cours 11 Flashcards

(19 cards)

1
Q

nomme la différence entre une difficulté sexuelle et une dysfonction sexuelle. Puis nomme les types de dysfonctions

A

difficulté sexuelle : occasionnel et dépend du contexte

dysfonctionnement sexuelles : fréquent (plus de 75% des relation) persistant (depuis 6 mois) et génère de la détresse

plusieurs types de dysfonctions
- primaire : en tout temps
- secondaire : à un moment particulier
- généralisé : dans toutes les situations
- situationnelle : dans certaines situations

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2
Q

Explique le modèle bio-psycho-social pour comprendre les difficultés et dysfonctionnement sexuelle

A

bio : maladies , médicaments, alimentation et forme physique

psycho : anxiété, distorsions cognitives, historique de trauma, estime de soi et image corporelle

social : communication avec le partenaire, pression sociale et internalisation de modèle

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3
Q

nomme les troubles sexuels qui sont présent dans le DSM5

A
  • trouble érectile
  • diminution du désir chez l’homme
  • diminution de l’excitation ou de l’intéret sexuel chez la femme
  • éjaculation précoce et retardée
  • trouble de l’orgasme féminin
  • trouble lié a des douleurs génito-pelvienne
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4
Q

Explique la dysfonoction érectile avec son modèle psychobiosocial et l’effet de la sérotonine

A

dysfonctionnement érectile : incapacité prononcée ou récurrente à obtenir ou a maintenir une érection lors des activités sexuelles

3 sphères
- difficulté a obtenir une érection
- difficulté a maintenir l’érection
- diminution de la rigidité

la prévalence augmente bcp avec l’âge **

  • facteurs biologique : âge, maladies cardiovasculaires, peu d’activités physiques, diabète , médicaments
  • facteurs psychologique : anxiété, image corporelle, croyances irréalistes et traits de personnalité
  • facteurs sociaux : blâme entre les partenaires, moins d’intimité dans le couple et moins de rapports sexuels.

les antidépresseurs augmente la concentration de sérotonine et plus de sérotonine a été associée a plus de difficultés érectiles.

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5
Q

est ce qu’il est possible d’avoir une relation sexuelle consentante sans désir ?

A

Vrai
certaines personnes choisissent d’avoir des relation sexuelles meme sans désir pour :
- obtenir un sentiment positif (proximité avec l’Autre, intimité, faire plaisir à l’autre)
- pour éviter quelque chose de négatif (honte, culpabilité et gêne)

le choix est plus cognitif que émotionnel, souvent le désir vient pendant la relation

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6
Q

explique la diminution du désir chez l’homme et la diminution de l’excitation ou de l’intérêt sexuel chez la femme

A

: absence ou diminution de l’intérêt sexuel, de l’excitation sexuelle ou du plaisir sexuel, ainsi que des sensations génitales ou non-génitales pendant les rencontres sexuelles

pour avoir un diagnostic (femme) il faut au moins 3 symptôme
- absence/diminution de l’intérêt pour l’activité sexuelle
- absence/diminution des pensées érotiques/sexuelle
- peu ou pas d’initiation de l’activité sexuelle
- absence/diminution de l’excitation ou du plaisir sexuel
- absence/diminution de l’intérêt sexuel ou de l’excitation sexuelle en réponse aux signaux sexuel
- absence/diminution des sensation génitales ou non génitales
et au moins 6 mois de détresse

quelques éléments à remarquer sur la diagnostic du DSM 5
- il est normal que désir et l’excitation fluctue au courant des journées et selon les évènements de la vie et c’est pourquoi le 6 mois est important pour le diagnostic
- le désir et l’excitation s’influencent et sont grandement influencés par l’environnement

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7
Q

nomme les deux dysfonctionnement liées a la phase orgasmique chez l’homme et les traitements possible pour le premier

A
  1. Éjaculation précoce : éjaculation jugée trop rapide lors d’une activité sexuelle en raison de l’incapacité a contrôler le moment ou elle se produit (plus prévalent , moins de 1 minute)
  2. Éjaculation retardée : difficulté à éjaculer même avec une érection ferme et une excitation/stimulation sexuelle suffisante ( plus de 25-30 minutes)

traitements possibles a l’éjaculation précoce :
- médicaments : viagra ou Cialis pour retrouver une érection rapidement , traitements sérotoninergiques et anesthésiques topiques (pour retarder l’éjaculation)
- thérapie :
individuelle : restructuration cognitive , stop and start , techniques respiratoires et posturales
de couple : travailler la communication et la thérapie cognitive-comportementale

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8
Q

explique le trouble de l’orgasme chez la femme

A

la manière de définir ce trouble a été un débat pcq qu’est-ce qu’une période d’excitation normale ?

def : malgré un jugement d’un haut degré d’excitation sexuelle, il existe un manque d’orgasme, marqué par une diminution de l’intensité des sensations orgasmiques ou par un retard persistant de l’orgasme quelle que soit la stimulation

difficulté sexuelle fréquemment rencontré par les femmes avec des prévalantes allant de 25-31%. Cependant, des prévalantes plus faibles sont présentes chez l’homme

pourquoi ? car les femmes ne possèdent pas de signes objectifs équivalent a l’éjaculation. Il est donc difficile pour certaines femmes de reconnaitre s

c’est très prévalent, il y a un aspect subjectif sur la définition, la femme se sent prête mais ça vient pas

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9
Q

explique les dyspareunies féminines en expliquant les causes , les types et “traitements”

A

dyspareunies : le fait d’éprouver douleurs lors de rapports sexuels

facteurs : ITSS, endométriose, traumatismes pass, infection urinaire, manque de lubrification/ménopause, infections vaginales, partenaire qui va trop fort/vite

  1. Vestibulodynie
    - douleur intense ressentir dans une petite zone a l’entrée du vagin lors de la pénétration
    - 10% des femmes et souvent la cause de pénétration vaginale douloureuse
    - cercle vicieux douleur-pression vestibulaires-tension musculaire-anxiété…
  2. Vaginisme : contractions involontaires des muscles du premier tiers du vagin qui rendent toute pénétration difficile. (doigt, tampon, jouet sexuel, pénis)
    Plusieurs causes
    - psychologiques (événements traumatiques, quête identitaire, peur)
    - biologique (endométriose, inflammatoire)
  • beaucoup de thérapeute investiguent l’aspect psychologique
  • dilatateurs vaginaux comme piste de traitement en séxothérapie
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10
Q

explique les duspareunie masculine

A

phimosis : resserment du prépuce qui empêche la découverte du gland

paraphimosis : rétraction irréversible du prépuce en arrière du gland

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11
Q

explique théoriquement la conceptualisation de la détresse conjugale selon la thérapie conjugale centrée sur l’émotion

A

leur compréhension repose sur la synthèse de deux perspective cliniques :
- expérientielle : accent placé sur l’exploration détaillée de vécu émotif de chaque partenaire
- systémique : place l’expérience de l’individu dans le contexte de cycles interactionnels entre les partenaires

leur conceptualisation s’appuie sur la théorie de l’attachement
- les difficultés conjugales sont conceptualisées en terme de difficultés d’attachement
- les conflits conjugaux sont interprétés comme relevant de besoins d’attachement fondamentaux

Principes clés de la conceptualisation de la TCÉ
1. L’émotion joue un role central : role fondamental dans l’organisation des comportements d’attachement au sein de la dynamique interrelationnelle et dans la constitution de soi et de l’autre au sein de celle-ci
2. Les besoins d’attachement sont sains et adaptatifs : ils sont essentiellement sains et adaptatifs. C’est dans la façon dont ces besoins et désirs sont exprimées, souvent dans un contexte d’insécurités perçues, que les problèmes surviennent
3. Présence de patrons d’interaction rigides (cycle relationnel) : les problèmes sont tributaires de la dynamique interrelationnelle qui organise les interactions et façonne l’expérience émotionnelle dominante de chacun. cette dynamique prend la forme d’un cycle réciproque de réactions d’autorenforcement caractérisé par des émotions négatives intenses

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12
Q

explique le cycle relationnel avec les émotions

A

cycle relation : patron d’interaction rigide entre les partenaires qui s’active en contexte d’instabilité et de vulnérabilité dans lequel chaque partenaire réagit abbé ses stratégies d’adaptations typiques. Deux positions possible dans ce cycle :

  1. Poursuite
    - hypersensibilité et détection rapide d’une diminution de la proximité affective
    - mise en place de comportements visant à restaurer la proximité affective
    - lors des conflits : veut discuter d’un sujet conflictuel, blâme l’autre et fait pression pour obtenir un changement !
  2. Retrait
    - hypersensibilité et détection rapide d’une demande soudaine de proximité affective
    - mise en place de comportements visant à créer une distance
    - lors des conflits : essaie d’éviter de parler du problème, se montre sur la défensive et évitant pendant la discussion

Dans la TCE on distingue deux niveaux d’émotions soit primaire ou secondaire. Les couples en détresse ont tendance a exprimer majoritairement des émotions secondaires **
- émotions primaires : émotions non-avouées ou inexprimées et dites plus vulnérable. comme solitude , sentiment d’abandon et tristesse
- émotions secondaires : émotions plus facilement exprimantes et dites plus dures. Comme des émotions plis agressive de critiques et de reproche.

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13
Q

nomme les contre-indications a la thérapie conjugale

A
  1. Problèmes de santé mentale important chez un partenaires : selon la gravité du problème et selon si la personne entreprend une thérapie individuelle en parallèle
  2. Violence conjugale sévère : violence de haute intensité, de façon régulière, unidirectionnelle et ou actuelle : psychothérapie individuelle est recommandée
  3. Infidélité courante : si refus de mettre fin a la relation extraconjugale.
  4. Secret qu’un partenaire ne veut pas dévoiler : garder un secret avec l’un des partenaires génère une collusion avec celui-ci, ce qui risque d’affecter l’alliance
  5. Motivation trop faible d’un partenaire : les deux partenaires doivent être engagés dans la démarche thérapeutique pour qu’elle soit efficace
  6. Consommation d’alcool ou de drogue importante et désorganisée : selon la gravité de la consommation et possibilité de faire thérapie individuelle en parallèle.
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14
Q

nomme les mandats thérapeutiques

A

le mandat de la thérapie est déterminé en fonction des besoins respectifs de chaque partenaire et des particularités de leur situation conjugale

  1. Amélioration de la relation : demande conjointe de changer et d’améliorer la dynamique conjugale
  2. Gestion de crise : lorsqu’un événement majeur vient de se produire dans le couple et a généré une crise au sein du couple
  3. résolution de l’ambivalence : lorsqu’au moins un des partenaires est ambivalent a la poursuite de la relation
  4. Intervention de séparation : lorsqu’au moins un des deux partenaires a pris la décision de se séparer
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15
Q

nomme les objectifs de l’intervention en TCÉ

A

stade 1 : amener les partenaires a adopter une nouvelle vision de leur relation : on abandonne celle ou l’autre est la source du problème et adhèrent dorénavant a une vision ou l’ennemi commun est la dynamique

stade 2 : développer une nouvelle dynamique interactionnelle ou les besoins d’attachement des deux partenaires sont entendus et répondus : ils apprennent a identifier et exprimer adéquatement leurs besoins d’attachement et a se developper de l’empathie face au besoin de l’autre

stade 3 : consolidation de la nouvelle dynamique interactionnelle et résolution de problèmes : les progrès sont revus par la thérapeute et les partenaires et on favorise la résolution de problèmes en élaborant de nouvelles solutions a d’ancienc problèmes

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16
Q

nomme les mouvements en TCÉ (tango)

A
  1. reflet du processus dans le moment présent (intra ou inter)
  2. Assemblage de l’émotion et approfondissement (du secondaire au primaire)
  3. mise en acte (invitation a exprimer les émotions primaires et besoins inavoués au thérapeute et au partenaire)
  4. Traitement de l’interaction (exploration des effets chez l’individu et le partenaire)
  5. Intégration et validation (vision de soi et des autres/relation)
17
Q

nomme les interventions en TCE

A
  • réfuter l’expérience émotionnelle : recherche et s’attarde a l’émotion la plus manifeste dans le moment présent puis la reflète
  • valider l’expérience de chaque partenaire : communiquer a chaque partenaire qu’il a droit a sa propre perception de la relation , a sa propre expérience de celle-ci ainsi que les émotions qui l’accompagnent
  • réponses évocatrices refléter et questionner : souligne et questionne les aspects incertaines, nébuleux ou émergents de l’expérience du partenaire
  • rehausser les réponses émotionnelles et les positions interactionnelles : avec des répétition, images , métaphores ou mises en jeu
  • émettre des suppositions de manière empathique ou proposer une interprétation : note les indices non-verbaux, interactionnels et contextuels pour discerner et rendre explicite l’état interne de l’expérience du client
  • suivre, refléter et rejouer les interactions : ralentir et clarifier les pas de la dynamique interrelationnelle, rejouer les séquences interactionnelles clés
  • recadrer dans le contexte du cycle et du processus d’attachement : modifier la signification des réponses spécifiques et favoriser l’adoption de perceptions positives de l’expériences du partenaire
  • restructurer et former les interactions : mettre en jeu les positions présentes et les nouveaux comportements basés sur les nouvelles réponses émotionnes et chorégraphier les événements clés de changement
18
Q

nomme les enjeux cliniques spécifiques a la posture du thérapeute

A
  1. Neutralité
    - intégrer les deux visions dans la conceptualisation des difficultés
    - favoriser un temps de parole équitable entre les deux partenaires
    - valider les propos de l’un et l’autre et utiliser un vocabulaire dyadique
  2. gestion des secrets
    - politique de non-secret : le thérapeute ne peut pas garder un secret avec un seul des partenaires, cela créerait un déséquilibre dans la relation thérapeutique
  3. Escalade lors des entretiens : intervenir rapidement pour prévenir une escalade des comportement négatifs (comme interrompre, demander de s’adresser au thérapeute)
19
Q

nomme les top 3 dysfonctionnement chez les hommes et chez les femmes

A

chez les hommes :
1. dysfonction érectile
2. diminution du désir
3. éjaculation précoce

chez les femmes
1. diminution du désir
2. trouble de l’orgasme
3. douleurs