Cours 9 Flashcards

1
Q

Quelle est la définition d’un trait de personnalité ?

A

Ce sont des tendances (dispositions) à se sentir, percevoir, se comporter et penser de manière relativement cohérente dans le temps et entre les situations.

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2
Q

En quoi consistent les facteurs de personnalité ?

A

Ce sont des structures théoriques (plus larges) qui regroupent et organisent les traits pour fournir une compréhension plus globale de la personnalité.

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3
Q

Quels sont les deux grands types de comportements de santé selon Matarazzo ?

A

1) Comportement de protection (immunogènes)
2) Comportement pathogène

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4
Q

Quels sont les deux types de ressources associées aux comportements de santé ?

A

Ressources de protection (immunogènes) et ressources pathogènes.

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5
Q

Comment peut-on définir les ressources psychologiques ?

A

Ce sont des dispositions stables qui aident les personnes à s’adapter au mieux au cours de leur vie.

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6
Q

Quel est le rôle des ressources psychologiques dans le bien-être ?

A

Elles protègent contre les effets délétères des événements néfastes et assurent des niveaux optimaux de bien-être individuel.

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7
Q

Quel effet les ressources psychologiques peuvent-elles avoir selon la psychologie positive ?

A

Elles agissent comme des facteurs de protection et comme un effet tampon (buffer effect) contre le développement de troubles psychopathologiques.

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8
Q

Quels sont les critères pour qu’un élément soit considéré comme une ressource psychologique ?

A

Il doit protéger contre le stress, contribuer au bien-être, être mesurable, stable, malléable et renouvelable.

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9
Q

Que signifie la mesurabilité d’une ressource psychologique ?

A

Elle peut être évaluée objectivement en tant que différence interindividuelle.

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10
Q

Une ressource psychologique doit-elle être stable ?

A

Oui, il s’agit d’un trait stable, et non pas qui varie.

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11
Q

Que signifie la malléabilité d’une ressource psychologique ?

A

Elle peut être modifiée par une intervention (psychologique).

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12
Q

Que signifie la renouvelabilité d’une ressource psychologique ?

A

Elle est fluctuante mais peut être réactivée rapidement selon la situation.

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13
Q

Pourquoi dit-on que les ressources personnelles sont nombreuses ?

A

Parce qu’elles permettent de faire face à une grande variété de situations.

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14
Q

Comment sont généralement perçues les ressources personnelles ?

A

Comme des composantes stables de la personnalité.

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15
Q

Que peut-on dire de certaines caractéristiques de personnalité en lien avec les ressources ?

A

Certaines sont pathogènes, d’autres sont immunogènes.

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16
Q

À quoi s’intéresse principalement la psychologie positive ?

A

Au fonctionnement sain, efficace et optimal de l’être humain.

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17
Q

Sur quoi cette approche est-elle principalement centrée ?

A

Sur les ressources psychologiques des individus.

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18
Q

Qu’est-ce que la psychologie positive ne cible pas en priorité ?

A

Les défaillances ou compétences manquantes (prévention, soins, développement personnel).

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19
Q

Quel est le rôle du psychologue dans une perspective de psychologie positive ?

A

Identifier les ressources pour aider son client et les mettre de l’avant.

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20
Q

Quelle est la définition de la psychologie positive selon Seligman ?

A

C’est la valorisation des expériences subjectives : bien-être, contentement, satisfaction concernant le passé ; optimisme à propos du futur ; bonheur et flux vital pour le présent.

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21
Q

Quels chercheurs ont identifié les types de personnalité A, B et C ?

A

Friedman et Rosenman (1969)

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22
Q

Quelle est la particularité des types de personnalité selon Friedman et Rosenman ?

A

Ils présentent une correspondance entre les types de personnalité et les réactions au stress.

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23
Q

Comment se manifeste la personnalité de type A ?

A

Par un pattern action-émotion impliquant une lutte constante pour accomplir rapidement de nombreux objectifs.

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24
Q

Comment la personnalité de type A se développe-t-elle ?

A

Elle s’acquiert dès le plus jeune âge via l’habitude d’être récompensé pour les tâches réussies.

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25
En quoi les types A et C affectent-ils la santé ?
Indirectement, par des processus d’évaluation et d’ajustement dysfonctionnels face au stress.
26
Quels problèmes sont associés au type A selon les études ?
Problèmes psychologiques (stress) et physiques (cardio, respiratoires, gastro-intestinaux).
27
Quelle émotion est liée à un risque plus élevé d’infarctus chez les types A ?
La colère et l’hostilité.
28
Quelle proportion de la population serait de type A selon les statistiques ?
Entre 50 et 70 %.
29
Quelles sont les caractéristiques émotionnelles des individus de type A ?
Énergique, ambitieux, entreprenant, compétitif, impatient, hyperactif, besoin de contrôle élevé.
30
Quelle est la base émotionnelle souvent retrouvée chez les personnalités de type A ?
Une insécurité intrinsèque ou une estime de soi trop basse.
31
Quelles sont les tendances comportementales du type A face au temps et au travail ?
Sentiment d’urgence, lutte contre la montre, perfectionnisme, difficulté à se détendre.
32
Quelles sont les attentes des personnes de type A envers elles-mêmes ou les autres ?
Objectifs trop élevés, souvent déçus et insatisfaits.
33
Comment les types A réagissent-ils aux revers ?
Par hostilité ou agressivité latente.
34
Les individus de type A sont-ils considérés comme présentant des troubles psychopathologiques ?
Non, ils ne sont pas considérés comme des personnalités pathologiques.
35
Comment les individus de type A réagissent-ils au stress ?
Par des affects où prédominent colère et stratégies inefficaces (contrôle excessif, objectifs irréalistes).
36
Quelle est la conséquence physiologique des efforts répétés chez les types A ?
Effets nocifs sur la santé, corroborés par des études.
37
En quoi le type B diffère-t-il du type A ?
Il est à l’opposé : patient, décontracté, peu compétitif.
38
Quelles sont les caractéristiques principales du type B ?
Faible besoin d’accomplissement, absence d’agressivité, tolérance.
39
Que signifie le type AB ?
Une position intermédiaire sur le continuum entre type A et type B.
40
Quelle est la caractéristique principale du type C ?
Difficulté à verbaliser les émotions (colère, peine, hostilité).
41
Quelle façade présente généralement le type C ?
Façade agréable, patiente, plaisante, non assertive.
42
Quelles autres caractéristiques comportementales décrivent le type C ?
Coopératif, introverti, obsessionnel, passif, résigné, soumis, conformiste.
43
À quoi seraient particulièrement sensibles les types C ?
Aux situations de séparation et de perte.
44
Quelles émotions les types C ont-ils tendance à développer ?
Sentiments d’impuissance et de désespoir, avec stratégies de suppression des émotions.
45
Quels problèmes de santé sont associés au type C ?
Infections, rhumatismes, allergies, troubles cutanés, maladies immunitaires.
46
Quelle est la base émotionnelle du type D ?
Une détresse psychologique combinant affectivité négative et inhibition sociale.
47
Comment le type D gère-t-il les émotions ?
Il inhibe systématiquement l’expression émotionnelle.
48
Quelle est la conséquence sociale de cette inhibition ?
Inhibition sociale et introversion.
49
Quels risques le type D pose-t-il pour la santé ?
Risques accrus de dépression, maladies cardiovasculaires, insuffisance coronaire, cancer.
50
À combien le risque d’issue défavorable est-il accru chez les patients type D ?
De 2 à 5 fois plus élevé.
51
Quelles pathologies peuvent être influencées par le type D ?
Douleur chronique, diabète, asthme, etc.
52
Que signifie un score de 137 ou plus au test de personnalité ?
Vous êtes de type A.
53
Que signifie un score entre 103 et 136 ?
Vous êtes A et B, mais avec une prédominance A.
54
Que signifie un score entre 69 et 102 ?
Vous êtes un mélange des deux types (médiane).
55
Que signifie un score entre 35 et 68 ?
Vous avez peu de type A.
56
Que signifie un score de 34 ou moins ?
Vous appartenez vraiment au type B.
57
À quelle école de pensée appartient le concept de locus de contrôle selon Rotter (1954) ?
À l’école cognitivo-comportementale et à la psychologie clinique.
58
Quel lien existe entre le locus de contrôle et la théorie de l’apprentissage social ?
Rotter est à l’origine des deux concepts.
59
Pourquoi les renforcements positifs n’ont-ils pas le même effet sur tout le monde selon Rotter ?
Car leur effet dépend du locus de contrôle de la personne.
60
Comment se comportent les personnes sensibles au renforcement ?
Elles ont tendance à s’attribuer les causes ou le contrôle des événements → locus de contrôle interne (LCI).
61
Comment se comportent les personnes insensibles au renforcement ?
Elles attribuent les causes à des facteurs extérieurs → locus de contrôle externe (LCE).
62
Quelle est la croyance centrale liée au locus de contrôle interne ?
Croire que les événements dépendent de soi (comportements, habiletés, efforts).
63
Quelle est la conséquence du locus interne sur le stress ?
Il réduit le stress car il motive à agir et améliore la perception de contrôle.
64
Quelle est la croyance centrale liée au locus de contrôle externe ?
Croire que les événements dépendent d’agents extérieurs (hasard, autres, destin).
65
Quel est l’effet du locus de contrôle externe sur le stress ?
Il augmente le stress car la situation est perçue comme incontrôlable.
66
Que signifie 'attribution causale' ?
L'attribution causale est un processus cognitif qui consiste a rechercher des causes pouvant expliquer l'apparition des évènements
67
Quelle est la différence entre attribution dispositionnelle et situationnelle ?
Dispositionnelle : cause interne / Situationnelle : cause externe.
68
Qu’est-ce que l’erreur fondamentale d’attribution ?
Surestimer les causes internes chez autrui, sous-estimer les causes externes.
69
Qu’est-ce que le biais d’auto-complaisance ?
Attribuer ses réussites à des causes internes, ses échecs à des causes externes.
70
Qu’est-ce que le biais acteur/observateur ?
Causes internes pour les autres, externes pour soi.
71
Qu’est-ce que le biais de confirmation d’hypothèse ?
Sélectionner l’info qui confirme nos hypothèses et ignorer le reste.
72
Comment Bandura définit-il l’auto-efficacité ?
Comme la croyance d’une personne en sa capacité à produire un niveau adéquat de performance.
73
À quelle approche appartient la notion d’auto-efficacité ?
À l’approche cognitivo-comportementale.
74
Quelles expériences influencent le sentiment d’auto-efficacité ?
Les expériences antérieures de succès ou d’échec, et l’observation d’autrui.
75
Quelle est la différence entre le locus de contrôle et l’auto-efficacité ?
Le locus est un trait de personnalité, l’auto-efficacité est une capacité à produire un comportement.
76
Quel est l’impact du sentiment d’inefficacité sur le comportement ?
Il empêche de provoquer le changement même dans des environnements favorables.
77
Comment les individus réagissent-ils à des tâches perçues comme difficiles selon leur auto-efficacité ?
Ils évitent les tâches si leur auto-efficacité est faible, mais s’engagent sinon.
78
Sur quoi repose le sentiment de contrôle lié à l’auto-efficacité ?
Sur les ressources internes et les expériences antérieures.
79
Quel est l’effet de l’auto-efficacité sur le stress ?
Elle agit comme une ressource personnelle qui réduit le stress.
80
Quels sont les 4 sources d’information qui influencent l’auto-efficacité selon Bandura ?
1) L’expérience active de maîtrise 2) L’expérience vicariante (observation) 3) La persuasion verbale 4) Les états physiologiques et émotionnels
81
En quoi consiste l’expérience active de maîtrise ?
Réussir personnellement des tâches, ce qui augmente la confiance.
82
En quoi consiste l’expérience vicariante ?
Observer autrui réussir, ce qui renforce la croyance qu’on peut réussir aussi.
83
En quoi consiste la persuasion verbale ?
Recevoir des encouragements, conseils ou avertissements qui renforcent la confiance.
84
Quel rôle jouent les états émotionnels dans l’auto-efficacité ?
Ils influencent la perception de ses capacités à réussir un comportement.
85
Qu’est-ce que l’impuissance apprise selon Seligman (1975) ?
C’est un comportement acquis suite à des échecs répétés, menant à l’abandon de tout effort pour modifier la situation.
86
Quels autres noms désignent l’impuissance apprise ?
Impuissance acquise ou résignation acquise.
87
Avec quel concept l’impuissance apprise est-elle liée ?
Le locus de contrôle et le sentiment d’incontrôlabilité.
88
Qu’est-ce qui crée les sentiments d’impuissance selon le modèle ?
La perception d’une absence de contrôle, et non les événements eux-mêmes.
89
Quels sont les impacts de l’impuissance apprise ?
Effets défavorables sur le stress (santé et bien-être) et précurseur de la dépression.
90
Que désigne le concept de 'capital psychologique' (PsyCap) ?
Il désigne les ressources psychologiques qui permettent d’adopter des comportements positifs (organisationnels).
91
Quelles sont les 4 ressources psychologiques du PsyCap ?
L’espoir, l’optimisme, le sentiment d’efficacité, la résilience.
92
Comment Snyder (2005) définit-il l’espoir ?
Comme la croyance qu’on peut trouver des voies efficaces pour atteindre ses objectifs et la motivation pour les emprunter.
93
Comment l’espoir est-il défini sur le plan motivationnel ?
Comme un état de motivation positive reposant sur la réussite perçue et l’interactivité de l’agentivité.
94
Comment l’espoir est-il défini sur le plan émotionnel ?
Comme un état émotionnel positif fondé sur une logique de succès.
95
Quelles sont les deux (ou trois) composantes de l’espoir selon Snyder ?
1) Agentivité, 2) Planification des moyens (pathway thinking), 3) Motivation à agir (agency thinking).
96
Qu’est-ce que l’agentivité dans le modèle de l’espoir ?
La capacité à établir des objectifs atteignables et la volonté de les réaliser avec détermination.
97
Qu’est-ce que le pathway thinking ?
C’est la capacité à planifier des moyens variés pour atteindre les buts souhaités.
98
Qu’est-ce que l’agency thinking ?
C’est la motivation suffisante pour mettre en œuvre les stratégies menant aux objectifs.
99
Qu’est-ce que l’espoir-trait ?
Une ressource personnelle stable, correspondant à la disposition globale d’avoir de l’espoir quelle que soit la situation.
100
Qu’est-ce que l’espoir-état ?
L’espoir ressenti dans une situation donnée, de manière temporaire et fluctuante.
101
Que font les personnes qui ont de l’espoir ?
Elles sont plus actives pour atteindre leurs buts et utilisent plus de stratégies face aux difficultés.