CM5 - Mme Pillot-Loiseau Flashcards

1
Q

Massages vocaux

A
  • Le ronronnement
  • Le chuchotement profond
  • L’alternance entre le ronronnement et le chuchotement profond
  • Le louré
  • Le staccato chuchoté
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Q

Objectif des massages vocaux

A

Assouplir le larynx.

  • -> Ils peuvent proposés dès le début de la rééducation. Alors même que le patient ne maîtrise pas la posture, le comportement de projection vocale, la respiration abdominale.
  • -> Se focaliser sur ce que l’on ressent quand on produit le son plutôt que sur le son qui est produit.
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3
Q

Le ronronnement

A

Il consiste en une émission d’un son en mécanisme 0 (fry). Le fry permet une émission sonore produite avec une pression sous-glottique très faible, donc très peu tonique et assez relâchée, ce qui est très utile aux patients dysphoniques.

En effet, les patients dysphoniques sont souvent hyperkinétiques, c’est-à-dire qu’ils ont souvent tendance à utiliser une pression sous-glottique trop importante par rapport à la pression sus-glottique qui est du coup, trop faible.

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4
Q

Physiologie du ronronnement

A
  • Massage de la glotte postérieure

- Aryténoïdes avancés : vibration au niveau de la glotte cartilagineuse seule

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5
Q

Intérêts du ronronnement

A
  • -> Déconditionner l’habitude du patient qui consiste à utiliser une pression sous-glottique trop élevée
  • -> Abaisser le larynx
  • -> Phénomène vibratoire de la glotte cartilagineuse (= glotte postérieure, où se trouvent les aryténoïdes.) C’est la petite avancée des aryténoïdes qui permet la sonorisation lors de l’exercice et donc le massage de cette partie postérieure.
  • -> Le massage de la glotte postérieure est bénéfique pour les lésions postérieures, comme le granulome. Ou en absence de lésions, ce massage est particulièrement indiqué si le patient a un œdème de la commissure postérieure, dû au reflux gastro-œsophagien ou reflux pharyngo-laryngé (reflux fréquent). Il calme les douleurs des patients.
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6
Q

Ronronnement : si difficile à faire pour le patient

A

Bouche ouverte, bâillement, manipulation laryngée ou passage par le souffle

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7
Q

Le chuchotement profond

A

–> Chuchotement laryngé.

Chuchoter un “a”.

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8
Q

Physiologie du chuchotement profond

A
  • Hyper-adduction du tiers antérieur avec participation des BV
  • Abduction postérieure
  • Pointe de la langue en avant
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9
Q

Chuchotement profond : si difficile à faire pour le patient

A

On lui propose plutôt un « o » qu’un « a ».
–> Car la position laryngée est associée aux voyelles. Pour une voyelle postérieure, on a un plutôt un larynx abaissé, comme la base de langue est plutôt en arrière. Pour une voyelle antérieure, on a plutôt un larynx relevé, car la langue va vers l’avant, elle entraîne le larynx à sa suite.

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10
Q

Intérêts du chuchotement profond

A

Cet exercice du chuchotement profond est toujours dans l’idée d’un massage en douceur mais il y a aussi une certaine tonicité.

  • -> Il provoque une hyper-adduction du tiers antérieur et il peut même y avoir une petite participation des bandes ventriculaires. Il est donc à faire avec précaution pour un patient hyperkinétique, ce n’est pas au début des séances que l’on va faire ce chuchotement profond.
  • -> Au niveau postérieur, en revanche, il y a une abduction. Il faut bien placer la pointe de la langue en avant, contre la racine des dents du bas, sinon on risque de créer un chuchotement pharyngé. Le chuchotement profond est indiqué pour des lésions plutôt antérieures (qui sont rares).
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11
Q

Exercice de ronronnement en alternance avec un chuchotement profond

A

Le massage est tantôt un massage antérieur (chuchotement), tantôt un massage postérieur de la glotte (ronronnement).
–> L’alternance permet un massage total des plis vocaux. Il n’y a jamais de fermeture complète entre les deux états.

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12
Q

Le louré

A

Le louré donne à l’oreille une modulation d’intensité (fort, faible, en continu). Il ne faut surtout pas faire une succession de /a/. On assure une modulation de la quantité d’air mais sans fermeture complète. Parfois le patient fait un peu l’accordéon avec la paroi abdominale. Ce n’est pas le niveau abdominal qui est à l’origine de la variation qu’on entend ; la source est au niveau glottique. C’est juste une micro modulation des aryténoïdes qui suffit à faire ce son.

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13
Q

Intérêt du louré

A
  • Masse plutôt les lésions du tiers moyen comme les nodules.

- Il assure un bon réglage de la tension qui permet aux plis vocaux de rester en ouverture (c.a.d. en abduction).

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14
Q

Le staccato chuchoté

A

1/ Passer par fricatives pour mieux comprendre.
2/ Faire entendre le relâchement après la fermeture glottique.
3/ Plus de relâchement audible.

On expire et à la fin on ferme la glotte (pas au début). C’est-à-dire que l’attaque est soufflée, puis on réalise une fermeture glottique. Ce n’est pas une fermeture glottique nocive car il y a peu de pression sous-glottique au moment où la glotte se ferme.

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15
Q

Intérêts du staccato chuchoté

A

–> Appelé « anti-coup de glotte » (pour rappel, lors d’un coup de glotte, il y a une importante pression sous-glottique).
–> Idéal pour les lésions du tiers moyen (surtout les nodules récents).
–> Affrontement en haut et pas en profondeur (quand les plis vocaux se ferment, c’est plutôt à la partie
supérieure), donc pas un affrontement trop puissant qui va nuire au patient. Mais là encore, un affrontement en douceur.
–> Cet exercice permet de retonifier la glotte sans forcer.

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16
Q

Quand et à qui proposer le ronronnement et le louré ?

A

Ils pourront être proposés tout de suite au dysphonique hyperkinétique.

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17
Q

Quand et à qui proposer le chuchotement profond et le staccato chuchoté ?

A
  • Soit pour les patients hyperkinétiques qui ont réussi à retrouver une certaine détente et qui ont besoin d’aller vers de la tonicité, donc dans un deuxième temps de la PEC.
  • Soit dès les premières séances pour les paralysies récurrentielles médianes, paramédianes.
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18
Q

Méthode de la paille - Amy de la Bretèque

A

1/ Paille
2/ Sons intérieurs
3/ Consonnes constrictives-guides
4/ Voyelles

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19
Q

Voix “rayonnée” (projetée)

A

Avec une voix produite avec une intensité plus forte et un timbre de voix plus clair.

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20
Q

Qu’est-ce que la voix projetée ?

A

Attitude qui consiste à attirer l’attention de son interlocuteur vers soi, à emplir l’espace de sa présence.

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21
Q

Sonorités fermées

A

m
n
ng

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22
Q

Sonorités entrouvertes

A

on
in
an

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23
Q

Consonnes constrictives-guides (ou occlusives)

A
j
p
t
z
K
R
v
24
Q

Voyelles fondamentales

A

ou
i
a

25
Q

Sons intérieurs = équilibre aérodynamique (pose de la voix)

A
  • Sonorités fermées (m/n/ng)
  • Sonorités entrouvertes (on/in/an)
  • Paille
  • Paille pincée (paille et bouche fermée)
26
Q

Interface entre les sons intérieurs et extérieurs

A

Constrictives-guides (ou occlusives)

27
Q

Sons extérieurs = équilibre résonantiel (rayonnement de la voix)

A

Voyelles fondamentales (ou/i/a)

28
Q

Découverte du souffle avec la paille

A

On fait de petites expirations dans la paille puis on essaie de les prolonger un peu, en essayant de conserver la même intensité d’expiration.

29
Q

Tenue de la paille

A
  • Pas de fuite d’air
  • D’une main, on tient la paille entre le pouce et l’index, et on place la paume de l’autre main à 5 cm de l’extrémité de la paille. On doit sentir sur la paume l’air (quantité, température) qui sort.
30
Q

Tenue de la paille - ce que l’on cherche à sentir sur la paume

A
  • Une même intensité dans le souffle (même intensité d’expiration)
  • Un jet d’air franc
  • Un jet d’air frais
31
Q

Si le jet d’air est chaud, c’est le signe d’un

A

Débit d’air faible

32
Q

Lorsqu’on produit une voyelle tenue

A
  • Les plis vocaux se ferment.
  • En-dessous, il y a une pression sous-glottique (PSG), qui induit une résistance au moment où les plis vocaux se ferment.
    → L’air sort moins librement à cause de cette résistance.
  • Le souffle qui arrive dans la bouche et rencontre la pression atmosphérique.
33
Q

Chez les patients dysphoniques, lorsqu’ils produisent un son

A

La pression de l’air sous les plis vocaux est beaucoup trop importante par rapport à la pression atmosphérique : il y a un déséquilibre des pressions.

–> Le but de la paille est de rétablir un quasi-équilibre des pressions.

34
Q

Lorsqu’on émet un son dans la paille

A
  • Il y a toujours la pression sous-glottique et la résistance
  • Il n’y a plus la pression atmosphérique, mais on a introduit (à cause de la paille en bouche) la pression atmosphérique qui est ici la pression dans la paille → Cela donne une résistance différente qui se produit dans la bouche.

–> Cela permet de rétablir une quasi-égalité des pressions. On parle de quasi-égalité car s’il y a égalité, il n’y a plus de son ! Il faut que la pression sous-glottique (P1) soit légèrement supérieure à la pression atmosphérique (P2) et la résistance (R1) est légèrement supérieur à l’autre résistance (R2).

–> La finalité est de faire ressentir au patient ce que cela fait quand il produit un son et que P1 est presque égale à P2, et quand R1 est presque égale à R2.

Ensuite, on peut augmenter P2 (en pinçant la paille) car on ne peut pas demander au patient de diminuer P1.

35
Q

Pourquoi la paille ?

A

➢ On soulage le larynx car on n’a plus cette grande différence de pression. Il n’a donc plus uniquement pour rôle de réguler la pression.
➢ On demande au patient de mettre beaucoup d’air car c’est le fait de lâcher de l’air qui rend l’émission vocale beaucoup plus libre.
➢ But : aboutir à ce quasi-équilibre des pressions.
➢ Il y a aussi un effet de massage quand le patient maîtrise la technique.

36
Q

Les avantages de la paille

A
  • Séparer pédagogiquement dans le travail vocal ce qui a trait à la pose de la voix (les sons intérieurs) et à la voix extérieure
  • Obtenir une grande amplitude des vibrations cordales
  • Augmenter la capacité de souffle
  • Variations tonales plus faciles
  • Travail de la tonicité sans forcer par certains exercices spécifiques à proposer en fin de rééducation aux
    hyperkinétiques.
  • Amélioration du geste vocal
  • Modification de la voix au cours des exercices (Ils sont parfait comme échauffement avant une journée
    où la voix sera beaucoup sollicitée, à conseiller aux patients).
  • Les massages améliorent le larynx et donc permettent la diminution des lésions.
  • Obtention de sensations qui deviennent des références pour la suite
  • Dans ces sons soufflés, le son est noyé dans le souffle. Cela signifie qu’il y a une moindre force d’adduction (pondérée).
37
Q

Prise de conscience de la colonne d’air

A

• Souffle seul –> Une fois qu’on arrive à mettre du son dans le souffle et à avoir cette quantité d’air
constante, on réalise plusieurs motifs mélodiques :
• Son soufflé recto-tono (= son sur une seule note) dans la paille en ré3 (femmes) ou ré2 (hommes), (plutôt la2 pour femmes et la1 pour hommes d’après Pillot).
• Modulations (sirènes) : on commence par ré3-la3 pour les femmes, et ré2-la2 pour les hommes, (plutôt la-do# d’après Pillot).

38
Q

Premiers exercices à la paille (partie phonétique)

A

• “Chalumeau” :

  • Sons recto-tono
  • Sirènes en tierces, quintes, octaves
  • Sons en goutte d’eau : souffle seul dans lequel on introduit des petits gouttes de son.

• Protoconsonnes :

  • Proto-occlusives (paille bouchée) : on bouche la paille tout en continuant de souffler.
  • Protoconstrictives (paille pincée) : on souffle dans la paille en la pinçant, on crée une constriction plus importante.
39
Q

Modalités de production des sons à la paille

A
  • Veiller à la verticalité et au souffle abdominal
  • Ne pas faire varier le débit d’air, il doit être constant
  • Le travail du corps ne doit pas changer au démarrage du son ni au changement de hauteur.
  • Quand le geste est réussi, on ne sent alors pas le travail laryngé : le geste est bon quand aucun effort
    n’est ressenti par le patient.
  • Mais on peut avoir une sensation de vibration laryngée, diffuse et non localisée.
  • Pas de vibrations sensibles entre les lèvres.
  • Jet de souffle ferme, frais, franc mais non violent, sans faiblir.
  • Ne pas contrôler le son produit mais ses conditions de production.
40
Q

Un exercice peut être intéressant pour travailler le voile, pour les problèmes vocaux mais également dans certains troubles articulatoires (problème de mobilisation du voile)

A

Le « sandwich » –> il s’agit de faire une succession de « m » et de sons dans la paille.
Au départ, le voile est abaissé. On a les joues gonflées (grosse pression en bouche), ce qui provoque une augmentation de la pression atmosphérique et crée une élévation passive du voile.

41
Q

Petits soucis fréquents rencontrés dans la méthode à la paille chez les dysphoniques

A
  • Le patient peut faire un effort exagéré : on n’insiste pas, on revient au ronronnement. On abaisse le larynx on réduit la pression sous glottique. On peut aussi faire les sons en goutte d’eau. On met de l’air et on fait des petits sons détachés sans que le souffle ne varie.
  • Il peut y avoir un éraillement, un petit accident de vibration, « un trou » dans les sirènes.
  • Patient qui dit avoir perdu « sa voix du milieu », ou « celle du milieu et du haut », ou qui a des problèmes sur le passage de registre et pour qui commencer par des sirènes avec des petits intervalles ne marche pas.
  • -> Il suffit d’enjamber la zone critique en proposant un intervalle plus grand. Comme une quinte ou une octave. Il y aura un machin moche au milieu, mais ce n’est pas grave, il arrive au bout. Et à force, il va y arriver. Paradoxalement, procéder par un enjambement plus grand permet de récupérer la zone de chevauchement entre les 2 mécanismes.
  • Le patient peut être fatigué. Il ventile beaucoup donc il vaut mieux travailler en position assise. Il est important d’avoir travaillé avant la respiration abdominale avant en position debout/assise voire allongée pour qu’il ait déjà une bonne technique et qu’il gère mieux son air. De toute façon, il faut absolument faire des pauses au début. Après moins, car le patient est plus efficace dans sa gestion du souffle.
42
Q

Gouttes d’eau

A

Sur plusieurs notes → on le fait à un stade plus avancé

43
Q

Si on prend une paille pincée ou une paille fine associée à une voyelle antérieure comme é ou i, on travaille avec une résistance

A

Plus importante

  • -> On est plutôt sur le travail des fuites médianes liées à un sulcus ou une glotte ovalaire.
  • -> On obtient le rapprochement des plis vocaux avec voisement, sans changement de mécanisme. Ce type d’exercice permet de retrouver une tonicité de la voix.
44
Q

Si on prend une paille grosse que l’on bouche (c.a.d. on souffle, on ajoute un son et on bouche la paille. Puis quand on débouche le patient doit avoir le même souffle et le même son.), c’est plutôt pour le travail des

A

Fuites postérieures (rapprochement des aryténoïdes sans voisement).
–> Ou pour le milieu et la fin de la rééducation des paralysies récurrentielles et des fuites paramédianes. —–> C’est très intéressant pour les déficits de résistance du sphincter glottique.

45
Q

Si on veut des résistances très faibles, on privilégie les

A

Consonnes nasales (n, m, ng)

46
Q

Si on veut des résistances moyennes, on privilégie les

A

Fricatives voisées (v, Z, j)

47
Q

Si on veut des résistances très importantes, on privilégie les

A

Occlusives et la paille bouchée

–> Parfait pour les déficits des sphincters glottiques et les émissions hypotoniques.

48
Q

En jouant sur les diamètres et les consonnes, on fait varier la

A

Résistance R2
–> Cela fait varier la résistance en bouche R1 qui crée une pression sur le larynx et qui provoque en retour une égalité des pressions.

49
Q

La plupart des patients dysphoniques sont hypertoniques. On utilise donc au départ

A

les /m/, /n/, /ng/
–> Dans un 2e temps, il faut introduire une certaine tonicité sans forçage, donc on va vers les constrictives-guides, la paille pincée, etc.

50
Q

Fin d’étape de pose de voix (sons intérieurs)

A

Le patient a acquis tous ses impératifs, la verticalité, le souffle abdominal. Les bases de la paille sont en place.

Maintenant, on va aller progressivement vers l’extérieur et pour ça, on va passer par des consonnes nasales.

51
Q

Paille et bouche fermée (les consonnes nasales)

A

1/ Paille - /m/
2/ Paille - /m/ en modulant
3/ /m/ - paille en modulant (préconisé pour les patients qui ont tendance à nasonner, avec des problèmes de mobilité vélaire)
4/ Paille - /ng/

52
Q

Entraînement des sonorités entrouvertes

A

Commencer par un /m/ en son recto-tono mais toujours avec un son diffus.

  • « mmmman »
  • « mmmmin »
  • « mmmmon »
  • -> n’utilise presque jamais le /in/ car il occasionne chez les patients une contraction de la musculature sus-hyoïdienne.
53
Q

Les constrictives-guides (ou fricatives-guides) - 3 combinaisons

A

j –> ou
z –> i
R –> a

On enchaîne recto-tono la consonne sourde, la consonne voisée puis la voyelle.

54
Q

Fin d’étape des constrictives-guides

A

Les 3 voyelles que l’on utilise /ou/, /i/, /a/ sont rayonnées et produites avec la même sensation que l’on avait à la paille. En gardant cette sensation, on va apprendre à faire rayonner les voyelles sans forcer.

55
Q

Comment passer des sons vocalisés rayonnés à la parole ?

A

On travaille les voyelles dans un texte (ce sera abordé au TD). Prenons par exemple la fable de La Fontaine « Le Corbeau et le renard » : le patient la récite en remplaçant toutes les consonnes par la paille. Il faut qu’il le fasse en s’arrangeant pour que les consonnes soient plus longues que les voyelles. Le but est que le patient puisse mieux gérer la production de ses consonnes, qui viennent perturber le flux d’air en s’aidant d’une béquille.

Puis, la même chose lentement avec des fricatives sonores (V Z J).
Puis, plus vite mais toujours avec des fricatives sonores.
Enfin, sans aucune aide.

On peut aussi utiliser d’autres consonnes, le but étant que le patient prenne du plaisir dans ces jeux vocaux et que tout se passe dans la détente et la souplesse au niveau de la gestion de son flux d’air.