Cours 10 :La neuropsychologie de l’enfant Flashcards

1
Q

En quelle année sont apparus les premiers manuels liés à la neuropsy de l’enfant?

A

au début des années 2000

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Q

Quelle importante différence faut-il faire lorsqu’on parle de neuropsy de l’enfant?

A

Distinguer les troubles acquis des grandes fonctions cognitives et ceux qui sont neurodéveloppementaux.

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3
Q

Quels sont les principaux troubles neurodéveloppementaux qui occasionnent des atteintes cognitives?

A

-L’autisme
-Le TDAH, trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité.

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4
Q

Quels sont les 7 catégories de troubles neurodéveloppementaux dans l’ouvrage intitulé Neuropsychologie de l’enfant et de l’adolescent ?

A
  1. les troubles du langage oral et dysphasies
  2. les troubles praxiques et visuospatiaux
  3. le syndrome des fonctions non verbales
  4. les troubles du spectre de l’autisme
  5. le syndrome dysexécutif
  6. le syndrome Gilles de la Tourette
  7. le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité
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5
Q

Quels sont les troubles spécifiques des apprentissages?

A
  1. Les troubles spécifiques du langage écrit (dyslexie et dysorthographie)
  2. Les troubles spécifiques du calcul et la dyscalculie
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6
Q

Quels sont les troubles neuropsychiatriques ?

A
  1. Les troubles déficitaires de l’attention complexes avec ou sans hyperactivité
  2. Les problèmes de comportement
  3. Les troubles disruptifs du contrôle des impulsions et des conduites (DSM-5)
  4. Les troubles dépressifs
  5. Les troubles anxieux
  6. Les troubles obsessionnels compulsifs
  7. Les troubles liés à des traumatismes ou à des facteurs de stress
  8. Les troubles du spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques
  9. Les autres troubles du développement (syndrome d’alcoolisation foetale, neurofibromatose ou syndrome de Turner)
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7
Q

Quels sont les objectifs particuliers de la neuropsychologie de l’enfant?

A

D’élaborer des modèles spécifiques et de mettre au point des évaluations et des prises en charge adaptées à l’enfant lors de difficultés diverses.

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8
Q

Que postule la neuropsychologie de l’enfant?

A

En cas de développement atypique, même lorsque les performances sont dans la normale, elles sont souvent sous-tendues par des processus cognitifs et neuronaux différents.

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9
Q

Chez l’enfant, quelles difficultés sont soulevées par l’étude des lésions acquises et de leurs conséquences sur la cognition?

A

-Elles occasionnent des dommages diffus et/ou étendus.
-L’interprétation des données est plus complexe chez l’enfant car la lésion survient dans un contexte de grandes capacités de plasticité cérébrale et de récupération fonctionnelle.

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10
Q

Définir l’aphasie acquise chez l’enfant :

A

Il s’agit d’« un trouble du langage consécutif à une atteinte du système nerveux central et survenant chez un sujet ayant déjà acquis un certain niveau de connaissance verbale » (Van Hout et Seron, 1983).

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11
Q

Comment se présente un enfant atteint d’aphasie? (tableau clinique)

A
  • Une compréhension du langage relativement préservée
  • Des troubles prédominent sur le versant de l’expression : la fluence est réduite, la perturbation pouvant aller de troubles articulatoires jusqu’au mutisme
  • Un discours agrammatique (les troubles syntaxiques sont les plus persistants)
  • Les jargons ou les loghorrées sont rares 8
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12
Q

Que peut-on conclure des études de cas sur les hémisphérectomie gauche?

A

Ce n’est pas tant l’âge auquel intervient l’hémisphérectomie qui compte, que l’âge de début des lésions cérébrales (dans l’épilepsie, l’âge de début des crises) et « le temps laissé à la réorganisation du langage dans l’hémisphère droit ». Plus ce temps est long, meilleures seraient la réorganisation anatomo-fonctionnelle et les performances.
11

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13
Q

Est-ce que les troubles neuropsychologiques sont prévisibles, d’origine causale?

A

De nombreux troubles neuropsychologiques surviennent dans le cours du développement « sans cause apparente » et peuvent perturber les acquisitions scolaires et les apprentissages fondamentaux.

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14
Q

Quand peut-on commencer à définir un trouble de développement?

A

La plupart se définissent par un écart aux normes de développement cognitif, qu’il concerne le langage (dysphasie, dyslexie, dysorthographie…) ou d’autres domaines cognitifs (dyscalculie, trouble attentionnel…).

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15
Q

Sur quelle base un diagnostic est-il posé?

A

-Sur la mise en évidence d’un déficit durable des performances dans un domaine particulier.
-La perturbation n’est pas liée à un déficit sensoriel primaire (par exemple de l’acuité visuelle), à une insuffisance intellectuelle, à une lésion cérébrale acquise au cours de l’enfance, ni à des carences affectives ou éducatives graves.
-Les enfants qui sont identifiés comme « dys » le sont parce que leur profil développemental apparaît normal, ou presque, dans tous les domaines sauf dans le domaine de dysfonctionnement considéré.

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16
Q

Dans le DSM-5, les troubles développementaux du langage sont classée dans ?

A

La catégorie des « troubles spécifiques des apprentissages »

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17
Q

Que regroupe la catégorie « troubles spécifiques des apprentissages » ?

A

Des troubles spécifiques et durables de développement:
1. du langage oral ou « dysphasies »
2. du geste et/ou des fonctions visuospatiales ou « dyspraxies ou troubles de l’acquisition de la coordination »
3. du langage écrit ou « dyslexies et dysorthographies »
4. des activités numériques ou « dyscalculies »
5. des processus attentionnels et des fonctions exécutives ou « TDAH »

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18
Q

Pourquoi l’appellation de syndrome amnésique de l’enfant est préférable à celle d’amnésie développementale?

A

Car la présence de lésions cérébrales est clairement documentée dans la plupart des observations publiées.

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19
Q

Comment peuvent apparaître les symptômes de syndrome amnésique de l’enfant?

A
  • incapacité de leur enfant à retrouver son chemin dans un environnement familier ainsi que d’une désorientation
    temporelle et de la nécessité d’un rappel fréquent des rendez-vous.
  • incapables de faire des récits détaillés des activités de la journée et des vacances.

Les déficits de la mémoire épisodique constatés dans la vie courante, comme dans les examens neuropsychologiques, constituent le coeur du syndrome amnésique de l’enfant.

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20
Q

Quelles sont les paricularités remarquables préservées du syndrome amnésique de l’enfant?

A
  • Les capacités préservées chez ces enfants qui concernent l’efficience intellectuelle, les compétences langagières (langage oral et écrit) et les connaissances générales sur le monde.

-La possibilité, pour ces enfants, d’acquérir de nouvelles connaissances sémantiques alors que leur mémoire épisodique était très déficitaire.

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21
Q

Comment peut-on parler des troubles visuo-attentionnels par rapport au développement cognitif?

A

-La perception visuelle et l’orientation de l’attention dans l’espace visuel jouent un rôle fondamental dans le développement cognitif.

-Les liens entre les difficultés de perception visuelle ou les troubles de l’attention visuospatiale et le risque de retard scolaire ou la survenue de véritables difficultés d’apprentissage de la lecture sont pourtant maintenant établis.

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22
Q

Quel est le test qui permet d’évaluer l’attention et les fonctions exécutives?

A

Le TEA-Ch (Test of Everyday Attention Children)

23
Q

Quels aspects de l’attention sont évalués lors du teach?

A

-sélective
-focalisée
-soutenue
-divisée

24
Q

Quel est le test qui permet l’évaluation visuospatiale et la mesure de tr. d’héminégligence?

A

-Barrage des nounours (enfant)
-Barrage (adulte)

25
Q

V/F : Même si la maturation du cortex frontal est particulièrement tardive, une atteinte précoce prédit un dysfonctionnement exécutif.

A

F : Même si la maturation du cortex frontal est particulièrement tardive, une atteinte précoce peut occasionner un dysfonctionnement exécutif.

26
Q

Quand étudie-t-on les troubles des fonctions exécutives?

A

Dans le contexte de lésions consécutives à un traumatisme crânien, en lien avec l’épilepsie ou encore dans le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité.

27
Q

Quelles sont les 3 catégories de difficultés cognitives qui sont distinguées, selon les modèles de référence pour le fonctionnement exécutif ? Les difficultés:

A
  • de planification
  • de flexibilité mentale
  • d’inhibition
28
Q

Que permet d’évaluer La BADS-children?

A

Élaborée pour solliciter les différentes composantes des fonctions exécutives dans des situations qui miment celles de la vie quotidienne de l’enfant et en privilégiant l’aspect ludique.

29
Q

À quel DX correspond la dyscalculie développementale dans le DSM-5?

A

« trouble spécifique des apprentissages avec déficit de calcul », selon le DSM-5

30
Q

Comment définit-on la dyscalculie développementale?

A

Un trouble de l’apprentissage de l’arithmétique (calcul et traitement des nombres) qui apparaît chez un enfant ayant une intelligence normale et qui a bénéficié d’une scolarité appropriée ainsi que d’un contexte social équilibré, sans trouble sensoriel pouvant expliquer le trouble d’acquisition.

31
Q

À quels autres tr. cognitifs peut-on associer la dyscalculie développementale?

A

Des troubles :
-du langage
-du traitement de l’espace
-de l’attention
-etc.

32
Q

Dans quelles pathologies généthiques peut-on associer la dyscalculie développementale?

A

-le syndrome de William
-le syndrome de l’X fragile
-le syndrome de Turner

33
Q

Quel est l’objectif de l’évaluation du traitement des nombres et du calcul chez l’enfant?

A

Établir un « profil mathématique » chez l’enfant de 6 à 11 ans et
demi.

34
Q

Quel est l’outil de dépistage conçu à partir de la batterie adulte EC301, qui permet d’établir le profil mathématique chez l’enfant?

A

La Batterie pour l’évaluation du traitement des nombres et du calcul chez l’enfant de von Aster (Zareki-R: Dellatolas et von Aster, 2006, pour la version française)

35
Q

Un ensemble d’épreuves permet de couvrir tout le champ de la capacité à utiliser les nombres et à effectuer des calculs élémentaires,lesquelles ?

A

-dénombrement
-comptage oral
-dictée et lecture de nombres
-calcul mental
-positionnement de nombres sur une échelle
-mémorisation et répétition orale de chiffres
-comparaison de deux nombres à l’oral et à l’écrit
-estimation de quantités
-problèmes arithmétiques présentés oralement

36
Q

Comment définit-on la dyspraxie développementale?

A

Trouble de la conceptualisation, de la planification et de la coordination volontaire des séquences de gestes orientées vers un but.

37
Q

Que doit exclure le DX de dyspraxie développementale, avant d’être posé?

A

l’existence de troubles moteurs ou sensoriels élémentaires, de déficience intellectuelle, de troubles de la relation ou communication, d’une lésion cérébrale ou de carence éducative.

38
Q

Sur quoi repose les tests permettant d’évaluer la dyspraxie développementale?

A

Sur des tests :

-des praxies gestuelles motrices (imitation de séquences de mouvements)

-idéomotrices (imitation de postures digitales ou manuelles),
idéatoires (manipulation d’objets)

-constructives (reproduction de
modèles avec cubes, reproduction graphique de figures).

39
Q

L’épilepsie recouvre plusieurs formes mais qui ont toutes un même mécanisme sous-jacent, qu’elles soient associées ou non à des lésions structurales, lequel?

A

Une anomalie du fonctionnement d’une population de neurones (décharge épileptique) qui provoque une crise épileptique.

40
Q

Quelles sont les 3 principales formes d’épilepsie chez l’enfant?

A
  • L’épilepsie symptomatique, qui se définit par la présence de lésions mises en évidence par la neuro-imagerie (accident vasculaire cérébral, tumeur, dysplasie corticale…)
  • La forme cryptogénique, où une lésion peut être suspectée sur la base de la
    présence de troubles cognitifs et autres manifestations cliniques mais n’est pas
    objectivée.
  • L’épilepsie idiopathique, qui concerne plus d’un tiers des épilepsies de l’enfant puis disparaît à l’adolescence, serait d’origine génétique.
41
Q

Comment débute de TDA/TDAH ?

A

Les premiers signes cliniques apparaissent aux environs de la 4e année, mais c’est au début de la scolarité que les comportements « perturbateurs » deviennent
patents.

42
Q

Quels sont les 3 principaux sous-types de TDA/H étaient distingués dans le DSM-IV ?

A
  1. Un tableau clinique où prédominent l’impulsivité et l’hyperactivité
  2. Un tableau où le trouble de l’attention est prédominant
  3. Un tableau mixte avec hyperactivité et inattention
43
Q

Quel est l’ajout du DSM-5 aux sous-types de TDA/H distingués dans le DSM-IV ?

A

une « présentation inattentive restrictive » (Peut être présent dans certains contextes, et d’autres non. Forme d’intermittence)

44
Q

Quel poucentage des enfants chez qui le diagnostic de TDA/H est établi ont des troubles spécifiques de l’apprentissage associés?

A

30 % des enfants, parmi lesquels près d’un sur quatre souffre d’une dyslexie-dysorthographie.

45
Q

D’un point de vue clinique, l’autisme se définit par la présence chez l’enfant de signes, plus ou moins nombreux, se rattachant selon le DSM-5 (2013) à :

A
  1. « restriction des comportements sociaux »
  2. « restriction de la communication »
  3. « comportements répétitifs et intérêts restreints ».
46
Q

Parmi la grande hétérogénéhité des profils cliniques du TSA, quelles sont les 2 dimensions qui regroupent particulièrement plus de manifestations?

A

-le niveau intellectuel et
-le degré d’autonomie atteints par ces personnes.

47
Q

Dans le « spectre de l’autisme », plutôt qu’autisme, quels sont les 5 sous-types?

A

autisme de bas niveau,
autisme de haut niveau,
syndrome d’Asperger,
autisme savant
« trouble envahissant du développement non spécifié ».

48
Q

V / F : C’est dans le DSM-5 qu’on distingue l’autisme de haut niveau du syndrome d’Asperger.

A

F : Le DSM-5 ne distingue plus l’autisme de haut niveau du syndrome
d’Asperger.

49
Q

Quelles sont les 3 syndrômes génétiques qui entraînent des troubles cognitifs?

A

1) Le syndrome de Turner : concerne les filles uniquement et s’accompagne de troubles cognitifs modérés. Une maladie endocrinienne rare de la croissance, d’origine chromosomique, caractérisée par une monosomie partielle ou totale au niveau de la paire de chromosomes sexuels (caryotype X).

2) Le syndrome de l’X fragile : chez les garçons, est caractérisé par un retard mental et des troubles d’hyperactivité et d’attention. Une maladie rare, génétique et héréditaire, la première cause de retard mental héréditaire et la deuxième cause de déficience intellectuelle après
la trisomie 21.

3) Le syndrome de Williams : une maladie génétique rare. Le retard mental est associé généralement à des troubles langagiers importants. Dissociation marquée entre langage et niveau cognitif : ils atteignent généralement une maîtrise du langage bien meilleure que celle attendue compte tenu de leur niveau de développement cognitif (la plupart présentent un net retard mental, avec des QI entre 40 et 50).

50
Q

Pourquoi, selon Pour Lussier et al. (2017), « La connaissance du développement normal et pathologique est indispensable au neuropsychologue pédiatrique?

A

Pour établir la distinction entre “retard” (délai d’apparition de l’acquisition d’une habileté cognitive) et “trouble neurodéveloppemental” (où l’organisation des étapes d’acquisition est perturbée). »

51
Q

Quel outil d’évaluation neuropsychologique permet un
bilan complet du développement neuropsychologique de l’enfant de 3 à 12 ans?

A

La NEPSY, qui couvre l’ensemble de la sphère cognitive et permet d’aborder un large spectre de perturbations.

52
Q

Quel sont les 4 types de perturbations qui couvrent l’ensemble de la sphère cognitive et sont abordé par l’outil d’évaluation NEPSY?

A
  1. les difficultés d’apprentissage,
  2. les déficits attentionnels,
  3. le retard mental
  4. les conséquences neuropsychologiques acquises après un traumatisme
    crânien, une lésion ou une maladie du cerveau, ou présentes dans les
    syndromes génétiques
53
Q

Que vise la prise en charge?

A

Un changement, et lorsqu’elle s’adresse à un enfant, c’est dans un contexte où l’architecture fonctionnelle et les réseaux neuronaux qui la
sous-tendent sont en cours d’édification et où ces composantes « bougent »,
probablement en interaction.

54
Q

Quelle critique pourrait-on faire des modèles d’architecture fonctionnelle?

A

La plupart des modèles de cette architecture ne prennent pas en
compte la dynamique développementale des fonctions cognitives.