APE 3 - hypogonadisme Flashcards
(70 cards)
Quelles sont les causes d’hypogonadisme pré-pubertaire par troubles hypothalamo-hypophysaires (8)
- Panhypopituitarisme
- Déficience isolée en LH et en FSH
- Kallmann
- Hypogonadisme congénital avec syndromes neurologiques complexes (Prader-Willi, syndrome CHARGE, etc)
5.tumeur - Syndrome de Cushing
- HyperPRL
- Surcharge sévère en fer
Testicules à moins de 2 ml
Quelles sont les causes d’hypogonadisme post-pubertaire par troubles hypothalamo-hypophysaires (8)
- Hypogonadisme avec déficience partielle en LH et FSH
- tumeur
- HyperPRL
- Syndromes de surcharge en fer
- Médicaments (opioides)
- Apnée du sommeil
- Panhypopituitarisme
- Déficience isolée en LH et en FSH
testicules à plus de 2 ml
Décris les étiologies d’hypogonadisme par anomalie testiculaire primaire (7)
- Désordres chromosomiques (ex Klinefelter XXY)
- Anorchidie bilatérale (syndrome de régression testiculaire)
- Aplasie des cellules de Leydig
- Cryptorchidie
- Syndrome de Noonan
- Dystrophie myotonique
- Défaut de la biosynthèse des androgènes
Décris les étiologies d’hypogonadisme par anomalie testiculaire primaires secondaire (4)
- Orchite ourlienne (oreillons)
- Trauma pelvien sévère
- Ischémie testiculaire
- Orchidectomie
Quelles sont les deux étiologies d’hypogonadisme par défaut de l’action des androgènes
- Insensibilité complète aux androgènes (féminisation testiculaire)
- Insensibilité partielle aux androgènes
Qu’est-ce que le syndrome de Klinefelter ?
l’homme a un chromosome X additionnel (XXY). Il s’agit de la cause d’hypogonadisme primaire la plus fréquente.
Quelle est la pathophysiologie de l’hypogonadisme en Klinefelter ?
Fibrose progressive et destruction des tubules séminifères et des cellules de Leydig, menant à une diminution de la production de spermatozoïdes et de testostérone
- dysgénésie des tubules séminifères (fibrose et hyalinisation)
- cellules de Leydig non stimulées par la LH endogène et leur taux de production basale de testostérone diminuée
- En réponse aux faibles taux de testostérone, il se produit une augmentation compensatoire de la LH et de la FSH sériques. Les concentrations élevées de LH stimulent l’aromatisation de la testostérone = plus d’estradiol
Les concentrations sériques augmentées d’estradiol stimulent le foie à produire davantage de
SHBG, résultant en une diminution disproportionnée de la testostérone libre (non liée)
comparativement à la testostérone totale
Le phénotype est également légèrement affecté par la réponse aux androgènes, qui peut
parfois être diminuée en syndrome de Klinefelter
Quel énoncé est faux concernant les anomalies testiculaires dans le syndrome de Klinefelter ?
A. Les tubules séminifères subissent une fibrose et une hyalinisation à la puberté.
B. Les cellules de Leydig ne répondent pas adéquatement à la LH.
C. La production de testostérone reste normale jusqu’à l’âge adulte.
D. L’atteinte de la spermatogenèse est plus précoce et sévère que celle de la production de testostérone.
✅ Réponse : C est fausse.
La production de testostérone est diminuée dès l’adolescence, car les cellules de Leydig sont dysfonctionnelles. Elle ne reste pas normale jusqu’à l’âge adulte.
Quel énoncé est faux à propos de la régulation hormonale dans le syndrome de Klinefelter ?
A. Une baisse de testostérone entraîne une élévation compensatoire de LH et FSH.
B. La LH stimule une aromatisation accrue de la testostérone en estradiol.
C. Les taux sériques d’estradiol diminuent, contribuant à la virilisation.
D. L’augmentation d’estradiol stimule le foie à produire davantage de SHBG.
✅ Réponse : C est fausse.
Les taux d’estradiol augmentent, ce qui favorise des caractéristiques féminisantes comme la gynécomastie — pas la virilisation.
Quel énoncé est faux concernant l’effet hormonal global dans le syndrome de Klinefelter ?
A. La testostérone libre est plus réduite que la testostérone totale.
B. L’aromatisation accrue entraîne un excès relatif d’œstrogènes.
C. La SHBG sérique est diminuée en raison du faible taux de testostérone.
D. Il peut exister une sensibilité diminuée aux androgènes.
✅ Réponse : C est fausse.
La SHBG est augmentée, stimulée par l’estradiol. Elle capte davantage de testostérone, ce qui diminue la fraction libre active.
Quel énoncé est faux concernant l’épidémiologie et la génétique du syndrome de Klinefelter ?
A. Le syndrome de Klinefelter touche environ 1 garçon sur 600.
B. La permutation génétique la plus fréquente est le caryotype 47,XXY.
C. La majorité des cas sont diagnostiqués avant la puberté.
D. Un âge maternel avancé augmente le risque.
✅ Réponse : C est fausse.
La majorité des cas sont diagnostiqués à l’âge adulte, souvent autour de 30 ans — pas avant la puberté.
Grosso modo, décris les manifestations cliniques du syndrome Klinefelter
Quel énoncé est faux à propos des manifestations cliniques avant la puberté dans le syndrome de Klinefelter ?
A. Le phénotype est masculin en raison de la présence d’un chromosome Y.
B. Les nouveau-nés peuvent présenter un micropénis ou un hypospadias.
C. Des anomalies du comportement sont typiques dès la naissance.
D. La clinodactylie et la synostose radio-ulnaire sont des déformations squelettiques possibles.
✅ Réponse : C est fausse.
Correction : Les anomalies du comportement ne sont pas typiques dès la naissance, mais peuvent apparaître plus tard, notamment sous forme de troubles du langage, d’apprentissage et de comportement.
Quel énoncé est vrai concernant les manifestations pubertaires dans le syndrome de Klinefelter ?
A. La pilosité faciale et thoracique est généralement augmentée.
B. La puberté est absente dans tous les cas.
C. Le pénis est toujours de taille normale.
D. La gynécomastie est une plainte fréquente, secondaire à un déséquilibre hormonal.
✅ Réponse : D est vraie.
Les taux relatifs élevés d’estradiol par rapport à la testostérone contribuent à la gynécomastie.
Correction des autres énoncés :
A. Faux : ↓ de pilosité faciale et thoracique chez environ 80 % des patients.
B. Faux : La puberté débute généralement, mais peut être incomplète.
C. Faux : Le développement génital est souvent incomplet.
Quel énoncé est faux concernant les proportions corporelles des personnes atteintes du syndrome de Klinefelter ?
A. La taille totale dépasse souvent celle prédite selon les tailles parentales.
B. Les jambes sont en moyenne plus courtes que les bras.
C. La croissance osseuse appendiculaire est accrue par rapport à la croissance axiale.
D. La taille des jambes peut excéder de 4 à 8 cm celle des hommes sans le syndrome.
✅ Réponse : B est fausse.
Correction : Les jambes sont plus longues, pas plus courtes, que les bras et le tronc. Cela contribue à une silhouette longiligne typique du syndrome.
Quel énoncé est vrai à propos des manifestations cliniques à l’âge adulte dans le syndrome de Klinefelter ?
A. Les testicules sont généralement volumineux et mous.
B. Le risque d’ostéoporose est diminué grâce aux taux élevés d’androgènes.
C. Le syndrome est associé à une diminution de l’espérance de vie.
D. Les hanches sont étroites par rapport aux épaules.
✅ Réponse : C est vraie.
Les patients ont une espérance de vie réduite de 5 à 6 ans en moyenne.
Correction des autres énoncés :
A. Faux : Les testicules sont petits (< 4 mL) et fermement indurés.
B. Faux : L’ostéoporose est plus fréquente en raison d’une carence androgénique.
D. Faux : Les hanches sont souvent plus larges, donnant un aspect de féminisation corporelle.
Quel énoncé est faux concernant les comorbidités dans le syndrome de Klinefelter ?
A. Il existe un risque accru de maladies auto-immunes.
B. Les patients sont plus susceptibles de développer un cancer du sein.
C. Le risque de thrombose veineuse est diminué.
D. Le syndrome est associé à un risque accru de diabète sucré.
✅ Réponse : C est fausse.
Correction : Le risque de thromboses veineuses profondes est augmenté, en lien probable avec une altération hormonale et vasculaire.
Décris les trouvailles laboratoires du syndrome de Klinefelter
Quel est le traitement pour le syndrome de Klinefelter
Médical : Thérapie de remplacement de la testostérone. Permet d’induire une virilisation.
Chirurgical : Mammoplastie de réduction si gynécomastie significative (à faire après l’initiation de la thérapie androgénique)
À quelle semaine se fait la descente testiculaire, quelle hormone est requise et quel est l’effet si ca ne fonctionne pas ?
La descente testiculaire survient généralement entre la 12e semaine de gestation et la
naissance. Des facteurs hormonaux et mécanismes sont importants pour ce phénomène.
o La DHT est requise pour que la descente testiculaire se produise.
* Localisation possible du testicule cryptorchidique :
Si avant la puberté tous les tests hormonaux sont normaux, et qu’après la puberté,
- testostérone, LH, AMH normaux
- FSH augmentée
À quel diagnostic faut-il penser ?
Cryptorchidie
Quelles sont les complications possibles de la cryptorchidie ?
Hernie inguinale
Torsion testiculaire
Cancer testiculaire
Infertilité
Quel est le tx de la cryptorchidie ?
Orchidopexie (fixation du testicule dans le scrotum), à réaliser entre l’âge de 6 et 12 mois