cour 5: prise de décision Flashcards

1
Q

Explique comment se prend une décision du point de vue de l’homo economicus

A

l’homme serait rationnel.

Il est capable de maximiser sa satisfaction en utilisant au mieux ses ressources.

Il sait analyser et anticiper le mieux possible la situation et les événements du monde qui l’entoure afin de prendre les décisions permettant cette maximisation.

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2
Q

Quelles personnes sont liées à l’économie classique? (3)

comment cette discipline traite-t-elle la prise de decision?

A

Adam Smith

David Ricardo

Alfred Marshall est l’un des pères fondateurs de l’école néoclassique.

traite la prise de décision comme un homoeconomicus: individu rationnel, égoïste et maximisateur d’utilité dans ses choix économiques.

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3
Q

Qu’est-ce que l’économie étudie?

A

L’’économie étudie la prise de décision des humains dans un cadre économique. Son modèle humain est l’homo economicus.

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4
Q

Selon Herbert Simon, pourquoi l’homo economicus n’est pas un bon modèle?

A

l’humain possède une rationnalité limitée. pour lui, l’humain ne peut pas prendre de décisions optimales, elles sont limitées de plein de façon (ex: mémoire, projections dans le future)

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5
Q

Qui a fait des modèles informatiques et est l’un des fondateurs des sciences cognitives et de l’intelligence artificielle?

A

Herbert Simon

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6
Q

Qui a développé les fondements de la théorie des probabilité ?

A

Blaise Pascal

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7
Q

Selon Blaise Pascal, que ferions-nous pour prendre une décision si nous étions des homo economicus?

A

Calculer la valeur espérée: la somme du produit de la probabilité de chaque événement

(si les évènements sont équiprobables, seulement la moyenne)

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8
Q

Explique le paradoxe St-Petersbourg

A

le paradoxe vient du fait que les gens sont prêt à parier bcp moins qu’ils le devraient pour jouer dans certains jeux pourtant avantageux.

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9
Q

Quel est l’avis de Daniel Bernouilli concernant l’homo économicus?

A

il faut utiliser l’utilité plutôt que la valeur, c’est-à-dire la valeur psychologique (et non économique) d’un événement.

L’utilité espérée est calculée un peu comme la valeur espérée mais à partir de l’utilité plutôt que la valeur.
tient compte aussi de la richesse de l’individu

Le calcul de l’utilité est considéré comme faisant partie de l’homo economicus… Même s’il s’agit d’un aspect psychologique indépendante du contexte et indépendante des limites cognitives.

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10
Q

Qui a fait les travaux fondateurs sur la théorie des perspectives, base de la finance comportementale (neuroéconomie)?

Ils ont exploré empiriquement ces limites de la rationalité qu’Hébert Simon a mis de l’avant.

Ses principales découvertes, sur les anomalies boursières et les biais cognitifs et émotionnels qui les causent, se sont faites en association.

A

Daniel Kahneman avec Amos Tversky

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11
Q

Que veut dire le terme perspective en économie?

A

une situation dans laquelle les valeurs économiques et probabilités des événements sont connues.

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12
Q

Explique comment la théorie de la perspective de Kahneman et Tversky:
1. diffère de celle de Bernoulli en 2 aspects
2. rejoint celle de Bernoulli sur 1 aspect.

A

Différences
1. Dépendance à la référence: tendance des individus à évaluer les gains et les pertes en fonction d’une référence spécifique plutôt que de manière absolue.

  • Sensible à l’histoire locale, pas à l’histoire globale: tendance des individus à évaluer les événements actuels ou les choix futurs en fonction de leur évolution récente ou de leur expérience récente, plutôt que de manière absolue ou en tenant compte de l’ensemble de leur histoire ou de leurs expériences passées.
  1. les probabilités sont pondérées: les individus accordent plus ou moins d’importance à certaines probabilités en fonction de leur perception subjective de ces probabilités.

Point commun
Aversion aux pertes: comme pour l’utilité espérée de Bernouilli, les gens cherchent davantage a éviter les pertes qu’à faire des gains: tendance des individus à accorder plus d’importance aux pertes qu’aux gains de même valeur.

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13
Q

Quelles neurones semblent déclencher avec une fréquence proportionnelle à celle prédite par la loi de la perspective?

A

Des neurones dopaminergiques

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14
Q

Explique la théorie des perspectives et comment la décision y est calculée

A

Surestimation des probabilités faibles et sous-estimation des probabilités élevées.

On calcule la décision basée sur une combinaison de ces probabilité pondérées et de l’utilité dépendante à la référence en multipliant les deux et en sommant tous les termes, comme l’utilité espérée et la valeur espérée.

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15
Q

Explique le concept de dépendance à la référence.

A

Le concept de dépendance à la référence réfère au fait que les gens font le plus souvent des choix en se basant sur les gains et les pertes par rapport à leur état présent seulement. De ce fait, ils ont tendance à plus éviter les pertes, que rechercher des gains.

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16
Q

Explique les 4 comportements possibles suivant dans la théorie des perspectives

A

aversion pour le risque quand gain hautement probable

aversion pour le risque quand perte peu probables

attirance pour le risque quand gain peu probable

attirance pour le risque quand perte hautement probable

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17
Q

Selon la théorie des perspectives, explique pourquoi il peut y avoir une aversion pour le risque quand le gain est hautement probable.

Donne un exemple de ce phénomène dans la vie de tous les jours

A

Quand la probabilité de gain supérieure à la probabilité subjective, il y a donc une sous-estimation du gain, et donc une surestimation de la probabilité de la perte, ce qui est aversif (dépendance à la référence)

C’est ce qui nous pousse, par exemple, à prendre des taux hypothécaires fixes (sont plus chers—trop chers pour l’homo economicus—mais moins risqués contre une envolée des taux d’intérêts) plutôt que des taux variables (sont moins chers—plus proche d’un prix juste selon l’homo economicus—mais plus risqués).

  • Autre exemple de chatGPT: une personne qui a la possibilité de choisir entre deux options d’investissement : l’option A avec un rendement garanti de 5% et l’option B avec une probabilité de 90% de réaliser un gain de 10%. Même si l’option B offre un rendement attendu plus élevé, certains individus peuvent préférer l’option A en raison de son rendement garanti, même si les chances de gain sont élevées avec l’option B. *
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18
Q

Selon la théorie des perspectives, explique pourquoi il y a une aversion pour le risque quand la perte est peu probables.

Donne un exemple dans la vie de tous les jours

A

si la probabilité de la perte est inférieure à la probabilité subjective, c’est-à-dire une surestimation de la perte, c’est aversif.

C’est ce qui nous pousse à acheter des assurances autos: même si la probabilité de subir un accident est faible, certains individus peuvent être prêts à payer une prime plus élevée pour une couverture complète afin d’éviter même les petites pertes financières, démontrant ainsi une aversion pour le risque même lorsque la probabilité de perte est faible.

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19
Q

selon la théorie des perspectives, pourquoi avons-nous une attirance pour le gain quand il est peu probable?

Donne un exemple dans la vie de tous les jours

A

Quand la probabilité du gain inférieure a la probabilité subjective, il y a donc une surestimation de la probabilité du gain, ce qui est attrayant.

C’est ce qui nous pousse, par exemple, à acheter des billets de loterie: Malgré les chances minces de succès, certaines personnes sont attirées par l’excitation de la possibilité de gagner une grosse somme d’argent

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20
Q

Selon la théorie des perspectives, explique pourquoi il serait possible d’avoir une attirance pour le risque quand la perte hautement probable.

Donne un exemple dans la vie de tous les jours

A

Quand la probabilité de la perte est supérieure à la probabilité subjective de la perte, cela est une sous-estimation de la perte—et donc une surestimation du gain, ce qui est attrayant.

C’est ce qui nous pousse par exemple à garder des actions boursières perdantes—ou des bitcoins—dans l’espoir que leur valeur augmente. (ou, miser plein d’argent alors que quelqu’un a déjà tout perdu au casino)

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21
Q

Les neurones DA sont présents partout dans le cerveau. Mais 2 groupes ont les caractéristiques des systèmes modulateurs diffus. Lesquels? Indique aussi de ou ils originent

A

L’un d’eux origine de la substance noire (substancia nigra) dans le mésencéphale. Ces neurones projettent sur le striatum formant le système dopaminergique nigrostriatal.

système dopaminergique mésocorticolimbique: origine dans la partie ventrale du tegmentum mésencéphalique, à côté de la substance noire — l’aire tegmentale ventrale (VTA en anglais).

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22
Q

Quel est le rôle (système dopaminergique nigrostriatal) de la
DA dans le striatum ?

A

Facilite les mouvements volontaires

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23
Q

Qu’est-ce qui est à l’origine du parkinson?

A

la dégénérescence de la substance noire = mouvements incontrolables

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24
Q

Nomme le traitement pour le parkinson

quelle est la problématique liée à ce traitement?

A

Le traitement implique souvent de fortes doses d’un agoniste de la dopamine comme, par exemple, la pramipexole. Habituellement, ceci améliore grandement leur qualité de vie au moins pour un moment.

qu’environ 5 à 7% des patients traités développaient un problème de jeu pathologique. Certains développent aussi des dépendances sexuelles et au magasinage.

le système mésocorticolimbique—est important pour tout ce qui est l’apprentissage lié à des récompenses et que les médicaments agonistes de la dopamine ne ciblent pas un système en particulier.

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25
Q

les neuroleptiques conventionnels comme la chlorpromazine ou l’halopéridol bloquent les récepteurs D2. Explique l’impacte de cela sur le système nerveux

A

Efficaces pour réduire les symptômes positifs de la schizophrénie.

mais effets secondaires importants en rapport avec l’action de la dopamine issue des neurones de la substance noire (système nigrostriatal). Des effets semblables à ceux du Parkinson, incluant une rigidité, difficulté à initier des mouvements et un tremblement.)

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26
Q

Quel est le rôle du système dopaminergique mésocorticolimbique?

A

Impliqué dans le système de « récompense ».

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27
Q

Dans le système dopaminergique mésocorticolimbique

les axones issus du VTA vont innerver une zone bien définie du télencéphale, laquelle?

Le VTA est aussi connecté à plusieurs autres structures, lesquelles?

A

Le cortex frontal et certaines parties du cortex limbique

VTA est connecté aux noyaux accumbens dans les ganglions de la base (plus spécifiquement dans le striatum ventral), mais aussi à l’amygdale, l’hippocampe et régions corticales comme le lobe frontal médian.

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28
Q

Nomme des évidences que le circuit du système dopaminergique mésocorticolimbique est impliqué dans le circuit de la « récompense ». (3)

A

Toutes les drogues d’abus
rendent l’utilisateur dépendant en modifiant ce circuit.

Les patients qui ont le Parkinson se font donner des traitement à base de dopamine comme la L-dopa, ce qui agit sur les 2 systèmes dopaminergiques et crée des problèmes de jeux notamment.

une stimulation de ce circuit sert de renforcement particulièrement puissant.

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29
Q

Qu’est-ce que la loi de l’effet de Thorndike?

Aussi appelée loi du renforcement dans le conditionnement opérant de Skinner

A

loi de l’effet de Thorndike
une réponse est plus susceptible d’être reproduite si elle entraîne une satisfaction pour l’organisme.

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30
Q

Héroïne, nicotine et cocaïne (drogues d’abus) agissent sur des systèmes de neurones utilisant différents types de neurotransmetteurs. Lesquels selon la drogue?

A

Les peptides opioïdes pour l’héroine.

Les systèmes cholinergiques pour la nicotine.

Les systèmes dopaminergiques pour la cocaïne.

à l’origine de processus lié à l’addiction.

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31
Q

Qu’ont en commun héroïne, nicotine et cocaïne?

A

Les expériences d’auto-injection intracérébrale de ces drogues ont permis de caractériser les régions où l’agent agit pour produire une addiction

toutes ces drogues stimulent ultimement le noyau accumbens.

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32
Q

Quel est le lien entre l’héroine, la nicotine et la dopamine?

A

Pour l’héroïne et la nicotine, c’est l’aire tegmentale ventrale où se trouve les corps cellulaires des neurones dopaminergiques qui projettent vers le cerveau.
Ces neurones expriment sur leur membrane des récepteurs nicotinique et aux opiacés, ce qui stimulent la libération de dopamine quand les drogues se fixent.

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33
Q

Quel est le lien entre la cocaine et la dopamine?

A

La cocaïne cible le noyau accumbens, qui est l’une des cibles majeures des neurones de l’ATV. Prolonge la libération de dopamine en bloquant la recapture.

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34
Q

le faisceau médian du télencéphale
contient des axones en provenance de plusieurs régions du cerveaux mais une proportion importante de ces axones origine de ou?

A

de neurones dopaminergiques qui projettent vers le noyau accumbens.

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35
Q

James Olds et Peter Milner ont implanté des électrodes dans le faisceau médian du télencéphale (median forebrain bundle) de rats. Qu’ont-ils découvert?

A

les rats recevaient une stimulation dans ce faisceau quand ils effectuaient un certain comportement (e.g. tourner dans un certain coin de la cage), ils se mettaient à faire ce comportement répétitivement, à l’exclusion de tout le reste y compris les comportement alimentaires et sexuels parfois jusqu’à épuisement ou même la mort.

Donc stimulation du faisceau médian du télencéphale est un renforcement très efficace. Selon eux ce serait le “centre du plaisir” (faux)

36
Q

Quelle est la différence entre un renforcement primaire, secondaire, positif et négatif?

A

Renforcement primaire : récompense qui a valeur adaptative intrinsèque pour l’organisme (e.g. nourriture, sexe)

Renforcement secondaire : pas de valeur adaptative intrinsèque (e.g. argent).

Renforcement positif -> renforcement administré

Renforcement négatif -> punition retirée

37
Q

Pourquoi l’effet de la stimulation du faisceau médian du télencéphale est proche de la notion d’utilité?

A

très proche de l’idée de la dépendance à la référence de Kahneman et Tvserky (parce que dépendant de l’histoire locale, seulement).

Cette stimulation provoque des sensations de plaisir ou de récompense similaires à celles que nous associons à des choix ou des actions bénéfiques pour nous. En d’autres termes, l’activation de cette région du cerveau peut être perçue comme augmentant l’utilité perçue des comportements ou des choix qui y sont associés.

38
Q

Pourquoi la dopamine ne serait-elle pas le neurotransmetteur du plaisir selon Berridge et Robinson? Explique leur expérience sur les rats qui l’a prouvé.

A

Berridge et Robinson (1998) ont injecté une neurotoxine spécifique aux neurones dopaminergiques (6-hydroxydopamine ou 6-OHDA) dans les noyaux accumbens de rats causant de d’importantes lésions au système dopaminergique mésocorticolimbique.

Les rats sont devenus aphagiques, c’est-à-dire qu’ils ont cessé de s’alimenter. Cependant, ces rats montraient une réponse hédonique normale (réponse reflex de la nourriture agréable ou désagréable)

Conclusion: dopamine serait impliquée dans le désir, la motivation à obtenir un renforcement ou à éviter une punition. Pas dans le plaisir.

39
Q

Aujourd’hui , on pense que ce serait quelles neurones qui gèrent le plaisir?

A

les neurones sensibles aux opiacés et aux endocannabinoïdes seraient associés

40
Q

Le noyau accumbens est activé par quel genre de stimuli?

A

Le noyau accumbens est activé par tout un ensemble de stimuli qui ont une pertinence motivationnelle.

Par exemple, du jus, de l’argent, des signaux sociaux, des dons à son organisme de charité préféré, ou même la punition d’un rival.

Ce qu’on en commun toutes ces situations, c’est le renforcement d’un association désirable.

41
Q

Qu’est-ce qu’il se produit dans le phénomène de dévaluation de la récompense ?

A

Toute perte de motivation entraine une diminution de l’activité dans le système dopaminergique.

42
Q

Murayama et al. (2001) ont entrainé des sujets à arrêter un chronomètre à un moment précis. Qu’est-ce que cela produit?

A

produit une motivation intrinsèque - qui vient de soi et n’a pas besoin de facteurs externes. Ces sujets « contrôle » qui n’étaient pas payés montraient une activation hémodynamique du striatum ventral associée à leur succès

Les sujets « récompense » étaient payés selon leur performance lors de la première séance mais pas la seconde. Comme le groupe contrôle lors de la 1ière séance (striatum ventral encore plus activé) mais plus rien lors de la 2ième pourtant identique chez les deux groupes de sujets.

Perte de motivation extrinsèque: C’est le phénomène de dévaluation de la récompense.

43
Q

Qu’est-ce qu’ont montré Clark et al. (2009) pendant un jeu de hasard?

nomme 3 circonstances dans lesquelles cette activation est encore p’us importante

A

Ils ont montré que le striatum ventral est activé par des combinaisons gagnantes plus que par des combinaisons perdantes, et plus par des combinaison presque gagnantes que clairement perdantes.

  • Plus marqué chez les gens qui ont des problèmes de jeu
  • les adolescent qui ont des fonctions exécutives immatures du au sous-développement du cortex préfrontal
  • les personnes agées qui ont le cortex préfrontal ventromédian micro-lésé.
44
Q

Qu’encodent les neurones de l’aire tegmentale ventrale exactement?

A

pas la récompense elle-même mais l’erreur de prédiction de la récompense.

45
Q

Schultz a étudié comment les neurones de l’aire tegmentale ventrale changent leur fréquence de déclenchement en réponse à des récompenses. Qu’a-t-il trouvé ?

A

Des singles éveillés avec des électrodes implantées dans le VTA permettant des enregistrements électrophysiologiques unitaires ont appris à appuyer sur un levier quand un voyant lumineux s’allumait pour recevoir une gorgée de jus (renforcement positif primaire).

Alors que les singes apprennent à associer l’indice—la lumière—avec la réponse—appuyer sur un levier—puis la récompense—la gorgée de jus—les mêmes neurones du VTA répondent de moins en mois à la récompense et de plus en plus à l’indice annonçant la récompense

si un renforcement espéré ne suit pas la réponse de l’animal à l’indice, la fréquence de ces neurones du VTA diminue sous leur niveau de base au moment prédit de la récompense.

Conclusion:

46
Q

Le comportement de ces neurones de l’aire ventrale tegmentale est très bien expliqué par une équation, décrit celle-ci.

A

L’erreur de prédiction de la récompense (au temps t) est égal à la récompense actuelle (au temps t) + la récompense prédite dans un futur rapproché (au temps t+1) - la récompense prédite (au temps t).

  • Très similaire à l’idée de Kahneman et Tversky que l’utilité dépend du point de référence de départ. Histoire locale seulement. La similitude entre l’erreur de prédiction de la récompense et l’idée de Kahneman et Tversky réside dans le fait qu’elles mettent toutes deux en évidence l’importance de la référence ou du contexte dans l’évaluation des récompenses et des pertes. Dans les deux cas, le plaisir ou l’utilité perçus d’une récompense dépendent de la manière dont elle se compare aux attentes ou aux références internes de l’individu.
47
Q

Complète ce passage:

D’autres études par le groupe de Schultz ont montré que la fréquence de déclenchement de ces neurones de l’ATV est proportionnelle à la ______________________________et à _________________________

A

D’autres études par le groupe de Schultz ont montré que la fréquence de déclenchement de ces neurones est proportionnelle à la probabilité de la récompense (on en verra un exemple tout à l’heure) et à l’utilité de la récompense.

48
Q

Il est possible de voir des signaux EEG qui corrèlent avec l’erreur de prédiction de la récompense. Qu’est-ce que Gehring et Willoughby (2002) ont trouvé par rapport à cela?

A

Ils ont identifié une composante ERP qui varie en fonction d’un gain inattendu ou d’une perte inattendue dès environ 200 ms: N2. Plus negative lorsque l’erreur de prediction est plus grande

cette composante origine probablement d’un dipôle dans le cortex cingulaire antérieur, important pour les fonctions exécutives.

Puisque les neurones du VTA projettent entre autre dans les ganglions de la base (noyaux accumbens) et dans le cortex préfrontal ventromédian, il est donc possible que cette composante ERP origine en fait du VTA.

  • Il a été proposé que ce signal d’erreur de prédiction de la récompense module l’information essentiellement de tout le cerveau. *
49
Q

Il a été proposé que ce signal d’erreur de prédiction de la récompense de Gehring et Willoughby module l’information essentiellement de tout le cerveau. Une évidence supportant cette hypothèse vient d’une étude récente réalisée par Vickery et al. (2011) en IRMf et ayant utilisée la technique d’analyse de MVPA (multivoxel pattern analysis).

Explique cette technique et qu’ils ont trouvé

A

les chercheurs étudiaient la possibilité que l’information à propos d’une récompense (ou d’une punition) modulait l’activité de plusieurs régions du cerveau. Ils ont découvert que l’activité d’ensembles de voxels dans presque tout le cerveau pouvait discriminer le fait de gagner ou de perdre (i.e., si l’activité lorsqu’on gagne vs lorsqu’on perd étaient suffisamment différentes pour les différencier)

50
Q

Explique l’expérience de Matsumoto et Hikosaka (2009) et ce qu’ils ont montré.

A

Matsumoto et Hikosaka (2009) ont montré que des neurones semblent encoder l’erreur de prédiction de l’utilité, peu importe sa valence (positive ou négative; donc pas nécessairement l’erreur de prédiction de la récompense.)

la réponse d’un neurone dans le striatum ventral d’un singe:

premiere condition: un indice de forme annonce avec un niveau de probabilité un renforcement: en fonction du % prédictif de l’indice, le neurone de l’aire tegmental ventral s’active différemment

deuxieme condition: indice punition = jet d’air = neurone répond bcp si indice haut et comble l’attente de punition.

Conclusion: même réponse selon l’indice de renforcement ou de punition donc montre que ca répond vraiment à l’erreur de prediction en général, pas seulement liée à la récompense.

51
Q

Qu’est-ce que le risque?

par quoi est-il normalement estimé?

A

Une décision qui a plusieurs conséquences avec des probabilités connues ou estimables comporte un élément de risque.

Le risque est habituellement estimé par la variance (les variations des gains et pertes) normalisée par la taille de ces gains et pertes (e.g. la somme des valeurs absolues de ces gains et de ces pertes).

  • E.g. pile = 0$ et face = 20$ semble plus risqué que pile = 10 000$ et face = 10 020$, même si la variance est la même (100$ ici). Mais 200/20 = 10&raquo_space; 200/20020 = <1 =plus de risque dans la première condition *
52
Q

Dans une méta-analyse de Mohr et al. (2010) ont identifié quatre régions cérébrales impliquées dans l’évaluation du risque, lesquelles?

A

cortex préfrontal dorsolatéral
cortex préfrontal dorsomédian
cortex pariétal postérieur
et insula antérieure: impliquée dans ’aversion au risque.

53
Q

Une situation comporte de l’ambigüité—et non du risque—si ?

A

si la probabilité des différents événements possibles ne peut pas être estimée.

54
Q

Une étude Hsu et al. (2005) montre que l’ambigüité active quelle structure (plus que le risque)?

A

Une étude Hsu et al. (2005) montre que l’ambigüité active le cortex latéral orbitofrontal plus que le risque.

55
Q

En général, on juge une récompense à venir comme ayant moins d’utilité qu’une récompense immédiate. Comment s’appelle cette tendance?

Donne un exemple dans la vie de tous les jours.

A

C’est le « temporal discounting » :tendance à ignorer une récompense future. Il s’agit d’une perte hyperbolique en fonction du temps.

E.g. Sujets préfèrent habituellement 100$ maintenant à 110$ dans une semaine, mais pas 100$ dans 46 jours à 110$ dans 53 jours.

56
Q

Comment serait expliquer l’effet d’une perte hyperbolique de valeur subjective en fonction du temps?

explique les deux systèmes décisionnels sont en compétition.

A

Quand on préfère le plus gros montant plus tard, le système I gagne.
* automatique
* rapide
* inconscient
* heuristique
* émotions
* stéréotypes
amygdale et striatum

quand on préfère le plus petit montant plus tôt, le système II gagne.
* contrôlé
* conscient
* lent
* algorythmique (froid)
* logique
* systématique
cortex prefrontal dorsolateral et cortex cingulaire anterieur

57
Q

Les dual-system models ont une longue histoire en psychologie et en économie: développé récemment notamment par qui? (2 personnes)

A

Chaiken et Trope

Smith et De Coster

58
Q

explique la version du modele à deux systèmes de Kahneman

A

Une récompense immédiate engage le système 1 qui l’emporte habituellement sur le système 2.
* Ça expliquerait la préférence pour les récompenses « smaller, sooner ».

Les récompenses futures engagent le système 2 et n’intéresse pas le système 1.
* Ça expliquerait la préférence pour les récompenses « larger, later ».

59
Q

Qu’est-ce que McClure et al. ont montré anatomiquement dans leur étude sur l’ignorance d’une récompense future? (3 éléments)

A

Ils ont montré une activité neuronale différence selon les 2 systèmes des “dual-models”

Activité dépendante du délai dans le striatum ventral (VStr), cortex préfrontal médian (mPFC) et cortex cingulaire postérieur (PCC) = Système 1.

Activité indépendante du délai dans le cortex préfrontal dorsolatéral, cortex pariétal postérieur et d’autres régions associées aux fonctions exécutives = Système 2.

si on rTMS sur la région préfrontal dorsolatéral — on la potentialise — on favorise les décisions de type « larger, later » (système 2).

60
Q

Que sont les heuristiques, et leur but?

A

Les heuristiques sont des opérations mentales automatiques, intuitives et rapides associées au système 1 (les règles du système 1)

Ces raccourcis cognitifs sont utilisés par les individus afin de simplifier leurs opérations mentales dans le but de répondre aux exigences de l’environnement.

61
Q

Dans le jeu du banquier, la solution prescrite, optimale: calculer la valeur espérée. Mais ce n’est pas ce que les participants font dans le jeu. Les sujets se concentrent sur les gros montants: s’il en reste beaucoup, ils continuent. Qu’est-ce qui explique cela?

A

Les heuristiques permettent aux individus un gain de temps car en les utilisant, ils ne tiennent pas compte de toute la complexité des informations pertinentes à la situation.

62
Q

Quelles sont les quatre principales heuristiques qu’ont étudiées Kahneman et Tversky?

A
  1. L’heuristique de représentativité: estimer la probabilité d’appartenance d’un objet à une classe d’objets à partir de sa ressemblance avec un cas prototypique de cette classe.
  2. L’heuristique de disponibilité « consiste à juger la fréquence ou la probabilité d’un événement en fonction de la facilité avec laquelle on peut se remémorer des exemples de cet événement ».
  3. Dans l’heuristique d’ancrage, la grandeur (fréquence, probabilité…) d’un nouvel événement est souvent estimée à partir d’informations qui peuvent être pertinentes ou non (ancre).
  4. L’effet de cadrage : les gens réagissent différemment à un choix tout dépendant comment ses conséquences sont présentées
63
Q

Comment Tversky et Kahneman ont étudié l’heuristique de représentativité?

A

Ils ont demandé à des sujets de lire une brève description d’un individu pris d’un groupe de 100 personnes.

La moitié des sujets étaient informés que le groupe de 100 personnes était composé de 30 % d’avocats et 70 % d’ingénieurs (le taux de base)

l’autre moitié était dit que la composition du groupe était de 70 % d’avocats et de 30 % d’ingénieurs.
`
La description lue par les sujets correspondait au stéréotype de chaque métier.
La tâche des participants était d’estimer la probabilité de cet individu d’être un ingénieur plutôt qu’un avocat.

Résultat: Lorsque les sujets n’avaient pas de description à leur disposition, ils tenaient effectivement compte du taux de base. Lorsque les sujets disposaient d’une description de l’individu, ils avaient utilisé l’heuristique de représentativité en ignorant le taux de base fourni.

64
Q

Explique l’étude de Slovic, Fischoff et Liechtenstein sur l’heuristique de disponibilité

A

les sujets de l’étude de Slovic, Fischoff et Liechtenstein croyaient que mourir d’un homicide était plus fréquent que mourir d’un cancer de l’estomac. Or le décès par cancer de l’estomac est 17 fois plus fréquent que l’homicide.

Cependant, les cas de meurtre sont plus facilement accessibles en mémoire grâce, entre autres, aux médias, qui rendent l’information disponible.

65
Q

Explique comment Tversky et Kahneman ont étudié l’heuristique d’ancrage

A

les sujets devaient tourner une roue de la fortune truquée, où ils recevaient un %.

Ils devaient évaluer si le pourcentage était inférieur ou supérieur à celui du nombre de pays africains représentés aux Nations unies.

Enfin, ils devaient en estimer le pourcentage exact.

Les résultats montrent que l’estimation est influencée par le pourcentage fourni par la roue de la fortune—l’ancre.

  • L’estimation de ceux dont l’ancre était de 10 % tournait autour de 25 % tandis que l’estimation de ceux qui avaient reçu 65 % était aux alentours de 45 % (C’est environ 28% en réalité) *
66
Q

E.g. : Vous êtes un médecin essayant de stopper une maladie mortelle avec 2 vaccins : le premier est un vaccin qui va sauver 200 des 600 villageois exactement (vaccin A), et un vaccin qui a une probabilité de 33% de sauver tout le monde et 67% de sauvez personne (vaccin B). Lequel choisirez-vous? La plupart choisissent le vaccin A.
Maintenant supposez que vous avez les deux options thérapeuthiques suivantes : un traitement qui va tuer 400 des 600 villageois exactement (traitement C) et un traitement qui a une probabilité de 67% de tuer tout le monde ou de 33 de ne tuer personne. Lequel choisiriez-vous? La plupart choisissent le traitement D.

Comment expliquer cela?

A

L’effet de cadrage : les gens réagissent différemment à un choix tout dépendant comment ses conséquences sont présentées
On adopte une attitude moins risquée dans le cadre positif que dans le cadre négatif.

67
Q

Explique le concept de récompense sociale

elles produisent des réponses dans robustes dans quelles sructures (2)?

A

Les récompenses sociales—sourires, approbation d’autrui (pensez aux “thumb’s up”), de beaux visages—sont omniprésentes dans notre société—c’est le fondement-même de Facebook entre autres—et produisent des réponses robustes dans l’aire tegmentale ventrale et le cortex préfrontal ventromédian.

68
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Deaner et al a montré sur la récompense sociale?

A

Deaner et al. (2005) ont entrainé des singes mâles à bouger leurs yeux vers T1 pour obtenir du jus ou vers T2 pour obtenir une quantité de jus ajustable + une image d’un singe, par exemple (plus spécifiquemnt, 1- d’un carré gris, 2- d’un singe du même groupe social de rang inférieur, 3- d’un rang supérieur ou 4- du périnée d’une femelle).

moins de jus seul que de jus avec l’image. Donc ces images étaient aversives: punition sociale

Ce qui est positif correspond aux images que les singes étaient prêt à payer pour voir (singe mâle d’un rang supérieur [?!?] et, surtout, le périnée d’une femelle). (Renforcements sociaux.)

69
Q

Qu’est-ce qui peut remettre en question l’homo economicus qui est égoïste?

A

Comportements prosociaux (altruistes?) comme donner aux organismes de charité peuvent aussi constituer une récompense sociale robuste.
Ces comportements s’accompagnent d’un « warm glow » qui est un signal de récompense associés à une activité dans des régions comme le striatum ventral (A).

70
Q

Explique le dilemme du prisonnier, énoncé en 1950 par Albert W. Tucker

A

situation où deux homo economicus auraient intérêt à coopérer, mais où, en l’absence de communication entre les deux joueurs, chacun choisira de trahir l’autre—de faire cavalier seul.

71
Q

La coopération dans le jeu du dilemme du prisonnier corrèle avec l’activité de quelle structure?

A

La coopération dans une version répétitive du jeu corrèle avec une activation des noyaux accumbens. Parce qu’une coopération est prédictive d’une récompense future.

72
Q

Qui a organisé une compétition dans les années 1980 d’une version répétitive du jeu et l’algorithme d’Anatol Rapoport — « tit for tat » ou « œil pour œil, dent pour dent », en français — le plus simple de tous les agorithmes soumis à la compétition a gagné : commence par coopérer et ensuite, au temps t, opte pour l’option de ton adversaire au temps t-1.

A

Robert Axelrod

73
Q

Qu’est-ce qu’une punition altruiste?

A

punir quelqu’un qui ne respecte pas les normes sociales même si on y perd.

74
Q

Explique le jeu de l’ultimatum

A

une première personne (proposeur) se voit attribuer une certaine somme d’argent, et doit décider quelle part elle garde pour elle et quelle part elle donne à une seconde personne (répondant). Le répondant doit alors décider si elle accepte ou refuse l’offre. Si elle accepte, chacun reçoit ce que l’offre stipule. Si elle la refuse, aucun des deux individus ne reçoit d’argent.

75
Q

Comment un homoéconomicus serait censé se comporter dans le jeu de l’ultimatum?

A

Le modèle de l’homo economicus postule que les individus poursuivent leur intérêt matériel individuel et agissent de manière rationnelle pour atteindre leurs objectifs.

Dans un tel cas de figure, le répondant devrait accepter toute offre supérieure à zéro de la part du proposeur, et le proposeur, anticipant la réponse du répondant, devrait faire la plus petite offre possible.

76
Q

En réalité, comment agissons-nous dans le jeu de l’ultimatum?

A

Comme répondant, nous n’acceptons pas n’importe quoi. Et comme proposeur, nous ne proposons pas presque rien.

Le pourcentage « magique » est ~30% sinon refusée, peu importe valeur absolue de l’offre du proposeur

77
Q

Quelles sont les deux structures qui s’activent pendant le jeu de l’ultimatum et quand ?

A

L’insula d’un répondant s’active quand un proposeur lui propose trop peu disons 20% (système 1 de la théorie des deux systèmes). Son activité est corrélée avec l’ampleur de l’injustice.

Le cortex préfrontal dorsolatéral (droit) s’active peu importe si l’offre est acceptée ou pas (système 2 de la théorie des deux systèmes). correspond davantage à l’homo économicus

78
Q

Qu’est-ce que Knoch et al. (2006) ont montré sur le jeu de l’ultimatum?

A

stimuler le cortex préfrontal dorsolatéral droit à l’aide de TMS (stimulation magnétique transcrânienne)—potentialisation ici—augmente la probabilité d’accepter une offre injuste: le rend plus conforme à l’homo economicus—mais n’a pas d’effet sur l’impression de justice de cet offre (qui semble dépendre d’un autre circuit)

79
Q

Qu’est-ce que l’Iowa Gambling Task ?

A

Dans le Iowa Gambling Task on présente 4 paquets de cartes virtuels sur un écran d’ordinateur aux participants.On leur dit que chaque paquet contient des cartes qui les récompenseront ou les pénaliseront en argent. Le but du jeu est de gagner autant d’argent que possible.

Les paquets diffèrent les uns des autres en terme de valeur espérée. Ainsi, certains paquets sont de « mauvais paquets » (100$ par carte habituellement mais rarement une perte très importante de disons -10 000$, ce qui résulte en une valeur espérée négative), et les autres de « bons paquets » (50$ par carte habituellement et parfois de petites pertes de disons -10$, ce qui résulte en une valeur espérée positive).

80
Q

Qu’est-ce que Bechara et Damasio et collègues ont montré par rapport à l’Iowa Gambling Task ?

A

dans un jeu de hasard, des patients avec des lésions préfrontales ventromédianes—souffrant du syndrome frontal de déshinibition—comme VM - étaient relativement insensibles à des rétroactions négatives sélectionnaient souvent les « mauvais paquets ».

ne montraient pas les même signes physiologiques (e.g. réponse galvanique accrue de la peau) quand ils choisissaient ces « mauvais paquets ».

Interprété comme si ces patients ignoraient les signaux physiologiques d’alarme ou de risque.

81
Q

Qu’est-ce que l’expérience réalisée par Shiv et al. sur les patients avec des lésions préfrontales ventromédianes a montré?

Qu’est-ce qui explique la différence avec les sujets controle?

A

ces patients performaient mieux que des contrôles dans une version de la tâche dans laquelle les « bons paquets » étaient plus risqués mais plus payant et les « mauvais paquets » étaient moins risqués mais moins payant.

Les sujets contrôle ont trop d’aversion pour le risque pour des situations comme celles-ci.

ces résultats suggèrent un problème de comparaison et d’intégration de gains et de pertes après des lésions dans le cortex préfrontal ventromédian.

82
Q

Qu’est-ce que Rangel et collègues ont montré que chez l’humain en IRMf ?

A

Rangel et collègues ont montré que chez l’humain en IRMf avec plusieurs paradigmes que le cortex préfrontal ventral utilise une devise commune. mesure d’utilité générale.

83
Q

L’équation de l’erreur de prédiction de récompense modélise la réponse des neurones dopaminergiques de VTA. Explique la différence entre une erreur de prédiction négative vs positive selon cette équation.

A

Une erreur de prédiction de récompense positive implique la réception d’une récompense non attendue (ex. au début de l’apprentissage) ou la prédiction d’une récompense future (ex. lors de l’indice après l’apprentissage).

Une erreur de prédiction de récompense négative implique l’absence d’une récompense attendue.

84
Q

Explique en quoi l’activation du cortex préfrontal dorsolatéral droit peu importe si l’offre est acceptée ou pas montre le côté homoeconimus.

A

L’activation du cortex préfrontal dorsolatéral droit est (presque) la même peu importe l’offre. Elle représente donc l’évaluation rationnelle et systématique relevant du système 2 puisqu’elle n’est pas modulée par le sentiment d’injustice variant selon l’offre.
Cela représente ce que ferait l’homo economicus rationnel qui devrait accepter toute offre supérieure à 0.

85
Q

Explique la “compression des effets marginaux”

A

la variation de la valeur subjective (utilité) pour chaque variation de la valeur objective diminue plus cette valeur objective augmente.

Autrement dit, pour des valeurs de gain objectif faibles, les valeurs de gain subjectif associées varient rapidement. Au contraire, pour des valeurs de gain objectif élevées, les valeurs de gain subjectif associées varient lentement. C’est la même situation, à l’inverse, pour la perte.