Auto-apprentissages Flashcards
(24 cards)
Nommez des drapeaux rouges liés aux céphalées.
- Symptômes nocturnes
- Sévérité importante
- Progression rapide
- Pattern différent des céphalées habituelles
- Vomissements matinaux
- Symptômes neurologiques
Décrire la physiopathologie de la convulsion fébrile.
- Définition
- Contexte de survenue
- Convulsion dans un contexte de fièvre sans infection du SNC ni débalancement métabolique aigu
- Entre 6 mois et 6 ans
- Patient sans ATCD épileptique
- Convulsions typiques vs atypiques
- 80% des cas liés à une infection virale
- Peut être secondaire à la vaccination
Décrire l’épidémiologie et les facteurs de risque de la convulsion fébrile.
- ATCD familial (+)
- Avoir > 1 épisode :
> ATCD familial de convulsions fébriles
> 1ère crise < 18 mois
> Température peu élevée lors de la crise
> Période fébrile brève avant la crise - Épilepsie :
> Anomalies neurodéveloppementales
> Convulsions fébriles atypiques
> ATCD familial d’épilepsie
Décrire les symptômes rapportés (anamnèse) par le patient en présence d’une convulsion fébrile.
Convulsions typiques :
- Symétriques
- < 15min
- ≤ 1 convulsion en 24h
- (Développement normal)
Convulsions atypiques / complexes (≥ 1 critères) :
- Convulsions focales (yeux/tête déviés, convulsions unilatérales, paralysie de Todd)
- > 15min
- ≥ 2 convulsions en 24h
- (Développement anormal)
Décrire les signes objectivés (examen physique) en présence d’une convulsion fébrile.
- Convulsions tonico-cloniques
- Signes méningés (-)
- Signes d’encéphalite (-)
- Signes neurologiques focaux (-)
Décrire l’investigation initiale en lien avec une convulsion fébrile.
- Trouver cause de la fièvre (ponction lombaire PRN)
- Convulsion fébrile typique : Aucune imagerie
- Convulsion fébrile atypique : EEG + TDM cérébrale
Décrire le traitement initial de la convulsion fébrile.
Aucun traitement nécessaire
Antipyrétiques ne préviennent pas les crises
Prévention :
- Prophylaxie (benzodiazépine) si :
> Crises fréquentes ou prolongées
> Anxiété parentale élevée
> Famille demeure très loin d’un centre hospitalier
- Prophylaxie à long terme possible
Décrire la physiopathologie de l’otite externe / otite du baigneur.
- Définition
- Pathogène principal
- Inflammation du conduit auditif externe
- Souvent d’origine infectieuse : Pseudomonas aeruginosa > Staph. aureus
Décrire l’épidémiologie et les facteurs de risque de l’otite externe / otite du baigneur.
- Natation dans un environnement chaud, humide & contaminé
- Bouchons de cérumen
- Traumatisme
- Corps étranger
- Port d’appareils auditifs
- Dermatoses (eczéma)
- Trisomie 21
- Malformation faciale
- Immunodéficience
- Diabète
Décrire les symptômes rapportés (anamnèse) par le patient en présence d’une otite externe / otite du baigneur.
- Prurit ad douleur très intense
- Otalgie augmentée par mobilisation du tragus ou pavillon de l’oreille
- Otalgie augmentée par mastication
- Otorrhée aqueuse ou purulente possible
- Perte d’audition possible selon œdème
Décrire les signes objectivés (examen physique) en présence d’une otite externe / otite du baigneur.
- Conduit auditif externe hyperhémié
-
Œdème du conduit auditif externe possible
> Peut mener à une hypoacousie - Fièvre possible
- Cellulite périauriculaire & postauriculaire possible
- Adénopathies satellites possibles
Décrire l’investigation initiale en lien avec une otite externe / otite du baigneur.
Diagnostic clinique
Culture des sécrétions si otite réfractaire
Décrire le traitement initial de l’otite externe / otite du baigneur.
- Hygiène du conduit auditif externe (lavage doux avec sérum physiologique)
- Analgésie (acétaminophène, ibuprofène, opioïde PRN)*
- Gouttes antibiotiques TID-QID x7 jours (contre-indication si tube ou perforation tympanique (ototoxicité))
→ Mèche PRN si œdème trop important
Décrire la physiopathologie de l’otite séreuse / otite moyenne avec épanchement (OME).
- Définition
Présence de liquide dans l’oreille moyenne sans signe ou symptôme d’infection aiguë
Décrire l’épidémiologie et les facteurs de risque de l’otite séreuse / otite moyenne avec épanchement (OME).
- Pic entre 6 mois et 4 ans
- Altération de la trompe d’Eustache
- Post-OMA
Décrire les symptômes rapportés (anamnèse) par le patient en présence d’une otite séreuse / otite moyenne avec épanchement (OME).
- Pas/peu de signe ou symptôme aigu
- Otalgie légère intermittente
- Sensation de plénitude dans l’oreille
- Bruit d’éclat (popping)
- Perte auditive de conduction ± retard de langage ± troubles scolaires
- Épisodes récurrents d’OMA avec OME persistante entre les épisodes
- Troubles d’équilibre ou étourdissements, gaucherie inexpliquée (rare)
- Retard du développement moteur (rare)
Décrire les signes objectivés (examen physique) en présence d’une otite séreuse / otite moyenne avec épanchement (OME).
Otoscopie :
- Membrane tympanique opaque avec mobilité réduite
- Tympan rétracté ou en position neutre
- Niveau liquidien ou bulle dans l’oreille moyen (liquide clair)
- Pas de signe d’inflammation de l’oreille moyenne
Décrire l’investigation initiale en lien avec une otite séreuse / otite moyenne avec épanchement (OME).
Diagnostic clinique
- Tympanométrie PRN
- Audiométrie si OME persiste > 3 mois ou si enfant à risque accru de trouble d’audition, langage ou apprentissage ou si suspicion de perte auditive importante
Décrire le traitement initial de l’otite séreuse / otite moyenne avec épanchement (OME).
- Observation : Suivi q3-6 mois jusqu’à disparition de l’épanchement
- Traitement plus agressif si à risque accru de trouble d’audition, langage ou apprentissage
- Peut tenter manœuvres de Valsalva répétées ou ballon Otovent® pour ouvrir les trompes d’Eustache
- Tubes transtympaniques si persiste > 3 mois et s’accompagne d’une perte d’audition significative
- Aucune donnée scientifique ne justifie l’emploi d’antihistaminiques, de décongestionnants, de corticostéroïdes oraux ou intranasaux.
- Les antibiotiques n’ont pas d’efficacité à long terme et l’on ne doit pas les utiliser de façon systématique.
Décrire la physiopathologie de l’ictère pathologique.
- Définition
- Pathogène principal
- Contexte de survenue
- Coloration jaunâtre de la peau et des muqueuses
→ Visible lorsque bilirubine sérique > 85µmol/L - Pathologique si :
→ Apparaît < 24h de vie ou > 2 semaines de vie
→ > 95e percentile pour l’âge
→ Augmentation rapide
→ Bilirubine directe / conjuguée
Différentes causes : Weber tableau p. 567
- Ictère physiologique après 24-48h, < 2-4 semaines (bilirubine indirecte)
- Kernictère : Bilirubine a/n cérébral (bilirubine > 340)
Décrire l’épidémiologie et les facteurs de risque de l’ictère pathologique.
- Prématurité
- ATCD familial (+)
- Incompatibilité grave Rh ou ABO
- Céphalhématome
- ♂ > ♀
- Mère > 25 ans
- Ascendance asiatique ou européenne
- Déshydratation
- Allaitement exclusif ou partiel (variable)
Décrire les signes & symptômes d’un ictère pathologique.
- Poids, taille & périmètre crânien
- Ictère visible
- Ecchymoses / hématomes
- Signes d’infection congénitale
- Couleur urines & selles
- Hépatosplénomégalie
Décrire l’investigation initiale en lien avec un ictère pathologique.
- Bilirubinémie
- Investigation appropriée selon la cause
Décrire le traitement initial de l’ictère pathologique.
- Traiter la cause
- Améliorer fréquence & qualité de l’allaitement
- Photothérapie
- IgIV
- Exsanguinotransfusion