Cours 11 (dépendances 2e partie) Flashcards
Que font les drogues addictives sur le système dopaminergique mésolimbique?
Les Drogues addictives activent le système dopaminergique mésolimbique via divers mécanismes
Hallucinogènes affectent la sérotonine
Augmente le niveau de dopamine dans le noyau accumbens
*Aller voir PP
Quel est le rôle des fonctions dopaminergiques mésolimbiques dans le comportement normal ?
Manifestations comportementales des récompenses
Pour sa survie, un individu doit chercher et obtenir les ressources dont il a besoin, ex: nourriture, logis.
Ces objectifs nécessaires pour survivre agissent comme des récompenses. Poursuite des buts avec l’anticipation que l’obtention produira l’effet désiré voire agréable.
Les désirs de comportements avec des objectifs de récompense
persistent jusqu’à l’accomplissement du but (motivation).
Augmentation de la motivation avec le temps. Ex: plus on a faim plus on cherche de la nourriture.
Permet aux individus de s’adapter à leur environnement en recherchant les conditions positives et en évitant les situations négatives ou dangereuses.
Tout cpt qui est bon pour notre survie nous donne un sentiment de récompense
Motivation : une fois qu’on a gouté à cette récompense, on en veut plus
Comment peut-on illustrer la récompense et la motivation?
Stimulus: nourriture, odeur bruit
Si pas affamé: Stimulus sans signification, pas de réaction. Aucune tentative d’obtenir de la nourriture.
Si affamé: Stimulus significatif. L’attention est dirigée vers la nourriture,
salivation, on se prépare à manger.
Si très très affamé: Stimulus très significatif. Préoccupation uniquement centrée sur la nourriture. Les autres éléments contextuels perdent leurs importances. Comportements à risque.
Les personnes dépendantes aux drogues sont toujours dans la phase très affamé
Quels sont les 2 types de plaisir?
Plaisirs reliés à la survie : besoin de reconnaissance, nourriture, amour, relations sociales…
Plaisirs artificiels : jeux vidéo, sensations fortes, drogues, penser qu’on va gagner, même mécanismes qui sont sollicités
Quelles sont les différentes composantes de la récompense?
Composante émotive
Sensation du plaisir ressenti.
La plus communément associée au terme récompense.
Composante motivation
Désir d’obtenir une ressource (nourriture, refuge…)
Habileté des stimuli à générer la motivation
Action dirigée vers le but d’obtenir une ressource
Composante apprentissage
Espérance qu’une action mènera vers l’obtention d’une ressource. Conditionnement.
Comment est l’activité des neurones dopaminergiques lors d’une récompense?
Les neurones dopamines réagissent initialement à une récompense inattendue.
Par la suite ils réagissent aux stimuli qui prédisent la récompense.
Or si la récompense cesse alors qu’elle était espérée les neurones dopaminergiques réduisent leurs activités
Les neurones dopamines réagissent initialement à une récompense inattendue.
Par la suite ils réagissent aux stimuli qui prédisent la récompense.
Or si la récompense cesse alors qu’elle était espérée les neurones dopaminergiques réduisent leurs activités
Comment change le rôle du stimulus avec le temps pour la libération de dopamine?
Une récompense inattendue cause une
augmentation de la DA.
Quand des indices (contexte, stimulus conditionnés) prédisent une récompense, la DA augmente en réponse aux indices et diminue avec la récompense.
Cela motive à acquérir cette récompense.
L’activation DAergic dépend de
l’anticipation d’une récompense
Tous les stimuli du café augmentent le niveau de dopamine à travers le temps (plus on est proche du produit final, plus le niveau de dopamine augmente)
Plus on associe le prédicteur avec la récompense, plus la dopamine va être relâchée lorsqu’on perçoit le prédicteur
Comment change la libération de dopamine avec l’anticipation d’une récompense?
La libération de DA dans le noyau accumbens augmente avec l’anticipation d’une récompense (lait) et diminue lorsque la récompense est reçue.
Plus le rat associe le levier au lait, la dopamine est associée au levier et pas au lait
Pas le fait de consommer qui va nous donner le plus de plaisir, mais quand on sait qu’on va consommer
Qu’est-ce que la dépendance et quels avantages les drogues ont sur les hormones naturelles?
Dépendance = “Détournement” pathologique des systèmes de récompense.
Avec une drogue, la dopamine est stimulée plus intensément et plus longtemps que dans les conditions naturelles.
(nourriture 45 % vs cocaine 500%)
Avantage drogue sur l’intensité et durée.
Comme si le cerveau disait la cocaïne est vrm supérieure pour ta survie
Quels changements neurophysiologiques peuvent causer la prise répétitive ou à long terme de drogues?
Changements des fonctions DAergic tels que démontrés par imagerie cérébrale de patients abuseurs de drogues.
Réduction des récepteurs dopaminergiques
À long terme il y a réduction de la production de dopamine.
Un cerveau ne peut pas soutenir un niveau de dopamine aussi élevé
Quand on commence le retrait de la drogue, le nombre de récepteurs diminuent
Les personnes détoxifiées ne parviennent pas à libérer autant de dopamine qu’avant
Peut amener des symptômes de sevrage
Qu’est-ce qui se passe quand quelqu’un prend de la drogue de manière répétitive?
Quand on consomme, on arrive dans un état second. Quand on prend ça souvent, le cerveau s’adapte et on peut développer un état de tolérance, quand ça arrive, pour atteindre l’état second, on doit en consommer plus, quand on arrête la drogue, les adaptations du cerveau sont responsables des symptômes de sevrage.
Afin de conserver l’équilibre homéostasique, dans l’activité des circuits cérébraux, il s’établit des mécanismes compensatoires pour s’opposer aux effets de la drogues Tentative de l’organisme de compenser pour l’effet de la drogue.
Conséquences: tolérance à la substance. Les individus ont besoin de
plus de drogues pour reproduire les effets recherchés.
De plus un arrêt soudain de la consommation de la substance entraine la perte du nouvel équilibre homéostasique ce qui mène aux symptômes de sevrage. La reconsommation deviant necessaire pour éviter les effets négatifs du retrait.
L’état basal du système DAergic méso limbique devient hypofonctionel.
(moins de dopamine et moins de récepteurs)
La motivation n’est plus de rechercher le plaisir mais de calmer les symptômes de sevrage.
Quand on parle de dépendance, on ne cherche plus nécessairement les effets, peut être juste pour arrêter les symptômes de sevrage
Que cause le syndrome de déficit dopaminergique mésolimbique?
Ralentissement psychomoteur
Difficultés à être attentif et à soutenir l’attention
Ralentissement des processus de traitement de l’information
Déficit de la mémoire de travail (court terme)
Retrait sociale
Apathie
Anhédonie (perte de plaisir)
Quand on veut récupérer ses fonctions là, on reconsomme
Qu’est-ce qui explique les rechutes?
Après le retrait de la substance, l’état basal du système DAergic méso limbique devient hypofonctionnel.
Toutefois, lorsque stimulé par une drogue ou les indices associés à l’usage de drogues, système DAergic est hyperfonctionnel.
Cela explique les rechutes, et l’importance d’éviter les situations ou contexte rappelant des souvenirs associés avec l’usage de la drogue.
Une rechute de consommation implique une activation du système dopamine mésolimbique et une activation du noyau accumbens.
Pour aider les gens à arrêter, on dit souvent de changer toutes tes habitudes, ton cercle d’amis avec qui tu consommais…
Comment se compare l’activité cérébrale d’un alcoolique avec une personne normale?
Activation des régions cérébrales suite à la présentation d’images avec alcool comparativement à un breuvage quelconque :
Différences de l’activation cérébrale entre une image de breuvage neutre et une image avec alcool (orange).
Une couleur orangée démontre une grande différence.
Les images d’alcool génèrent une plus grande activité cérébrale dans le VTA et noyau accumbens chez les personnes alcooliques.
Les personnes dépendantes à une drogue vont être bcp plus attentives à tout ce qui est en lien avec la consommation
Qu’est-ce que la sensibilisation motivationnelle?
Divergeance de l’attention du sujet vers des stimuli associés aux drogues.
Hypersensibilité du pouvoir d’incitation des drogues. [compulsive wanting – le fait de vouloir versus aimer (« liking ») les drogues de façon compulsive].
Différence entre « aimer » et « vouloir » une récompense. Du fait de la sensibilisation du système, les drogues sont de plus en plus voulues, mais leurs effets ne sont pas forcément plus plaisants, c’est-à-dire aimées.
On veut en consommer plus, mais ne veut pas dire qu’on l’aime (système de récompense prend le contrôle de leur volonté)
Quel est le rôle du stress dans la dépendance?
Le stress active le système DAergic mesocorticolimbique, qui est importante dans l’adaptation face au stresseur.
Chez les personnes dépendantes aux drogues, le stress (et l’activation DAergic) peut simuler un contexte associé à la consommation de drogue et provoquer une rechute.
Chez le rat, avant même une exposition à une drogue, un haut niveau de corticostérone prédit un haut taux d’auto administration d’amphétamine et de cocaïne.
les personnes plus vulnérables ont stress sont plus vulnérables à tomber dans une dépendance.
Quels sont les buts et défis du traitement pharmacologique de la dépendance?
Souvent nécessaire mais insuffisant.
Pas utilisé seul. Doit être combiné à de la psychothérapie
Supporte et améliore l’efficacité de la psychothérapie.
Buts:
Traiter les symptômes de sevrages.
Amener le patient vers l’abstinence.
Maintenir l’état d’abstinence.
Défis
Les patients ne prennent pas toujours des décisions rationnelles
Rester abstinent et prendre une médication.
Abandons fréquents avec rechutes de consommation
Parfois nécessaire, mais jamais suffisant, prend toujours de la psychothérapie ou autres interventions
Défis : traiter la dépendance à une substance avec une autre substance
Quelles sont les différentes interventions pour traiter la dépendance?
Thérapie cognitive comportemental :
Aider les patients à trouver des alternatives pour s’adapter dans les situations menant à la consommation.
Programme de gestion de contingence :
Présenter un autre renforcement (pas de drogue) afin de détourner les choix du patient vers l’abstinence.
Quelles sont les différentes stratégies pour arrêter les symptômes de sevrage?
Substitution :
Donner une substance qui a une action semblable sur le même site actif mais avec une plus longue demi-vie.
Immunisation :
Élimination de la drogue par le système immunitaire:
vaccin, anticorps.
Modulateurs
Antagonistes de récepteurs
Rendre la drogue indésirable.
Remplacement de la dopamine.
Substitution : donner une substance qui a une action semblable, mais on utilise qqch avec une demi-vie plus longue, pour traiter les symptômes de sevrage
Immunisation : moins utilisée
Modulateurs : naloxone (antidote contre le fentanyl)
Substitution, modulateurs et remplacement sont les 3 plus utilisées
Quelles sont les différentes formes de la cocaïne?
Feuilles de coca: 0,6 à 1,8% Pâte de coca: 80%
Sel : forme la plus commune intra-nasal
Crystal: crack
inhalation
Demi-vie 0,5 à 1,5 heures
Action rapide et durée assez courte, donc propice à l’addiction
Quel est le mécanisme d’action de la cocaïne?
Effet direct sur les neurones dopaminergiques.
Inhibition du transporteur pour la recapture de
la dopamine.
Bloque aussi la recapture de la norépinéphrine et de la sérotonine. Cependant c’est l’action sur la dopamine qui est responsable des effets stimulants et addictifs.
L’action de la cocaïne est influencée par le niveau basal de dopamine selon les sujets.
Les individus avec un plus faible niveau basal de dopamine sont d’avantage « protégés » des effets addictifs comparativement aux individus avec un plus haut niveau de dopamine.
Si qqun a un niveau basal de dopamine plus faible, il est davantage protégé, comparativement à ceux qui en ont un plus haut
Quels sont les effets comportementaux de la cocaïne?
Euphorie intense Hyper-stimulation Énergie débordante
Anorexie (perte d’appétit) Accélération de la respiration Troubles du sommeil. Insomnie
Comportement bizarre, incohérent, quelquefois violent Hallucinations, nervosité excessive, irritabilité
Hallucination tactile qui crée l’illusion d’avoir des insectes sous la peau
Anxiété et paranoïa Dépression Dépendance Panique et psychose
Trois premiers motivent la prise de cocaïne
Souvent, les personnes ne ressentent pas la douleur
Quelles régions du cerveau sont physiologiquement affectées lors de la prise de cocaïne?
Chez les personnes dépendantes à la cocaïne,
Diminution du nombre de récepteurs D2 dans le corps strié Diminution du métabolisme du glucose dans le cortex préfrontal.
Comment la prise de drogues affecte les dendrites?
La consommation chronique de drogue (eg. Cocaine) augmente la densité d’épines dendritiques des neurones de AVT
Cela les rend plus réactifs à la drogue et aux indices associés à la drogue.
Changements structuraux : réduction de 5 à 11 % du volume de matière grise dans le cortex préfrontal d’Ex cacaïnomanes.
Augmentation du nombre d’épines dendritiques, augmente le nombre de points de contact qui peuvent être stimulés, rend ces neurones, bcp plus réactives.