Citations Spinoza Flashcards
(20 cards)
🏛️ Le contrôle des masses par des croyances.
« Nul moyen de gouverner la multitude n’est plus efficace que la superstition. »
🗣️ Un État stable ne craint pas la pensée libre.
« Non seulement cette liberté [de philosopher] peut être accordée sans danger pour la piété et la paix de l’État, mais que même on ne pourrait la supprimer sans détruire la paix de l’État et la piété. »
🔁 Persistance de chaque être dans sa nature.
« Chaque chose s’efforce de persévérer dans son état, autant qu’il est en elle, et cela sans tenir compte d’aucune autre chose, mais seulement d’elle-même, il suit que chaque individu a un droit souverain de persévérer dans son état, c’est-à-dire (comme je l’ai dit) d’exister et de se comporter comme il est naturellement déterminé à le faire. »
🏢 Le pouvoir collectif d’une communauté.
« La démocratie se définit ainsi : l’union des hommes en un tout qui a un droit souverain collectif sur tout ce qui est en son pouvoir. »
🤲 Dépendance entre individus et nécessité de l’esprit critique.
« Que l’on considère encore que, s’ils ne s’entraident pas, les hommes vivent très misérablement et que, s’ils ne cultivent pas la raison, ils restent asservis aux nécessités de la vie. »
⚖️ Punition plutôt qu’exclusion.
« Pour cette même cause nul citoyen, […] n’était condamné à l’exil : le pécheur est digne du supplice, non de l’opprobre. »
👑 Les dangers du pouvoir absolu.
« Comptez parmi les autres rois qui ont eu une fin sanglante, ceux qui ont été tués par les leurs, vous les trouverez plus nombreux que ceux qui sont morts à l’ennemi. »
🌎 Distinction artificielle entre sociétés.
La nature ne crée pas des nations, mais des individus, lesquels ne se distinguent en nations que par la diversité de la langue, des lois et des mœurs reçues.
🚫 L’instabilité du pouvoir partagé.
Quoi de plus insupportable en effet pour les rois que de régner à titre précaire et d’avoir à souffrir un État dans l’État ?
⚖️ Qui définit la légitimité des idées et des pratiques ?
Nous voyons combien il est nécessaire, tant pour l’État que pour la religion, de reconnaître au souverain le droit de décider de ce qui est légitime et ce qui ne l’est pas.
🏛️ Changer d’ordre politique n’est pas sans risque.
« Par ces exemples se trouve entièrement confirmé ce que nous avons dit : que chaque État doit conserver sa forme de gouvernement, qu’il ne peut changer sans être menacé de ruine totale. »
⛪ Les doctrines religieuses adaptées à l’intérêt général.
Tout cela montre avec la dernière évidence que la religion a toujours été réglée sur l’utilité publique.
🤴 L’influence des dirigeants sur les croyances.
Nous avons observé aussi que les rois eux-mêmes, précisément parce qu’ils n’avaient pas ce droit, se sont très souvent écartés de la religion, et presque tout le peuple avec eux.
🗣️ Équilibre entre liberté intellectuelle et stabilité sociale.
[Spinoza se demande donc] dans quelle mesure précise cette liberté [celle de penser et d’opiner] peut et doit être concédée sans danger pour la paix de l’État et le droit du souverain.
🔓 L’objectif du pouvoir n’est pas d’asservir mais d’émanciper.
La fin de l’État n’est pas de faire passer les hommes de la condition d’être raisonnables à celle des bêtes brutes ou d’automates, mais au contraire il est institué pour que leur âme et leur corps […]. La fin de l’État est donc […] la liberté.
🎭 Céder sur les actes, mais pas sur la pensée.
C’est donc seulement au droit d’agir par son propre décret qu’il a renoncé, non au droit de raisonner et de juger.
📜 Trop légiférer conduit à l’effet inverse.
Vouloir tout régler par les lois, c’est irriter les vices plutôt que les corriger. Ce que l’on ne peut prohiber, il faut nécessairement le permettre, en dépit du dommage qui souvent peut en résulter.
🗣️ Expression libre des idées pour tous.
Qu’ « il soit accordé à chacun de penser ce qu’il veut et de dire ce qu’il pense », comme le conclut Spinoza au chapitre XX de son Traité.
🗽Sur la finalité de l’état
[Bien loin de devoir asservir l’individu] La fin de l’État est donc en réalité la liberté.
🎙️Lois concernant les opinions
Les hommes sont ainsi faits qu’ils ne supportent rien plus malaisément que de voir les opinions qu’ils croient vraies tenues pour criminelles, […] [De ce fait,] les lois concernant les opinions menacent non les criminels, mais les hommes de caractère indépendants