Arythmies Flashcards
(53 cards)
Genèse des arythmies
Ré-entrée
Anomalie de la conduction de l’influx. Période réfractaire conductrice (FA, flutter, tachycardie ventriculaire), causée par hypoxie ou ischémie.
Genèse des arythmies
Automaticité
Anomalie de la genèse de l’influx (tachycardie sinusale ou jonctionnelle, TV induite par l’exercice). Causée par intoxication digoxine, catécholamines, antiarythmiques classe IA, hypoxie, anomalies électrolytiques (K+), étirement des fibres cardiaques.
Bradycardie sinusale
Définition
Rythme sinusal (onde P), mais fréquence régulière inférieure à 60 battements par minute. Peut être une réponse compensatoire chez les personnes saines (athlètes, sommeil) ou réponse pathologique secondaire à une cause.
Bradycardie sinusale
Causes médicamenteuses
- Antiarythmiques : amiodarone, dronedarone, flecainide, propafenone, sotalol
- Bêta-bloquants
- Bloqueurs des canaux calciques non-DHP : diltiazem, verapamil
- Chimiothérapie : cisplatine, 5-FU, paclitaxel
- Citalopram
- Clonidine
- Dexmedetomidine
- Digoxine
- Donepezil
- Ivabradine
- Ondansetron
- Propofol
- Ticagrelor
Bradycardie sinusale
Symptômes
Asymptomatique le plus souvent. Peut se présenter par intolérance à l’exercice, exacerbation de l’IC, étourdissements, hypoTA, pâleur et sueurs, syncope, fatigue, confusion ou faiblesse. IRA (hypoperfusion rénale).
Bradycardie sinusale
Traitement
Dépend de la sévérité des sx; il faut toujours traiter cause sous-jacente, les pts asymptomatiques ne nécessitent pas de tx pharmacologique.
Atropine si hémodynamiquement instable. Si le patient ne répond pas, l’emploi d’un cardiostimulateur temporaire ou permanent, l’isoprotérénol, la dopamine ou l’épinéphrine peuvent être bénéfiques.
Sick sinus syndrome
Définition
Dysfonction du noeud sinusal, souvent associée avec dysfonction du NAV (fibrose dégénérative). Bradycardie sinusale avec arrêts (pauses), en alternance avec périodes de tachyarythmie
Sick sinus syndrome
Facteurs de risque
Âge, race blanche, obésité, HTA, BBD, BNP élevés, événement CV
Sick sinus syndrome
Traitement
Cesser temporairement médicaments bradycardisants, implanter un pacemaker permanent et reprendre médicament bradycardisant pour éviter tachyarythmie.
Tachycardie sinusale
Définition
Rythme sinusal (présence onde P qui précède chaque QRS, intervalle RR constant). Fréquence régulière supérieure ou égale à 100 battements par minute.
Tachycardie sinusale
Causes médicamenteuses
- Agonistes B1 : dolbutamine, epinephrine
- Atropine
- Méthylxantines : théophylline
- Doxorubicine
- Café, thé, chocolat
- Nicotine
- Amphétamines
Tachycardie sinusale
Symptômes
Palpitations, douleur à la poitrine, dyspnée, étourdissements, pré-syncope.
Exacerbations de comorbidités : IC, angine.
Tachycardie sinusale
Traitement
Généralement bénin et ne requiert pas de médication. Éviter facteurs précipitants et corriger pathologies sous-jacentes (infection, hypovolémie, hyperthyroïdie).
Flutter auriculaire
Définition
Tachycardie auriculaire ectopique régulière et très rapide caractérisée par une dépolarisation auriculaire d’environ 300 par minute et une réponse ventriculaire d’environ 150 bpm.
Flutter auriculaire
Traitement
Ablation par cathéter et cardioversion électrique souvent requises pour terminer le flutter, mêmes médicaments que FA.
Fibrillation auriculaire
Définition
Rythme cardiaque irrégulièrement irrégulier, contraction oreillettes irrégulière et inefficace et réponse ventriculaire rapide ou lente mais irrégulière.
Fibrillation auriculaire
FA paroxystique
Se termine spontanément ou avec intervention en moins de 7 jours.
La FA paroxystique progresse fréquemment en FA persistante, et plus la FA persiste, plus il est difficile de rétablir le rythme sinusal ou de le maintenir après cardioversion. Des modulations ioniques et structurelles augmentent l’hétérogénéité des périodes réfractaires qui favorise la formation de réentrées, un mécanisme qui favorise le maintien de la FA.
Fibrillation auriculaire
FA persistante
Continue et dure plus de 7 jours, moins d’un an.
Fibrillation auriculaire
FA permanente
Non résolue avec cardioversion ou cardioversion non tentée.
Fibrillation auriculaire
FA non-valvulaire
FA sans sténose mitrale rhumatismale, sans sténose mitrale modérée ou sévère non-rhumatismale, ou sans valve cardiaque mécanique.
Fibrillation auriculaire
FA subclinique
Terme moins utilisé, qui est défini par de la FA détectée chez un patient asymptomatique, souvent à l’aide d’un moniteur cardiaque ambulatoire continu.
Fibrillation auriculaire
Causes médicamenteuses
- Retrait des BB sans sevrage;
- Surdose de lévothyroxine;
- Médicaments tachycardisants : isoprotérénol, dopa/dobutamine, sympathomimétiques (adrénaline, pseudoéphédrine), xanthines, corticostéroïdes, beta-agonistes, vasodilatateurs, nitrates;
- Antiarythmiques, adénosine, BCC DHP, digoxine;
- Cardio-toxiques : chimiothérapie (gemcitabine, cisplatine, 5FU, etc.);
- Médicaments pouvant induire des désordres électrolytiques : diurétiques.
Fibrillation auriculaire
Symptômes
Peut être asymptomatique. Peut aussi causer palpitations, dyspnée, fatigue, sensation de tête légère, étourdissements, réduction de la tolérance à l’effort, angine, insuffisance cardiaque décompensée (contraction auriculaire = 20-30% du volume de remplissage ventriculaire), AVC.
Fibrillation auriculaire
Traitement
Meilleur contrôle des facteurs de risque.
Contrôle de la fréquence ventriculaire : BB cardiosélectifs, BCC non DHP, digoxine.
Contrôle du rythme (auriculaire) : antiarythmiques de classe I ou III, cardioversion électrique (CVE), ablation ou maze.
Prévention des AVC : dabigatran, rivaroxaban, apixaban, edoxaban, antivitamines K, aspirine et/ou clopidogrel.