Cours 11 - Biogéographie dans une planète qui change Flashcards
(29 cards)
Les types de changement à travers les espèces
- Abondance espèces
- Morphologie espèces (ex: taille)
- Répartition espèces
- Assemblages d’espèces (les espèces
réagissent aux changements d’une
manière individuelle)
De quelle manière une même espèce peut changer dans le temps
elle peut changer de taille ; mutation génétique, dérive génétique, sélection naturelle, adaptation morphologique et comportementale, isolement géographique et reproductif, plasticité phénotypique
Impact de la dérive des continents sur les plantes
- pas les plantes qui se sont développées, mais bien les continents
- 330 MA - 240 MA, amérique du nord situé à équateur, alors plantes + exotiques
- avec dérive des continents, soumises à de nouvelles conditions climatiques : adaptation, migration ou disparition
- populations plantes isolées unes des autres
- types d’écosystèmes ont changé avec position continents
Définition craton
une vaste portion stable du domaine continental par opposition aux zones instables déformées. Il forme un élément de lithosphère continentale possédant une identité géologique, notamment en termes de nature des roches et de structuration des unités géologiques qui le composent
- ils pourraient expliquer pourquoi les continents étaient connectés
Espèces de plantes qui vivent depuis longtemps
conifères, cycades, cycadéoïdées, gingkos, fougères (ptéridophytes), depuis le dénovien
Que sont les galles
excroissance tumorale, produites sur les tiges, branches ou feuilles de certains végétaux et se développent autour de parasites ou commensaux
- insecte pique le conifère, par exemple, et l’amas se développe en se nourissant des nutriments des conifères
Comment les sabots des chevaux se sont formés?
avant, les chevaux avaient plusieurs doigts à la place du sabot à cause d’un sol plus mou, mais il s’est durcit de plus en plues et est devenu sec et dur - les sabots se sont alors développés
De quelle manière les périodes de glaciations se sont formées
causés par des événements extrêmes, par exemple volcanisme, chaîne de montagnes…
- ils se forment lorsque paramètres orbitaux ont baissé ensoleillement, gaz à effet de serre diminuent, continents bien positionnés, courants océaniques modifiés, glaces s’auto-renforcent grâce à l’effet d’albédo
Pour quelle raison grandes variantions entre ères glaciaires et ères interglaciaires?
Changements dans l’orbite terrestre (cycles de Milankovitch) ayant entraîné des changements dans le rayonnement solaire incident
Quels sont les 3 paramètres de Milankovitch
- obliquité de la terre : inclinaison responsable des saisons, + axe est incliné, + saisons contrastées
- excentricité de la terre : trajectoire empruntée oscille tous les 100 000 ans entre cercle parfait et ellipse, en fonctions des variations, terre est + ou - proche du soleil, recevant + ou - de chaleur
- précession des équinoxes : terre tourne comme toupie, direction axe toupie varie et crée cercle
Dans quelle partie du globe les glaciations ont été les plus intenses ?
l’hémisphère nord, glaciations très visibles et avec le + d’impacts (3km de glace complètement enfoncé dans le magma)
Qu’a permi le passage non glacé entre la sybérie et l’Alaska ?
une voie utilisée par les humains pour le déplacement et ainsi, coloniser de nouveaux territoires
Lors des périodes glaciaires, que provoque l’expansion des calottes polaires et des glaciers sur les continents
une baisse du niveau de la mer
- plates-formes continentales étaient exposées, permettant formation des isthmes (ponts) entre certaines îles et certains
continents.
Qu’est-ce qui explique la répartition discontinue de l’érable à sucre
Lors du retrait glaciaire le plus récent, niveau de la mer a monté rapidement, créant mer peu profonde qui a recouvert la vallée du fleuve Saint-Laurent, le lac Champlain et la rivière des Outaouais
Trois changements environnementaux se produisent à la suite des cycles glaciaires/interglaciaires:
- Changements dans la nature des zones climatiques et
environnementales - Modifications de l’emplacement, de l’étendue et de la configuration habitats
- Formation/suppression des voies de dispersion
Quelles sont les réponses des organismes aux changements environnementaux qui se produisent à la suite des cycles
glaciaires/interglaciaires?
- Certaines espèces ont pu se déplacer avec leur habitat optimal pendant que l’habitat changeait de localisation
- Certaines espèces sont restées en place et se sont adaptées aux nouvelles conditions
- Certaines espèces ont subi des réductions dans leur distribution, jusqu’à l’extinction.
Qu’est-ce qui se passe à la fin d’une glaciation?
climat se réchauffe, chemins se créent ce qui permet aux espèces de recoloniser le territoire par les petits organismes au départ (algues, mousses, microorganismes)
- ex. expansion vers nord de l’aire de répartition épinette blanche après retrait du glacier laurentidien a été facilitée par vents dominants
Que sont les Nunataks
zones qui ont subsisté à l’intérieur ou à proximité des calottes glaciaires (pas recouvertes de glace). Ces sites ont pu servir de refuges, tout en jouant également le rôle de corridors de migration durant les conditions glaciaires maximales, permet de maintenir une certaine végétation
Description de la variation de CO2 émis à travers le temps
énormes variations de CO2 à travers temps, MAIS depuis révolution industrielle, énorme augmentation soudaine CO2 et T°, surtout dans le nord
Effet de l’albédo sur fonte des neiges
Dès qu’il y sa trou dans la neige et qu’on aperçoit le sol, neige fond très rapidement, moins d’albédo, lorsqu’il n’y a plus de neige, T° extérieure beaucoup plus chaude, chaleur du soleil absorbée par le sol
À quoi s’attendre
pour le Québec (CC)
- Précipitations
- Augmentation (10-15%), surtout
à l’hiver
- Pluies intenses (×2),
sécheresses estivales
- Moins d’accumulation de neige - Température
- Saison sans gel et de
croissance agricole +1 mois
- Vagues de chaleur à l’été
- Moins de grands froids à l’hiver
(-15 jours au SLSJ)
Impacts CC milieux terrestres
- CO2 augmente alors taux de croissance augmente (réchauffement aug saison de croissance plantes)
- distribution espèces change : taille pops plantes vasculaires en Antarctique a augmenté de 25× entre 1964 et 1990. Les treelines se sont déplacées vers le haut depuis début XXème siècle. Papillons européens déplacés vers nord entre 35 et 240 km
(22 de 35 espèces, seulement 2 déplacées vers le sud) - paludisme et vecteur (moustique) est observé à plus hautes altitudes en Asie, Amérique centrale et Amérique latine. La dengue, précédemment limitée à 1000 m, a atteint 1700 m au Mexique et 2200 m en Colombie
- oiseaux: distributions étendues vers nord. En Grande-Bretagne, 59 espèces d’oiseaux de la partie sud ont des distributions étendues vers le nord en moyenne de 19 km sur 20 ans (1968-72 par rapport à 1988-91).
- changement dans cycles de vie et phénologie. Ponte des œufs pour insectes et oiseaux, floraison et production des graines se produisent plus tôt. Développement plus rapide chez les insectes. Le vol initial dans les espèces holometaboles (p.e. les lépidoptères) est plus hâtif.
Impacts CC dans les océans
- cétacées ont cycles de vie compliqués et dépendent d’une certaine ressource dans un certain endroit dans un certain moment
- mouvement des masses d’eau et changements de T° pourraient affecter capacité des baleines à se déplacer dans océans (de nombreuses populations de baleines sont déjà à des niveaux extrêmement faibles)
- espèces d’eau + froides se déplacent vers pôles et,
finalement, entraînera probablement réduction de
distribution globale espèces aquatiques - fusion des glaces augmenté apport d’eau douce dans
nombreuses régions nordique l‘océan Atlantique. Cette modification de la salinité affecte abondance et cycles saisonniers phytoplancton, zooplancton et pops de consommateurs de niveau trophique supérieur
Succession événements de l’augmentation de CO2 jusqu’à modifications de la distribution des espèces, extinction, changements dans structure et composition communautés
augmentation CO2 atmosphérique cause cc qui se manifeste par augmentation t° moyenne globale, changements régimes précipitations, hausse fréquence événements extrêmes ont impact surphysiologie des plantes, phénologie, distribution des espèces, adaptations sur place. Ces derniers créent compet accrue ou modifiée, déséquilibre prédateur/proie, infections parasitaires, rupture de relations mutualistes (ex. plante/pollinisateur)