Biais d'engagement et d'investissement Flashcards

(14 cards)

1
Q

Effet boomerang

A

En psychologie sociale, on parle d’effet boomerang quand une tentative de persuasion a l’effet inverse de celui attendu et renforce les attitudes de la cible plutôt que de les modifier. Il a par exemple été mis en évidence expérimentalement par Kiesler, Mathog, Pool & Howenstine. Au cours de cette recherche, ils ont contacté des jeunes femmes de New Haven et les ont amenées à signer une pétition en faveur d’une information sur le planning familial dans les lycées avant de les exposer à une contre-propagande (brochure anti-contraception).
Les personnes exposées à la contre-propagande se déclarent plus favorables à la mise en place d’une information sur le sujet que celles qui n’ont pas reçu la brochure. Au lieu de produire un changement d’attitude, cette brochure a renforcé les attitudes des récepteurs.

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2
Q

Aversion dépossession

A

L’aversion à la dépossession ou l’effet de dotation est une hypothèse selon laquelle les gens donnent plus de valeur à un bien ou un service lorsque celui-ci est leur propriété. Autrement dit, plus de valeur est attribuée à une même chose lorsqu’elle nous appartient que lorsqu’elle ne nous appartient pas. En finance comportementale, ce biais cognitif et émotionnel assez courant consiste, pour le propriétaire d’un actif à s’être attaché psychologiquement à sa possession.

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3
Q

Pseudo certitude

A

En théorie des perspectives, l’effet de pseudo certitude est la tendance à percevoir un résultat comme certain, alors qu’il est en fait incertain. On l’observe dans les décisions à étapes multiples, dans lesquelles l’évaluation des résultats au stade de la décision précédente est écartée lors du choix d’une option dans les étapes ultérieures.

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4
Q

Biais de l’unité

A

Le biais de l’unité est la tendance des individus à vouloir compléter une unité d’un item ou d’une tâche donnée. Quelle que soit la partie qu’ils ont, les gens veulent la terminer, peu importe la taille. C’est une impression d’achèvement qui est satisfaisante pour l’esprit. Cela a été largement étudié dans le cadre du contrôle des portions et de l’alimentation saine. Les individus mangent plus quand la taille des portions est plus grandes en raison de leur désir de terminer la tâche.

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5
Q

Effet de disposition

A

L’effet de disposition est une anomalie découverte dans la finance comportementale. Il se rapporte à la tendance des investisseurs à vendre trop tôt des titres dont la valeur a augmenté, tout en conservant trop longtemps ceux dont la valeur a chuté. Un effet qui se révèle désastreux en termes de rendement de portefeuille.

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6
Q

Biais du risque zéro

A

Nous avons tendance à préférer les options qui éliminent complètement un risque, même si opter pour le « risque zéro » n’est pas rentable et que d’autres solutions auraient été proportionnellement plus avantageuses.

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7
Q

Effet de génération

A

La mémoire est meilleure pour des éléments que le sujet a générés lui-même que pour des éléments fournis par l’expérimentateur. Dans certaines circonstances, la génération peut n’avoir aucun effet sur la mémoire ou la détériorer (effet de génération négatif).

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8
Q

Difficulté de traitement

A

Une information qui prend plus de temps à lire et à laquelle on doit davantage réfléchir (traitée avec plus de difficulté) est plus facile à retenir.

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9
Q

Effet IKEA

A

Il semblerait que nous aimions plus ce que nous
fabriquons ! C’est ce que certains appellent « l’effet ikea ».
Nous serions également prêts à dépenser plus pour un objet assemblé par nos soins que pour un objet « tout
prêt ». Plus nous nous évaluerions comme des personnes appréciant faire les choses par nous-mêmes, plus cher nous serions prêts à payer. Cependant, les données mettent en évidence que les sujets peu adeptes du « Do It Yourself » montrent aussi un « effet Ikea ».

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10
Q

Aversion à la perte

A

L’aversion à la perte est une caractéristique centrale du comportement humain dans un contexte décisionnel.
On observe par exemple que les individus vivent très mal une dégradation de leur pouvoir d’achat ou de leur situation professionnelle. Sur le plan expérimental, l’aversion à la perte implique que les individus sont plus sensibles aux perspectives de pertes qu’à celles associées aux gains. On observe ainsi qu’en moyenne, pour des enjeux relativement modérés, les individus sont deux fois plus sensibles à une perte qu’à un gain de même valeur.

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11
Q

Escalade d’engagement

A

Les individus responsables d’échecs antérieurs dans une prise de décision financière ont tendance a poursuivre leurs investissements dans le sens de leur décision initiale. Plus la responsabilité individuelle ou collective dans la décision initiale est forte, plus cette tendance à l’escalade d’engagement se manifeste (Staw, 1976 ; Staw et Fox, 1977 ; Bazerman, Guiliano et Appelman, 1984). Pour Staw, l’escalade d’engagement peut s’analyser comme une tentative de la part des décideurs de rationaliser les décisions antérieures, par d’autres plus coûteuses, allant dans le sens des premières. Il s’agirait de réduire par cet
intermédiaire une dissonance cognitive (Festinger, 1957) éveillée par la contradiction existant entre le fait d’avoir pris une décision engageante et le fait d’apprendre que cette décision peut s’avérer désastreuse. C’est l’hypothèse de l’auto-justification.

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12
Q

Escalade d’engagement

A

Les individus responsables d’échecs antérieurs dans une prise de décision financière ont tendance a poursuivre leurs investissements dans le sens de leur décision initiale. Plus la responsabilité individuelle ou collective dans la décision initiale est forte, plus cette tendance à l’escalade d’engagement se manifeste (Staw, 1976 ; Staw et Fox, 1977 ; Bazerman, Guiliano et Appelman, 1984). Pour Staw, l’escalade d’engagement peut s’analyser comme une tentative de la part des décideurs de rationaliser les décisions antérieures, par d’autres plus coûteuses, allant dans le sens des premières. Il s’agirait de réduire par cet
intermédiaire une dissonance cognitive (Festinger, 1957) éveillée par la contradiction existant entre le fait d’avoir pris une décision engageante et le fait d’apprendre que cette décision peut s’avérer désastreuse. C’est l’hypothèse de l’auto-justification.

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13
Q

Escalade irrationnelle

A

L’escalade irrationnelle est la tendance des négociateurs à maintenir fermement leur ligne de conduite initiale au-delà de ce que leur dictent leurs intérêts personnels, une analyse rationnelle de la situation ou encore tout simplement la probabilité de réussite. L’escalade s’explique par le fait que les investissements antérieurs justifient à eux seuls la poursuite des revendications, voire l’ajout de nouvelles
demandes. Ainsi, la partie souhaite récupérer le temps, l’énergie et les ressources déjà investis dans la négociation et ses choix stratégiques sont guidés par cette motivation.

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14
Q

Coûts irrécupérables

A

En économie comportementale et dans l’analyse de la décision, les coûts irrécupérables (sunk costs en anglais) sont les coûts qui ont déjà été payés définitivement ; ils ne sont ni remboursables, ni récupérables par un autre moyen. La distinction avec les autres coûts est importante pour les scénarios où l’on envisage, ou bien où l’on craint de subir, de renoncer à, ou de ne plus être en mesure d’utiliser ce
qu’ils ont servi à acquérir. Pour un agent rationnel, ces coûts ne devraient pas peser dans la balance pour les choix qui sont réalisés après qu’ils ont été engagés. En pratique cependant, ils interviennent souvent dans le raisonnement, du fait de l’aversion à la perte.
On désigne en anglais ce biais par le terme de sunk cost fallacy. Par exemple, un spectateur dans une salle de cinéma qui trouve le film très mauvais et s’ennuie hésitera souvent à quitter la salle avant la fin du film pour ne pas gâcher l’argent qu’il a dépensé pour le billet. Mais si un ami lui a donné le billet gratuitement car il ne pouvait pas se rendre à la séance, le même spectateur n’aura alors généralement aucune hésitation à partir. Pour un agent parfaitement rationnel, les deux décisions sont pourtant exactement équivalentes, puisque le coût financier de quitter la salle est nul dans les 2 cas, et l’intérêt du temps qu’il va passer à l’extérieur par rapport à celui passé à regarder le film jusqu’à la fin est lui aussi le même.

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