Chap. 16: La vérité Flashcards
(22 cards)
(La vérité sortant du puits, Debat-Ponsan, 1898): Quels sont les symboles présents dans ce tableau?
- Mirroir: donne le réflet d’une réalité (représenté p/ la vérité)
- Nudité: abscence de dissumulation
- Puits: vérité cachée, pas évidente et médiate
- 2 hommes: un représente l’église et l’autre la noblesse
=> les hommes ont souvent l’intêrét de cacher la vérité
Donnez la définition de vérité selon Th. d’Aquin.
“La vérité est l’adéquation entre l’esprit et la chose”.
(Thomas d’Aquin, “Somme théologique”).
R. 31: Vraie/probable/certain
Est vrai ce qui est conforme à la réalité, par opposition au faux.
Ex. La proposition « La terre tourne autour du soleil » est vraie.
Est probable ce qui est plus vraisemblable que son contraire, mais une part de doute subsiste.
Ex. Il est probable qu’il soit élu.
Est certain ce qui ne fait pas de doute, par opposition au probable. Mais l’absence de doute ne correspond pas forcément à la vérité. Ex. Il viendra, c’est certain.
Distinction: Les trois fromes du faux
Mensonge: Dissimulation volontaire de la vérité
Erreur: Croyance/opinion qui n’est pas conforme à la réalité
Illusion: Croyance produite par un désir + ilusion liée au sens
Distinction: Vérité de raisonnement/vérité de fait.
(Citation de Leibniz)
Vérité de raisonnement:
- nécessaire
- opposé impossible
- réalité logique/abstraite
Ex. 2 + 2 = 4
Vérité de fait:
- contingente
- opposé possible
Ex. Il fait beau
R. 17: Impossible/possible
Est impossible ce qui implique contradiction et donc ne peut pas exister ou se produire.
Ex. Il est impossible qu’un être vivant ne meure pas.
Est possible ce qui n’implique pas contradiction et peut donc exister ou se produire, mais ne s’est pas encore réalisé.
Ex. Il est possible que vous
partiez en vacances.
(Le scepticisme): Qu’est-ce que le scepticisme philosophique et à quoi sert-il?
Le scepticisme ne nie pas l’existence de la vérité, mais affirme que nous ne pouvons pas être certains de l’atteindre.
→ Il invite à suspendre le jugement (épochè) pour atteindre la tranquillité de l’âme (ataraxie): but moral des sceptiques grecs.
→ À ne pas confondre avec le doute méthodique (Descartes), qui est provisoire et vise à trouver la vérité.
(Le scepticisme): Quelle forme prend le scepticisme à l’époque moderne?
Au XVIIIe siècle, Hume propose un scepticisme mitigé:
→ Dans la vie courante, on ne peut pas douter de tout, mais il est utile de reconnaître la fragilité de nos connaissances.
→ Ce scepticisme agit comme garde-fou contre le dogmatisme (excès de confiance dans la raison).
→ Cette approche a été reprise par Bertrand Russell en philosophie contemporaine.
(Texte 1: Sextus Empiricus): Quels sont les 5 modes de la suspension du jugement?
- Mode de la discordance
- Mode de la régression à l’infini
- Mode de la relation
- Mode du postulat
- Mode du cercle vicieux
(Texte 1: Sextus Empiricus): En quoi consiste le mode de la discordance?
- Diversité des opinions sur um même sujet y compri chez les spécialistes
(Texte 1: Sextus Empiricus): En quoi consiste le mode de la regression à l’infini?
- Chaque preuve doit elle-même être attestée par une autre preuve, à l’infini, or on ne peut pas l’attendre
(Texte 1: Sextus Empiricus): En quoi consiste le mode de la relation?
- Toute affirmation sur la réalité objective est relative au sujet qui la juge.
(Texte 1: Sextus Empiricus): En quoi consiste le mode du postulat?
- Le postulat permet d’échapper à la regression à l’infini et de démontrer des éléments, mais il n’est pas lui-même prouvé
(Texte 1: Sextus Empiricus): En quoi consiste le mode du cercle vicieux?
- Pour prouver la vérité d’une affirmation je pars du principe que cette affirmation est vraie: le raisonnement tourne sur lui-même
(Texte 1: Sextus Empiricus): Quelle est la conclusion?
SUSPENSION DU JUGEMENT
(Texte 2: Pascal): Quels sont les deux types de connaissance distinguées par Pascal?
- Connaissance par le coeur
- Connaissance par la raison
(Texte 2: Pascal): Quels sont les moyens et l’obet de connaissance de la connaissance par le coeur?
Moyens:
- “instinct”; “sentiment”; “sent”; “sentent”
- intuition (évidence intellectuelle) + connaissance imédiate
Objet de connaissance:
- “premiers principes”
Ex. espace, temps
=> VÉRITÉS INTUITIVES et INDÉMONTRABLES
(Texte 2: Pascal): Quels sont les moyens et l’obet de connaissance de la connaissance par la raison?
Moyens:
- “raisonnement”; “concluent”; “discours”; “preuves”; “démontrent”
- discursif + connaissance médiate
Objet de connaissance:
- “qu’il n’y a point deux nombres carrés dont l’un soit double de l’autre”
=> VÉRITÉS DISCURSIVES et DÉMONTRABLES
(Texte 2: Pascal): Quels sont les deux points en commun entre ces deux types de connaissance?
- Complémentarité: la raison s’appuoe sur la connaissance du coeur pour démontrer des vérités discursives
- Incompatibilité: la raison ne peut demander au coeur d’être discursif, le coeur ne peut demander à la raison d’être intuitive
(Texte 2: Pascal): Quelle est la relation entre Pascal et les sceptiques?
Selon Pascal, les sceptiques arrivent à démontrer, non pas que la certitude est impossible mais la “faiblesse de notre raison”. Pour Pascal, ce que la raison ne peut permettre de connaître, le “coeur” le peut.
Quelles sont les trois principes fondamentaux de logique (Aristote):
- Principe d’identité (A est A): «Tout ce qui est vrai doit être, d’une façon complète, en accord avec soi-même» (Aristote, “Analytiques”): c’est-à-dire en accord avec la nature de l’être en question.
Contre-exemple: «Ce cercle est un carré» - Principe de non-contradiction (A n’est pas non-A): une proposition ne peut être à la fois vraie et fausse. «Il est impossible que deux jugements opposés soient vrais de la même chose en même temps» (Aristote, “Métaphysique”).
Contre-exemple: « Cet angle fait 90 degrés et cet angle ne fait pas 90 degrés.» - Principe du tiers-exclu (A ou non-A): une proposition est soit vraie soit fausse, il n’y a pas de troisième possibilité.
En quoi consistent les critères insuffisants?
Ils ne concernent que la forme du jugement (sa cohérence) sans tenir compte de la matière, du contenu de la connaissance (relation à la réalité). Ils garantissent la validité d’un énoncé, non sa vérité (vérité-cohérence/vérité-correspondance). Un énoncé invalide logiquement ne peut être vrai, mais un énoncé valide peut être faux.