Cour 7: fonctions exécutives Flashcards

1
Q

Quels sont les rôles des fonctions exécutives?

A

Elles modulent le fonctionnement des autres fonctions cognitives (de façon flexible et selon les objectifs de l’organisme)

Rôle de superviseur ou de régulateur: Le chef d’orchestre de la cognition

Généralement associées à un traitement lent et ‘réfléchi’; Mais elles peuvent à l’occasion fonctionner rapidement et en dehors du champ de la conscience
* Pour guider les actions
* Pour guider le flux d’information sensorielle

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2
Q

Les fonctions exécutives résulteraient de quelles régions cérébrales principalement? (4)

A

Particulièrement le cortex préfrontal mais aussi:
Cortex frontal
cortex pariétal
les noyaux gris centraux,
etc.

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3
Q

Les fonctions exécutives sont particulièrement liées à cette région (pas la seule; réseau distribué de régions corticales).

Les patients avec des lésions dans le _____ __________ paraissent normaux à prime abord. Il peuvent identifier des objets, participer à une discussion, faire des tâches motrices, etc. Cependant, face à des obstacles de la vie de tous les jours, ils peuvent avoir du mal à se comporter adéquatement.

A

cortex préfrontal

  • Difficultés avec la planification et l’organisation
  • impulsivité
  • difficulté de contrôle émotionnel
  • problèmes de prise de décision
  • manque de flexibilité mentale
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4
Q

Quel est le point commun entre à peu près toutes les définitions des fonctions exécutives?

A

les notions de règles (4) et de contrôle (monitoring)
* Règles abstraites
* Flexible.
Mémoire de travail.
processus de contrôle : “monitoring” ou surveillance de l’environnement

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5
Q

Quelles sont les quatre types de manipulations de règles des fonctions exécutives?

A
  1. Initier de nouvelles règles adaptées aux buts comportementaux
  2. Inhiber les règles inappropriés dans le contexte
    * Quand cela agit sur les sens, c’est l’attention
    * Quand cela agit sur les règles comportementales,
  3. Shifting ou changement de règles spontané
  4. Relier les règles entre elles
    monitoring de conflit
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6
Q

Les fonctions exécutives sont basées sur quel type de mémoire, et quelle propriété de celle-ci en particulier?

A

Toutes les fonctions exécutives sont basées sur la mémoire à court terme à capacité limitée:
i.e. la mémoire de travail
Permet le maintien des règles et des informations qui guident l’exécution de ces règles.

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7
Q

Explique le modèle de modèle de Baddeley et Hitch des années 1970 sur la mémoire

A

Concerne la mémoire de travail

Administrateur central et trois systèmes esclaves:

  1. la boucle phonologique: information verbale
    * entrepôt phonologique: stockage
    * système de répétition articulatoire: maintien de l’info dans l’entrepot phonologique, ex: no de téléphone
  2. le calepin visuo-spatial (l’information visuelle)
  3. le tampon épisodique (information épisodique, sémantique, verbale, visuelle et possiblement d’autres modalités sensorielles).
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8
Q

Explique le modèle des fonctions exécutives de
Miller & Cohen (2001)

A

les auteurs s’entendent pour voir dans les fonctions exécutives des fonctions cognitives qui en régulent d’autres

idée général: règle adéquate dans un contexte x n’est pas la même que dans un autre. Nécessite de la flexibilité dans l’utilisation des règles.

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9
Q

Explique les 4 contributions / découvertes de Eduard Hitzig et Gustav Fritsch dans les années 80 sur la microanatomie des fonctions exécutives

A
  1. Ils ont stimulé électriquement la portion postérieure du lobe frontal chez le chien. Résultat = mouvements des membres controlatéraux.
  2. Des lésions des régions postérieures du lobe frontal = incapacité à produire des mouvements volontaires bien que les animaux avaient toujours des réflexes.
  3. Découverte du cortex moteur primaire ou M1 (aire 4 de Brodmann).
  4. des stimulations électriques des régions antérieures du lobe frontal ne produisaient aucun mouvement; des lésions de ces régions ne résultaint ni en une paralysie, ni en un déficit sensoriel. Ont spéculé que le lobe frontal antérieur était responsable des fonctions cognitives de haut niveau.
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10
Q

Selon Eduard Hitzig et Gustav Fritsch , des lésions de quelles régions peuvent provoquer une incapacité à produire des mouvements volontaires bien que les réflexes puissent être conservés?

A

Des lésions des régions postérieures du lobe frontal

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11
Q

Selon Eduard Hitzig et Gustav Fritsch, quelle région serait responsable des fonctions cognitives de haut niveau?

A

Ont spéculé que le lobe frontal antérieur était responsable des fonctions cognitives de haut niveau.

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12
Q

L’approche de Eduard Hitzig et Gustav Fritsch a été adoptée et raffinée par _______ et _______

Notamment _______ a montré que des lésions ___________ __ _____ _______ menaient à des déficits de toutes sortes :
- incapacité à reconnaître des objets connus,
- incapacité a utiliser l’expérience passée pour choisir un comportement,
- déficit au niveau des réponses émotionnelles,
- difficulté à prendre des initiatives et un comportement manquant de cohérence.

Des lésions unilatérales menaient rarement à de tels changements comportementaux.

Il s’agit des premières évidences que le _____ _________ est primordial pour ce que nous appellons aujourd’hui les fonctions exécutives.

A

David Ferrer et Leonardo Bianchi.
lésions bilatérales au cortex préfrontal (mais pas unilatérales)
cortex préfrontal

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13
Q

Ou se situe le cortex préfrontal et quelle superficie prend-il du cerveau?

A

portion la plus antérieure du cortex frontal (antérieure au sillon précentrale

représente 35% des cerveaux humain (mais aussi de ceux des gorilles et des ourang-outans - le cerveau humain est cependant plus volumineux que ceux-ci lui confère de meilleures fonctions exécutives)

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14
Q

Rattache les aires de Brodmann liées aux différentes régions du cortex préfrontal:
* ventrolatéral
* dorsolatéral
* orbitofrontal
* frontopolaire

A

cortex préfrontal ventrolatéral (aires de Brodmann [12], 47, 44, 45 [44 et 45 aire de Broca dans l’hémisphère gauche habituellement (aphasie de Broca ou expressive)]),

dorsolatéral (8, 9, 46)

orbitofrontal (11 et, visibles sur coupe médiane: 13, 14)

frontopolaire (10).

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15
Q

Quelle structure serait impliquée dans la cognition sociale?

A

la portion antérieure du cortex préfrontal dorsomédian est impliquée dans la cognition sociale.

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16
Q

quelle structure jouent un rôle particulièrement important dans la prise de décision (et dans le mouvement)?

A

Les ganglions de la base (striatum: noyaux caudés, putamen; globus pallidus)

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17
Q

Cortex préfrontal est très connecté, principalement bilatéralement, avec quelles autres structures? (4)

A

Avec thalamus (en particulier avec les noyaux médio-dorsaux)

insula

noyaux gris centraux (mais pas bidirectionnel, retour indirect via le thalamus et la substancia nigra)

cortex cingulaire antérieur.

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18
Q

Le cortex préfrontal latéral est connecté avec quelles aires et couches? (4)

A

aire pré-motrices
aire supplémentaires motrices
V2
A2

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19
Q

le crtex préfrontal ventromédian et orbito-frontal sont connectés à quelle autre structures / couches

A

(amygdale
lobe temporal médian S2)

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20
Q

Le cortex orbitofrontal est connecté à quelles structures? (3)

A

cortex olfactif et gustatif primaires
S1

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21
Q

Les patients ayant cette lésion semblent normaux à priori. Les capacités langagières, perceptives et motrices sont habituellement préservées. Les troubles de mémoire, lorsque présents, sont subtils. Malgré tout, le patient peut éprouver des difficultés sévères à faire la moindre activité. Sa qualité de vie peut grandement en souffrir.

De quelle lésion parlons-nous?

A

lésions des lobes préfrontaux

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22
Q

Quels sont les 2 principaux syndromes qui peuvent ressortir d’une lésion au lobe préfrontal, et la partie de cette région plus spécifiquement concernée?

A

Syndrome frontal dysexécutif - lesion au cortex préfrontal latéral

Syndrome frontal de désinhibition - lesion des portions ventrales et médianes du cortex préfrontal

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23
Q

Qu’est-ce que le syndrome frontal dysexécutif?

A
  • Déficit au niveau de la planification
  • Pas de but à long terme, apathique
  • Manque d’initiative et d’intérêt social
  • Manque de persévérance
  • Peuvent éprouver des difficultés à interagir avec les autres en partie à cause des déficits mentionnés ci-dessus
    en partie à cause d’un manque de théorie de l’esprit
  • Présence d’une anosodiaphorie. Parfois de confabulation.
  • Déficits dans les tâches de mémoire de travail en laboratoire
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24
Q

Qu’est-ce que l’anosodiaphorie?

A

Anosodiaphorie : l’indifférence d’un individu à sa propre maladie (degré inférieur de l’anosognosie : ignorance d’un individu de sa propre maladie)

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25
Q

Qu’est-ce que la confabulation?

A

Confabulation : désordre de la mémoire qui induit les individus à avoir des souvenirs fabriqués, déformés ou mésinterprétés à propos de soi ou du monde sans l’intention consciente de tromper.

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26
Q

Par quoi est caractérisé le syndrome frontal de deshinibition?

A

Performance normale dans les tâches de laboratoire de mémoire de travail (mais échouent le Wisconsin Card Sorting Test)

Par contre :
* Vies chaotiques
* S’affairent sans cesse sans but précis
* Peuvent être maniaques
* Difficultés à répondre correctement aux indices sociaux
* Sens de l’humour anormal
* Peuvent révéler des détails personnels embarrassants
*Très expressifs

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27
Q

Un état maniaque se caractérise par plusieurs symptômes. Ces derniers varient d’une personne à l’autre.
Nomme les 3 qui restent normalement communs.

A

hyperactivité soudaine

changements d’humeur

A l’échelle des émotions l’euphorie prédomine.

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28
Q

Explique le cas de Phineas Gage (structure du cerveau atteinte et effets)

A

À la suite d’une explosion, son bourroir lui perfore le crâne, en le traversant complètement, et provoque des dommages au lobe frontal gauche de son cerveau: Lésion probable : cortex orbitofrontal et préfrontal médian

effets négatifs sur son comportement émotionnel, social et personnel, le laissant dans un état instable et asocial. Son humeur changeante, son tempérament devenu grossier et capricieux

Comportement beaucoup moins chaotique que ce qui est habituellement rapporté dans la ‘légende

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29
Q

Quels chercheurs ont reconstitué par ordinateur ce qui doit être la trajectoire du bourroir à partir du bourroir et de son crâne ?

A

Antonio et Hanna Damasio

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30
Q

Qui ont remis en question la sévérité et surtout la pérennité des troubles comportementaux dont aurait souffert Phineas Gage.

A

Malcolm Macmillan: il semble peu vraisemblable qu’il ait pu exercer le métier de palefrenier durant plus d’un an et assurer une ligne de diligence pendant des années sans qu’un tel syndrome ne se soit nettement atténué. Pour eux, il s’est remis trop rapidement de ses blessures donc remet en question un syndrome frontal de désinhibition classique.

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31
Q

François Lhermitte a identifié un ensemble de comportements parfois associés à des lésions aux parties antérieures et médianes du lobe frontal qu’il a nommé ?

A

syndrome de dépendance environnementale.

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32
Q

Explique les principaux symptomes (3) du syndrome de dépendance environnementale

A
  1. comportement particulièrement inflexible basé sur ce qu’ils observent dans l’environnement. Caractérisé par une perte de l’autonomie du patient face au monde extérieur.

Deux caractéristiques principales
1. comportement d’imitation
2. comportement d’utilisation d’objets. S’ils ont du matériel a proximité ne peuvent s’empêcher de les utiliser pour une action. Ces patients sont anosodiaphoriques.

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33
Q

Explique les points communs des lésions frontales (4)

A

ce sont 3 déficits de fonctions exécutives

les trois partagent un sous-ensemble de déficits :
1. Formation de règles de comportement
2. Mise-à-jour de ces règles selon l’environnement
3. implémentation de ces règles pour agir correctement ou de façon efficace.

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34
Q

Nomme un symptome parfois rencontré chez les patients avec des lésions dans le cortex préfrontal latéral

A

Aboulie : léthargie, difficulté à initier des actions volontairement. Difficulté à maintenir l’attention ou continuer une action motrice pour une période prolongée (e.g. sortez votre langue pour 20 s; malgré directives du médecin ne peut pas le maintenir).

35
Q

Explique l’expérience de Wallis et al sur l’initiation de nouvelles règles chez les singes

A

Investiguent les bases cérébrales de l’encodage des règles chez des singes implantés et entraînés à utiliser deux règles abstraites (non spécifiques au contexte visuel).

Les singes doivent répondre à une image au test qui dépend de la règle en vigueur à l’essai (identique ou différente à celle accompagnant l’indice). Tâche de type “go/no go”.

36
Q

Explique les w principaux résultats de l’expérience de Wallis et al et ce qu’ils ont permis de conclure.

A
  1. Les singes performent clairement au-dessus du niveau de la chance et ce, même lorsqu’ils rencontrent une nouvelle image (montrant le côté abstrait de la règle apprise).
  2. Fréquence moyenne de PA d’un neurone du cortex préfrontal en fonction du temps: reconnaît la règle “identique” indépendemment de l’object—le figure de gauche ou de droite (A ou B) ou de l’indice—la couleur de la courbe (hauteur du son ou présence/absence de jus).

Montrent que différents neurones dans le cortex préfrontal latéral, surtout dans le cortex préfrontal dorsolatéral, encodent différentes règles abstraites; Un peu partout le cortex préfrontal mais surtout dans sulcus principal dans le cortex préfrontal latéral du singe (équivalent au gyrus frontal moyen chez l’humain —un gros morceau du cortex préfrontal dorsolatéral).

37
Q

Les règles abstraites seraient prises en charge par le _____ __________ ______
Les régles plus concrètes, e.g. l’appariement d’un stimulus spécifique et d’une réponse spécifique, seraient prises en charge par les ________ __ __ ____

A

règles abstraites = cortex préfrontal latéral

règles concrètes = ganglions de la base.

38
Q

Explique l’expérience de Cools, Clark & Robbins (2004) sur l’initiation de nouvelles règles

A

Tâche : les participants humains doivent sélectionner l’un de deux objets complexes (en IRMf) ; Bouton de gauche ou de droite.

2 règles :
* Si la fenêtre entourant les objets est bleue, les participants doivent sélectionner un objet différent par rapport à l’essai d’avant.
* Si la fenêtre entourant les objets est jaune, les participants doivent sélectionner le même objet que l’essai juste avant.

4 conditions expérimentales :
* Condition jaune suivie d’une condition jaune (aucun “switching”)
* Condition bleue suivie d’une condition bleu (“object switching” seulement)
* Condition jaune après une condition bleue (“rule switching” seulement)
* Condition bleue après une condition jaune (“rule and object switching”)

calcul de la réponse BOLD dans l’activité hemodynamique

39
Q

Explique les 4 résultats saillants de l’expérience de Cools, Clark & Robbins (2004) sur l’initiation de nouvelles règles

A

le cortex préfrontal dorsolatéral répond à tous les changements, incluant les changements de règle, seulement, conformément à ce qu’on a vu précédemment.
Réponse hémodynamique quand il y a un changement de règle seulement = réponse aux règles abstraites.

les ganglions de la base (ventraux) répondent à des changement d’objets (ou d’objets et de règles), pas à des changements de règles seulement = encodage de règles moins abstraites (plus spécifiques) dans les ganglions de la base ventraux.

Des précurseures des règles plus abstraites du cortex préfrontal lateral.

Le cortex pariétal contribue également à la création de règles, particulièrement pour les fonctions exécutives concernant les actions.

40
Q

Une des 4 formes d’inhibition est “l’arrêt de comportements habituels ou préalablement appropriés.” Des études en EEG et en IRMf ont montré que le _____ ________ ________ était impliqué dans le processus d’inhibition de comportement préalablement approprié. Par exemple, en utilisant la tâche de “oddball”.

A

cortex préfrontal latéral est impliqué dans le processus d’inhibition de comportement préalablement approprié.

41
Q

Explique l’expérience de Polich (2007) en ERP sur l’arrêt (inhibition) de comportements.

A

Tâche de “oddball”:
La majorité des stimuli (des carrés ci-dessous) demande la même réponse (e.g. appuyer sur un bouton avec la main gauche)

Une minorité (entre 5 et 10%) des stimulli—le “oddball”—demande une réponse différente (e.g. appuyer sur un bouton avec la main droite) et donc une inhibition de la réponse habituelle

42
Q

Explique les résultats de l’expérience de Polich (2007) en ERP sur l’arrêt (inhibition) de comportements

A

Le “oddball” évoque une réponse électrophysiologique caractéristique — la P300.

L’intru est un stimulus qui demande d’inhiber la règle fréquente pour répondre autre chose. P300 est la réponse à l’application de cette règle. Atteint un maximum à environ 300 ms.

43
Q

Des enregistrements électroencéphalographiques intracrâniens chez l’homme et chez le singe, ont montré que la P300 est produite par un réseau de sources distribuées : lesquelles? (4)

A

cortex préfrontal latéral
cortex préfrontal médian, cortex pariétal
hippocampe.

44
Q

Explique l’expérience de Huettel et McCarthy (2004) - IRMf sur l’arrêt (inhibition) de comportements (oddball)

A

Ambigüité dans la première tâche de oddball : la règle, mais aussi l’objet et la réponse sont rares. la composante “oddball” pourrait répondre à plus d’une chose de “rare”.

Ils ont pallier au problème d’ambiguité de cette tâche en isolant la règle pour être sure que ce soit vraiment la règle seulement qui est rare

Règle abstraite :
carré -> main droite; disque -> main gauche. même règle qu’avec l’autre chercheur

Dans 90% des essais : règle spécifique fréquente : carré à droite —> main droite; disque à gauche —>main gauche

Dans 10% des essais : règles spécifique rare : carré à gauche —> main droite quand même; disque à droite —> main gauche quand même

La subtilité ici, c’est que les réponses et les stimuli associés à la situation infréquente sont aussi fréquents que les réponses et les stimuli associés à la situation fréquente. Donc, s’il y a un effet de oddball, ce sera un effet de oddball associé à rareté de la règle spécifique, pas à la rareté de la réponse ou du stimulus.

45
Q

Explique les résultats de l’expérience de Huettel et McCarthy (2004) - IRMf sur l’arrêt (inhibition) de comportements (oddball)

A

Ils ont montré en IRMf que le oddball associé à la règle infréquente évoque de l’activité dans le cortex préfrontal dorsolatéral et le
cortex pariétal

Les résultats montrent que l’effet oddball au niveau du cortex préfrontal dorsolatéral ne nécessite pas que l’une des réponses comportementales ou que l’un des stimuli soient plus frequents que les autres.
Le cortex préfrontal dorsolatéral serait impliqué dans le changement de règles (i.e. appariement entre des stimuli et des réponses)

46
Q

Explique la tâche de no-go

A

la tâche “go/no-go” demande de répondre aux stimuli fréquents et de ne pas répondre aux stimuli infréquents.

47
Q

Dans une tâche de no-go, quelle est la différence de résultats entre un patient normal vs schizophrène vs TDAH (ou tout trouble avec composante impulsive?)

A

Patients normaux: activation similaire du cortex préfrontal latéral et cortex pariétal.

Les patients schizophrènes performent normalement aux essais “go” mais pas aux essais “no-go”; aussi réponses anormales en EEG et en IRMf ce qui suggère un déficit au niveau frontal.

Les patients schizophrènes performent normalement aux essais “go” mais pas aux essais “no-go”; aussi réponses anormales en EEG et en IRMf ce qui suggère un déficit au niveau frontal.

Les patients TDAH performent anormalement dans les essais no-go, entre autres.

48
Q

Selon Antonio Damasio, qu’est-ce que la sociopathie acquise? (symptômes et structure atteinte)

A

Comportements anti-sociaux après traumatisme cérébral ou lésion du cortex préfrontal ventromédian (forme sévère du syndrome frontal de désinhibition).

Affect émoussé

Ils connaissent les règles comportementales acceptables et peuvent distinguer les bonnes actions des mauvaises.

Mais très impulsifs.

Ils peuvent se sentir coupables de leurs actions.

49
Q

Qu’est-ce que la sociopathie congénitale?

A

Dans la sociopathie congénitale, ne connaissent pas les règles sociales.

N’ont pas de remord pour leurs actions.

leurs comportements ont des buts précis (ne sont pas impulsifs).

La sociopathie acquise en bas âge, avant l’apprentissage des règles comportementales acceptables, est semblable à la sociopathie congénitale.

50
Q

“trolley problem” : Un train s’engage sur une voie qui tuerait 5 personnes. La personne a accès à un levier si elle le souhaite pour diverger la voie du train, où il n’y a qu’une seule personne qui serait tuée. Le choix paraît évident mais c’est un dilemme parce que si on actionne le levier, on est directement responsable de la mort de qq à cause de notre geste même si au final moins de personnes sont mortes. Comment une personne sociopathe gèrerait-elle ce problème?

A

Traitent les dilemma moraux comme le “trolley problem” (problème du tramway) d’une façon superficielle et égocentrique. E.g. “Je n’actionnerais pas le levier parce que je risque de me blesser l’épaule.”

51
Q

Explique la tâche “Wisconsin card sorting test (WCST)” sur le changement de règles comportementales

A

Ici on ne dit pas quand changer de règle contrairement à avant. C’est ce qui est à l’étude.

Apparier sur la base d’un attribut (couleur, forme ou nombre). Change de temps en temps. Le sujet a une rétroaction sur sa performance (correct/ incorrect).

Corrélation entre WCST et inhibition de règles aussi, pas juste “shifting”. Donc pas une tâche “pure”. Plein d’autres choses que le changement de règle spontanée se passent dans la tâche, en incluant d’autres fonctions exécutives. Par exemple, l’inhibition de certaines règles, le maintien en mémoire de règles, etc.

52
Q

Qu’est-ce que Brenda Miller a montré dans la tâche “Wisconsin card sorting test (WCST)” sur le changement de règles comportementales?

A

Brenda Milner (celle qui a tant étudié le patient H.M. et fait avancer notre comprehension de la mémoire) a montré en 1963 que les patients avec des lésions préfrontales montrent de la persévération —ils continuent à utiliser leur règle malgré les rétroactions négatives.

Pas de problème à apprendre une nouvelle règle; problème à changer (“swifter”) spontanément.

53
Q

Dans les tâches sur le changement de règle comme celle du WCST, certains patient ont des difficultés marquées surtout quand il y a des récompenses et des punitions.

Particulièrement évident dans des tâches de “reveral learning”. E.g. un lumière brillante prédit un renforcement suivant une réponse alors qu’une lumière moins brillante pas; puis subitement c’est l’inverse.

De quel type de lésion pourrait-il s’agir?

A

Lésions au niveau du cortex préfrontal. Mais plus particulièrement au niveau ventral et orbitofrontal, sont souvent en cause dans la persévération surtout quand il y a des récompenses et des punitions.

54
Q

Patients avec lésion au niveau ____________ ont du mal à apprendre une nouvelle contingence.

A

Patients avec lésion au niveau orbitofrontal ont du mal à apprendre une nouvelle contingence.

55
Q

patients avec lésion au niveau ________ _______ ont aussi de la difficulté à cette tâche mais parce qu’ils ont du mal à rester “engagé” dans la tâche.

A

Patients avec lésion au niveau préfrontal latéral ont aussi de la difficulté à cette tâche mais parce qu’ils ont du mal à rester “engagé” dans la tâche.

56
Q

Établir des relations entre les règles comportementales: La capacité à se créer des modèles complexes du monde a longtemps été considérée comme l’aspect la plus fondamental de la cognition humaine.
Plusieurs pensent que c’est une habileté qui dépend du ____ _______

A

Plusieurs pensent que c’est une habileté qui dépend des lobes frontaux. Plus particulièrement du pôle frontal.

57
Q

La capacité de former des relations abstraites entre des règles dépend de la partie la plus antérieure du ______ _________

A

La capacité de former des relations abstraites entre des règles dépend de la partie la plus antérieure du cortex préfrontal

58
Q

Explique le principe de la matrice de Raven

A

image présentée avec morceau manquant. On doit choisir quel morceau il manque. À droite, plus difficile qu’à gauche. Chaque rangée applique une règle,même chose pour chaque colonne. solution: en y allant rangée par rangé, ce qui est unique aux éléments 1 et 2 = 3e dessin.

but: mesure de la capacité à établir des relations abstraites à partir de règles comportementales

59
Q

Qu’est-ce que l’effet flynn?

A

QI qui augmente d’environ 3 points à tous les 10 ans depuis le début du 20ième siècle) serait dû à une amélioration dans la population au niveau de la capacité à établir des relations abstraites à partir de règles comportementales (ce qui est mesuré par la matrice de Raven par exemple)

60
Q

Kurt Goldstein a discuté de patients avec une lésion précise qui sont incapables de répéter la phrase “la neige est noire” parce que, selon les patients, c’est faux. (donc difficulté avec pensée abstraites)

Aussi, incapables d’intégrer des images dans une histoire cohérente.

Ils donnent des explications concrètes quand on leur demande d’expliquer des proverbes.

De quelle lésion s’agit-il?

A

patients ayant des lésions frontales (probablement du pôle frontal)

61
Q

Quel est le rôle du pôle frontal (ou cortex frontopolaire)?

A

l’intégration de règle

Une lésion du pôle frontal (ou cortex frontopolaire) a un impact beaucoup plus important lors d’une tâche de type Raven qui demande une intégration de règle plutôt que l’application d’une règle simple.

62
Q

Explique l’expérience de Smith et al. (2007) sur le rôle du pôle frontal

A

Relationnel: les participants doivent décider si les paires du haut et du bas diffèrent sur la même dimension (2 jugements sur des propriétés de bas niveau, i.e. forme et texture).

Contrôle : Jugement sur une seule dimension. Stimulus du bas est pareil à l’un des deux en haut sur la texture, par exemple.

Réponse hémodynamique (BOLD) calculée dans les 2 conditions

63
Q

Explique les résultats de l’expérience de Smith et al. (2007) sur le rôle du pôle frontal

A

L’étude montre l’implication du pôle frontal lors de l’intégration d’information provenant de diverses sources afin d’en dégager une règle plus générale
résultats très forts car individuels.

Pas une moyenne de tous les participants qui atteignent la signification mais plutôt les régions qui atteignent signification chez tous les participants.

64
Q

Explique l’étude de Shallice sur le rôle du pôle frontal

A

Le test neuropsychologique le plus utilisé pour tester l’habileté à manipuler plusieurs règles dans sa mémoire de travail — ou les déficits de simulation — est la tour de Londres (ou tour de Hanoi).

tâche qui met en jeu des capacités de planification à long terme.

2 configurations:
1 initiale sur laquelle peut intervenir le patient et une cible. En suivant certaines règles, le patient doit transformer sa configuration initiale en la cible. Plusieurs mouvements = + de planification = fonctions exécutives (pôle frontal). Les erreurs sont comptabilisées.

65
Q

explique les résultats de l’étude de Shallice sur le rôle du pôle frontal

A

la plupart des patients performant comme les contrôles (même QI que eux).

Mais ceux qui ont des lésions dans le cortex frontal antérieur gauche montrent des déficits importants à cette tâche.

Le pôle frontal gauche semble donc important pour les buts à “long terme”.

66
Q

En bref, 2 catégories de comportements:

Comportements de recherche de récompense sont gouverné par:

Comportements d’exploration sont gouvernés par:

A

reward-seeking; système dopaminergique mésocorticolimbique)

information-seeking; pôle frontal)

67
Q

Quant à la typographie du lobe frontal:

De façon générale, les chercheurs attribuent aux … des fonctions exécutives simples et aux aires … des fonctions exécutives abstraites liées au raisonnement et à la simulation mentale (e.g. planification pour l’avenir)

A

De façon générale, les chercheurs attribuent aux aires frontales postérieure des fonctions exécutives simples

et des fonctions exécutives abstraites liées au raisonnement et à la simulation mentale (e.g. planification pour l’avenir) aux aires frontales antérieures

68
Q

Ce cortex est impliqué dans le task switching, la catégorisation de séquence et le complex stimulus-réponse avec contingences

A

cortex préfrontal médian-dorsolatéral

69
Q

Ce cortex est impliqué dans le suivi de buts et de sous-buts; les relations d’intégration et les recherches d’informations pour le comportement.

A

Cortex frontopolaire

70
Q

Ce cortex est impliqué dans la sélection de réponse, dans l’exécution d’actions simples et dans le rule-matching

A

Cortex prémoteur

71
Q

Cette région est impliqué dans la sélection de séquence de réponse, dans la catégorisation de séquences et dans l’apprentissage de règles

A

cortex préfrontal postérieur latéral

72
Q

Monitoring de conflits: Selon Posner et Peterson (1990), trois grands systèmes “attentionnels” existent : lesquels?

A
  • Maintien de la vigilance (“alertness”)
  • Orientation vers les stimulations sensorielles
  • Détecter et identifier les situations nécessitant plus de ressources (aujourd’hui on parle de “conflict monitoring” ou surveillance des conflits)
73
Q

Quand est-ce qu’un conflit survient?

Nomme une tâche qui est un bon exemple d’un paradigme générant des conflits

A

quand une information suggérant une réponse est disponible avant ou en même temps qu’une information suggérant une autre réponse correcte.

La tâche de Stroop est un bon exemple d’un paradigme générant des conflits. Demande de nommer la couleur de l’encre… Lire est plus rapide que nommer donc le mot et le sens du mot peut entrer en conflit avec l’identification de la couleur de l’encre…

74
Q

Posner et Peterson ont proposé que le monitoring dépend de quel cortex? Évidences en PET puis en IRMf

A

cortex cingulaire antérieur

l’ACC a une activation plus forte lors des essais incongruents que congruents, comme s’il surveille les conflits et s’active davantage lorsqu’il en identifie un (conflict monitoring).

75
Q

Explique la trouvaille de Bush et al sur le monitoring de conflits.

A

Activité forte pendant essais incongruents du cortex cingulaire antérieur (ACC).

voir studium

76
Q

Explique la trouvaille de Karns et al sur le monitoring des conflits

A

L’activité du cortex cingulaire antérieur à l’essai x prédit l’activité du cortex préfrontal dorsolatéral (lié à l’application des règles) à l’essai x+1.

l’ACC guide l’application de la bonne règle comportementale dans le cortex préfrontal dorsolatéral. cortex cingulaire antérieure surveille un conflit et quand celui ci est décelée, envoie une commande au cortex préfrontal pour inhiber une règle qui interfère. Dépendance entre les 2 régions.

voir studium

77
Q

Explique l’expérience de
Venkatraman et al. (2009) sur l’organisation du cortex préfrontal dorsomédian

A

Demandent à des participants d’effectuer 3 tâches différentes avec des niveaux de contrôle de plus en plus complexes :

Tâche de conflit au niveau des réponses (i.e. inhibition d’une réponse automatique).

Tâche de conflit au niveau de la décision (i.e. décision facile ou moins facile).

Tâche de conflit au niveau de la stratégie.

78
Q

Dans l’expérience de Venkatraman et al, explique la tâche de conflit au niveau de la réponse

A

Counting stroop: variante de la tâche de stroop. Essais cohérents vs incohérents (2 choses entrent en conflit, parait sur les TR et taux d’erreurs). Ici, on demande de compter le nombre de mots. “one” est incohérent car on doit répéter le chiffre 1 3x.

Neutre : Dire le nombre de fois où chaque mot d’animaux est présenté

Inocohérent : Dire le nombre de fois où chaque mot de chiffre est présenté (toujours un con

79
Q

Des données récentes tendent à suggérer que différentes régions du cortex préfrontal dorsomédian et du cortex cingulaire antérieur ont des fonctions différentes, lesquelles ?

A

Cortex préfrontal dorsomédian postérieur, très proche du cortex cingulaire antérieur.

l’organisation au niveau de ces 2 aires la ressemble à celle dans le cortex préfrontal latéral. Postérieur = conflits concrèts; plus en plus antérieur = conflits abstraits.

80
Q

Que faut-il retenir sur la tâche de conflit au niveau de la décision de Venkatraman et al?

A

Les données vont dans le sens que les humains tendent à naturellement sélectionner les ‘stocks’ ayant des valeurs équivalentes sur les 2 attributs

conflit plus abstrait = activitée plus antérieure au niveau dorsomédian du cortex préfrontal.

81
Q

Que faut-il retenir sur la tâche de conflit au niveau de la stratégie dans l’expérience de Venkatraman et al?

A

Plus haut niveau de conflit. Certains sujets ont moins d’aversion pour la variance que d’autres. Un participant qui a moins d’aversion à la variance se met d’un coup à opter pour la constance. Niveau plus antérieur du cortex préfrontal ventromédian

82
Q

En résumé, comment Venkatraman et al résume l’organisation du cortex préfrontal dorsomédian quant à ses rôles au niveau postérieur vs antérieur?

A

organisation dans le cortex préfrontal ventromédian, de ventral à dorsale corrèle avec complexité des tâches de contrôle.

Postérieur :
Sélection d’une action dans un contexte spécifique

Antérieur :
Implémentation et modification de buts abstraits.

83
Q

Explique l’interaction entre le cortex préfrontal et les ganglions de la base supportant la création de règles (chemin d’activation)

A

cortex préfrontal dorsolatéral >
noyau caudé antérieur
>
globus pallidus; segment intern; partie réticulée de la substance noire
>
mediodorsal and ventral anterior nuclei
>
cortex

84
Q

Explique la différence entre la réponse à une règle infréquente spécifiquement vs la réponse P300

A

La P300 est typiquement une réponse à un stimulus infréquent, à une réponse infréquente et à une règle infréquente. la P300 dans un réseau de sources distribué : cortex préfrontal latéral, cortex préfrontal médian, cortex pariétal et hippocampe.

L’activité cérébrale plus circonscrite présentée à la diapositive 34 (Huettel & McCarthy, 2004) a été obtenu avec un paradigme expérimental de “oddball” qui isole la règle infréquente. Le oddball associé à la règle infréquente évoque une activité dans le cortex préfrontal dorsolatéral et dans le cortex pariétal.

dans la première expérience, il n’est pas possible de savoir si la composante oddball est causée par la règle, par l’objet ou par la réponse rare. Pour remédier à cela, Huettel et McCarthy (2004) ont réalisé une étude dans laquelle une règle spécifique était rare, mais où les réponses (main gauche vs droite) et les stimuli (carré ou cercle) étaient aussi fréquents. De cette manière, ils ont pu isoler que l’effet de oddball était causé par la rareté de la règle spécifique.