Cours 11 Relations Interpersonnelles Flashcards

1
Q

FONCTIONS DES RELATIONS INTERPERSONNELLES
PERSPECTIVE ÉVOLUTIONNISTE

A

Selon la perspective évolutionniste (et sociobiologique), les êtres humains ont développé des stratégies sociales qui favorisent la conception, la protection des individus et la survie de l’espèce (transmission des bons gènes).

Exemples
Ø Le bébé pleure lorsqu’il vit un inconfort pour attirer un adulte à lui.
Ø Les hommes et les femmes sont plus attirés par un partenaire sexuel qui paraît en santé.
Ø Les hommes sont plus souvent attirés vers une femme plus jeune et les femmes vers un homme plus vieux.
Ø Le fait de vivre en groupe (famille, société) favorise la possibilité de recevoir de l’aide en cas de besoin.

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2
Q

FONCTIONS DES RELATIONS INTERPERSONNELLES (Weiss, 1974)
6 AICUGS

A

Attachement:
se sentir en sécurité, quelqu’un est là pour nous peut importe ce qui arrive, nous pouvons lui faire confiance

Intégration sociale:
Partenaire, partager avec les autres, jouer

Compétence:
tous les compliments qu’on recoit des autres, joue sur notre estime

Utilité:
rend services aux autres, aider les autres joue sur notre estime

Guidance:
ressemble au soutien, quand on a besoin d’un modèle, indique les bonnes choses a faire (notion de conseil)

Soutien:
les gens nous aident

Plusieurs personnes peuvent venir combler les différentes fonctions, rarement juste une personne

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3
Q

ATTIRANCE INITIALE ENTRE DEUX PERSONNES
4 FACTEURS QUI FAVORISENT LE RAPPROCHEMENT ENTRE DEUX PERSONNES

A

Presque huit milliards d’êtres humains peuplent la terre. Parmi ceux que nous croiserons dans notre vie, une très infime partie de ces rencontres donneront naissance à des relations interpersonnelles.

Certains facteurs (les 4 principaux) contribuent particulièrement à notre attirance pour les autres :
Ø Les motivations sociales. (Favorise le développement interpersonnel entre 2 personnes)
Ø La proximité et la familiarité.
Ø L’apparence physique.
Ø La similitude et la complémentarité.

Rapprochement entre 2 personnes = peut importe le but (amoureux, amicale, Partner, collègue…)

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4
Q

MOTIVATIONS SOCIALES (4 besoins)
Besoin d’affiliation

A

Lorsque la personne éprouve un besoin d’affiliation …
Ø Elle cherche à établir et à maintenir plusieurs relations interpersonnelles satisfaisantes.
Ø Elle a tendance à adopter des comportements actifs et de contrôle social. (Elle va aller vers les autres, n’attend pas que les autres l’invite)
Ø Elle trouve les activités sociales très plaisantes.
Ø Elle communique plus avec les autres.
Ø Elle réagit plus positivement en compagnie des autres.
Ø L’accent est mis sur la quantité des contacts sociaux. (Aime être entouré des autres, aimes connaitre beaucoup de gens sans nécessairement les connaitre, je suis bien lorsque je suis entouré des gens)
Tout le monde la le besoin, mais pas tout au même niveau

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5
Q

Besoin d’intimité

A

Lorsque la personne éprouve un besoin d’intimité …
Ø Elle cherche à établir des relations chaleureuses caractérisées par la confiance et la confidence.
Ø Elle a tendance à adopter des comportements sociaux plus passifs et peu contrôlants.
Ø Elle est susceptible d’éprouver un plus grand sentiment de bien-être.
Ø L’accent est mis sur la qualité des contacts sociaux.
Besoins de partager et de s’ouvrir, connexion forte

Quelqu’un peut avoir les besoins d’intimité et d’affiliation en même temps dans des différentes relations

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6
Q

Besoin de relation à autrui

A

Lorsque la personne éprouve un besoin de relation à autrui …
Ø Elle cherche à établir des liens affectifs étroits avec d’autres personnes.
Ø Elle tente de créer des liens significatifs avec une personne qui représente à ses yeux une source fiable de sécurité.
Ø Elle désire être comprise et acceptée par l’autre.
Ø Elle désire que l’autre lui accorde de la valeur.
Ø L’accent est mis sur le sentiment de sécurité.
Besoins plus fondamentaux, car répond à notre besoin de sécurité. Cette personne la va m’aimer peut importe ce que je fais. On n’a pas se sentiment de sécurité avec le besoin d’intimité

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7
Q

Besoin instrumental

A

Lorsque la personne éprouve un besoin instrumental …
Ø Elle peut chercher soutien ou guidance auprès d’autrui afin de recevoir de l’aide pour faire face à une difficulté perçue.
Ø Toutefois, quand un tel besoin se manifeste, ce ne sont pas toutes les personnes qui vont activement rechercher de l’aide. Un déterminant majeur de la recherche d’aide est la confiance accordée à autrui.
Ø L’accent est mis sur la résolution d’un problème.

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8
Q

PROXIMITÉ ET FAMILIARITÉ (Étude de Festinger, Schachter et Back (1950)

A

On demande aux étudiants qui habite dans les dorms: Qui sont les 3 personnes avec qui vous avez le plus de liens/relations interpersonnels?

Résultats:
1. Les voisins immédiats sont plus souvent choisis
2. Les personnes qui habitent dans les appartements centraux sont plus souvent choisi par les autres
3. Les personnes des app 1 et 5 sont plus souvent choisi par ceux de l’étage
4. La probabilité décroit à mesure que la distance augmente

Conclusion de cette étude
La proximité (géographique) augmente les opportunités de se rencontrer, d’interagir, de se connaître et de développer des liens.
On a plus de chance de se rencontrer, donc plus de chance d’interagir

Autres explications
Ø Accessibilité des autres. (Si on a un service à demander, c’est plus facile de demander à quelqu’un qu’on connait déjà) proximité rend l’accessibilité plus facile
Ø Dissonance cognitive. (Désagréable lors d’incohérence) on pense plusieurs choses qui peuvent se contredire. Dans mon entourage immédiat, il y a des personnes qui nous plaise moins, si on est obligé d’être avec eux, création de dissonance cognitive car on ne les aime pas mais on va être avec eux = malaise
Ø Familiarité. Voir plus bas
Ø Similitude. (Similarité same thing) on a plus tendance à côtoyer des gens qui nous ressemble, car on a des points en commun

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9
Q

PROXIMITÉ ET FAMILIARITÉ
Étude de Moreland et Beach (1992)

A

Trois filles assistantes du prof qui se ressemble
Elles ne peuvent pas parler aux autres, et elles ne peuvent pas poser de questions
Les étudiants devaient dire laquelle ils aimeraient devenir amis avec, et celle qui est venu le plus de fois en classe est celle qui semble le plus amicale

Plus je vois quelqu’un, plus cette personne m’attire (FAMILIARITÉ)
Inconnu = dangereux
Familier = amicale

Explication
Effet de la simple exposition

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10
Q

PROXIMITÉ ET FAMILIARITÉ
Limites de la proximité et de la familiarité
2

A

Ø Si la première impression est défavorable, la proximité et la familiarité peuvent diminuer l’attraction.
ØLa surexposition peut diminuer l’attraction
(Si la personne est trop présente/trop collant)
Exemple de développement d’une relation:
Tout le temps le même serveur

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11
Q

APPARENCE PHYSIQUE

A

Plusieurs études montrent l’importance de l’apparence physique dans l’attirance entre deux personnes. Par exemple…
Ø Dans les agences de rencontre, ce sont les individus séduisants qui sont le plus souvent choisis, et ce, quelles que soient leurs autres caractéristiques (Asendorph et al., 2011; Green, Buchanan et Heuer, 1984; Woll, 1986).
Ø Les belles personnes sont plus populaires (Feingold, 1992).
Ø Comparativement aux gens moins beaux, les gens beaux sont considérés comme étant plus intéressants, gentils, sensibles, sociables, dignes de confiance, compétents, indépendants, excitants, forts et sexys (Dion et Dion, 1987; Klebl, Luo et Bastian, 2021; Lemay Jr. et al., 2010; Ma et al., 2015; Montoya, 2014; Moore, Graziano et Miller, 1987; Talamas, Mavor et Perrett, 2016).
Ø Les beaux garçons sont perçus comme plus masculins et les belles filles comme plus féminines (Gillen, 1981).
Ø Les bébés de 1 an montrent une préférence marquée pour les beaux adultes
(Game, Carchon et Vital-Durand, 2003; Hoss et Langlois, 2003).
Ø Les mères accordent plus d’attention, prennent plus dans leurs bras et touchent plus souvent leur bébé s’il est beau (Langlois et al., 1995).
Ø Les professeurs à qui on montre une photo d’un bel enfant pensent que cet enfant est plus brillant et qu’il a plus de chances de réussir à l’école (Clifford et Walter, 1973).
Ø Les belles personnes ont plus de chances de recevoir de l’aide (Benson, Karabenick et Lerner, 1976).
Ø Les belles personnes qui font signer une pétition reçoivent plus de signatures que les personnes moins belles (Chaiken, 1979).
Ø Les belles personnes ont de meilleurs emplois et de meilleurs salaires (Eagly et al., 1991; Hamermesh et Biddle, 1994; Judge et Cable, 2010).
Ø Les accusés attrayants qui ont commis des délits ont des sentences moins sévères (sauf si leur belle apparence les a aidés à commettre le crime) (Downs et Lyons, 1991; Landy et Aronson, 1969; Sigall et Ostrove, 1975).

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12
Q

Pourquoi une belle apparence physique mène à l’attirance?
3 explications

A

Ø Le plaisir de regarder une belle personne.
Qu’est-ce qu’une belle personne? (cognitive et evo)
Ø La croyance que ce qui est beau est également bon.
Ø Le profit découlant du fait d’être associé à une belle personne.
Trois explications

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13
Q

Qu’est-ce qu’une belle personne?

A

Il n’y a pas de critères universels : les goûts varient d’une culture à l’autre, au sein d’une même culture et selon les époques. Cependant, plusieurs recherches démontrent que l’évaluation globale que nous faisons de la beauté varie très peu. Par exemple, lorsque nous montrons une photo à deux personnes, la majorité du temps, elles sont d’accord quand elles évaluent la beauté, et ce, même si la personne jugée est d’un groupe ethnique différent du leur.

Explications
Ø Explication évolutionniste : Réactions instinctives, impression de santé.
Ø Explication cognitive : Création d’une image prototypique d’un humain moyen, familiarité.

Attributions à propos des caractéristiques physiques
Dans l’étude de Cunningham (1986), des participants masculins américains devaient évaluer cinquante photos de visages féminins. Le chercheur a ensuite analysé les évaluations faites par les participants. Il a remarqué que les visages qui sont plus appréciés possèdent des caractéristiques spécifiques :
On demande d’évaluer 50 visages et préciser ce que vous aimez dans les visages

Les points communs:
On remarque que ce sont des caractéristiques de jeunesse, favorise le désir de protection pour les hommes (ex: la femme est fragile comme un enfant)
Ø grands yeux,
Ø yeux éloignés l’un de l’autre,
Ø petit nez,
Ø petit menton,
Ø lèvres larges,
Ø os de la joue haut et large, (mature)
Ø joues étroites, (mature)
Ø grand sourire,
Ø sourcils hauts, (soumission)
Ø pupilles dilatées. (Soumission)
Trois choses: attiré vers la jeunesse, soumission et mature

Études sur ce que les hommes préfèrent sur les femmes:
Épaule, bassin, jambes moyennement large et petite taille
Poitrine et bassin moyen = peut avoir des bébés (côté plus instinctif)

Études sur ce que les femmes préfèrent sur les hommes:
Épaule large (protection = instinctif)

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14
Q

Symétrie et image prototypique

A

Évalue la beauté des gens: si c’est symétrique = plus belle
On fait un lien inconscient entre la santé et la beauté
Santé physique et psychologique
Méthode de la photo composite
Photo 1 et 2
Photo 3 = moyenne des deux photos
La photo moyenne est souvent considérée comme plus belle car
- (Cognitive) moyenne de plusieurs personnes

Image prototypique (notre image qu’on a en tête d’une femme, homme …, provient de tous les femmes/hommes qu’on a vu dans notre vie)
- Quand on évalue quelqu’un, plus l’image ressemble de notre image prototypique (familier), plus on va la trouver jolie
- Explique pourquoi on ne trouve pas tout le monde joli de la même façon
- L’image composite fait disparaitre les imperfections

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15
Q

APPARENCE PHYSIQUE
Croyance que ce qui est beau est également bon

A

Des études ont montré que les gens beaux sont souvent perçus par les autres comme étant plus sociables, heureux, intelligents, doués, en bonne santé mentale, etc.
Il est cependant important de noter que les qualités que nous attribuons aux belles personnes dépendent aussi de nos valeurs culturelles. Par exemple, en Corée (culture collectiviste), les gens beaux sont perçus comme plus intègres et plus attentifs aux autres.

Explications
Ø Cela double le plaisir d’être avec la personne.
Ø Cela produit un effet d’attente personnelle. (Prophétie auto-réalisatrice = puisque je m’attends qu’elle soit sympathique, je vais lui parler sympathiquement, les chances sont qu’elle sera sympathique)

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16
Q

Profit d’être associé à une belle personne

A

Effet d’assimilation
Ø En général, quand une personne moyenne est vue avec une personne séduisante, la personne moyenne est évaluée plus favorablement par les autres. (Important d’être vue ensemble et en même temps)
Ø Explication : effet de halo. (Personne séduisante et moyenne sont évalué en même temps)

Effet de contraste
Ø En général, quand une personne moyenne et une personne séduisante sont vues successivement, la personne moyenne est évaluée de manière plus négative par les autres.
Ø Explication : comparaison.

17
Q

SIMILITUDE ET COMPLÉMENTARITÉ
Similitude

A

Jumelage de deux personnes qui partagent des points communs.

Types de similitude
Ø Similitude sociodémographique. (Âge, revenues, sexe)
Ø Similitude de la personnalité.
Ø Similitude de l’apparence physique. (Style de coiffure, vestimentaire)
Ø Similitude des intérêts. (Point commun)

Qui se ressemble s’assemble

18
Q

Complémentarité

A

Jumelage de deux personnes compatibles mais ayant des caractéristiques opposées.
Les opposés sont compatibles
Types de complémentarité
Ø Complémentarité de la personnalité. (Dom/sub)
Ø Complémentarité du style comportemental. (Coloc budget vs tache cuisine)
Ø Complémentarité des habilités ou des secteurs d’activités. (Avocat qui ne veut pas être ami avec des avocats pour ne pas créer de conflit)
Ø Complémentarité des ressources. (Gold digger = femme jeune (maman) et homme vieux (argent/protection))
Les contraires s’attirent

19
Q

RELATIONS AMOUREUSES
THÉORIE DES TYPES D’AMOUR (Lee, 1977)
Quelle est la définition de l’amour?

A

Impossible de faire une définition de l’amour, trop complexe

Primaires:
Eros (passion) : Importance de l’apparence physique et de la composante sexuelle. Désir d’une relation intense.
Ludus (jeu) : Pas d’investissement émotionnel, de révélation de soi ou d’engagement. L’amour et la sexualité sont une partie de plaisir.
Storge (amitié) : Amour qui se développe lentement, prudemment et qui mène à un engagement durable.

Secondaires:
Mania (possessivité) : Amour caractérisé par l’obsession et la jalousie. Sentiment de perte de contrôle. Besoin constant d’être rassuré.
Agape (altruisme) : Amour centré sur l’autre et qui n’attend rien en retour.
Pragma (rationalisation) : Sens pratique. Recherche d’un partenaire possédant des caractéristiques précises dans des domaines comme l’emploi, l’âge, la religion, etc.

Les définitions changent d’une personne à l’autre, l’important c’est que mon partenaire et moi ait la même définition

20
Q

Quel est le jumelage idéal entre deux partenaires amoureux?

A

Ø Avoir des conceptions de l’amour différentes … (ludus et mania ne marche pas)
Ø Avoir des conceptions de l’amour parfaitement identiques … (deux ludus marchent, mais si trop, risque de monotonie/ennuie)
Ø Avoir des conceptions de l’amour qui comportent des ressemblances … (s’entendre sur la majorité, mais être désaccord avec certaine chose permet l’évolution de chacun et de couple)

21
Q

Différences hommes-femmes (Hendrick et Hendrick, 1992, 2000) pas pour homo

A

Ø Eros : égal pour les hommes et les femmes.
Ø Ludus : plus les hommes que les femmes.
Ø Storge : plus les femmes que les hommes.
Ø Mania : plus les femmes que les hommes.
Ø Agape : égal pour les hommes et les femmes.
Ø Pragma : plus les femmes que les hommes.

Conclusion : Ces différences entre les hommes et les femmes sont en lien avec le point de vue sociobiologique (évolutionniste) : l’amour plus ludique de l’homme et l’amour plus pragmatique, durable et possessif de la femme favoriseraient conjointement le succès de la reproduction et de la protection de l’espèce.

22
Q

THÉORIE TRIANGULAIRE DE L’AMOUR (Sternberg, 1986)

A

3grandes caractéristiquesde l’amour:
Engagement: décision de s’engager avec quelqu’un, côté plus cognitif
Intimité: affectif, émotionnelle
Passion: énergie, pulsion

Amour idéal: les couples qui portent de l’importance aux 3 aspects

Mais! Certains couples ne portent pas la même importance pour chaque partie, et c’est ok et ça marche. Les deux partenaires doivent s’entendre

23
Q

Ouverture de soi
Les deux dimensions

A

Fonctionne aussi pour les amis
Processus qui consiste à dévoiler délibérément des informations sur soi qui sont à la fois significatives et inconnues des autres.
Ouvert à parler et à s’ouvrir

Deux dimensions de l’ouverture de soi
- Étendue : éventail de sujets partagés. Tout ce que je partage à la personne (le nombre de sujet)
- Profondeur : degré d’intimité des informations divulguées. Ce qui est plus personnel

  1. Niveau superficiel
  2. Niveau intime
  3. Niveau très intime

Résultats:
1. Lorsque les partenaires commencent à se connaitre, il y a peu d’étendue et de profondeur, plus que les gens passent du temps ensemble, plus la profondeur.
2. Corrélation positive entre l’ouverture de soi et la satisfaction dans le couple
3. Lorsqu’il y a un conflit, l’étendue et la profondeur diminue (arrête de se parler). Parfois, l’étendu diminue, mais la profondeur augmente (parle juste du problème)

24
Q

FACTEURS MENANT À L’ENGAGEMENT (théorie de l’échange sociale)
(Thibaut et Kelley, 1979)

A

Les facteurs qui mènent à l’engagement:
Voir photo

Les bénéfices (avantages qu’on peut retirer de la relation, partager les frais de maison, gratification sexuelle, me vient en aide)

Les couts (inconvénients à être avec la personne, ronfle, ne peux pas payer car n’a pas de travail, très subjectif à une personne en particulier)

Si bénéfices est plus grand que les couts, le résultat est positif, prochaine étape

Niveau de comparaison (comparaison avec les autres relation, attentes personnelles), le résultat doit être supérieur au niveau de comparaison afin d’avoir un meilleur niveau de satisfaction.

Autres options: les autres personnes possibles, rester célibataire (peuvent faire diminuer l’engagement

Investissement: tout ce qu’on a déjà mis dans la relation (maison, chien, temps qu’on est ensemble, enfants)

25
Q

STYLE ATTRIBUTIONNEL DES COUPLES (Bradbury et Fincham, 1990; Holtzworth-Munroe et Jacobson, 1987)

A

La façon qu’on fait des attributions peut avoir un impact sur notre couple.
Voir photo

Ex: homme apporte fleurs (positif)

Couple heureux: lui, il est attentionné, globale (il est fin dans d’autre style de situation), stable (le même évènement dans le temps ex: il m’offre toujours des fleurs)
Couple malheureux: pas lui, ça vient d’ailleurs, ce n’est pas comme ça d’habitude

Comportement négatif: couple heureux (exception), couple malheureux (c’est lui)

26
Q

ORIGINES DES PRÉJUGÉS ET DE LA DISCRIMINATION
DIFFÉRENTES EXPLICATIONS

A

Niveaux d’analyse
Explications
Niveaux d’analyse: Idéologique (historique, domaine de la sociologie)
- Théorie de la dominance sociale

Niveaux d’analyse: Intergroupe (domaine de la psycho sociale sociologique)
- Théorie des conflits réels
- Théorie de l’identité sociale
- Théorie de la privation relative

Niveaux d’analyse: Interpersonnel (domaine de la psycho sociale sociologique)
- Socialisation
- Influence sociale

Niveaux d’analyse: Intrapersonnel (à l’intérieur de moi) (psychologique sociale psychologique)
- Personnalité autoritaire
- Utilisation d’un bouc-émissaire

Niveaux d’analyse: Cognitif (psychologique sociale psychologique)
- Utilisation de catégories
- Utilisation de stéréotypes
- Biais de l’homogénéité de l’exogroupe
- Corrélation illusoire
- Prophétie qui s’autoréalise
- Biais d’attribution et biais confirmatifs

27
Q

THÉORIE DE LA DOMINANCE SOCIALE

A

Dominance des Britanniques en Afrique du Sud, les colons européens et les autochtones
- Évolution historique des relations entre deux groupes.
- À la base, il y a domination d’un groupe social par un autre groupe, créant une inégalité de pouvoir, de richesse ou de prestige.
- Le groupe dominateur se sert d’un stéréotype entretenu envers le groupe dominé pour justifier sa supériorité. (Nous on connais les choses, on a plus d’éducation, on va «aider» les autres) (les autochtones ne connaissent pas Dieu, on va leurs apprendre)
- Il y a à la fois une volonté de favoriser l’endogroupe et une volonté de dominer et d’opprimer l’exogroupe.
- Certaines idéologies persistent malgré l’évolution de la situation entre les groupes parce que ces idéologies sont ancrées dans les esprits. (Vraiment difficile d’avoir du changement, ça prend des siècles avant de briser les cycles, les préjugés sont transmis de génération en génération)

28
Q

THÉORIE DES CONFLITS RÉELS (Sherif, 1966)

A

Bases théoriques
Selon Sherif, la concurrence entre les groupes pour l’obtention de ressources limitées est une des causes fondamentales des préjugés et de la discrimination L’existence ou non d’un conflit réel d’intérêts entre deux groupes détermine la qualité des relations qu’ils entretiennent entre eux. Ainsi, plus la concurrence est grande, plus les préjugés, la discrimination et l’hostilité seront intenses entre les groupes en question.

Plus on se bat pour la même chose, plus de chances de conflits

Études à la Caverne des voleurs
Études effectuées dans une colonie de vacances aux États-Unis, située dans le parc de la Caverne des voleurs. Chaque étude regroupait une vingtaine de garçons âgés entre 10 et 12 ans, de race blanche et de milieu favorisé. Ils ne savaient pas qu’ils participaient à une recherche pendant leur séjour à la colonie. D’une durée de deux à trois semaines, chaque étude comportait trois phases distinctes…

    - Phase 1 : la formation des groupes. (Deux groupes séparés, les deux ne savaient pas qu’il y avait d’autres enfants.) moniteurs prend des notes. Nom d’équipe, jeux pour apprendre à se connaitre, on veut que les enfants se fasse des amis
    - Phase 2 : la compétition intergroupe. Ressources limitées, les enfants ont compris qu’il y avait un autre groupe. Les moniteurs annoncent le tournois entre les deux groupes. Gagnant gagne un prix très convoité et les perdants ne gagnent rien. Les enfants voulaient tous gagner. Épreuves physiques, intellectuelles… ils observent une escalade de la discriminations (insultes, bagarre)
    - Phase 3 : la coopération intergroupe. Trouver des activités que les deux groupes collabore. Activité importante pour la survie du groupe. Faire croire aux enfants qu’il n’y a plus d’eau. Vite il faut trouver une solution, ce qui nécessite les efforts de tout le monde. 

Conclusion générale
La compétition et la coopération entre les groupes ont des effets sur la formation des préjugés et sur les comportements discriminatoires.
La collaboration permet de diminuer les conflits, les préjugé et la discrimination, mais n’élimine pas. La compétition augmente les préjugés, les conflits et la discrimination.
Des amitiés se crée entre les enfants

29
Q

THÉORIE DE L’IDENTITÉ SOCIALE (Tajfel, 1978, 1982, 1986)
Voir photo

A

Besoin d’estime: nous sert à bien fonctionner
Peut venir de deux trucs: identité personnelle et sociale.
Les succès rehaussent l’estime: Moi je m’identifie au groupe, je suis fière, je les aime.

Mécanisme du favoritisme à l’égard de l’endogroupe: valorisant l’endogroupe (mon groupe c’est le meilleur) ou en rabaissant l’exogroupe (mon groupe est supérieur)

Échec personnelà la place du succès: attaque à notre estime de soi. Si on favorise l’endogroupe, on va se valoriser.

THÉORIE DE L’IDENTITÉ SOCIALE
Étude de Fein et spencer

Feedback permet de manipuler l’estime de soi du participant
Créer deux groupes: estime élevée et rabaissé
Il faut faire une tâche: évaluer une femme en entrevue
Maria = italienne et Julia = juive
Endroit où les gens évaluent = préjugé envers les femmes juives
Les 4 groupes évaluent l’entrevue des femmes

Les résultats:
- Évaluation de la cible: estime plus faible on rabaisser la jeune femme juive. Favoritisme endogroupe.
- Évaluer l’estime des participants: ceux qui ont fait du favoritisme on augmenter leur estime de soi.

30
Q

Effet de la simple exposition

A

Préférence pour le stimuli auquel nous avons déjà été exposé
(Familiarité)

31
Q

Développement de l’intimité

A

Au début, c’est de la motivation extrinsèque, superficiel et réponses aux renforcements

S’approfondit par le billet d’une communication de plus en plus profonde avec l’autre, le développement de l’intimité, l’ouverture de soi et par la réciprocité

32
Q

Style d’attachement 3

A

Sécure: Cela mais relativement facile d’établir le contact avec les autres. Je n’ai pas peur d’être abandonné

Évitant: Je suis quelque peu mal à l’aise lorsque les autres sont proches de moi. Difficulté à faire confiance je ne veux pas dépendre des autres

Ambivalent: Je trouve que les autres sont réticents à établir avec moi des relations aussi intime que je le souhaite. J’aspire à fusionner complètement avec une autre personne et ce désir fait parfois par aux autres