Cours 4 Flashcards

1
Q

Le modèle tridimensionnel de Weiner
THÉORIES ATTRIBUTIONNELLES
THÉORIE DE LA MOTIVATION À L’ACCOMPLISSEMENT
(Weiner, 1985)

A

Qu’est-ce qui se passe à la motivation de quelqu’un en fonction de soi-même

La cause de nos comportement:
- lea causes internes ou externes
- les causes contrôlables ou non
- les causes stables ou instables

L’attribution est analysée, celle-ci a un impact sur la motivation
-Est-ce que c’est ma faute (si non = externe, si oui = interne)
-Est-ce qu’on aurait pu contrôler la situation
-Est-ce que ça nous arrive souvent/jamais
Les conséquences: relié à la stabilité pour examiner les connaissances cognitive (les attentes de la personnes)
La stabilité = hausse de motivation (toujours des bonnes notes) et baisse (échoue tout le temps)

Lieu + contrôle
Affectif = Réussite: interne = plus de motivation
Affectif = échoue: interne + = culpabilité (j’aurais pu faire plus) hausse de motivation
Affectif = échoue : interne + incontrôlable = honte = baisse de motivation

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2
Q

THÉORIE DE LA RÉSIGNATION ACQUISE (Seligman, 1967)

A

Étude de Seligman et Maier (1967) Apprentissage chez les chiens
Trois groupes de chiens : (seulement les deux premier font partie de la phase 1)
- Chocs évitables (contrôlables)
- Chocs inévitables (incontrôlables)
- Groupe témoin (pas de choc)

Pour éviter les chocs électriques, ils ont appris qu’ils avaient du contrôle sur les chocs (lumière qui s’allume). Le groupe deux ne pouvait pas s’enfuir.
Phase 2: la moitié de la cage il y a des chocs. 1 et 3 ont réagi et ont trouver l’autre cote il n’y avait pas de chocs. 2 ne bougeait pas pendant le choc de 60sec et pleurait = résignation acquise.

APPLICATION DE LA THÉORIE DE LA RÉSIGNATION ACQUISE AU PHÉNOMÈNE DE LA DÉPRESSION (Étude de Hull et Mendolia (1991))
Global = généralise sa façon d’être (bien à l’école et dans couple)
VOIR PHOTO
Corrélation nég. = le prof n’a pas vu mes erreurs ??
Corrélation pos = pensée nég. Amène la dépression

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3
Q

Résignation acquise

A

État psychologique qui résulte de la venue fréquente d’événements désagréables perçus comme incontrôlables par la personne qui les vit, et menant à des états émotionnels, cognitifs et motivationnels déficitaires. Je n’ai pas le choix, plus d’émotion
Ø On l’appelle aussi résignation apprise, impuissance acquise ou apprise, incapacité acquise ou apprise.
Ø Conséquences observables : auto-attribuions négatives, tristesse, passivité, apathie, inhibition, etc.
Plus d’énergie, elle n’a plus d’émotion, on s’est convaincu qu’il n’y a pas de solutions

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4
Q

BIAIS D’ATTRIBUTION

A

Tendance à émettre des attributions qui semblent rompre avec la logique ou avec les principes théoriques usuels.

Ø Lorsque l’attribution est faite par l’observateur :
- Erreur d’attribution fondamentale.
- Biais de responsabilité injustifiée.
Ø Lorsque l’attribution est faite par l’acteur :
- Biais de complaisance.
- Auto-handicape

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5
Q

Erreur d’attribution fondamentale

A

Tendance à exagérer l’importance des facteurs dispositionnels (internes) et à sous- estimer l’influence des facteurs situationnels (externes) dans l’explication du comportement d’autrui.

On se préoccupe plus des facteur internes qu’externe
Jugé la personne sans savoir le contexte
Même si on connait la cause externe, on ne la prend pas en compte
Ø Ce biais peut se produire même si les causes externes sont évidentes.
Ø Explications :
- Effet de saillance.
- Jugement rapide
Expérience: demi reçoit texte en faveur de Castro vs l’autre demi reçoit texte anti-Castro. Divise en 4 groupes. Position choisie = on dit aux participants que les textes ont été écrit par quelqu’un qui est pro-Castro … Position assignée: on ne sait pas si la personne était pour ou contre = on aurait dû avoir 50% (30) mais les gens ont été influencer par le contenu du texte
Étude de Jones et Harris (pro Castro)

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6
Q

Effet de saillance

A

Une information saillante est une information qui est marquante, qui attire et retient l’attention. (N’est pas nécessairement quelque chose qui est important mais quelque chose qu’on remarque plus)

Cette information suscite davantage des émotions et elle est plus facilement retenue.

La saillance d’une information peut dépendre de certains aspects, notamment :
- le contexte, (un bruit dans la rue, une chaise jaune parmi 100 rouges)
- le point de vue du percevant. (Où on regarde exactement) (saillance perceptive)

Ce qui est le plus remarquable a plus de chances d’être utilisé pour faire l’attribution. C’est ce que nous appelons l’effet de saillance.

Différence de point de vue : étude de Taylor et Fiske (1975)
1 à 6 = participant: qui a parlé le plus?
3 et 4 = A, 1 et 2= B, 5 et 6 = les deux
Notre attention sen vas sur les gens qu’on voit
On peut éviter l’erreur si on est attentionné

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7
Q

Biais de responsabilité injustifiée

A

Tendance à porter le blâme à la victime plutôt qu’à la cause réelle.
Blâmé la victime (quelqu’un d’autre)
Ø Ce biais se produit davantage si les conséquences sont graves.
Ø Explications :
- Assurance quant à l’impossibilité que ça nous arrive. (Ça n’arrive pas à nous)
- Surcharge émotive qui nuit à la réflexion. (Sur le coup de l’émotion, pneu maman)
- Croyance en un monde juste. (Superstition, karma, destin)
- Biais rétrospectif.

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8
Q

Biais rétrospectif

A

Fausse impression qu’on connaissait déjà une information nouvelle. Ceci nous amène, entre autres, à surestimer le fait qu’un événement passé aurait pu être anticipé.
C’est un tour fait par notre cerveau/illusion

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9
Q

Biais de complaisance (p.93-106)

A

Tendance à attribuer nos succès et bons comportements à des facteurs dispositionnels (internes) et nos échecs et mauvais comportements à des facteurs situationnels (externes). (Très rare chez les pessimistes et dépressifs) on met la faute sur des objets (le verre met glisse des mains, le cadran a oublié de sonner)
Ø Explications :
- Pour protéger notre estime de soi.
- Pour faire bonne impression aux autres.
- Influence de nos attentes.
- Influence du biais égocentrique jumelé à une perception positive de soi (liés à la mémoire).

INFLUENCE DE NOS ATTENTES: je m’attends à réussir (interne). Si résultats = réussite = correspond à ce que je pensais, c’est ma faute.
Échouer = externe, c’est la faute à autre chose
Mauvais jumelage cognitif

Biais égocentrique jumelé à une perception positive de soi:
Biais ego: je retiens plus ce que j’ai fait
On a plus de facilité à se rappeler des choses positifs
Combinaison = ce que j’ai fait qui est de positif (ce qui est le plus facile à se rappeler)

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10
Q

Biais égocentrique

A

Biais qui amène un individu à exagérer dans ses souvenirs la part qu’il a pris dans des activités collectives.

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11
Q

BIAIS DE COMPLAISANCE
Études de Bergquist (2019)

A

Le chercheur a demandé à des personnes de différents pays de répondre à une série de questions sur des comportements bons pour l’environnement (ex : utiliser des moyens de transport durables ou actifs, réduire sa consommation d’objets en plastique). Ensuite, les participants devaient donner leur avis sur la fréquence de ces comportements chez leurs amis, puis chez leurs concitoyens.
Résultats : De manière générale, les participants se perçoivent comme étant plus respectueux de l’environnement que les autres. Ils ont des convictions exagérées quant à leur propre contribution à l’atténuation des changements climatiques.
Cette perception est observée chez :
- 86% des participants en Inde,
- 72% des participants au Royaume-Uni,
- 64% des participants aux États-Unis,
- 51% des participants en Suède.
Biais égocentrique et de complaisance

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12
Q

Auto-handicap

A

Création d’une excuse toute prête en cas d’échec ou pour se valoriser davantage après un succès.
L’excuse est dite avant
Ø Deux types d’auto-handicap :
- Revendiqué : revendiquer la présence d’obstacle avant de s’engager dans une tâche. (Avant de commencer, hier j’ai joué au tennis, ça se peut que je joue mal aujourd’hui) peut être un mensonge
- Comportemental : mettre de l’avant des obstacles à sa propre réussite avant de participer à une tâche. (Auto-sabotage) = fête jusqu’à 3h du matin et examen à 8h (SOUVENT INCONSCIENT)
Ø Explications :
- Pour protéger notre estime de soi.
- Pour faire bonne impression aux autres.

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13
Q

DIFFÉRENCES ACTEURS-OBSERVATEURS (p.49?)

A

Ø Selon la porte-parole de l’arrondissement Plateau Mont-Royal (acteur (elle prend la parole pour ceux qui ont travaillé dans le parc) :
« Ils ont évalué que c’était trop dangereux pour eux de grimper dans l’arbre. Ils ont plutôt utilisé une nacelle élévatrice, mais ça fait plus de dégâts ». (Biais de complaisance)
Ø Selon un Montréalais qui habite en face du parc (observateur) :
« C’est du travail de sans-dessein. Ils ne me feront pas croire qu’ils ne pouvaient pas faire plus attention ». (Biais erreur d’attribution fondamentale)
Un seul évènement peut être interpréter de différentes façons

Ø L’observateur a tendance à expliquer le comportement de l’autre par des raisons dispositionnelles.
Ø L’acteur a tendance à expliquer son propre comportement par des raisons situationnelles.
Étude de Hansen, Kimble et Biers (2001)

Deux personnes doivent se parler pendant 5 min dans des salles différentes par intercom. Toi tu agis de façon amicale/non amicale. On doit s’auto-évaluer et évaluer l’autre.
La personne qui était non-amicale, c’est quand même évalué amicale parce que on s’évalue nous-même et on sait qu’on n’est pas méchant
Con: quand on connait moins quelqu’un, on fait attributions dispositionnelles
Attribution situationnelle lorsqu’on évalue nous même

Ø Explications :
- Différence de perspective.
- Quantité d’informations disponibles

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14
Q

INTÉGRATION DE L’INFORMATION
APPROCHE GESTALTIQUE
Voir photo

A

Théorie de la gestalt
Selon cette théorie, les processus de la perception et de la représentation mentale traitent spontanément les phénomènes comme des ensembles structurés et non comme une simple addition ou juxtaposition d’éléments.

Principe de base :
Le tout est plus grand que la somme de ses parties.
on est capable de lire car notre cerveau fait des associations

Changer un traits change beaucoup comment on voit les gens

Changer l’ordre. Les trucs positifs en premier et les trucs négatifs en premier change notre perception

Études de Asch (1946) – Conclusions générales
Ø Il y a une interaction entre les traits observés.
Ø Certaines caractéristiques de la personnalité de la cible ont une plus grande importance que d’autres dans le processus de formation d’impression. Un effet de centralité est observé.
Ø L’ordre de présentation des traits influence notre perception globale. Un effet de primauté est observé
p. 52 effet de primauté
p. 51 définition centralité

Auteur = pas tous d’accord avec ça donc on fait l’approche associationniste:

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15
Q

APPROCHE ASSOCIATIONNISTE
Règles de la moyenne pondérée

A

Règle de la moyenne pondérée proposée par Anderson (1968, 1974)

Chaque caractéristique est évaluée selon sa présence et selon l’importance qui lui est accordée. Ensuite, les résultats de ces évaluations individuelles sont additionnés et, enfin, le résultat de cette addition est divisé par le nombre de caractéristiques (calcul de la moyenne).

Exemple : Félix est en charge de trouver un bassiste pour son groupe de musique

Felix aura une préférence pour Kevin = 8,3

APPROCHE ASSOCIATIONNISTE
Facteurs influençant le poids accordé à chacun des traits
La source de l’information. (On accorde plus de poids quand on fait confiance à la source d’information)
Ø La valence de l’information. (Valeur positive ou négative (on a plus tendance à apporter de l’importance au infos négative))
Ø La normalité de l’information. (Ce qui est saillant/remarquable/inhabituel, on y accorde plus d’importance)
Ø La séquence des informations recueillies. (Première info = plus d’importance)

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16
Q

APPROCHE COGNITIVE

A

Centrer sur la mémoire/les infos qu’on retient
On fait des groupes d’Information semblable (ex: mat se gratte souvent, il a chaud = il est nerveux, ex2: mat aime les films, il me parle de 4 films, je retiens seulement qu’il aime les films)
Récupération des traits afin de faire une impression globale

Voir photo

17
Q

Mécanisme de défense contre l’absence d’idée

A

Les idées simples ou même fausse sont plus rassurantes que l’absence d’opinion

18
Q

Avare cognitif

A

Obligé de réagir rapidement à son environnement, l’animal social fait une première catégorisation peu coûteuses et rapide, quitte, si la situation l’exige, à procéder ensuite à des ajustements qui tiennent davantage content de la situation

19
Q

Formation et intégration d’une impression

A

Formation d’une impression
Processus cognitifs par lequel nous organisons divers éléments d’information se rapportant à une personne afin de former un tout

  • Les informations fournies par le comportement
    -Les caractéristiques de la situation où s’inscrit le comportement
  • L’apparence physique

Intégration d’information
Processus cognitifs par lequel nous combinons les traits de personnes afin d’en avoir une perception unifiée

20
Q

Effet de centralité

A

Effet de traits important (traits centraux) qui servent à structurer l’impression et qui influent sur le sens retenu pour les autres traits (traits périphériques) décrivant une personne

21
Q

Estime de soi

A

Évaluation qu’une personne fait de ses caractéristiques propres

3 stratégies pour construire une forte estime
- Se voir plus positivement qu’on voit les autres
- À exagérer le contrôle qu’ils avaient sur la vie
-À être excessivement optimiste face à leur propre avenir

Optimisme exagéré: surestimé ses capacités à gagner

22
Q

Effet projecteur

A

Nous porte à surestimer l’attention que les autres nous accorde

23
Q

Biais de fausse unicité

A

Biais amenant l’individu a considéré comme exceptionnel ses attributs positif

24
Q

Biais de faux consensus

A

Biais amenant à considérer ses attributs négatif comme plus répandu que ne le sont en réalité

25
Q

Comparaison descendante vs ascendante

A

Tendance à se comparer à des personnes que l’on juge intérieur à soi

Tendance à se comparer à des personnes que l’on juge supérieur à soi

26
Q

Sentiment d’auto efficacité

A

Niveau de confiance dans sa capacité de réussir qu’une personne ressent avant d’entreprendre une tâches

27
Q

Prophéties auto réalisatrices

A

Tendance des personnes à se comporter
conformément aux attentes qu’on a d’elle, ce qui augmente les probabilités que ses attentes se réalise

Préjugés