cour 6: mémoire Flashcards

1
Q

Lashley a testé l’hypothèse de la localisation des engrammes mnésiques (localisation des traces mnésiques) au niveau des aires associatives du cortex cérébral.

Explique son expérience avec les rats et ce qu’il a trouvé.

A

Dans son expérience du labyrinthe sur le rat, on apprend à l’animal à retrouver son chemin dans le labyrinthe avec des récompenses en nourritures

Lésions dans les différentes aires associatives = affecte l’apprentissage : plus lent

Résultats:
* corrélation entre la sévérité des déficits et la taille de la lésion
* pas de corrélation avec l’emplacement de la lésion.

Conclusion: Cela l’a porté à croire que les aires corticales associatives contribuent de façon équivalente à apprentissage et mémoire (ce n’est pas vrai cependant) Il a donc amené le concept d’engramme/mémoire distribué(e)

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Q

Quels sont les deux problèmes avec l’affirmation de Lashley suite à ses recherches, selon laquelle les aires corticales associatives contribuent de façon équivalente à apprentissage et mémoire?

A

Taille des lésions

Les rats pouvaient utiliser différents sens pour résoudre labyrinthe (vue, toucher, odorat): Perte d’un type de mémoire pouvait être compensé par un autre.

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3
Q

on s’est plus tard rendu compte qu’il existe différents types de mémoire distribués à travers tout le cerveau. Explique ce schémas de séparation des types de mémoire

A

Mémoire sensorielle

MCT

MLT
1. mémoire déclarative (explicit)
* mémoire épisodique: évènements
* mémoire sémantique: faits

  1. mémoire non-déclarative (implicit)
    * amorçage
    * mémoire procédurale
    * conditionnement
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4
Q

Hebb a proposé une théorie de l’engramme comprenant trois postulats. Nomme les trois, sans les expliquer

cette théorie est basé sur quel paradigme?

A
  1. apprentissage Hebbien
  2. l’assemblée cellulaire
  3. séquence de phase

Cette théorie est une forme de connexionnisme.

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5
Q

Explique le postulat de Hebb concernant l’apprentissage hebbien.

A

Principe selon lequel les connexions entre les neurones augmentent en efficacité en fonction de leur degré d’activation

« Neurons that fire together, wire together. »

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6
Q

Explique le 2e postulat hebbien: l’assemblée cellulaire

A

La représentation interne d’un objet implique tous les neurones activés simultanément (assemblée cellulaire). Les connexions entre ces neurones activés en même temps sont renforcées puis, si un stimulus active quelques-uns d’entre eux, tous les neurones de l’assemblée sont activés. Cela implique que si une partie d’une assemblée cellulaire est détruite, la représentation interne peut tout de même être activée par les neurones restants.

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7
Q

Donne 2 synonymes utilisés pour la mémoire non- déclarative

Que traite-t-elle comme information?

A

mémoire perceptuelle
mémoire implicit

contient l’ensemble des manifestations inconscientes de la mémoire.

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8
Q

Nomme les 3 sous-tyes de mémoire non-déclarative.

A

l’amorçage
le conditionnement
mémoire procédurale.

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9
Q

Explique comment fonctionne la mémoire d’amorcage. (mémoire non déclarative/implicit)

quel genre d’expérience prouve que ça existe?

A

l’amorçage est un phénomène dans lequel l’exposition préalable à un stimulus influence la réaction ultérieure à un stimulus similaire.

Dans des situations expérimentales où le sujet n’a pas conscience qu’on fait appel à sa mémoire, on retrouve une amélioration du traitement ou de l’identification d’un stimulus donné suite à son observation préalable.
la perception et le traitement d’un stimulus améliore donc son traitement ultérieur.

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10
Q

Nomme les différents types d’amorcage.

A

l’amorçage direct (répétition)

l’amorcage indirect (sémantique/conceptuel).

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11
Q

Quel est la différence entre un amorcage de type direct vs indirect?

A

l’amorçage direct se produit lorsque le stimulus initial et le stimulus cible sont étroitement liés

L’amorçage indirect se produit lorsque le lien entre le stimulus initial et le stimulus cible est moins évident, souvent basé sur des associations moins directes (par le sens)

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12
Q

Explique le genre de lésion que M.S avait ainsi que les mémoires affectées ou pas.

A

Chez le patient M.S. auquel il manquait V1 et des aires extrastriées à droites, on ne retrouvait pas d’amorçage visuel mais une mémoire déclarative

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13
Q

Explique le genre de lésion que H.M avait ainsi que les mémoires affectées ou pas.

A

chez H.M, auquel il manquait les lobes médians temporaux, on retrouvait le contraire (l’absence de mémoire déclarative, mais la présence d’amorçage).

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14
Q

Comment peuvent-être expliquées des différences avec les cas de HM vs SM et leurs composantes touchées?

A

le phénomène s’explique par la répétition suppression (qui appartient à la théorie de l’affûtage)

la réponse neuronale à un stimulus diminue avec la répétition de ce stimulus. Cela signifie que le cerveau devient moins réactif à un stimulus spécifique lorsqu’il est présenté à plusieurs reprises.

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15
Q

Explique la théorie de l’affutage.

A

On observe une réduction dans l’activité neuronale associée à un stimuli lorsque celui-ci est répété, et ce, tout dépendant du chevauchement dans les représentations neuronales.
La répétition de représentation neuronale plus similaire diminue l’activité dans le cortex (ici le fusiform gyrus).

  • Effet +/- d’adaptation: la réponse d’un objet qui a déjà été activée est moins, pas à cause de l’habituation mais plutôt d’un « affutage neuronale » *
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16
Q

L’amnésie affecterait quelle structure, dépendamment si elle est antérograde ou rétrograde?

Quels types de mémoires sont conservées ou non?

A

Dans l’amnésie (qui affecte les lobes temporaux médians), la mémoire explicite est déficitaire, mais l’amorçage perceptuel et conceptuel est préservés.

Une lésion du lobe temporal médian cause une amnésie antérograde puisque l’hippocampe est nécessaire à la création de nouveaux souvenirs, ainsi qu’une amnésie rétrograde des événements récents puisque ces derniers n’ont pas encore été complètement consolidés (consolidation mnésique) dans le cortex, donc leur rappel nécessite encore l’hippocampe.

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17
Q

Dans l’alzeimher, elle affecterait quelles structures (3)

Quels types de mémoires sont conservées ou non?

A

Dans la maladie d’Alzheimer (qui affecte les lobes temporaux médians, mais aussi les cortex temporaux latéraux et préfrontal), la mémoire explicite est déficitaire et l’amorçage conceptuel est aussi déficitaire. Cependant, l’amorçage perceptuel est tout de même préservé.

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18
Q

Les cortex temporo-latéral et préfrontal seraient impliqués dans quel type de mémoire?

A

l’amorcage conceptuel.

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19
Q

Dans l’expérience deClark et Squile, qu’est-ce qu’un conditionnement simultané
? Indique aussi quelles structures régulent ce conditionnement.

A

Les deux stimuli (le son et le jet d’air) sont présentés simultanément. Au fil du temps, le cervelet, une région du cerveau important pour les réponses motrices, établit une association entre les deux stimuli. En conséquence, le simple fait d’entendre le son peut déclencher le clignement des yeux, même sans le jet d’air.

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20
Q

Dans l’expérience deClark et Squile, qu’est-ce qu’un conditionnement avec trace
? Indique aussi quelles structures régulent ce conditionnement.

A

Initialement, le SNC est présenté, suivi d’une pause, puis le SI est présenté. L’hippocampe, une région du cerveau associée à la mémoire, est impliqué dans le stockage de cette association temporelle. En conséquence, après avoir été exposé à cette tâche à plusieurs reprises, le simple fait d’entendre le son, même en l’absence du jet d’air, peut déclencher le clignement des yeux en raison de l’association temporelle mémorisée. Le cervelet y joue aussi son rôle de coordination motrice en réponse.

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21
Q

Qu’est-ce que Clark & Squire (1998) ont démontré dans leur études avec les 2 types de conditionnements simultanés et avec trace?

A

Clark & Squire (1998) démontre que le conditionnement avec délai est préservé chez les patients amnésiques (lobes médians temporaux), mais pas le conditionnement avec trace qui sera affecté.

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22
Q

Comment fonctionne la mémoire procédurale? (mémoire non déclarative/implicit)

A

La mémoire procédurale sous-tend diverses habiletés motrices, cognitives et même perceptuelles, s’exprimant par l’action seulement. (ex: il est difficile d’expliquer comment faire du vélo).La mémoire procédurale permet l’encodage et le stockage de toutes les procédures précises qui sous-tendent ces habiletés. peut emmagasiner apprentissage tt une vie.

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23
Q

Quelles sont les 2 principales structures impliquées dans la mémoire implicit, et leur fonction?

A
  1. noyaux gris centraux: rétention de commande motrice en association avec le stimulus
  • Noyaux gris centraux = ganglions de la base = noyaux de la base *
  1. striatum (putamen et noyau caudé) :
    boucles motrices
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24
Q

Quel est le rôle des noyaux gris centraux?

A

Les noyaux gris centraux jouent un rôle important dans la mémoire procédurale, plus précisément dans la rétention de commandes motrices en formant une boucle motrice (une association entre réponse et stimulus).

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25
Q

Qu’est-ce que le Parkinson
et la chorée d’Huntington affectent comme cellule, et quel est leurs 2 conséquences principales et communes?

A

le Parkinson (qui affecte la substance noire dans les noyaux de la base) et la chorée d’Huntington (qui affecte le striatum directement qui mesure l’erreur de prédiction de la récompense), mènent à des problèmes moteurs, mais aussi mnésiques (en mémoire procédurale).

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26
Q

Dans l’expérience de Knowlton et al, dans une tâche d’apprentissage implicit, les sujets doivent apprendre à prédire des conditions météorologiques en fonction de la combinaison des 4 cartes qu’on leur présente. Qu’est-ce que cette expérience a montré comme conclusion?

A

Cette expérience montre la différence entre l’accomplissement d’une tâche d’apprentissage procédural vs déclarative chez des personnes atteintes de Parkinson (gr 1), des personnes amnésiques (gr 2) et des personnes normales (gr 3)

la maladie de parkinson est liée à un problème avec la substance noire qui se projette vers le striatum, alors que l’amnésie est associée au lobe temporal médian.

On observe une amélioration de la performance des individus amnésiques et normaux, mais pas des individus atteint de parkinson (pcq ca test l’erreur de prédiction ce qui implique le striatum)

Lorsque l’on test la formation de mémoires déclaratives et non plus procédurales, c’est l’inverse.

Conclusion: Il y a des structures cérébrales différentes qui sous-tendant les divers types de mémoire. Double dissociation prouvée.

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27
Q

Nomme et explique les 2 types de mémoires déclaratives?

A

La mémoire épisodique : contexte spatial et temporel (évènements)

La mémoire sémantique (également appelée connaissance conceptuelle): Connaissances générales sur les objets, le sens des mots, les faits et les gens sans lien avec un contexte spatial et temporel.

28
Q

Quels sont les 2 types de mémoire épisodiques?

A
  1. réminescence (souvenir) : réfère aux mémoires des évènements passés qui incluent des associations spécifiques ainsi que des détails contextuels.
  2. Familiarité : l’impression d’avoir déjà vécu un évènement dans le passé sans que les associations spécifiques et les détails contextuels associés aux souvenirs
29
Q

Par quel type de mémoire l’amnésie est-elle affectée?

A

affectée par la mémoire déclarative: Perte de mémoire et / ou de l’aptitude à apprendre

30
Q

Quelles sont les 5 causes possibles de l’amnésie?

A

traumatisme crânien
alcoolisme chronique
tumeurs cérébrales
maladies dégénérative
accidents vasculaires cérébraux

31
Q

Nomme et explique les 2 types d’amnésie possibles

A

Amnésie rétrograde : Perte de souvenirs précédant le traumatisme

Amnésie antérograde : Incapacité de créer un souvenir mais pas de perte de souvenir (HM)

32
Q

Qu’est-ce que l’étude de l’effet d’électrochocs a montré sur l’amnésie?

A

La conception de l’amnésie (rétrograde) provient de l’étude de l’effet d’électrochocs chez le patient psychiatrique: un courant électrique sur le crâne provoque des convulsions semblables à une crise épileptique et peut induire une amnésie.

33
Q

il existe un gradient temporel dans l’amnésie rétrograde, de telle manière que les souvenirs récents sont plus sujets à l’amnésie que les souvenirs plus anciens. Qui a énoncé ce phénomène?

A

Ribot

34
Q

Quel était le cas de HM? (condition)

A

Comme il était gravement épileptique, on lui a fait une ablation bilatérale du lobe temporal médian, c.a.d,
amygdalectomie et ablation des 2/3 de l’hippocampe, ce qui a beaucoup affecté sa mémoire.

Ex: ne se souvient pas d’avoir mangé 2 repas mais il se rend compte qu’il n’a pas d’appétit

35
Q

Suite à cette ablation, nomme le type d’amnésie dont était victime HM et les différentes mémoires touchées.

A

1) amnésie antérograde = pas de MLT totale

2) amnésie rétrograde = de quelques jours avant son opération non consolidé

3) mémoire déclarative déficitaire (épisodique et sémantique)

4) mémoire procédurale presque normale (savoir-faire) (test de tracé dans un miroir: il s ’améliore de fois en fois, sans jamais se souvenir qu ’il a déjà fait cette tâche)

5) Mémoire de travail normale, mais dès que l’on interrompt HM il oublie ce qui lui a été demandé (ex. répéter des chiffres)…

36
Q

Qui a étudié le cas de H.M. (1953) peu de temps après son opération ?

A

Brenda Milner (avec Suzanne Corkin)

37
Q

La partie médiane du lobe temporal est formée par quel cortex? Quel serait le rôle de cette structure?

A

formée par le néocortex temporal, qui est un lieu possible pour le stockage de l’information à long terme.

38
Q

Dans le néocortex, quelle structure s’y retrouve (fait aussi partie du lobe temporal) et quel est son rôle?

A

Dans ce néocortex se trouverait l’hippocampe, qui serait impliqué dans la mémoire déclarative.

39
Q

Nomme les autres structures clés du lobe temporal médian, c.a.d les trois structures dans la région ventrale de l’hippocampe dans le sillon rhinal .

A

le cortex enthorhinal

le cortex périrhinal

le cortex parahippocampique.

40
Q

Qui a hésiter entre nommer cette structure «Hippocampe» ou «ver de soie».

A

Duvernoy

41
Q

Comment le lobe temporal median traite l’information sensorielle? explique l’anatomie du lobe temporal et les échanges entre les structures.

A
  1. afférences des aires associatives
  2. entrent dans le cortex temporal médian par le cortex perirhinal ou parahippocampique
  3. cortex enthorhinal (aussi affecté par d’autres projections directe)
  4. formation hippocampique

ces connections traitent de l’information plus générale et moins codifiée au départ, puis devient de plus en plus contextualisé et spécifique

42
Q

la formation hippocampique sous-tend quelles tâches?

A

taches de mémoire declarative qui nécessite le traitement des relations entre un événement et son context d’encodage. (Réminescence)

43
Q

Mis à part l’hippocampe dans quel type de tâche la regions du lobe temporal median s’active-t-elle?

A

tâches qui évaluent la familiarité du stimulus. Cela est consistant avec la connectivité hiérarchique de cette region

44
Q

Qu’est-ce que les connectivités hippocampiques suggèrent?

A

Cette connectivité suggère que la capacité représentationnel du cortex perirhinal et parahippocampique sont très lié à l’entrée de l’information sensorielle plus générale.

La familiarité étant sous-tendu par un traitement sensoriel general du stimulus.

En contraste, l’hippocampe peut générer une représentation moins abstraite qui integre des sources corticales multiples d’information. Encode la nouveauté par rapport aux situations dans le passé pour la positionner spatiotemporellement,

45
Q

Explique le modèle de la consolidation mnésique.

A

Pendant l’encodage, l’information provient des aires sensorielles du néocortex et sont transmises vers le lobe temporal médian, étant transformée notamment dans l’hippocampe.

changement important dans l’hippocampe: consolidation synaptique (renforcement de connections)

consolidation mnésique: les assemblées sont progressivement transférées dans les différentes régions du néocortex.

Avant cette consolidation mnésique, le rappel des souvenir est sous-tendu par la representation hippocampique (indexes hippocampiques)

Cependant, lorsque cette information est transférée en mémoire long terme, cet index hippocampique n’est plus nécessaire: le rappel ne nécessite plus l’hippocampe pour avoir lieu.

46
Q

Explique qu’un patient comme H.M le jour de son ablation ne peut plus se souvenir de ses actions.

A

l’ablation de Hm incluait une grande partie de l’hippocampe et est absoluement nécessaire pour former des traces mnésiques au début.

47
Q

V/F: une lésion corticale peut causer des troubles de mémoire spécifique (catégories, modalités, etc) alors qu’une lésion à l’hippocampe affecte toutes les modalités et catégories.

A

Lésion au cortex cerebral vs hippocampe: on peut détruire des assemblées cellulaires mais n’enlève pas la capacité de former de nouvelles traces mnésique tant que ça ne touche pas l’hippocampe.

48
Q

Qu’est-ce qui permet l’ajustement des synapses entre les neurones (plasticité neuronale et creation d’assemblées)?

A

la répétition des activations neuronales sont nécessaires.

49
Q

Qu’est-ce qui est absolument nécéssaire à la consolidation mnésique?

A

le sommeil à un très grand role à jouer pour cela.

la présence de réactivations spontanées des representations mnésiques à l’éveil et durant le sommeil jouent un role important avec la consolidation de la mémoire.

50
Q

Suit la théorie de Hebb ainsi que le modèle de la consolidation. Ken Norman a publié une étude démontrant un mécanisme d’action de l’hippocampe, qu’est-ce?

A

l’hippocampe rejoue l’information apprise préalablement durant ses états de sommeil, tout en favorisant les informations les plus vulnérables (propices à être oubliés), et les reactivations prédisent aussi l’amélioration dans la performance au rappel.

51
Q

Comment survient l’interférence de deux souvenirs?

A

L’interférence entre deux souvenirs, dependant de la similarité des representations (des assembles cellulaires semblables ou pas).
Nos experiences se superposent parfois, marlgré tout, nous sommes en mesure de rappeler de l’information de façon individuelle. Nous sommes en mesure d’individualiser nos différents souvenirs.

52
Q

Utilisant l’IRM, Helen C. Baron a publié un article dans le journal Neuron (en 2018) : qu’a-t-elle rapporté sur les souvenirs?

A

deux mécanismes sont nécessaires à la singularisation d’un souvenir, un excitateur de la représentation en mémoire et un autre inhibiteur empêchant les interférences dans les représentations.

  1. mécanisme inhibiteur pour empêcher les interferences. Lorsque l’on réduit la concentration de GABA (principal inhibiteur du système nerveux), les interférences des souvenirs néocorticales vont augmenter donc le GABA
    inhibe la réactivation de faux souvenirs.
53
Q

Explique le mécanisme excitateur de Helen C. quant à la création de souvenir.

A

Dans l’hippocampe, les représentations en mémoire sont dependantes du contexte et sont séparées en fonction de leur relations superposées.

Utilisation de représentation contextuelle pour minimiser les superposition (dans le mécanisme excitateur que contient l’hippocampe)

54
Q

Explique le mécanisme inhibteur de Helen C quant à la création de souvenirs.

A

le mécanisme inhibiteur sert à empêcher les interferences.

Le GABA est le principal inhibiteur du système nerveux, inhibe la réactivation de faux souvenirs (en inhibant le néocortex)

necessaire pour singulariser une l’assemblée cellulaire en mémoire declarative dans l’hippocampe.

55
Q

Explique comment fonctionne l’apprentissage par renforcement

A

Pour prendre des décision, les animaux, incluant les humains, se basent sur des associations. C’est associations se bases sur les propriétés des objets de notre environnement (catégorisation des son interaction avec l’environnement).

56
Q

Dans une étude utilisant l’IRMf et l’apprentissage machine, on a démontré quoi sur l’apprentissage par renforcement?

A

l’apprentissage par renforcement, i.e. une tâche nécessitant l’erreur de la prédiction de la récompense dans le striatum, était supporté par les conjonctions statistiques de représentation fait par l’hippocampe (une chose dissociable de propriétés d’objet représenté dans le cortex directement).

57
Q

Explique l’expérience de labyrinthe aquatique de Morris avec les rats.

A

Rat placé dans une piscine remplie d’un liquide opaque (e.g. du lait). À un endroit de la piscine se trouve une plateforme. Au début le rat cherche la plateforme. Après plusieurs essais, il y va directement. Les rats avec des lésions hippocampiques bilatérales n’apprennent jamais cela.

conclusion: Certains neurones de l’hippocampe dans le lobe temporal médial jouraient donc un rôle important dans l’encodage de la mémoire spatiale

(on les a découvert mais seulement plus tard, c’est les cellules de lieu)

58
Q

Qu’est-ce que John O’Keefe et ses collègues ont montré sur les neurones de l’hippocampe du rat?

A

de nombreux neurones de l’hippocampe répondent sélectivement quand l’animal se trouve dans un endroit donné de son environnement (par exemple la plateforme dans la piscine de Morris).

Ce sont les cellules de lieux dans l’hippocampe.

Système de référence relatif
l’activité neuronale: est liée à des repères dans l’environnement de l’animal.
Nécessite un système de cartographie de base

59
Q

Quel autre type de cellules liées à la mémoire ont été découvertes par par les Moser (Evard et May-Britt) avec John O’Keefe et où se trouvent-elles?

A

cellules de grille dans le cortex enthorhinal des rongeurs.

Plusieurs “hot-spots” disposés suivant un patron hexagonal

Comme le cortex enthorhinal est une afférence de l’hippocampe, on pense que c’est en combinant plusieurs “champs de réponse” de cellules de grille que le cerveau construit une cellule de lieu.

Permettre l’encodage de régularité spatio-temporelle et de contexte.

60
Q

Qu’est-ce que Paller & Wagner (2002) ont découvert quant au paradigme de mémoire subséquente?

A

lien entre la mémoire et l’attention, et ce, autant pour l’encodage de nouveaux souvenirs que pour leur rappel.

61
Q

Quel serait du cortex préfrontal latéral gauche dans la mémoire?

A

L’encodage est supporté par le cortex préfrontal latéral gauche et est sous-tendu par des mécanismes attentionnels généraux, qui sont affecté par la présence d’une seconde tâche divisant l’attention.

Le cortex préfrontal latéral contribue premièrement à l’encodage en permettant un contrôle sur l’information encodée

62
Q

Qu’est-ce qui influence principalement l’encodage de nouveaux souvenirs?

A

C’est l’attention perceptuelle à l’environnement extérieur qui influence principalement l’encodage de nouveaux souvenirs. Durant le rappel, l’attention préfrontal «réflective» interne permet sélection d’information généré à l’interne et donc le rappel des souvenirs.

63
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Paller et Wagner a montré sur l’encodage?

A

On enregistre le cerveau pendant l’encodage, puis pendant le décodage (tâche de mémoire) puis on fait la différence. On regarde le contraste dans les mots bien retenus vs ceux non-retenus.

La carte du cerveau montre ce qu’il se passe dans le cerveau dans l’encodage pour les mots bien récupérés plus tard vs non.

2 systèmes attentionnels sont activés: dorsal et ventral mais surtout ventral. Surtout cortex frontal inférieur, impliqué dans l’attention ascendante aux objets dans l’environnement.

Conclusion: si on ne porte pas attention aux objets pendant l’encodage. L’attention est fondamentale à l’encodage et gouvernée plus par le systeme ventral

64
Q

Quel type de mémoire permet la maintenance et la manipulation de l’information juste après la perception sensorielle et
rassemble plusieurs banque de stockage avec différentes capacités et rassemblant différents types d’information?

A

MCT

65
Q

De quoi dépend la rétention de la mémoire de travail?

A

dépend de l’attention portée aux éléments en mémoire sensorielle.

Oubli massif dans les sec qui suivent la présentation si pas la possibilité de répéter les items ou de faire un traitement profond

Auto-répétition est essentiel au rappel.

Boucle phonologique dans le cas par exemple des numéros de téléphone. Suivant la capacité limité de cette boucle de l’information en mémoire, les informations sont en compétition pour être sélectionnés et être maintenus.

66
Q

Quelle région la mémoire de travail impliquerait plus particulièrement?

A

La mémoire de travail impliquerait plusieurs sous-régions du cortex préfrontal

67
Q

Explique la boucle de rappel libre

A

caractéristique de la mémoire de travail

L’effet de primauté est attribué à la présence des items du début en mémoire à long terme.

L’effet de récence est attribué à la présence des derniers items en mémoire de travail.