Cours 7 Flashcards

1
Q

Les changements des attitudes:
CHANGEMENT PAR LA PERSUASION

A

PROCESSUS DE PERSUASION
Pour bien comprendre le processus de persuasion, il faut étudier tous les éléments qui le composent. Ces éléments peuvent se résumer par la phrase : QUI (source) DIT QUOI (message), À QUI (auditoire) ET COMMENT (canal)

Source: une personne, une publicité, un article
Le message: La qualité des arguments, la façon de présenter le message
Auditoire: est-ce que les gens veulent nous écouter, est-ce que le sujet les intéresse
Canal: le moyen qu’on utilise (chanson, conférence, vidéo, publicité)
On va seulement voir:
Source :
- crédibilité
- apparence physique
- similarité

Façon de présenter le message :
- quantité d’informations
- répétition
- écart entre le message et l’attitude initiale
- ordre de présentation des arguments
- recours aux émotions

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2
Q

SOURCE : CRÉDIBILITÉ

A

Exemple : « Dix trucs pour combattre l’insomnie»
Article vs revue scientifique: plus de confiance sur la source qui a plus de crédibilité
Ø La crédibilité de la source est étroitement liée à sa compétence ou son expertise dans le domaine.
Ø Est-ce que nous pouvons faire confiance à la source? (Plus confiance = plus on est persuadé)

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3
Q

Effet d’assoupissement Étude de Kelman et Hovland (1953)

A

Notre mémoire endort l’information
1ère fois:
Source très crédible = scientifique d’Harvard
Source peu crédible = gars
Les gens ont plus cru la source très crédible
Mais 3 semaines + tard: on se rappelle plus la source donc on se fit plus avec le contenu
2eme fois:
Effet d’assoupissement: les gens ont été
On oublie plus vite la source que le contenu
3eme semaine: on a fait un rappel des sources et on remarque que les gens réagissent différemment et il n’y a pas d’assoupissement

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4
Q

SOURCE : APPARENCE PHYSIQUE

A

Les sources attrayantes physiquement exercent un plus grand pouvoir de persuasion.
Explications : (pas nécessairement la beauté, mais plus comment une personne se présente (ex: les politiciens))
Ø Attire l’attention. (1)
Ø Valeur de renforcement. (2)
Apparence physique dans les médias…

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5
Q

SOURCE : SIMILARITÉ

A

La similarité que la source a avec nous exerce aussi un pouvoir de persuasion
Explications : (public cible)
Ø Attire l’attention.
Ø Identification à la personne.
Limite: La similarité a un impact seulement si elle a un rapport avec le contenu du message…

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6
Q

MESSAGE : QUANTITÉ D’INFORMATIONS

A

Peu d’attention + peu d’info = peu convaincant
Peu d’attention + beaucoup d’info = convainquant
Bcp d’attention + peu d’info = peu convaincant
Bcp d’attention + bcp d’info + arguments faible = peu convaincant
Bcp d’attention + bcp d’info + arguments forts = convaincant

La personne va être convaincu que c’est un bon message parce qu’elle la vu et non parce qu’elle l’a vue

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7
Q

MESSAGE : RÉPÉTITION

A

Explications à l’efficacité de la répétition :
Ø Augmente la familiarité. (Plus ouvert à aller vers la familiarité vs l’inconnu = stress) si je répète souvent = devient un message familier
Ø Favorise le rappel. (Quand je vois 10 fois une pub de champoing = j’achète)
Explications à l’impact négatif de la surexposition :
Ø Diminue l’intérêt. (Quand je vois 1000 fois une pub de champoing = j’ignore)
Ø Favorise la réflexion. (Pense à ce qui va à l’encontre du message)

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8
Q

MESSAGE : ÉCART ENTRE LE MESSAGE ET L’ATTITUDE INITIALE

A

Explication à l’écart faible :
Ø Le message ressemble trop à l’attitude initiale. (Trop semblable à ce que je pense)

Explication à l’écart élevé :
Ø Le changement demandé est trop important, ce qui pousse la personne à réfléchir. (too much)

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9
Q

MESSAGE : ORDRE DE PRÉSENTATION DES ARGUMENTS
Étude de Miller et Campbell (1959)

A

Deux arguments contraires: lequel va plus persuader le plus
Voir photo!!!!

Explication :
Ø Pour comprendre ce qui se produit, il faut tenir compte à la fois :
(1) de l’impact des premières informations reçues; (premières impressions)
(2) du passage du temps qui réduit l’efficacité de la mémoire.
On oublie la majorité des informations en 24h

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10
Q

MESSAGE : RECOURS AUX ÉMOTIONS

A

Recours aux émotions négatives: message amène une émotion négative (peur)
Condition : pour être efficace, l’émotion négative que nous produisons chez l’autre doit être accompagnée de moyens pour la contrer. (On donne une émotion négative pour pas que les gens aillent à les vivre. Ex: les politiciens vont dire de ne pas voter pour quelqu’un car on va devenir pauvre avec toutes les taxes, voter pour nous à la place)
Selon Witte et Allen (2000), le message doit posséder quatre caractéristiques pour que le recours à la peur soit efficace :
1 La sévérité de l’information. (Danger de l’avant)
2 Les probabilités que le problème survienne. (Mettre des chiffres: toutes les 6 minutes, il y a un accident au travail) ça l’arrive pour vrai, on veut conscientiser
3 L’efficacité de la réponse. (On donne des solutions: sécurité, voter pour moi)
4 L’efficacité personnelle à agir. (Faite le !!)
Explication :
Ø La personne veut éviter de vivre la même émotion déplaisante.

Recours aux émotions positives (humoristique)
Explications :
Ø La distraction cognitive.
Ø La hausse du sentiment de confiance général.
Ø La volonté de demeurer dans l’état de bien-être

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11
Q

SOURCE VERSUS MESSAGE
Qualité de la source ou du message
Étude de Petty, Cacioppo et Goldman (1981)

A

Voir photo

Arguments forts: grand taux de réussite, bcp de stats
Arguments faibles: témoignage
Implication des étudiants: élevé = si c’est accepté, ça va être mis en place maintenant, sinon, mis en place plus tard

Conclusion:
1. Élevé = peu affecté mais les arguments fort avaient plus affecté.
Lorsque nous avons une forte implication, on va écouter plus les arguments plutôt qu’écouter les sources

  1. Faible = la source est affectée tandis que les arguments ne le sont pas.
    Lorsque nous sommes peu impliqués, nous sommes moins attentifs au message, mais on peut se faire impressionner par la qualité de la source.

Conclusion: ça dépend de l’implication qu’on a

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12
Q

CHANGEMENT PAR LE CONDITIONNEMENT
CHANGEMENT D’UNE ATTITUDE PAR LE CONDITIONNEMENT CLASSIQUE

A

Lors du conditionnement évaluatif (cousine du classique), nous jumelons un stimulus à la base neutre avec un autre stimulus qui a une valeur positive ou négative. Progressivement, les deux stimuli vont provoquer le même type de réaction.

Ex: ours polaire avec le Coca Cola
Un jour, on aura même plus besoins de voir l’ours polaire, on va avoir associé le cola à notre enfance et à du bon (meilleur choisir évaluatif qu’instrumental)

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13
Q

CHANGEMENT D’UNE ATTITUDE PAR LE CONDITIONNEMENT INSTRUMENTAL

A

Si nous voulons amener un changement d’attitude chez quelqu’un, nous pouvons utiliser un renforcement ou une punition.

La personne change d’attitude en apparence, mais elle ne change pas nécessairement intérieurement. Par ailleurs, la punition peut engendrer des réactions non souhaitée

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14
Q

THÉORIE DE L’ASSIMILATION-CONTRASTE

A

Acceptation = nos attitudes et celle des autres (seulement celle qu’on est d’accord)
Rejet: attitudes que d’autres personnes ont mais qu’on n’est pas d’accord)
Sourire: personnes qu’on veut persuader Bulles: message
Négatif/positif

  1. Assimilation = semblable à ce qu’on pense
  2. Contraste = renforcer l’opinion de départ ou action inverse
  3. Persuasion =
  4. Zones peuvent changer de grandeur. À revoir
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15
Q

MAINTIEN DE LA CONSISTANCE COGNITIVE
CONSISTANCE COGNITIVE

A

La consistance cognitive (aussi appelée consonance cognitive) est le besoin ressenti par l’être humain de garder une cohérence interne.
Lorsque nous sommes dans un état d’incohérence, nous avons tendance à vouloir rétablir la cohérence. Cela peut nous amener à changer d’attitude afin de retrouver la consistance cognitive.

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16
Q

THÉORIE DE L’ÉQUILIBRE

A

Voir photo
Les triangles:
P= personne, A = autre personnes, X = l’objet
Stratégies pour rétablir l’équilibre
1) Changer d’attitude à l’égard de l’objet.
2) Convaincre l’autre de changer d’attitude à l’égard de l’objet.
3) Changer d’attitude à l’égard de l’autre.
4) S’imaginer que la situation est complètement différente.

+ X + = positif = équilibre
-X + = négatif = déséquilibre

Maman n’aime pas le cannabis = déséquilibre
On peut changer d’attitude, l’autre peut changer d’attitude, je peux arrêter de parler à ma mère.
On choisit ce qui est moins couteux pour nous

17
Q

THÉORIE DE LA DISSONANCE COGNITIVE
Étude de Festinger et Carlsmith (1959)

A

1h de tache ennuyante: ok c’est fini, j’ai un service à te demander, est ce que tu peux être mon assistant et recevoir 1 ou 20$. Est-ce que c’était fun = mensonge + 1$ on trouver que c’est fun. Dissonance cognitive: ce qui sort de ma bouche et ce que je pense clash. Je change d’attitude pour retrouver la cohérence
20$ = incohérent mais j’ai une raison externe donc je ne vis pas de dissonance
Justification insuffisante p.146

Six postulats fondamentaux
Ø Avoir des cognitions (ou croyances, attitudes, valeurs, émotions, comportements) entre lesquelles il existe une dissonance est psychologiquement désagréable (provoque une tension ou un malaise).
Ø L’individu en état de dissonance tente :
- de le supprimer ou de le réduire afin de retrouver l’état de consonance;
- d’éviter les situations et les informations qui risqueraient d’instaurer ou de renforcer cet état psychologiquement désagréable.
Ø Plus forte est la tension provoquée par l’état de dissonance, plus forte est la tendance à le supprimer ou à le réduire.
Ø La force de la tension provoquée par la dissonance entre les cognitions dépend du rapport entre le nombre et l’importance des cognitions dissonantes et le nombre et l’importance des cognitions consonantes.
Il peut y avoir des situations complexes: contradictions, parfois plusieurs
Ø Stratégies pour supprimer ou réduire la dissonance :
- l’ajout de cognitions;
- l’élimination de cognitions;
- la banalisation de l’incohérence;
- l’oubli des idées provoquant l’état de tension.
Ø Les cognitions entre lesquelles existe la dissonance peuvent résister au changement.
Que faire dans ce cas?

Étude de Pasca et Poggio (2021)
Ø Éléments dissonants :
1. Prendre davantage l’avion, consommer plus d’essence et acheter plus de camions et de VUS qu’il y a 20 ans.
2. Être conscients de l’urgence de s’attaquer à la crise climatique.
Ø Comment expliquer cette apparente contradiction?
Les gens estiment que l’incidence du comportement des autres est pire encore, et ça diminue leur propre sentiment de culpabilité quant à leurs choix.
Ø Comment surmonter cet obstacle psychologique et passer des pensées aux actions pour avoir des comportements plus pro-environnementaux?
Une des solutions proposées est de supprimer ces justifications qui agissent comme des barrières au changement.

Permet le changement d’attitude parce que l’oblige l’individu a gardé un modèle de soi qui obéit à certaines normes

18
Q

Dissonance postdécisionnelle

A

Ø Elle se produit lorsque nous devons choisir entre deux options (ou plus) qui nous paraissent de valeur égale.
Ø Stratégies pour supprimer ou réduire la dissonance :
- valoriser l’option choisie;
- dévaloriser l’option rejetée

19
Q

MODÈLE DE LA VRAISEMBLANCE D’ÉLABORATION COGNITIVE

A

(Cacioppo et Petty, 1986; Petty et al., 2005)
Ø Il y a deux routes menant à la persuasion :
- la voie centrale : traitement systématique; (logique)
- la voie périphérique : traitement superficiel (pas analysé).
Ø Les facteurs relatifs à la situation, au message ou à la personne influencent la voie qui est empruntée dans le processus de persuasion.
Ø Deux variables importantes doivent être considérées :
- la motivation à traiter l’information;
- la capacité à traiter l’information.

VOIR PHOTO!
Bleu = voie centrale
Rouge = voie périphérique
Effort mental très léger (nature de la position) (??)
Indice de persuasion: faire un message long, source qui est experte, renforcement et punition … influence la personne sans qu’elle réfléchisse.
Changement est temporaire car on veut ou non la conséquence
Meilleur moyen est la voie centrale = arguments fort

20
Q

L’auditoire

A

À qui

Le niveau intellectuel des gens:
Le message qui est perçu, compris et accepté sera persuasif auprès d’un public instruit, doté de facultés intellectuelles supérieur et possédant une bonne capacité de compréhension

Le niveau d’attention

21
Q

Comment

A

Le canal
Le moyen que l’on utilisera pour que le message atteigne sa cible

Les médiats, communications…

Limites:
L’agenda-sitting:
La place que l’on donne un événement dans les médias

L’aspect qualitatif du traitement de l’information soit L’ENROBAGE:
Le média influent sur la capacité de symbolisation, les aptitudes auto régulatrices et la construction sociale de la réalité