Importance d’un positionnement approprié et exercices réguliers +++ extension complète genou et/ou hanche essentielle pour pouvoir utiliser une prothèse et garder l’équilibre en position debout sans avoir besoin de compensations qui pourraient mener à des asymétries dans le patron de marche et à des douleurs au dos.
En position assise, étendre le genou à l’aide d’une attelle ou une planche attachée à la chaise roulante
Utilisation d’un immobilisateur en extension pour le genou lorsqu’assis ou couché.
Éviter la position assise prolongée
Au moins 30 minutes devraient être passées en DV à tous les jours
Exercices pour améliorer fonction musculaire :
Exercices qui augmentent la force musculaire et l’endurance musculaire du membre résiduel et du membre sain en plus des MS.
Extenseurs et ABD de la hanche, muscles stabilisateurs du tronc et extenseurs du genou sont particulièrement importants pour la mobilité avec la prothèse.
Exercices de renforcement du tronc et des stabilisateurs de la colonne vertébrale sont aussi importants pour tous les amputés.
Exercices équilibre et mobilité :
o Important de commencer rapidement ex’s d’équilibre sur membre sain et sur membre résiduel permet de se pratiquer pour le futur entrainement prothétique.
Exercice avec et sans soulier, avec les yeux ouverts ou fermés
o Entraînement à la marche : peut commencer très tôt avec des béquilles (3 points de MEC) permet de développer une meilleure force générale, bonne préparation à la prothèse
Exercices endurance cardio-pulmonaire
Quelles sont les interventions en phase préprothétiques pour amputation MS
AVQ :
o But principal : autonomie dans les soins de base après l’amputation.
o Aider le client à intégrer la perte physique dans sa vie et le rassurer sur son droit d’être en contrôle de sa vie.
o Faire des modifications de l’environnement pour améliorer l’indépendance.
Guérison plaie et forme du membre :
o Une fois que la plaie est bien guérie progresser vers un élastique de rétrécissement (shrinker) ou vêtement compressif.
Porter le shrinker tout le temps qu’il n’y a pas de prothèse pour maintenir un volume et une forme égale.
- Massage de la cicatrice
Gestion de la douleur :
- désensibilisation = Surstimuler une zone périphérique hypersensible avec des stimuli non-douloureux afin que le SNC reconnaisse les stimuli comme non-douloureux et minimise les réponses aversives.
- membre fantôme = on peut faire tx analgésiques, acupuncture, stimulation électrique, thérapie au miroir
- névromes = injection locale de stéroïdes, intervention chirurgicale (séparer nerf et artère), ajustement du socket de la prothèse pour accommoder le névrome.
ROM, force et endurance :
exercices de maintien du ROM et de la force des fléchisseurs, ABD et rotateurs de l’épaule et des protracteurs et rétracteurs scapulaires (car sinon, risque de rejet de la prothèse).
image corporelle, image soi et ajustement social (ergo ++)
Expliquer comment on établi le potentiel prothétique
Outil AMPREDICT :
- Instrument servant à prédire la mobilité d’un patient après une amputation du MI’s à différents niveaux secondaires à une atteinte vasculaire.
Facteurs :
- âge
- niveau amputation (le plus bas possible)
- forme physique (endurance et capacité aéro bique)
- pas ou peu comorbidités
Donner des exemples d’un bon potentiel prothétique
- Patient avec amputation unilatérale transtibiale, peu importe leur âge, qui était actif avant.
- Patient avec amputation transfémorale unilatérale, peu importe leur âge.
- Plusieurs patients avec des amputations transtibiales bilatérales (surtout jeunes)
- Adultes plus vieux avec une amputation transfémorale unilatérale, s’ils ont un bon équilibre et une bonne coordination
Définir mauvais potentiel prothétique
- Adultes plus vieux avec une amputation transfémorale unilatérale, qui ne se déplaçaient pas de façon autonome avant l’amputation
- Contractures sévères en flexion de hanche, obésité, faiblesse/paralysie des muscles de la hanche, mauvaise équilibre/coordination.
Expliquer les niveaux de classification fonctionnel de Médicare pour le potentiel prothétique
Functional level 0 (K0) Le patient n’a pas la capacité ou le potentiel de se déplacer ou de se transférer en toute sécurité avec ou sans aide et une prothèse n’améliore pas sa qualité de vie ou sa mobilité.
Functional level 1 (K1) Le patient a la capacité ou le potentiel d’utiliser une prothèse pour les déplacements ou la déambulation sur des surfaces planes à cadence fixe.
Typique ambulateur limité à la maison.
Functional level 2 (K2) Le patient a la capacité ou le potentiel de se déplacer avec la possibilité de traverser des obstacles environnementaux de faible niveau tels que des bordures, des escaliers ou des surfaces inégales.
Typique ambulateur limité dans la communauté.
Functional level 3 (K3) Le patient a la capacité ou le potentiel de se déplacer avec une cadence variable. Typique de l’ambulateur communautaire qui a la capacité de franchir la plupart des obstacles environnementaux et peut avoir une activité professionnelle, thérapeutique ou d’exercice qui exige une utilisation de la prothèse au-delà de la simple locomotion.
Functional level 4 (K4) Le patient a une capacité ou un potentiel d’ambulation prothétique qui dépasse les compétences de base en matière d’ambulation, présentant des niveaux d’impact, de stress ou d’énergie élevés.
Typique des exigences prothétiques de l’enfant, de l’adulte actif ou de l’athlète.
Quels sont les facteurs psychologiques en lien avec une amputation. Expliquer leur influence.
dépression :
court terme :
o Est une conséquence de :
De diminution de l’utilisation de prothèse
du niveau de mobilité
o Réaction dépressive assez commune
long terme :
o Est une conséquence de:
Plus hauts niveaux de restriction d’activité
↑ du sentiment de vulnérabilité
diminution de l’auto-perception de sa santé
anxiété :
- anxiété liée image corporelle
- fonctionnement et inconfort social
- anxiété sur identité, soi et limitations (Initialement, la personne amputée peut se sentir mutilée, vide et vulnérable, mais avec le temps, la personne découvre à quel point elle peut s’adapter à ses limitations et restrictions)
Expliquer quels facteurs liés à l’amputation peuvent influencer la santé mentale des personnes amputées
Niveau amputation :
o Facteur important pour prédire le niveau de succès de la RDP -> l’utilisation de la prothèse ↓ avec ↑ du niveau d’amputation, car + d’énergie est requise pour faire fonctionner une prothèse au-dessus du genou que tibiale.
o Prothèse au-dessus du genou associé à un moins bon niveau de fonctionnement mais on n’observe pas de différence a/n du niveau d’anxiété.
Douleurs fantômes :
les dlrs fantômes peuvent être associées à de l’anxiété liée à l’image corporelle.
douleur au moignon :
Pourrait être directement associée à la dépression; dlr et dépression tendent à survenir simultanément.
Pourrait avoir un impact sur le bien-être psychologique via les impacts sur les niveaux d’activité dlr au moignon = souvent des outcomes moins satisfaisants en RDP.
* Les impacts sur la mobilité et la RDP résultent en des restrictions pouvant causer frustration, dépression, anxiété.
prothèse :
o Aide l’individu à regagner de la mobilité et de l’indépendance fonctionnelle, ce qui favorise le bien-être émotionnel.
diminue anxiété a/n image corporelle
Expliquer comment fonctionnent les programmes imposés pour les soins dans les communautés autochtones
Les communautés des Premières Nations ne reçoivent pas leur financement de la même façon que la population québécoise.
👉 Elles dépendent du gouvernement fédéral, qui leur donne des fonds, mais sans toujours tenir compte de leurs besoins réels.
En plus, elles doivent :
- Rendre des comptes à deux niveaux de gouvernement (fédéral et provincial)
- Suivre des lois qui ne sont pas adaptées à leur réalité
Le financement des services (santé, services sociaux) est divisé entre deux ministères fédéraux, ce qui rend :
- L’organisation des services compliquée
- L’intégration avec les services provinciaux difficile
Enfin, les Premières Nations ne sont pas consultées lorsqu’on élabore des programmes ou politiques, ce qui les empêche de faire entendre leurs besoins et leurs réalités.
Expliquer le financement pour les soins de santé dans les communautés autochtones
Sources multiples et incertaines : les Premières Nations dépendent presque exclusivement du financement provenant du fédéral pour déployer leurs services dans les communautés. Elles dépendent par ailleurs de la province pour l’accès aux services de santé et aux services sociaux prodigués à l’extérieur des communautés. Elles ne disposent donc pas de ressources financières autonomes qu’elles pourraient utiliser selon leurs spécificités, leurs priorités et leurs besoins réels. Elles doivent déployer leurs services à partir des financements alloués et selon les critères imposés de l’extérieur.
Inconhérences dans l’allocation des ressources : la courbe démographique des Premières Nations caractérisée par une population importante de jeunes, associée au malaise socioéconomique et sanitaire profond qui prévaut dans les communautés, exige le déploiement urgent de ressources financières appropriées. Or, on assiste plutôt à un déficit de plus en plus important entre les besoins et les moyens alloués. Les financements accordés sont indexés, mais ne prennent pas en compte l’augmentation de la population. Bien que nous soyons conscients de l’écart qui se creuse, il est bien difficile de chiffrer la situation d’une manière précise.
Expliquer l’accès aux ressources matérielles et humaines pour les soins de santé dans les communautés autochtones
Le peu de ressources professionnelles en provenance des Premières Nations entrave le développement et le maintien de services de qualité et culturellement adaptés. Par ailleurs, il est difficile d’assurer le maintien en emploi des ressources humaines provenant de l’extérieur, en raison de conditions salariales non concurrentielles.
Déficience sur le plan des ressources humaines : Bien que les Premières Nations connaissent une croissance démographique enviable, les difficultés sociales auxquelles elles font face engendrent un taux de décrochage scolaire qui ne permet pas d’assurer une relève adéquate dans les différents services à la population, surtout dans les domaines comme la santé et les services sociaux. Elles doivent donc se tourner vers des ressources extérieures souvent peu informées des particularités administratives, culturelles et socioéconomiques des Premières Nations.
Ressources matérielles limitées : les Premières Nations sont assujetties aux priorités gouvernementales. Elles ont beaucoup de difficulté à obtenir les fonds requis pour l’acquisition et l’entretien d’infrastructures telles que des centres d’hébergement pour les personnes ayant des limitations fonctionnelles ou des maisons pour les jeunes. Elles n’ont pas plus accès aux sommes requises pour s’attaquer elles-mêmes au problème de la consommation de drogues en établissant des centres de désintoxication et de réinsertion adaptés aux besoins de leurs populations.