COURS 13 : La théorie du champ Flashcards

1
Q

La psychologie de la Gestalt

A
  • la psychologie de la perception :”le tout est + que la somme de ses parties”
  • L’organisme organise activement la perception selon les lois de la Gestalt
  • Application : l’apprentissage par compréhension dans les études de KÖHLER avec des singes :
    • une banane et quelques boîtes sont placées dans une pièce.
      • un singe est mis dans la pièce et s’aperçoit que la banane est pendue au plafond de la pièce
      • le singe peut seulement l’atteindre s’il perçoit les boites comme un possible escalier. Il faut donc REORGANISER la situation.
  • L’apprentissage par compréhension est contraire à l’apprentissage par essai et erreur
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2
Q

La théorie du champ( LEWIN 1935)

A
  • Lewin : organisme est actif, créatif et qui considère la situation de manière entière
  • Lewin a une Volonté d’appliquer la mathématique a la psychologie pour en faire une science exact
  • Idée de base : le comportement est déterminé par la VALEUR d’un but en relation à la difficulté de le réaliser
  • Le CHAMPS: situation qui est consistée par la personne et par son environnement dans leurs états respectifs
    ○ Situation pour une personne a un moment donné
    ○ EXEMPLE :dans le monde y’a Europe et dans Europe y’a la suisse et dans la suisse y’a Genève, et dans Genève y’a l’uni: et par rapport a moi, la partie de cet environnement qui est pertinent est l’uni : moi + l’uni interagissent
    ○ On considère l’environnement en lien avec la personne et qui est pertinent pour celle-ci : le champs
    ○ Le reste du monde existe tjr mais la partie de environnement qui est pertinent pour nous est qu’une petite partie (espace vitale)
  • LE COMPORTEMENT= fonction de la personne et de l’environnement
  • L’ESPACE VITAL : ce qui existe a un moment donné pour un individu, l’espace vital peut varier en fonction des individus
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3
Q

Concept par rapport à la personne

A
  • La personne et environnement sont STRUCTURES
  • La personne a une structure consistant en REGIONS avec des FRONTIERES
    ○ Les régions diffèrent par rapport à leur distance respective et leur centralité
    ○ Les frontières diffèrent par rapport à leur perméabilité
    ○ Il est possible que les régions soient en contradiction ( besoin d’être seul VS besoin d’être entouré)
  • Les régions sont associées avec des TENSIONS
    ○ Les tensions sont déterminées par le BESOIN associé avec une régions
    ○ Il y a des besoins physiologique et des besoin psychique
    ○ Un besoin crée une tension, la tensions est ressentie comme désagréable (comme chez freud)
    ○ Le système cherche équilibre
    ○ Si satisfaction→ équilibre est rétabli
    ○ Si pas satisfaction → la tension peut couler d’une région à une autre
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4
Q

Concept par rapport à l’environnement

A
  • le nombres de régions est déterminé par le nombre de différenciations psychiques à un moment donné - il y a des changements
    • les régions sont entourées par des FRONTIERES qui déterminent l’espace de mouvement libre
    • les régions de l’espace vital sont représentées dans l’espace TOPOLOGIQUE(Espace topographique =région de espace vital)
  • les régions représentent souvent des comportements instrumentaux
  • la locomotion dans l’espace vital établit une relation entre deux régions - directement ou moyennant un itinéraire à travers plusieurs régions(pour satisfaire un besoin on peut passer par plusieurs régions )
  • La locomotion dans l’environnement ne correspond pas forcément à un mouvement physique. Il y a aussi des mouvements psychique ( résolution de problème : par ex réussir un exam)
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5
Q

La valence d’un but

A
  • Si il y a une tension dans une région à l’intérieur d’une personne, la région correspondante de l’environnement obtient une valence POSITIVE (l’approche) ou NEGATIVE ( l’évitement)
  • la quantité de valence (Va(G)) est directement déterminée par l’intensité du besoin qui a crée la tension (t) et les propriétés de l’objet qui représente un but (G)
      Va(G)=f(t, G)       ((((G=quantité de toilettes que on peut choisir T: le besoin d'aller au WC (bcp besoin de pipi ou non )))))
  • La valence n’a pas une force en elle -même. Une région avec une valence devient le centre d’un CHAMPS DE FORCE.

EXEMPLE des WC:
Si on a très besoin d’aller au toilettes, les toilettes qui a la base ne sont pas très attractive peuvent devenir très positif ( et avoir une valence soudainement positive)
- Propriété du but (ya des toilettes + attirante que d’autre car+ propre par ex, valence + ou moins positive)
- Intensité du besoin : besoin bvp d’aller au wc ou pas du tout

EXEMPLE boite au lettres
- Si je veux envoyer une lettre, toutes les boites au lettre ont une valence positive car elles peuvent satisfaire mon besoin
- MAIS si j’ai pas besoin d’envoyer de lettre, toutes les boite au lettre n’ont pas de valence positive car j’en ai pas besoin pour satisfaire un besoin

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6
Q

La dynamique du comportement

A
  • La force dépend non seulement de L’INTENSITE d’un besoin (t) et des PROPRIETE de l’objet (G) mais encore de la DISTANCE (e) entre la personne(P) et l’objet (G)
  • Il suit que la force poussant vers un but augmente avec la réduction de la distance entre la personne et l’objet
  • la force est conceptualisée comme un VECTEUR: elle a une magnitude (du vecteur) une direction et un point d’application( la région dans laquelle la force se manifeste)
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7
Q

de quoi dépend la force ?

A
  • Intensité d’un besoin(t)
  • Propriété de objet (G)
  • Distance entre personne et objet(e)
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8
Q

Les conflits
→généralités

A
  • Si il y a des forces allant dans deux directions différentes il y a un conflit
  • EN CONSEQUENCE : il y a des champs de force qui se CHEVAUCHENT, ce qui donne lieu à 3 types de conflits
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9
Q

Les 3 formes de conflits

A
  1. un conflit D’APPROCHE-APPROCHE : →implique un choix entre 2 alternatives de valences POSITIVES (p.ex préférence pour une tarte aux cerises et une tarte aux pommes)
    → relativement instable et peut être résolu par tous les déterminants des force (t, e,G)
  2. conflit d’EVITEMENT- EVITEMENT
    →implique un choix entre 2 alternatives NEGATIVES (p.ex aversion par rapport au cerises et aux pommes)
    → relativement stable mais peut être résolu par tous les déterminants des force. Une alternative est de “quitter le champs” si les frontières sont perméables
  3. Un conflit D’APPROCHE EVITEMENT
    →existe si une région à la fois une valence POSITIVE et une valence NEGATIVE(p.ex tolérer un choc électrique pour obtenir de la nourriture)
    → relativement stable mais peut être résolu par tout les déterminants des forces: la force d’approche est + forte loin du but, mais la force d’évitement est + forte proche du but
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10
Q

exemple : une étude sur des décisions conflictuelles

A
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11
Q

Des tests expérimentaux

A
  • Plusieurs études ont étudiés les effets d’interruption dans l’accomplissement de tâches
  • HYPOTHESE: si une tâche n’est pas accomplie, la tension et la valence positive de l’accomplissement sont maintenues, ce qui entraine des effets cognitifs et comportementaux.
  • PARADIGME : des participants effectuant une tâche sont interrompus avant l’accomplissement

-MANIPULATION : le temps d’interruptions au cours de la performance et des variable contextuelles (c-a-d du champs) p ex. la possibilité de reprendre la tâche, l’exécution des tâches substitutives etc.

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12
Q

Les effets de l’interruption

A
  • étude de ZEIGARNIK (1927) : interruption d’une tâche d’assemblage de 20 puzzles effectués par des adultes: seuls quelques uns sont accomplis.

-MESURE : rappel immédiat par surprise: + des puzzles incomplets que des puzzle complet

-Etude de OVSIAKINA (1928) : la chercheuse quitte le labo après interruption : il y a une tendance à reprendre spontanément le travails sur les tâches non accomplies

  • La tendance à reprendre le travail est + prononcée si :
    1. il y a un but définit
    2. l’interruption se passe relativement tard
    3. si la possibilité de reprendre se produit relativement tôt après interruption
    4. si la tâche est intéressante
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13
Q

Les effets de la substitution

A
  • La substitution se rapporte au fait qu’une tâche alternative peut réduire la tension(t) et donc la valence (Va) de la tâche initiale
  • Etude de la substitution : la tendance à reprendre une tâche est REDUITE si :
    1. il y a une tâche alternative qui est similaire et de la même difficulté
    2. elle peut être effectuée de manière manifeste et reconnue
    3. la valence de la tâche initiale n’était pas trop positive
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