Cours 10 Flashcards

1
Q

Quelle est l’étymologie du mot “résilience” ?

A

Du latin resalire, qui signifie “re-sauter”.

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2
Q

À quel domaine appartenait à l’origine le concept de résilience ?

A

À la physique : capacité d’un matériau à reprendre sa forme après un choc ou une pression.

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3
Q

Quelles disciplines ont contribué au développement du concept de résilience ?

A

Psychologie, sociologie, éthologie, médecine.

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4
Q

Quelle est la définition de la résilience selon les premières formulations psychologiques ?

A

Capacité à se développer avec succès dans un environnement potentiellement néfaste pour ce développement.

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5
Q

Comment la résilience est-elle définie dans un contexte humain selon les diapos ?

A

Capacité d’une personne ou d’un groupe à bien se développer et à se projeter dans l’avenir malgré des événements déstabilisants ou des traumatismes.

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6
Q

Quelle est la particularité de l’individu résilient face aux événements ?

A

Il évalue les situations et leur donne une signification selon son système de valeurs et de croyances.

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7
Q

Quelle définition donne Manciaux de la résilience ?

A

Une capacité à se développer, à continuer à se projeter dans l’avenir malgré des traumatismes sévères.

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8
Q

Quels sont les deux volets du concept de résilience selon Manciaux ?

A

1) Résistance au traumatisme, 2) Dynamique existentielle (donner sens à sa vie malgré l’adversité).

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9
Q

Avec quel concept développé par Lazarus la résilience est-elle reliée ?

A

Le concept d’adaptabilité, lié aux habiletés de coping.

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10
Q

Quelles sont les principales caractéristiques qui facilitent la résilience individuelle ?

A

Résolution de problèmes, autonomie, distanciation, compétences sociales, empathie, altruisme, popularité, perception d’une relation positive avec un adulte.

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11
Q

Qui est à l’origine du concept de personnalité résistante au stress appelée “hardiness” ?

A

Kobasa.

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12
Q

Quelle est la définition générale de l’endurance (hardiness) ?

A

Type de personnalité stable caractérisée par une perception active des événements stressants comme des défis, non des menaces.

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13
Q

Quelles sont les 3 composantes de la personnalité endurante (hardiness) ?

A

Le contrôle, l’implication, le défi.

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14
Q

Que signifie la composante de “contrôle” dans la hardiness ?

A

Croyance que l’on peut influencer et maîtriser les événements qui nous arrivent.

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15
Q

Que signifie la composante “implication” dans la hardiness ?

A

Tendance à s’engager activement dans les activités, notamment sociales.

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16
Q

Que signifie la composante “défi” dans la hardiness ?

A

Perception des changements comme des opportunités de croissance plutôt que comme des menaces.

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17
Q

Quelle est l’attitude de la personne endurante face aux situations nouvelles ou ambiguës ?

A

Elle fait preuve de tolérance à l’ambiguïté et les affronte sans les percevoir comme menaçantes.

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18
Q

Quel est le lien entre la hardiness et le stress ?

A

C’est une personnalité résistante au stress, centrée sur l’action, l’engagement, et la perception positive du changement.

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19
Q

Quel est le rôle de la hardiness dans la santé selon Kobasa ?

A

Elle agit comme facteur de protection contre les effets négatifs du stress.

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20
Q

Qu’est-ce que l’affectivité positive ?

A

Tendance à s’engager dans de nombreuses situations avec enthousiasme, énergie, intérêt et plaisir.

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21
Q

À quoi est associée l’affectivité positive ?

A

Au bien-être émotionnel et à des états cognitifs et émotionnels agréables.

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22
Q

Quelle est la définition de l’affectivité négative ?

A

Tendance dispositionnelle à ressentir fréquemment des états émotionnels négatifs comme la colère, le mépris, la peur, la culpabilité ou la dépression.

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23
Q

Quel trait de personnalité est souvent associé à l’affectivité négative ?

A

Le névrosisme.

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24
Q

Quel est le lien entre affectivité négative et stress ?

A

L’affectivité négative rend l’individu plus vulnérable au stress.

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25
Qu’est-ce que le contrôle perçu ?
Croyance en la maîtrise d’un problème ou d’un stresseur particulier à un moment donné.
26
À quoi le contrôle perçu est-il associé dans le modèle transactionnel du stress ?
À une évaluation cognitive des ressources disponibles pour faire face à une situation.
27
De quoi dépend le contrôle perçu selon la diapo ?
De la perception qu’on a de ses ressources personnelles, incluant le soutien social perçu.
28
Le contrôle perçu est-il un trait ou un processus selon les diapos ?
C’est un processus transactionnel, contextuel et actuel, spécifique à la situation.
29
Quels sont les effets directs du contrôle perçu sur la santé ?
Adoption de stratégies d’ajustement actives, amélioration du mode de vie, meilleure qualité de vie émotionnelle, fonctionnelle et sociale.
30
Quels systèmes biologiques sont associés à l’effet protecteur du contrôle perçu ?
Systèmes neuroendocrinien, neuro-immunitaire et système nerveux sympathique.
31
En quoi le contrôle perçu influence-t-il la qualité de vie ?
Il est associé à une meilleure qualité de vie perçue sur les plans émotionnel, fonctionnel et social.
32
Qui a conceptualisé la construction dynamique du contrôle perçu ?
Skinner (1995).
33
Selon Skinner, comment se construisent les croyances de contrôle ?
À partir d’interprétations des expériences personnelles et sociales passées dans des domaines spécifiques.
34
Selon Skinner, les perceptions de contrôle sont-elles fixes ?
Non, elles sont flexibles et modifiables dans le temps.
35
Que désigne le soutien social en psychologie de la santé ?
Comportements des proches en réponse aux besoins d’un individu confronté à une situation stressante.
36
Pourquoi le soutien social est-il considéré comme une “méta-stratégie” ?
Parce qu’il agit sur plusieurs plans (émotionnel, cognitif, comportemental) et soutient d’autres stratégies d’adaptation.
37
Quelle est la définition complète du soutien social perçu ?
Perception qu’un individu a de la disponibilité, fiabilité et qualité de son entourage face aux difficultés rencontrées.
38
Quels sont les trois types principaux de soutien social ?
1) Le réseau social (intégration), 2) Le soutien perçu, 3) Le soutien reçu.
39
Que comprend le réseau social dans le contexte du soutien ?
Le nombre de relations, la fréquence des contacts et la qualité des liens significatifs.
40
Que favorise un bon réseau social ?
Un sentiment d’appartenance, une intégration sociale et un ancrage dans la communauté.
41
Qu’est-ce que le soutien social perçu selon les diapos ?
L’impression subjective qu’un individu peut compter sur les autres pour l’aider.
42
Quelles sont les deux dimensions du soutien perçu ?
La disponibilité (présence possible d’aide) et la satisfaction (qualité ressentie des relations).
43
Pourquoi le soutien perçu est-il considéré comme une ressource psychologique ?
Parce qu’il influence la qualité de vie, la perception du stress et la capacité d’adaptation.
44
En quoi consiste le soutien social reçu ?
Ensemble des aides réelles et concrètes reçues de l’entourage.
45
Quels sont les quatre types de soutien reçu ?
1) Soutien émotionnel, 2) Soutien d’estime, 3) Soutien informatif, 4) Soutien matériel.
46
Qu’est-ce que le soutien émotionnel ?
Expression d’affection, écoute, réconfort, comportements protecteurs.
47
Qu’est-ce que le soutien d’estime ?
Renforcement de la valeur personnelle de l’individu, valorisation, encouragement.
48
Qu’est-ce que le soutien informatif ?
Conseils, suggestions, partage de connaissances pour aider à résoudre un problème.
49
Qu’est-ce que le soutien matériel ?
Aide tangible comme un don d’argent, de biens, ou des services pratiques.
50
Quels effets le soutien social a-t-il sur la santé ?
Effets directs + effet tampon contre le stress physique et mental.
51
Quel type de soutien a le plus fort pouvoir de protection ?
Le soutien émotionnel perçu.
52
Quels effets le soutien social a-t-il au-delà du stress ?
Favorise le bien-être, renforce l’estime de soi, améliore la régulation physiologique, encourage les comportements de santé.
53
De quelle théorie découle la conception moderne de l’optimisme ?
De la théorie de l’impuissance apprise.
54
Quelle est la définition de l’optimisme selon les diapos ?
Tendance à s’attendre généralement à des résultats positifs de ses efforts.
55
Quelle capacité cognitive est associée à l’optimisme ?
Détecter les situations où il est possible d’exercer une influence ou un contrôle.
56
Comment l’optimiste explique-t-il les événements positifs et négatifs ?
Événements positifs : causes personnelles, permanentes et globales. Événements négatifs : causes externes, temporaires et spécifiques.
57
À quel courant psychologique l’optimisme est-il rattaché ?
À la psychologie positive.
58
Dans quels contextes spécifiques à la santé l’optimisme a-t-il été étudié ?
Dans les croyances de guérison et la réussite ou l’échec d’interventions médicales (ex : chirurgie).
59
Quelles caractéristiques sont associées à l’optimisme ?
Bonheur, persévérance, accomplissement, santé physique et psychologique.
60
Quelles stratégies les optimistes adoptent-ils face aux difficultés ?
Des stratégies vigilantes : coping actif, attitude non défensive, implication.
61
Quelles stratégies les pessimistes ont-ils tendance à adopter ?
Des stratégies évitantes : évitement, déni, retrait.
62
Quel est le rôle de l’optimisme dans les troubles de l’adaptation ?
Il agit comme facteur protecteur en période de difficulté.
63
Qui a introduit le concept de “sens de la cohérence” ?
Aaron Antonovsky, en 1979.
64
Dans quel contexte Antonovsky a-t-il développé ce concept ?
En étudiant les récits de survivants des camps de concentration.
65
Quelle est la définition complète du sens de la cohérence ?
Orientation globale exprimant une résistance persuasive et une confiance dynamique que : - les stimuli internes/externes sont structurés, prévisibles et explicables, - les ressources sont disponibles pour y faire face, - ces exigences valent la peine d’être investies.
66
Comment un individu avec un SOC élevé perçoit-il sa vie ?
Comme compréhensible, maîtrisable et significative.
67
Quelles composantes forment le SOC selon Antonovsky ?
1) Compréhension cognitive des événements, 2) Gestion des ressources disponibles, 3) Sens existentiel (valeurs et motivation à s’investir).
68
Qu’est-ce que le concept de salutogenèse ?
Approche qui se concentre sur les origines de la santé plutôt que sur les causes de la maladie.
69
Qui est à l’origine de la salutogenèse ?
Antonovsky.
70
Quelle question guide la salutogenèse ?
“Pourquoi certaines personnes restent-elles en bonne santé malgré des conditions défavorables ?”
71
En quoi la salutogenèse diffère-t-elle de la pathogénèse ?
Elle est centrée sur la santé, tandis que la pathogénèse est centrée sur la maladie.
72
Quelle est la réponse principale d’Antonovsky à sa question sur la santé ?
Le sens de la cohérence (SOC) est ce qui protège les individus et explique leur santé malgré l’adversité.
73
Quelle relation existe entre le SOC et la santé perçue ?
Plus le SOC est fort, meilleure est la santé perçue, surtout mentale.
74
Quels effets sont associés à un SOC élevé ?
Diminution de la mortalité toutes causes confondues, réduction de la morbidité cardiovasculaire et cancéreuse.
75
Le SOC agit-il comme prédicteur, modérateur ou médiateur de la santé ?
Il joue les trois rôles à la fois.
76
Le SOC est-il influencé par l’âge, le sexe ou la maladie chronique ?
Non, ses effets sont indépendants de ces variables.
77
Qu’est-ce que la psychologie positive ?
L’étude scientifique du fonctionnement optimal des individus, groupes et institutions.
78
Quel est le but de la psychologie positive ?
Découvrir et favoriser les conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement humain.
79
Quelle est la différence entre psychologie positive et pensée positive ?
La psychologie positive repose sur des données scientifiques ; la pensée positive est une approche populaire non validée scientifiquement.
80
En quelle année Martin Seligman introduit-il officiellement la psychologie positive ?
En 1998.
81
De quelle perspective provient la psychologie positive ?
De la psychologie humaniste (Maslow, Rogers).
82
Quelle vision de l’humain cherche à rétablir la psychologie positive ?
Une vision centrée sur les forces, le potentiel et la santé plutôt que sur la maladie et la souffrance.
83
Quel rôle a joué William James dans la psychologie positive ?
Il a insisté sur l’importance de l’expérience subjective dans le fonctionnement optimal.
84
Quels sont les deux types de tempéraments face au mal décrits par William James ?
1) Healthy-mindedness (refus du mal), 2) Sick soul (centré sur la souffrance).
85
Comment Carl Rogers définit-il le fonctionnement optimal ?
Capacité à devenir soi-même, s’épanouir, s’adapter avec souplesse et créativité, s’actualiser en continu.
86
Quelle est la contribution de Maslow à la psychologie positive ?
Sa hiérarchie des besoins et sa notion de croissance vers la réalisation de soi.
87
Quelle critique Maslow faisait-il à la psychologie de son époque ?
Elle se concentrait trop sur les troubles, négligeant les forces humaines.
88
Quelle vision défend Marie Jahoda ?
La santé mentale positive comme un état durable de bien-être psychologique, basé sur 6 critères.
89
Quels sont les 6 critères de santé mentale positive selon Jahoda ?
Attitudes positives envers soi-même, croissance/actualisation de soi, intégration, autonomie, perception réaliste, maîtrise de l’environnement.
90
Quel est le danger de centrer uniquement la psychologie sur les troubles ?
La personne finit par s’identifier à sa maladie, ce qui entrave la reconnaissance de ses ressources.
91
Quel est l’objectif de la psychologie positive dans ce contexte ?
Rétablir un équilibre en tenant compte de ce qui fonctionne bien chez l’humain.
92
Quels sont les 3 niveaux d’intervention en psychologie positive ?
Personnel, interpersonnel, et sociétal.
93
Donne 3 exemples de thèmes explorés au niveau personnel.
Bonheur, intelligence émotionnelle, pleine conscience.
94
Donne 3 exemples de thèmes explorés au niveau interpersonnel.
Empathie, pardon, relations positives.
95
Donne 3 exemples de thèmes explorés au niveau sociétal.
Éducation positive, justice restauratrice, économie positive.
96
Selon Seligman, quelles sont les 3 voies principales vers le bonheur ?
1) La vie plaisante (plaisir), 2) La vie engagée (engagement/flow), 3) La vie pleine de sens.
97
Qu’est-ce que la vie plaisante ?
Rechercher des émotions positives immédiates (plaisir hédoniste).
98
Qu’est-ce que la vie engagée ?
Être absorbé dans des activités motivantes (flow), utiliser ses forces personnelles.
99
Qu’est-ce que la vie pleine de sens ?
S’impliquer dans quelque chose de plus grand que soi (famille, communauté, valeurs).
100
Que produit la combinaison de ces trois composantes ?
Un niveau plus élevé de bonheur et d’épanouissement.