Cours 12 - violence de genre Flashcards
(9 cards)
Quel est un avantage des enquêtes de victimation?
On interroge les individus de l’échantillon pour savoir s’ils ont été victimes de tel ou tel fait, indépendamment du traitement qui en est fait, donc même si la victime n’a pas porté plainte, on va pouvoir récolter son vécu. On va pouvoir poser des questions sur lesquelles l’État s’intéresse peu (ex. violences intrafamiliales), permet de creuser sujets peu accessibles et les sentiments/perceptions.
Pourquoi, même si la criminalité tend à diminuer dans les pays occidentaux, est-il possible d’avoir l’impression que les violences, violences de genre, augmentent.
Avec les mouvements pour l’égalité notamment, il y a une évolution dans ce qu’on considère comme violent dans les violences de genre. Ajout par exemple de violence économique, psychologique. Le périmètre de ce qu’on considère violent augmente, moins de tolérance, ce qui a un impact sur les chiffres et les débats qui animent le champ des études des violences de genre.
Même si les violences par partenaires montrent une symétrie de genre (1 personne sur 3 est victime, toute forme de violence confondue, H-F), pourquoi peut-on dire que ces violences sont encore genrées en défaveur des femmes?
La fréquence et le cumul des violences et sont encore plus élevés chez les femmes. Les violences ponctuelles sont donc très rares chez les femmes, car elles ont souvent vécu plus d’un type de violence (psycho + physique + sexuelle)
Quel est le contrôle coercitif selon la typologie de Johnson (1995)
1- Violence situationnelle de couple: conflits bidirectionnels résultant de la vie commune de couple ou de famille. Violence physique = conséquence occasionnelle. On parle ici de RELATIONS violentes
2- Terrorisme intime = contrôle coercitif. Dimension psychologique avec ou sans violence physique / sexuelle. Conséquences psychologiques. On parle ici d’INDIVIDUS (hommes) violents.
Les résultats de femmes victimes d’au moins une forme de violence par partenaire intime (psychologique, physiques et/ou sexuelle) explosent dans les pays nordiques de l’Europe comparément à l’Italie, par exemple. Quelle serait 2 hypothèses possibles à ces résultats?
Plus d’éducation sexuelle et de conscientisation dans les pays nordiques donc les femmes sont plus conscientisées à la violence et la reconnaisse plus facilement. Rappel: pour qu’une personne réponde avoir été victime de violence, il faut qu’elle la reconnaisse.
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Le mode de passation peut différencier les résultats. Utilisation du web permet aux gens de déclarer plus facilement qu’en entrevue en personne.
Qu’est-ce que le stalking et quels sont les résultats de l’enquête? (intime vs non intime)
Le stalking est des comportements RÉPÉTÉS, ex. donner des cadeaux non-désirés, appels menaçants, contacts non-désirés, espionnage, etc.
Stalking intime: plus souvent le fait d’un ex-partenaire masculin
Stalking non intime (ami, collègue, inconnu, etc.): plus déclaré que le stalking intime et plus de femmes autrices que dans le stalking intime
À quoi ressemble la représentation des victimes et des auteurs de violence sexuelle.
Victimes: femmes surreprésentées
Auteurs: hommes. Le plus souvent quelqu’un de connu de la victime, ex. ami.
Qu’est- ce que le harcèlement sexuel au travail et à quoi ressemble les résultats?
Toute forme de comportements non-désirés (verbal, non verbal ou physiques) à connotation sexuelle qui atteint la dignité de la personne et qui crée un environnement de travail hostile, intimidant, offensant, dégradant. Commis par un individu avec lequel la victime entretient une relation professionnelle.
Asymétrie de genre: plus de femmes victimes. Auteurs plus nuancés, mais plus souvent hommes
Qu’est-ce que l’enquête met en évidence par rapport aux facteurs de vulnérabilité?
Toutes les femmes ne sont pas exposées aux violences de la même manière. Les femmes cumulant des facteurs de vulnérabilité (chômage ou incapacité de travail, mauvaise santé, précarité financières) sont plus exposées aux violences sexuelles.
Les femmes ayant déjà vécu des formes de violences dans l’enfance sont aussi plus à risque de revivre de la violence (physique ou sexuelle) à l’âge adulte (revictimisation).