illusions d'influence et d'importance Flashcards

(19 cards)

1
Q

Effet Peltzman

“théorie de l’homéostasie du risque”

A

Cette théorie découle des recherches américaines en matière de sécurité routière. Connue également sous le nom de « théorie de l’homéostasie du risque », elle traite de la tendance qu’auraient les individus à maintenir un niveau de perception du risque constant. En ce qui concerne la conduite routière par exemple, le fait d’avoir un système de freinage ABS pousse à conduire plus vite puisque les freins sont plus efficaces !

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2
Q

Compensation du risque

A

La Compensation du Risque décrit la manière dont les humains ajustent leurs comportements en fonction du niveau de risque auquel ils font face. Ce qui signifie qu’ils se comporteront de manière plus prudente et sage lorsqu’ils perçoivent un risque et à l’inverse ils se comporteront de manière moins prudente lorsqu’ils se sentent en sécurité.

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3
Q

Justification de l’effort

A

Si nous dépensons beaucoup d’énergie pour atteindre un objectif, si nous souffrons pour accéder à quelque chose, et si à la fin nous évaluons négativement cet objectif ou reconnaissons que la chose en question n’a que peu de valeur, un état de dissonance est créé. Une façon de réduire cet état de dissonance est alors d’élever notre appréciation de l’objectif atteint (justifiant ainsi l’effort accompli) et de surévaluer la valeur de la chose acquise pour laquelle nous avons souffert.

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4
Q

Biais d’attribution de traits

A

Le biais d’attribution de traits est la tendance à se considérer soi-même comme relativement changeant en termes de personnalité, de comportement et d’humeur tout en considérant les autres comme beaucoup plus prévisibles dans leurs traits de personnalité dans différentes situations. Plus spécifiquement, c’est une tendance à décrire son propre comportement en termes de facteurs situationnels tout en préférant décrire le comportement d’autrui en lui attribuant des dispositions fixes de personnalité.

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5
Q

Attribution défensive

A

En général, les individus n’aiment pas trop attribuer des faits importants à la chance : les coup du hasard les mettent dans une situation inconfortable. On parle d’attributions défensives à partir du moment où les gens préfèrent blâmer une personne extérieure pour ce qui vient d’arriver, spécialement si cet événement en question important.
En effet cela leur donne l’impression que, eux-mêmes, pourraient l’éviter. Par définition, une attribution défensive permet de se protéger, et en particulier de croire qu’une événement négatif ne nous arrivera pas, à nous, êtres humains lambda que nous sommes.

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6
Q

Erreur fondamentale d’attribution

A

L’erreur fondamentale d’attribution, parfois appelée biais d’internalité est la tendance générale des personnes à sous-évaluer les causes externes (situations, événements extérieurs, autrui) au profit des causes personnelles (dispositions personnelles, traits de personnalité, intentions, efforts) qui sont surestimées. Ce concept a été introduit en 1977 par Lee Ross, spécialiste de la psychologie sociale. Dans l’attribution causale, l’erreur fondamentale d’attribution est la tendance à surestimer les causes internes
(personnalité, intentions, efforts), ce qui revient à attribuer systématiquement à l’individu la responsabilité de sa conduite.

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7
Q

Effet Lake Wobegon

A

L’effet Lake Wobegon dit tout simplement que nous pensons être bien meilleurs que nous le sommes en réalité.
Cette expression vient de Garrison Keillor et de son émission de radio « A Prairie Home Campanion » dans
laquelle il était question de son village natal (fictif). Dans ce village qui s’appelait Lake Wobegon, les hommes étaient beaux, les femmes étaient fortes et les enfants étaient plus intelligents que la moyenne. D’où le nom de « Effet Lake Wobegon » en référence à ce village. Lors d’une étude, des scientifiques ont démontré que 94% des professeurs d’Université estiment faire un bien meilleur travail que leurs collègues. C’est également le cas dans de nombreux autres domaines. On a par exemple tendance à se croire plus
intelligent que le voisin. Ou plus beau. Ou même d’avoir plus souvent raison que les autres. On se surestime dans de nombreux domaines.

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8
Q

Biais de supériorité illusoire

A

La supériorité illusoire est un biais cognitif par lequel les individus surestiment leurs propres qualités et capacités, par rapport aux autres. Cela transparaît dans une variété de domaines, y compris l’intelligence, la performance à certaines tâches ou tests, et la possession de caractéristiques ou de traits de personnalité désirables. C’est une des nombreuses illusions positives relatives au
« moi » et ce phénomène est étudié en psychologie sociale.

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9
Q

Effet difficile facile

A

Effet indiquant que les sujets sont sur confiants dans leurs réponses à des questions difficiles et sou confiants dans leurs réponses à des questions faciles.

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10
Q

Effet Dunning-Kruger

A

L’effet Dunning-Kruger, ou effet de surconfiance, est un biais cognitif selon lequel les moins qualifiés dans un domaine surestiment leur compétence. Dunning et Kruger attribuent ce biais à une difficulté métacognitive des personnes non qualifiées qui les empêche de reconnaître objectivement leur incompétence et d’évaluer leurs réelles capacités.
Cette étude suggère aussi les effets corollaires : les
personnes les plus qualifiées auraient tendance à sous-estimer leur niveau de compétence et penseraient à tort que des tâches faciles pour elles le sont aussi pour les autres.

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11
Q

Effet de faux consensus

A

L’effet de faux consensus est la tendance à surestimer le nombre de personnes qui partagent nos opinions, nos goûts, nos préférences, etc., ou qui agissent comme nous. Les personnes qui subissent cet effet pensent que leurs opinions ou leurs activités sont beaucoup plus communes qu’elles ne le sont en réalité. Ce biais pourrait trouver une explication dans la propension naturelle des individus à s’entourer de personnes avec lesquelles ils partagent un ou plusieurs traits de caractère. Nous côtoyons ainsi journellement des personnes qui affichent des valeurs ou des opinions proches des nôtre. Par un phénomène de généralisation qui n’aurait pas lieu d’être, nous pouvons en arriver à croire qu’une grande partie de la population partage nos valeurs et opinions.

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12
Q

Illusion de contrôle

A

L’illusion de contrôle est une situation dans laquelle une personne est persuadée de disposer d’un pouvoir de contrôle ou, tout au moins d’influence, sur son environnement, en particulier sur des phénomènes
aléatoires. Elle pense ainsi être en mesure de favoriser des événements positifs ou d’éviter des événements négatifs. Cette illusion d’être en capacité de contrôle permet d’éviter l’angoisse pouvant être provoquée par des événements non contrôlables.

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13
Q

Effet Barnum

A

L’effet Barnum est le nom donné à un type de validation subjective dans laquelle la personne trouve une signification personnelle dans un texte pouvant s’appliquer à n’importe qui. Par exemple : « Vous avez besoin que les autres vous apprécient et vous admirent, et vous êtes enclin à être critique envers vous-mêmes. Bien que vous ayez quelques faiblesses de personnalité, vous êtes généralement capable de compenser ces dernières. Vous n’utilisez pas assez le potentiel considérable que vous avez. De temps en
temps, vous doutez des décisions ou des actes que vous avez posés. »

Si ces citations semblent sortir d’un recueil d’horoscopes, c’est sans doute parce que c’est le cas. De telles formulations sont un élément très important pour quiconque fait des prévisions : astrologues, chiromanciens, voyants, pygomanciens et ainsi de suite. Si l’individu croit qu’un texte de type Barnum a été écrit spécialement pour lui, il sera plus enclin à y trouver des similitudes avec ses propres traits et donc à croire au pouvoir de celui qui lui aura transmis. Donc si un voyant dit à son client une phrase de type Barnum, la soi-disant véracité de cette phrase lui confirmera que le voyant à vraiment un don.
« Effet Barnum » est une expression qu’aurait créée le psychologue Paul Meehl, en référence à l’homme de
cirque P.T. Barnum qui avait la réputation d’être un maître de la manipulation psychologique.

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14
Q

Effet Forer

“effet de validation subjective ou effet de validation personnelle”

A

L’effet « Forer » ou « Barnum » est connu sous le nom de effet de validation subjective ou effet de validation personnelle. Le psychologue B.R. Forer s’est aperçu que la plupart des gens tendaient à accepter une vague description de personnalité comme les décrivant bien, sans se rendre compte que la même description pourrait s’appliquer aussi bien à n’importe qui.

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15
Q

Effet de troisième personne

A

L’hypothèse de l’effet de troisième personne prédit que les gens ont tendance à croire que les messages des médias de masse ont un effet plus important sur les autres que sur eux-mêmes, sur la base de biais personnels. En raison de cette perception, les gens ont tendance à prendre des mesures pour contrer l’influence de ces messages. L’effet de troisième personne se manifeste par la surestimation par un
individu de l’effet d’un message médiatique sur un « autre » généralisé, ou par une sous-estimation de l’effet du message sur lui-même.

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16
Q

Biais de désirabilité sociale

A

En psychologie et en sociologie, la désirabilité sociale est le biais qui consiste à vouloir se présenter sous un jour favorable à ses interlocuteurs. Ce processus peut s’exercer de façon implicite, sans qu’on en ait conscience, ou au contraire être le résultat d’une volonté consciente de manipuler son image aux yeux des autres ou de ne pas être stigmatisé socialement, d’être conforme aux attentes sociales.

17
Q

Biais d’optimisme

A

Le biais d’optimisme est une expression utilisée par Daniel Kahneman pour décrire l’idée que « la plupart d’entre nous voient le monde comme plus inoffensif qu’il n’est réellement, nos propres traits de personnalité plus favorables qu’ils ne sont vraiment, et les objectifs que nous nous fixons plus réalisables que ce qu’ils sont probablement. » De plus, la plupart d’entre nous ont une notion peu réaliste à propos des prédictions sur l’avenir: nous nous croyons meilleurs que ce que nous sommes réellement. Étude après étude, l’auto-illusion est montrée omniprésente: la grande majorité des gens pensent qu’ils sont au-dessus de la moyenne, ont moins de parti pris, sont plus sympathiques, moins impressionnables face aux
influences négatives, et plus compétents que la majorité de leurs pairs.

18
Q

Biais égocentrique

A

Le biais égocentrique (ou biais d’égocentrisme) consiste, pour une personne, lors d’une action conjointe ou d’un travail en groupe, à surestimer sa contribution et à s’attribuer plus de responsabilités que ne l’aurait
fait un observateur extérieur. Dans la perception de notre participation à un travail collectif, nous avons tendance à privilégier des causes personnelles, car nous avons pu mémoriser de nombreuses informations sur nos propres actions et nous ne disposons pas nécessairement d’informations sur le travail des autres. Contrairement au biais d’auto-complaisance, les personnes qui font preuve d’un biais égocentrique peuvent se considérer comme responsables des résultats ou des comportements négatifs du groupe.

19
Q

Biais de confiance excessive

A

Le biais de confiance excessive (en soi) est la tendance à surestimer ses connaissances, ses capacités physiques et intellectuelles, et à avoir trop confiance dans son jugement, notamment son aptitude à prédire un événement incertain. Il se manifeste par :
- le sentiment d’en savoir davantage que ce que l’on sait réellement,
- l’impression d’être plus compétent que ce que l’on est réellement,
- une trop grande confiance dans sa capacité à interpréter les informations dont on dispose.
- une surestimation de la probabilité d’un ensemble d’événements incertains sur lequel on doit effectuer
une prévision ou un pari.